fbpx

RAPPORT D’ACTIVITÉS INDIGNES D’ADVENTISTES

Copyright par

V.T. HOUTEFF

Tous droits réservés

 

Cette brochure est distribuée gratuitement afin que tous ceux qui ont soif de la vérité puissent l’avoir en partage. Elle ne nous impose qu’une contrainte : l’obligation pour toute âme d’éprouver toute chose et de retenir ce qui est bon. Les seuls liens (obligations) qui Vous lient à cette offre gratuite sont les cordons dorés de l’Éden et les cordes écarlates du Calvaire — les seuls liens qui vaillent.

 

Si vous et votre entourage désirez d’autres brochures, faites-nous parvenir vos coordonnées à l’adresse indiquée en dernière page.

 

 

BROCHURES DIVERSES

 

Impression française 2010

 

 

Traduit de l’anglais,

“REPORTING UN-ADVENTIST ACTIVITIES” (UAA)

 

PAGINATION : Pour ceux qui désirent trouver le texte original anglais d’un certain passage,

 nous avons indiqué entre crochets le numéro de la page de la brochure en anglais.

{UAA, p. x}

 

Titre de la Brochure   –   Numéro de page

* Chers Membres,

Vous savez sans aucun doute qu’au cours de ces dernières années, nos églises ont été pour ainsi dire, envahies par un groupe connu sous le nom d’Adventistes Davidiens du Septième Jour, et dont les brochures portent le nom du Bâton du Berger. Bien qu’en tant que peuple, nous ayons fait tout notre possible pour les réduire à néant, et pour les chasser de nos églises, ils continuent malgré tout à croître en nombre et à rester dans nos églises. Et puisqu’il est rapporté qu’ils ont étendu, et qu’ils étendent encore leur influence dans le monde Adventiste en général, plus qu’il n’y paraît, un comité spécial d’investigation a été mis sur pied. De plus, ce comité a été composé d’hommes provenant de différents états et de nombreux pays étrangers. D’autre part, cette action étant menée tant par le biais de contact personnel que par le biais de la correspondance, elle a pratiquement couvert tout le champ Adventiste. En conséquence, l’information contenue dans le rapport, ne consiste pas en des rumeurs, mais en des informations de premier plan provenant de plusieurs personnes du monde entier.

Peu après le début de notre action, nous avons découvert, qu’un grand nombre d’adhérents au Bâton du Berger n’étaient pas des lecteurs et des croyants de premier plan. Et quoique ceux qui se déclaraient ouvertement pour le message du Bâton du Berger, et en conséquence, étaient chassés de nos églises, ils y restaient encore, et côtoyaient {UAA Lettre, p. 1} nos membres ! Ces lignes vous sont donc destinées parce que nous sommes assurés que vous êtes à l’écoute de la voix de Dieu, et désirez vivement faire ce qu’il faut, au moment où il faut, en venant à l’aide du Seigneur.

En observant le problème rencontré par notre peuple, nous avons pensé qu’il était sage de procéder à un examen plus approfondi des activités florissantes du message du Bâton du Berger, que nous ne l’avions pensé précédemment. Ce feuillet ci-joint contient le rapport complet des découvertes du comité, de ses conclusions finales, et de ses recommandations. Ce rapport, le remarquerez-vous, se propose d’abord d’expliquer ce contre quoi s’élève la Dénomination, et d’indiquer ensuite le remède pour toutes les activités indignes d’Adventistes qui existent actuellement dans notre sein. Bien sûr, puisque vous voudrez non seulement connaître les conclusions de ce rapport, mais aussi quel remède utilisé, et savoir comment vous, aussi, pourriez participer à la croisade contre ceux qui se livrent à ces mauvaises pratiques, nous sommes certains que vous désirerez vous livrer à une étude minutieuse de cette brochure.

Sincèrement vôtre,

LE COMITÉ DE RECHERCHES

D’ACTIVITÉS INDIGNES D’ADVENTISTES

* La lettre ci-dessus a été insérée dans cette Brochure.

RAPPORT D’ACTIVITÉS

INDIGNES D’ADVENTISTES

PREMIER RAPPORT DU

COMITÉ DE RECHERCHES SUR LES ACTIVITÉS

INDIGNES D’ADVENTISTES

 

Voilà le résumé complet des études que nous faisons, alors que nous nous penchons sur les infiltrations et les activités du Bâton du Berger dans nos églises, mais aussi les opinions bonnes ou mauvaises des personnes qui étudient et qui se livrent à des réflexions personnelles.

 

Peu de temps après le début de l’action de ce comité, nous fûmes tous convaincus qu’il y avait plus d’adhérents au message du Bâton du Berger dans nos églises qu’il n’y parut en réalité, et que bien d’autres pourraient d’une manière ou d’une autre, être considérés au moins comme des sympathisants. Cette situation s’est vérifiée au travers des reproches que nous avons essuyés partout où nous sommes allés. Nous fûmes confrontés avec des déclarations appuyées par des références telles que celles qui vont suivre :

 

Bon nombre de nos têtes pensantes ont déclaré que « les succès des infiltrations du Bâton du Berger sont dus à la manière dont nous traitons ses adhérents. » Ils ont encore déclaré : « c’est parce que nous avons, par notre manque de tact, laissé l’impression d’une certaine incohérence dans notre enseignement, et d’une absence de loyauté dans notre façon d’agir avec les autres ; si bien que cela fait naître des doutes quant à notre sincérité. Le fait que nous nous soyons toujours élevés contre ceux qui {UAA, p. 2} pensaient qu’il était sage de chasser de notre sein, ceux que nous pensions être dans l’erreur et que nous faisons maintenant les mêmes choses, n’aide pas le peuple. Les membres », disent-ils, « perdent ainsi confiance dans les dirigeants. »

 

D’autres disent, « le succès du mouvement du Bâton du Berger est dû au fait que nous ne tenons strictement aucun compte de l’ordre du Seigneur nous demandant de laisser croître ensemble l’ivraie et le bon grain jusqu’à la moisson ; que le fait que nous disions que la moisson n’est pas encore venue et que nous continuions à chasser les Adhérents de ce mouvement comme de l’ivraie, fait de nous des menteurs. » D’autres encore pensent que le fait que nous les chassions n’est rien d’autre que l’usurpation de la place de l’ange, que notre action ne relève pas d’un simple petit péché, et que cela retombe sur nous. Un certain nombre d’entre eux, nous lisent certains passages tandis que d’autres nous citent les passages suivants :

« …Le Seigneur nous interdit de recourir à toute forme de violence contre ceux que nous pensons être dans l’erreur, et nous interdit de recourir à l’excommunication, à la condamnation envers ceux qui auraient mal agi. » —Testimonies to Ministers, p. 47

« L’œuvre de séparation est confiée aux anges de Dieu, et n’est confiée à aucun hommes ». Ibid

Il m’a été dit à plusieurs reprises que notre {UAA, p. 3} plus grande erreur consiste à ne pas tenir compte des paroles du Seigneur. Ils ont encore lu ce passage :

« …Nous ne saurions penser, comme les Juifs, que nos propres idées, et opinions sont infaillibles ; ni non plus, à l’instar des papistes, que certains individus sont les seuls gardiens de la vérité et de la connaissance ; que les hommes n’ont pas le droit d’étudier les Écritures pour leur propre compte, mais qu’ils doivent accepter les explications données par les Pères de l’église… » —Testimonies to Ministers, p. 105

« Vous voyez d’après ces passages, » nous ont-ils dit, « qu’à moins que nous ne prenions garde aux avertissements divins, nous sommes susceptibles de tomber dans les mêmes erreurs, à l’instar de tous ceux qui pensaient être riches, qui n’avaient besoin de rien d’autre et qui en conséquence rejetèrent les messagers de Dieu, et mettaient leurs membres en garde contre les messages qu’Il envoie.

« Nous l’avons chèrement payé », ont-ils ajouté, « mais si maintenant, à cette heure même, à cette heure tardive, nous ne changeons pas d’avis, en pensant que nous n’avons besoin de rien, et si nous ne reconnaissons pas que nous sommes en fait « malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus », que nous avons besoin de tout, comme le Seigneur le dit de nous ; alors aussi vrai que Dieu vit, notre fin sera mille fois pire que celle de tous les impies qui nous ont {UAA, p. 4} précédés. Le Bâton du Berger gagne du terrain », ont-ils ajouté, « à cause de notre attitude de « tiédeur » (d’auto-satisfaction) qui consiste à se savoir riche dans la Vérité, et à n’avoir besoin de rien d’autre. Ceci, nous le savons, est encore une autre abomination aux yeux de Dieu. Elle nous a coupé le circuit de communication d’avec le Ciel. C’est un gâchis pour la cause de Dieu, et c’est un appauvrissement pour nos âmes. Poursuivre dans cette voie, n’est en réalité, qu’un blasphème, particulièrement après que nous ayons reçu maintes et maintes fois les messages suivants :

« ‘De précieuses lumières émaneront encore des saintes Écritures et il n’appartient à personne d’énoncer ce qui, dans les messages que Dieu se réserve de faire connaître, doit ou ne doit pas être présenté : ce serait éteindre l’Esprit. Personne n’a le droit, quelle que soit l’autorité que lui confèrent ses fonctions, d’interdire l’accès à la lumière. Quand le Seigneur envoie un message à Son peuple, nul ne peut se soustraire à l’obligation d’en examiner le contenu, ni se permettre de rester à l’écart ou d’adopter une attitude indifférente et présomptueuse en disant : “Je sais ce qu’est la vérité. Je suis satisfait de mes conclusions. Ma décision est prise, et quoi qu’il advienne, je ne changerai pas d’opinions. Je n’ai pas à écouter ce que dit ce messager {UAA, p. 5} car je sais que cela ne peut être la vérité.” C’est parce qu’elles agissaient ainsi que les églises populaires ont été abandonnées à des ténèbres partielles et que les messages de Dieu ne leur sont pas parvenus.’ —Testimonies on Sabbath School Work, p. 65 (Témoignages Sur l’École du Sabbat, pp. 64, 65) ; Counsels on Sabbath School Work, p. 28

« ‘…Ce message [Le Grand Cri] semblait être une addition au troisième ange, de même que le cri de minuit s’était joint au troisième ange en 1844…’–Premiers Écrits, p. 277 »

« Si le message du Grand Cri est une addition au Troisième message » ont-ils déclaré, « alors pourquoi ne l’attendons-nous pas, et ne prions-nous pas pour son arrivée. Pourquoi ne cherchons-nous pas à le découvrir ? Comment le découvrirons-nous si nous ne considérons même pas l’œuvre de quelqu’un d’autre particulièrement s’il surgit du milieu de nous, et au nom du Seigneur ? « L’addition » que nous devrions connaître, ne descendra pas vers nous en parachutes ; non, pas plus que la première partie du message du premier ange ne nous est parvenu en parachute. Il doit pour sûr nous parvenir par le biais d’un individu. Une attitude telle que la nôtre, consistant à dire que nous n’avons besoin de rien, coupe la ligne de communication qui nous lie au Ciel, et ne permet absolument {UAA, p. 6} pas que nous parviennent les messages divins. Priez, priez, mais réfléchissez et étudiez également. »

Un grand nombre de ces Adventistes qui disent les choses à haute voix s’arrogent la liberté de dire ceci : « L’attitude actuelle affichée par notre peuple montre qu’il est prêt à dénoncer et à s’opposer à tout, si le pasteur leur enseigne de faire ainsi. Bon nombre de membres se conforment à la lettre et même religieusement à cette pseudo-éducation, bien qu’eux-mêmes n’aient pas la moindre idée du point qui fait l’objet du débat. Cette pratique insensée continue et perdure », ont-ils déclaré, « en dépit de l’avertissement de l’Inspiration :

« ‘Le Seigneur châtiera tous ceux qui s’opposent à ce que la lumière soit présentée en des termes plus clairs à notre peuple. Dieu voit que nos frères dirigeants ont besoin de plus de lumière, afin qu’ils s’unissent aux messagers qu’Il envoie pour accomplir son œuvre…’ —Gospel Workers, p. 304 (Le Ministère Évangélique, p. 297)

Ils ont donc insisté sur le fait que Dieu désire que nos dirigeants s’unissent aux messagers que le Seigneur envoie, et non pas que les messagers s’unissent aux dirigeants.

Un autre groupe a déclaré ce qui suit. « Dire que nous avons toute la vérité pour nous conduire jusqu’au royaume, et soutenir {UAA, p. 7} obstinément que nous n’avons besoin de rien d’autre, en dépit du triste fait que nous sommes incapables d’affronter les nuisances du mouvement du Bâton du Berger, et que nous l’évitions bien que nous soyons les plus forts, c’est la meilleure preuve que nous avons grandement besoin de quelque chose que nous ne possédons pas encore. Ils ont encore déclaré que si nous ne nous saisissons pas de ce quelque chose, le Bâton du Berger nous fera bientôt fléchir alors que nous le fustigions jour et nuit. Dans un tel cas, si le Bâton du Berger vient du Diable, alors le Diable nous emmènera tous en enfer ; et s’il est de Dieu, et s’il a raison de nous alors que nous lui faisons la guerre, alors il nous condamnera et nous conduira en enfer ! D’après cette logique irréfutable, il est clair que nous livrons une bataille perdue d’avance, que le Bâton du Berger soit vrai ou faux. »

Presque tous ont insisté sur le fait que notre fuite en avant devant le Bâton du Berger et le fait d’avertir les autres de s’en éloigner n’est que stupidité. « Pourquoi ne pas y faire face ? » ont-ils demandé en ajoutant ensuite : « Dieu ne demande-t-il pas d’éprouver les esprits (1 Jean 4 : 1) ? Et de retenir ce qui est bon (1 Th. 5 : 21) ? Pourquoi ne pas écouter son conseil ? Est-il possible que vous soyez plus au fait des choses que Lui-même ! Éprouvez l’esprit du Bâton du Berger. S’il est de Dieu, acceptez-le. S’il n’est pas de Lui, démontrez-le. {UAA, p. 8} Puisque le fait de fermer nos yeux au Message du Bâton du Berger n’a pas causé sa disparition et ne l’a pas amené à cesser de hanter nos esprits, nous devrions savoir maintenant que notre tactique consistant à fermer nos yeux est aussi sensée que celle d’une autruche qui enfonce sa tête dans le sable pour échapper à une meute. De plus, s’élever contre le Bâton du Berger, c’est faire comme le vent qui souffle sur le feu, il augmente son intensité. Et chasser les adhérents du Bâton du Berger, c’est faire d’eux des martyrs, pas des hérétiques. Rome a essayé toutes ces méthodes, mais n’est pas parvenue à arrêter l’incursion des soi-disant hérétiques.

Un bon nombre d’entre eux nous ont lu ces paragraphes :

« Personne ne devrait prétendre avoir toute la lumière que Dieu a pour son peuple. Le Seigneur n’acceptera pas une telle situation. Il a dit : ‘J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.’ Même si tous nos frères dirigeants devaient refuser la lumière et la vérité cette porte restera encore ouverte. Le Seigneur suscitera des hommes qui présenteront le message pour ce temps-ci. »

« La vérité est éternelle, et le conflit avec l’erreur ne servira qu’à révéler sa force. Nous ne devrions jamais refuser d’examiner les Écritures avec ceux, dont nous avons tout lieu de croire qu’ils désirent connaître la vérité. Supposez qu’un frère {UAA, p. 9} soutienne une position qui diffère de la vôtre, et qu’il vienne vers vous, et vous propose de s’asseoir avec lui pour examiner un point de l’Écriture. Allez-vous vous lever, pleins de préjugés, et condamner ses idées, et refuser de l’écouter en toute impartialité ? Il conviendrait de vous asseoir, comme des chrétiens, et d’examiner la position qu’il présente, à la lumière de l’œuvre de Dieu qui révélera la vérité et démasquera l’erreur. Le fait de mépriser ses idées n’affaiblira aucunement sa position si elle est fausse, et ne fortifiera pas sa position si elle est vraie. Si les piliers de votre foi ne résistent pas au test de l’investigation, il serait grand temps pour nous de le savoir. L’on ne devrait chérir parmi nous aucun esprit de pharisaïsme. » —Testimonies to Ministers, p. 107

La quasi majorité de tous ceux qui ont lu ces paragraphes, ont terminé la discussion avec ces commentaires : « C’est ce même principe », ont-ils dit, « que nous avons adopté, lorsque nous sommes devenus Adventistes. Nous n’eussions agi ainsi, que nous serions dans la situation où nous étions avant que la lumière ne nous soit parvenue. Et qu’est-ce qui nous a persuadés de suivre ce principe Divin ? –Pas nos pasteurs ! Non, pas du tout. Ils se sont opposés à nous. Puisque, c’est {UAA, p. 10} en faisant un examen personnel, sans tenir compte de l’avis du prêtre ou du prélat que nous avons découvert la vérité du Jugement des morts, (le message du premier ange, Ap. 14 : 7 dans son application indirecte), c’est donc aussi nécessairement par un examen personnel, et sans tenir compte de l’avis des autres, que nous découvrirons la vérité sur le Jugement des vivants (l’application directe du message du premier ange). L’acceptation de la Vérité, n’a jamais été une œuvre et un devoir collectifs, et ne le sera jamais. Ne vous trompez pas dans ce domaine et ne vous laissez pas tromper par les autres non plus. Écoutez ce que dit la Parole, et non pas ce que l’homme dit ou ce qu’il pense. Si vous échouez dans cette voie, alors aussi vrai que le Ciel existe, vous serez au rang des perdants. Comment pourrait-il en être autrement, si vous ne prêtez pas l’oreille à l’avertissement de l’Inspiration ? Pourquoi ne regardez-vous pas en arrière et ne consi-dérez-vous pas la triste histoire de ceux qui nous ont précédés. » Et ces derniers ont conclu en disant : « Comprenons donc que notre effort de défense à l’instar de Rome s’écroule et ne connaîtra pas de succès. »

Un plus grand nombre encore que celui auquel on vient de faire allusion a fait le commentaire suivant en des termes encore plus forts : « Sans tenir compte des avertissements de l’Inspiration, l’église, sans y prendre garde, jette dehors, avec violence ceux qui oseraient lire {UAA, p. 11} la littérature du Bâton du Berger. » Ils nous ont aussi dit que « l’attitude de l’église est pire que celle que les Juifs manifestèrent envers les apôtres ; et qu’en chassant les adhérents du Bâton du Berger de notre sein à cause de leurs enseignements sur la purification de l’église, exactement comme l’enseigne l’Esprit de Prophétie, nous nous montrons inconséquents envers nous-mêmes, à moins que nous rejetions aussi l’Esprit de Prophétie. « Ne voyez-vous pas », nous ont-ils demandé, « à quel point vous êtes illogiques et quel esprit diabolique vous manifestez à cet égard ? Nous attendons-nous à ce qu’un Dieu juste bénisse nos actions injustes ? Testimonies, Vol. 5, p. 80 déclare que la purification de l’église approche ‘à grands pas.’ Nous attendons-nous à ce que le Seigneur vienne bientôt ? Alors, nous devons nous attendre à ce que la purification de l’église arrive plus tôt. »

Certains se sont présentés à nous avec les citations et les commentaires suivants :

« …L’appel à cette œuvre solennelle a été adressé à des hommes importants. S’ils s’étaient humiliés à leurs propres yeux, et s’étaient reposés entièrement sur le Seigneur, Il les aurait honorés en leur permettant de porter son étendard en triomphe vers la victoire… Ils n’ont pas marché selon la lumière… » —Testimonies, Vol. 5, p. 80, 82 {UAA, p. 12}

« S’ils n’ont pas marché selon la lumière comment peuvent-ils donner la lumière ? » ont-ils demandé. « Ensuite ceux qui nous disent qu’ils sont les seuls qu’on devrait écouter, font exactement ce que le Christ a condamné lorsqu’il disait : « Malheur à vous, docteurs de la loi ! Parce que vous avez enlevé la clef de la science ; vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d’entrer ceux qui le voulaient. » Luc 11 : 52. Dieu nous a maintes et maintes fois dit de sonder Sa Parole pour notre propre compte. »

Un autre groupe nous a pressés de nous arrêter et d’écouter la déclaration suivante :

« …Certains de nos frères dirigeants ont souvent eu tort à cet égard, et si Dieu désirait envoyer un message et qu’Il attende que ces frères dirigeants lui ouvrent un chemin, ce message n’atteindrait jamais le peuple… » —Gospel Workers, p. 303 (Le Ministère Évangélique, p. 297)

« Le Seigneur agit souvent là où nous nous attendons le moins. Il nous surprend en vous révélant sa puissance au travers d’instruments qu’Il se choisit lui-même, alors qu’Il laisse de côté des hommes que nous considérions comme les canaux par lesquels viendrait la lumière. Dieu désire que nous recevions la vérité par ses propres mérites ; –car c’est la vérité. » —Testimonies to Ministers, p. 106 {UAA, p. 13}

« …Je puis vous dire que le Seigneur agira, dans cette dernière phase de l’œuvre, d’une manière exceptionnelle et contraire à tout programme humain. Il y aura, parmi nous, des personnes qui voudront constamment régenter l’œuvre de Dieu, et même dicter les actes à accomplir, tandis que celle-ci progressera sous la direction de l’ange qui se joindra au troisième ange pour la proclamation du message destiné au monde. Dieu utilisera des voies et des moyens dans lesquels on verra que c’est lui qui tient les rênes en main. » —Testimonies to Ministers, p. 300 (Évangéliser, p. 114)

« À chaque tournant de l’histoire, il y a un nouveau développement de la vérité, un message de Dieu à la génération présente. Les vérités anciennes conservent toute leur importance et les vérités nouvelles ne sont pas indépendantes des anciennes, elles n’en sont que le complément. Les vérités nouvelles ne peuvent être comprises qu’à la lumière des anciennes. » —Christ’s Object Lessons, p. 129 (Les Paraboles de Jésus, p. 104)

« Pouvons-nous honnêtement accepter », ont-ils demandé, « que le Seigneur puisse finir Son œuvre sur la terre avec nous, Laodicéens, tant que nous restons aveugles ? Et qui nous ouvrira les yeux, sinon le Seigneur, en nous appliquant son ‘collyre’ neuf (Ap. 3 : 18) ? Le Seigneur n’a-t-il pas un message fraîchement révélé –une ‘nourriture en temps convenable’– {UAA, p. 14} pour satisfaire aux besoins de Son peuple en ce temps particulier ? A-t-Il abandonné la terre ? Et comment jugera-t-Il les vivants sans un message annonçant que leurs cas doivent maintenant paraître devant Dieu ? Puisque nous avons eu un message annonçant le Jugement des morts, n’est-il pas logique et voire plus essentiel que nous devrions avoir un message annonçant le Jugement des vivants ? Ce dernier n’est-il pas plus important que le premier ? Comment le saurons-nous si nous gardons nos yeux et nos oreilles fermés, si nous ne changeons pas notre état d’esprit actuel, comment croirons-nous même si nous venions à apprendre accidentellement que le message est venu ? »

Un autre groupe a posé les questions suivantes : « Si Dieu laisse Son église dans l’ignorance du plus grand évènement de tous les temps (le Jugement des vivants), quelle vérité proclamera-t-elle au temps opportun ? Le Jugement des morts, vous le savez certainement », ont-ils ajouté, « ne saurait être Vérité présente, pas plus que l’annonce du déluge de Noé, ne saurait être Vérité présente aujourd’hui. Est-ce que le Juge du Ciel nous condamnerait sans procès ? Comment jugerait-Il un vivant sans l’avoir appelé à comparaître ? »

Un grand nombre de personnes se sont exprimées en ces termes : « Si le Jugement des {UAA, p. 15} morts est une œuvre qui consiste en la séparation, des bons d’entre les mauvais, –les pécheurs d’entre les justes,– et qui décrète que les pécheurs ne se lèveront pas d’entre les morts lors de la résurrection des justes (Ap. 20 : 5, 6, 12) et les condamnera à souffrir la mort éternelle, alors quelles seront, à notre avis, les conséquences du Jugement des vivants pour les pécheurs ? N’a-t-il pas pour but de séparer physiquement un groupe d’avec un autre –de séparer les mauvais poissons d’avec les bons (Mt. 13 : 48), l’ivraie d’avec le bon grain (Mt. 13 : 40), les vierges folles d’avec les vierges sages (Mt. 25 : 10-12), les boucs d’avec les brebis (Mt. 25 : 33, 46) ? Qu’enseignent ces paraboles, si ce n’est la Vérité du Jugement, ‘la purification’ de l’église ? De plus la déclaration suivante Inspirée », ont-ils ajouté, « montre que c’est une église pure qui doit proclamer le message au moment du Grand Cri. » Pour confirmer cela, ils citent une déclaration trouvée dans la Review and Herald, 19 Nov. 1908 :

« Le message du troisième ange doit éclairer la terre de toute sa gloire ; mais seuls ceux qui auront résisté à la tentation avec la force du Tout-Puissant pourront prendre part à sa proclamation [le message du troisième ange] quand il deviendra un grand cri. » {UAA, p. 16}

Ils ont poursuivi avec ces commentaires : « Puisque nous ne pouvons en toute conscience nier aucun de ces faits, pourquoi alors chassons-nous les Adhérents au message du Bâton du Berger parce qu’ils attirent notre attention sur ces choses-là ? Ne réduisons-nous pas à néant notre propre objectif et ne réfuterons-nous pas notre propre message ? N’écartons-nous pas la possibilité pour que nous n’enseignions jamais le Jugement des vivants ? Que Dieu ait pitié de nous de ce que nous ayons permis à l’esprit du Diable de régner dans nos cœurs et dans nos vies.

« Mon frère », ont-ils ajouté, « c’est maintenant pour nous l’opportunité d’avoir une réflexion plus approfondie que jamais auparavant. Il nous faut réfléchir, il nous faut nous mettre à l’ouvrage. Il nous faut nous réveiller de peur que nous ne soyons endormis à tout jamais. Nous ne saurions plus longtemps nous tromper en conservant notre attitude tiède qui consiste à dire que nous ‘n’avons besoin de rien.’ Le Seigneur ne ment, ni ne se trompe. Quand Il nous avertit que nous avons besoin de tout, et que si nous ne nous levons pas maintenant et ne commençons pas à chercher autre chose que ce que nous possédons maintenant, nous serons en manque de Vérité après la fin du Jugement des morts. Et puisqu’Il ne saurait avoir de chevaux morts dans Son ‘grenier’, Il nous ‘vomira’ (nous jettera dehors) certainement. Et où serons-nous alors ? » Ce groupe a conclu en ces termes : « Oh, quel triste commentaire {UAA, p. 17} et quelle faillite spirituelle ce serait ! »

Dans d’autres lieux, les gens nous ont dit ceci : « Bien que nous criions à tue-tête, et bien que le monde entier nous entende exiger que l’ivraie reste dans les églises jusqu’à la fin du temps de grâce, toutefois, quand nous nous réveillerons de notre rêvasserie, nous devrons alors confesser que la séparation de l’ivraie, c’est l’œuvre même du Jugement, l’œuvre du message du troisième ange (Premiers Écrits, p. 118), et non pas l’œuvre des plaies, ou celle d’Harmaguédon (Armaggedon), ou celle de la persécution de la loi du dimanche, comme nous semblons vouloir le croire aujourd’hui. Le Diable a semé l’ivraie dans les églises, alors que nous dormions, et il fait certainement des plans pour les y conserver, et pour nous maintenir dans un sommeil perpétuel. Il veut les maintenir dans l’église jusqu’à la fin du temps de grâce afin que l’église ne soit jamais prête à recevoir l’Esprit Saint et qu’elle ne finisse jamais sa tâche. L’amour que nous manifestons pour la prolongation de la vie de l’ivraie, n’est donc pas un amour qui vient du Ciel ; et donc lorsque nous prêchons dans ce sens, cela plaît fort bien au Diable.

Maintenant que nous vous avons, bien que brièvement, présenté en toute honnêteté et sincérité ce que nous, en tant que comité, avons recueilli d’un grand nombre d’Adventistes du Septième jour, nous {UAA, p. 18} poursuivrons en vous présentant la toute dernière opinion personnelle du comité sur la situation de la Dénomination et le remède qu’il lui faut. Nous, le comité, ne sommes pas les seuls à être ainsi convaincus. Des milliers de personnes savent que nous, en tant que peuple, sommes profondément endormis, et que nous nous leurrons lourdement ; au point qu’il y a de forts doutes que même une bombe ne pourrait nous réveiller. Vous dites non à cela ? Voyons plutôt :

Nous soutenons que la Dénomination compte maintenant près d’un million* de membres, et nous  avons comme objectif de doubler le nombre de membres. Nous nous vantons de nos réalisations, en mettant l’accent sur le fait que Dieu nous bénit. Tout cela paraît bien et nous rend heureux. De plus, la Dénomination entière admet que la plus grande partie de l’œuvre reste à faire–qu’il y a des millions et des millions d’âmes même aux États-Unis uniquement qui n’ont même pas encore entendu parlé des Adventistes du Septième Jour, sans parler de « l’évangile éternel ». Il est donc clair, mes frères, qu’au taux actuel de la croissance de l’église, lorsque l’œuvre s’achèvera, et que Jésus viendra emmener son église dans le Paradis, la Dénomination comptera à ce moment-là plusieurs millions de membres

Nous enseignons aussi que lorsque Jésus reviendra, il n’y aura que 144 000 saints {UAA, p. 19} vivants et rien de plus ! Voulez-vous donc dans l’Esprit de Christ et par amour pour votre âme, prendre vos papiers et crayons et évaluer le pourcentage de saints et de diables, ou d’ivraie, qui composent le nombre des membres de nos églises ? Eh bien ! Puisque l’église maintenant ne compte pas moins de 800 000* membres, et s’il ne doit y avoir en son sein que 144 000 saints, alors selon ce ratio, une congrégation de 100 membres comprendrait 18 saints et 82 diables ! Et puisque les officiers qui dirigent les églises sont élus selon la base du vote majoritaire, considérez qui élisent les officiers, qui sont ceux qui occupent les postes, et qui a le contrôle des églises ? Sommes-nous étonnés de la manière dont les choses vont aujourd’hui ?

(*chiffre de la population adventiste au moment où ce livre fut publié.)

S’il est vrai qu’il n’y aura que 144 000 saints vivants lorsque Jésus viendra, et si nous doublons le nombre des membres d’église vers la fin de 1953 ou 1954* comme l’objectif semblait l’indiquer, alors selon ce ratio, il y aura en 1955, 9 saints et 91 diables sur 100 membres d’église. Et si nous doublons l’effectif des membres d’église plusieurs fois avant que Jésus ne vienne recevoir Son église, alors il n’y aura même pas un seul saint sur cent membres d’église ! Par conséquent, à qui appartient l’église ? Appartient-elle au Diable ou au {UAA, p. 20} Seigneur ? Où la cherchera-t-elle quand Il viendra ? Si en dépit de ces tristes faits, mes frères, vous continuez à dire que nous ne sommes pas endormis, que notre interprétation de la Parole est indiscutable, que nous n’avons besoin de rien, que nous avons toute la vérité pour nous conduire aux Portes de Perles, alors il n’y a pas d’espoir ; vous êtes allés trop loin.

Nous, le comité, savons personnellement, et nous l’avons vu cependant de nos propres yeux, qu’il y a un grand nombre qui ne se laissent pas ainsi lourdement trompés, qui n’ont pas fléchi les genoux devant Baal, qui ne se sont pas laissés emprisonnés dans des enclos, pour ainsi dire, comme du bétail, par des imposteurs qui dominent et nourrissent le troupeau de Dieu avec des gousses de la plus médiocre qualité qu’ils puissent trouver. Nous espérons que ceux-là qui nourrissent le peuple de Dieu avec de telles gousses, renonceront, pour leur propre bien, à cette œuvre diabolique. Tous ceux qui les ont précédés n’y sont jamais parvenus ; ils sont morts dans leur folie.

Pourquoi amenons-nous davantage de personnes dans nos églises, si nous savons clairement que seuls 144 000, sur cette vaste multitude, doivent être trouvés dignes d’être transmués ? Pourquoi leur donnons-nous {UAA, p. 21} l’espoir d’être dans le Royaume, alors que nous savons parfaitement qu’ils ne peuvent être sauvés ? Une telle moisson d’âmes, n’est-elle pas la forme la plus basse d’une tromperie manifeste, et le plus grand effort pour infiltrer l’église d’ivraie comme jamais auparavant !

Pour dissimuler ce profond « assoupissement » reflété à travers les chiffres mentionnés précédemment, un ministre a expliqué qu’il y aura dans l’église plus que 144 000 saints vivants, mais au lieu d’être transmués, un grand nombre d’entre eux devront mourir des plaies, ou d’épidémies avant que Jésus ne vienne, car ils ne sauraient être assez parfaits pour être transmués bien qu’ils soient assez parfaits pour la résurrection.

 

« Est-ce que cette doctrine est approuvée par la Dénomination, ou est-ce l’expression d’une opinion privée ? Telle est notre question. Ensuite, après un long silence quelqu’un a déclaré avec autorité : « Aucune de ces doctrines ne sont de la Dénomination ; ces fausses doctrines sont les opinions d’un homme ici et d’un homme là. Tel déclare une chose et tel autre en déclare une autre. C’est à peine si deux personnes donnent la même réponse à des questions sur des doctrines jusqu’ici non révélées ; cependant, ils sont tous sûrs que ce qu’ils disent c’est la pure vérité. Ces hommes aux opinions {UAA, p. 22} diverses et divisées n’ont pas seulement la liberté d’enseigner leurs doctrines diaboliques, mais vont recevoir même un salaire pour le faire. Ce sont ces mêmes hommes qui s’élèvent le plus contre l’erreur et avisent tous ceux qui sont dans leur sphère d’influence, de prendre garde au Bâton du Berger, car il contient de l’erreur ! Quel paradoxe !

Toutefois, ce qui est vraiment surprenant, c’est que nombreux sont ceux particulièrement chez les membres qui, sans discussion aucune, et les yeux fermés comme des oiseaux dans leurs nids, avalent tout ce qui leur est présenté. Ils sont trop paresseux pour réfléchir, et trop assoupis pour ouvrir leurs yeux, pour étudier pour eux-mêmes. Ils s’attendent à ce que les ministres les portent dans leurs bras jusqu’au Ciel. »

Le fait qu’ils acceptent des doctrines dépourvues totalement d’autorité, et des interprétations particulières (non inspirées), telles qu’enseignent ces enseignants aveugles sur les 144 000 est en effet incroyable. Ils devraient savoir que ceux qui se livrent à de telles pratiques sont certainement les agents d’activités indignes d’Adventistes. Les saints savent que quoique Jésus vienne dans un temps de trouble tel qu’il n’y a jamais eu, Il délivre cependant, tous ceux dont les noms sont inscrits dans les livres, et que tout le peuple de Dieu qui est à ce {UAA, p. 23} moment-là dans Babylone, dans le monde, et qui est ainsi sujet aux plaies, est appelé à en sortir, et en sortant de Babylone, il échappe aux plaies (Ap. 18 : 4) ; aucun d’eux ne doit mourir pour aucune raison que ce soit. Ils savent tous que s’ils sont assez parfaits pour ressusciter lors de la première résurrection, ils sont assez parfaits pour être transmués.

Il est ridicule de dire que le niveau requis pour le salut est inférieur pour les ressuscités qu’il ne l’est pour ceux qui doivent être transmués ! Et quelle damnation réservée à toute personne qui ajouterait des choses aussi étranges à la Parole de Dieu !

On devrait aider ceux qui enseignent ces hérésies en les obligeant à prouver leurs enseignements d’après la Bible, car une telle théologie étrange, illogique et erronée, c’est de l’hérésie du plus bas niveau. Malgré le fait qu’il ne s’agisse purement et simplement que d’un blasphème, cependant, on permet que cela soit enseigné alors que dans le même temps on se bat contre la vérité, pour maintenir les gens dans l’ignorance de cette dernière !

Nous, en tant que comité, savons finalement que ce que le Bâton du Berger enseigne, Il le prouve. Et c’est la raison même pour laquelle ces enseignants de l’hérésie qui ont infiltré l’église avec l’ivraie, et non pas à un degré inférieur comparé aux enseignants de l’hérésie au temps de Christ, avisent tout le monde de ne pas lire le Bâton du Berger, mais de le brûler, et de refuser de l’accepter. S’il {UAA, p. 24} y a en eux quelque sagesse, ils devraient savoir que le fait qu’ils leur bouchent les yeux peut durer un certain temps mais que cela ne saurait durer à jamais. La Sagesse impose qu’on devrait considérer une controverse par soi-même, et savoir les choses pour soi-même, avant de donner son opinion et avant de prendre position pour quelque chose.

Grâces soient rendues à Dieu que les 144 000 ne représentent pas tous les saints vivants, qu’ils n’en sont que les « prémices » (Ap. 14 : 4). De plus, ils ne proviennent pas de toutes les nations, mais uniquement des douze tribus des enfants d’Israël, (de l’église, au commencement de la moisson — du Jugement). Toutefois, la grande foule, que Jean a vue immédiatement après le scellement des 144 000, provient « de toutes les nations » (Ap. 7 : 9) ; ce sont par conséquent les seconds fruits de la moisson. Ceux-ci ne sont pas moissonnés de l’église, mais de toutes les nations sur lesquelles régnera alors Babylone (Ap. 17). C’est ainsi qu’ils sont appelés à sortir de Babylone (Ap. 18 : 4).

Grâces soient rendues à Dieu, qu’Il aura une église remplie de saints et non de diables. Que personne ne devra mourir, mais tous vivront pour être délivrés lorsque se lèvera Michaël (Da. 12 : 1).

« Il n’y aura plus que des justes parmi ton {UAA, p. 25} peuple, ils posséderont à toujours le pays ; c’est le rejeton que J’ai planté, l’œuvre de Mes mains, Pour servir à Ma gloire. Le plus petit deviendra un millier, et le moindre une nation puissante. Moi, l’Éternel, Je hâterai ces choses en leur temps. » És. 60 : 21-22

Il est de notre devoir, mon frère, ma sœur, de dire à ces enseignants d’hérésies que le terme « prémices » implique de manière manifeste, qu’il doit y avoir des seconds fruits tout comme le terme « première résurrection » (Ap. 20 : 5) implique qu’il y a une seconde résurrection. Dîtes-leur de ne pas toucher à la Parole de Dieu. Dîtes-leur que puisque l’Inspiration ne dit pas que la grande foule est composée de ressuscités, ils n’ont pas le droit de dire que ce sont des ressuscités. Dîtes-leur que le fait d’ajouter le mot « ressuscités », et de retrancher les mots « seconds fruits » impliqués par le terme prémices n’est rien d’autre que d’ajouter et de retrancher délibérément à la Parole de Dieu.

« Car », dit le Seigneur, « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans {UAA, p. 26} ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » Ap. 22 : 18-20

De plus chaque diatribe portée contre le Bâton du Berger, ce dont nous avons été personnellement les témoins, a constitué un élan pour le Bâton du Berger, et un « K.O » pour la Dénomination. Cela s’est vérifié parce que le Bâton du Berger a été faussement accusé de contredire les écrits de sœur White. Les arguments et les tactiques employés contre le Bâton du Berger, relevaient exactement du même type, et de la même nature que ceux utilisés par les observateurs du dimanche, contre la vérité du sabbat. Notre examen personnel des références qui nous furent présentées ne montrait aucune contradiction entre les écrits de la sœur White, et ceux du Bâton du Berger. De plus, les arguments utilisés par les bourreaux du Bâton du Berger mettent la sœur White en désaccord avec la Bible ! Ceux qui condamnent le Bâton du Berger doivent se rendre à l’évidence que personne, sinon un automate, n’omettrait de noter que le fait qu’ils combattent de la sorte le Bâton du Berger en se servant des écrits de la sœur {UAA, p. 27} White, ne nuit pas au Bâton du Berger, mais revient, en réalité, par l’utilisation qu’ils en font, à tordre le sens des Écritures et à les vider de leur substance, tout comme les Juifs tordaient le sens des écrits de Moïse, en s’efforçant de contredire les enseignements de Christ. De telles pratiques sont pires que des activités indignes d’Adventistes– ce n’est rien d’autre que du blasphème. De même que nous devons prouver que les écrits de la sœur White sont vrais ou faux d’après la Bible et non par quelque chose d’autre, de même devons-nous prouver d’après la Bible, Elle-même, ce que le Bâton du Berger est en réalité, ou ce qu’il n’est pas.

Chacun de nous en est venu à penser de manière tout à fait claire que si les membres permettent à ces hommes aveugles et hostiles, quoique pieux, de continuer à manifester leur folie et à perpétrer leurs blasphèmes, ils ne seront pas moins préjudiciables à l’église aujourd’hui que ne l’ont été les prêtres pieux au temps du Christ dont la folie se révéla néfaste pour l’église de l’Ancien Testament. Oui, aussi vrai que Dieu vit, la folie et l’entêtement de ces enseignants de l’hérésie ne se révèleront pas moins néfastes à la Dénomination que la folie et la fausse philosophie d’Hitler s’avérèrent préjudiciables à l’Allemagne.

Mes frères, ceci seulement suffit à convaincre tout Adventiste qui a l’œil ouvert que la Dénomination est certainement en mer {UAA, p. 28} « sans carte et sans boussole ». Mais grâces soient rendues à Dieu que le Bâton du Berger ait trouvé à la fois la carte et la boussole et que nous pouvons les avoir à nouveau si nous le voulons.

Puisque l’église en tant que corps n’a jamais, depuis le début du monde, accepté un nouveau message, la décision, comme toujours, doit être une affaire parfaitement individuelle. Mais, n’oubliez pas que votre décision ne vous conduit pas à vous joindre à quelque chose d’autre, mais à vous joindre à Christ et à son message du jugement pour le salut et la prospérité de la Dénomination. Pensez-y et œuvrez afin qu’elle retourne à Dieu.

Ce que nous avons présenté dans ces pages, constitue les découvertes sincères et la décision unanime et finale, inspirée par la prière, de l’ensemble du comité. Cette décision, prise après une étude approfondie et beaucoup de prières, relevait d’un examen impartial de la controverse, menée à travers le champ mondial et basée aussi sur une étude approfondie du message du Bâton du Berger. Puisque les membres du comité regroupaient des individus de plusieurs états et de pays étrangers et puisque leur action fut conduite tant par le contact personnel, que par la correspondance, le champ d’investigation englobe, par conséquent, pratiquement tout le monde Adventiste. Si vous êtes convaincus de la vérité {UAA, p. 29} présentée dans ce travail de recherches, et si vous priez pour le pardon, et pour que vous soyez guidés par Dieu, alors vous serez heureux, et votre espérance ne sera pas vaine. Mais si ce rapport ne parvient pas à vous ouvrir les yeux, alors quelle espérance vous reste-il si ce n’est que vous demeuriez à jamais dans votre aveuglement, et de passer l’éternité en compagnie de ceux qui ont crucifié le Seigneur ?

Voilà la recommandation que fait le comité pour la maladie de Laodicée :

« Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ. N’éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. » 1 Th. 5 : 17-21

Faites comme les nobles Béréens qui « reçurent la Parole avec beaucoup d’empressement, et examinèrent chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » Actes 17 : 11

« Sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière » 2 Pierre 1 : 20

Cessez de vous livrer à toutes activités indignes d’Adventistes ; retournez à Dieu, évitez les interprétations non inspirées des Écritures de peur que vous ne soyez pas conduits par l’Esprit de « toute la Vérité », mais par l’esprit du Diable qui {UAA, p. 30} œuvre par le biais de quiconque s’engage dans des interprétations particulières des Écritures, dans l’hérésie, le mensonge, et la diffamation, dans tout ce qui pourra maintenir un tel individu et les autres dans les ténèbres, et loin de l’Esprit de Vérité pour ce temps-ci.

« …Cessez de vous confier en l’homme, dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle : Car de quelle valeur est-il ? » És. 2 : 22

En cherchant la vérité, sur cette question ou toute autre question qui fait l’objet de débat, les paroles du frère Froom se présentent comme un guide vers la sagesse :

« Étouffer la discussion est contraire au génie même de la liberté civile et religieuse, car la vérité est un principe vivant et qui avance. Réprimer la discussion, c’est toujours la caractéristique de l’autocratie, accompagnée de la puissance concentrée de la crainte de remettre en cause le statu quo. L’Histoire qualifie cette situation d’outil notoire de la tyrannie, et d’instrument de la terreur. La controverse a occupé une large part dans la constitution du canon du Nouveau Testament. Le débat élimine la fausseté de la réalité et élimine l’erreur de la vérité. Mais le conservatisme qui stagne et qui s’accompagne d’une menace sur la discussion, conduit finalement vers l’incertitude et le désastre ; et le {UAA, p. 31} fait de réprimer la recherche se termine souvent par le soulèvement. » –L.E. Froom

Le Comite de Recherches sur

Les Activités Indignes d’Adventistes.

>