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Lettre De Jizreel 8

LETTRE DE JIZREEL 8

LE PROSPECTUS D’ADAM ET LA VERGE DU BERGER

Cher Ami :

Voici la Vérité Divine contenue dans le prospectus de l’Ancien, Frère Adam. Inutile de dire que ce prospectus est autant instructif qu’intéressant. Vous vous en rendrez compte dès les premières lignes. Il y a longtemps que vous attendiez cette information et la voici.

Le prospectus de l’Ancien Adam, comme toute autre littérature anti-Verge du Berger, ne renferme clairement qu’une partie de la vérité concernant « La Verge du Berger. » Matthieu 27 : 5 et Actes 1 : 18 démontrent ce que nous voulons dire par une partie de la vérité : « Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. » Matthieu 27 : 5. « Cet homme [Judas], ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s’est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues. » Actes 1 : 18. Ces deux moitiés réunies racontent toute l’histoire du crime et de la mort de Judas. Mais au temps des Apôtres, ceux qui s’opposaient aux Chrétiens déclaraient :

« Ces deux passages différents se contredisent absolument, et leurs auteurs ne sont rien de moins que des manipulateurs. »

L’étaient-ils ? Matthieu 27 : 5 raconte la première partie de l’histoire—la pendaison de Judas. Et Actes 1 : 18 raconte la seconde partie—les conditions de sa mort. Lorsqu’on lit les deux passages, on voit que Judas s’est pendu, que la corde ou la branche s’est rompue et que Judas est tombé de tout son long sur quelque chose, peut-être un pieu ou un chicot. Ce dernier a déchiré son abdomen et ses entrailles se sont répandues. {JL, N° 8, p. 1} C’est comme cela qu’il est mort. Cette harmonie entre les deux écrivains de l’évangile ne peut s’obtenir que si le lecteur recherche la Vérité, pas s’il cherche des prétextes auxquels agripper ses doutes.

Toutefois, la littérature anti-Verge montre très clairement qu’en citant les conclusions auxquelles parvient la Verge et en laissant les bases sur lesquelles Elle s’appuie pour y parvenir, les auteurs du Prospectus ne tentent pas de prouver ce qu’est réellement la Verge, mais fabriquent des pièges pour capturer les lecteurs. Comment font-ils ?—Pour réfuter « La Verge Du Berger », ils en citent des passages mais laissent ce sur quoi s’appuient ces passages ! Vous constaterez l’usage de cette pratique déloyale de moitié de vérité dans des passages du Prospectus citant « La Verge Du Berger » :

« ‘Observez que la séparation a lieu au début de la MOISSON ; que l’ivraie est tout d’abord rassemblée. La séparation marque le début de la MOISSON. La MOISSON EST LE GRAND CRI DU MESSAGE DU TROISIÈME ANGE.’—Verge Du Berger, Vol. 1, p. 104. »–Prospectus d’Adam, p. 8.

Voyez que le tout premier mot cité de la Verge est le mot « Observez », par lequel la Verge veut signifier que les phrases de la citation se basent sur l’information donnée dans les lignes qui précédent la citation. En isolant la preuve sur laquelle s’appuient les déclarations, le Prospectus veut faire passer ces dernières de manière brute, mal informées, infondées et fausses !

Voici un autre exemple : En citant de nouveau la Verge, l’auteur du prospectus d’Adam oubli les raisons qui motivent la Verge à faire ses déclarations, et encore une fois, il commence la citation avec le mot « Observez » :

« ‘Observez que le nom actuel—ADVENTISTE DU SEPTIÈME JOUR—est conditionnel, sinon {JL, N° 8, p. 2} le NOM sera vomis de Sa bouche.’—Verge du Berger, Vol. 1, p. 101. »–Prospectus d’Adam, p. 9.

Pendre un homme sans l’avoir entendu n’est rien à côté de tels agissements. Cela revient à enterrer un homme vivant, lui et ses témoins. C’est une injustice terrible faite à la Verge, dans l’intention grossière de manipuler les lecteurs du Prospectus. Qui plus est, la littérature anti-Verge est aussi anti-Vérité Divine. En effet, la Verge entend obtenir ses révélations de l’Inspiration et comme personne n’a su prouver le contraire, les anti-Verges blasphèment contre l’Esprit de toute Vérité—ils se rendent coupables d’une iniquité sans égale !

Les éléments sur lesquels s’appuie la Verge sont à l’évidence laissés de côté car les auteurs du Prospectus reconnaissent que la Verge fournis les preuves de ce qu’elle avance. Si ces dernières étaient citées, elles renverseraient ce que le Prospectus tente de faire passer. Ces pour ces même raisons que les sympathisants du Prospectus ordonnent aux laïcs de ne pas lire les littératures de « La Verge du Berger » et de ne pas parler à Ses adhérents.

Nous employons le pluriel, auteurs du Prospectus, car votre prospectus n’a rien d’original ; en effet celui-ci et toute littérature anti-Verge ne sont qu’un réchauffé « d’Une Réponse à La Verge du Berger. » Cette pratique déloyale du Prospectus se retrouve dans toutes les littératures anti-Verge—une mauvaise interprétation de la Verge et une manipulation du peuple. Pourquoi font-ils cela ? Parce que les anti-Verges sont anti-Vérité et anti-peuple de Christ. Ils veulent garder à jamais les Laodicéens dans leur théorie de « besoin de rien », dans les ténèbres, privés de la Vérité de l’heure.

La Verge ne fait pas de déclarations brutes ; ce qu’Elle dit, Elle le prouve. Du fait que les anti-Verges jugent les autres sur leurs propres critères, ils accusent constamment la Verge d’ôter les écrits de la Sœur White de leurs contextes sans jamais faire état des tenants et des aboutissants. Quelle véracité dans la déclaration, « toi qui juges, tu fais les mêmes choses » (Ro. 2 : 1). La « règle d’or » est foulée aux pieds par ceux qui prétendent l’appliquer ! {JL, N° 8, p. 3}

Illustrons par un exemple leur façon de citer les écrits de la Sœur White et de les interpréter. Le voici :

« ‘L’ivraie et le blé doivent pousser ensemble jusqu’au jour de la MOISSON. Or la MOISSON, C’EST LA FIN DU TEMPS DE GRÂCE.’—Christ Object Lessons, p. 71. Les Paraboles de Jésus, p. 54 »–Prospectus d’Adam, p. 8.

Dans cette citation, ils comprennent que le blé et l’ivraie doivent pousser ensemble jusqu’à la fin du temps de grâce et qu’ensuite commence la moisson. Est-ce là ce qui est dit ?—Au contraire, il est dit que « l’ivraie et le blé doivent pousser ensemble jusqu’au jour de la moisson ». Ensuite il est expliqué que la moisson met un terme au temps de grâce—qu’après la fin du temps de grâce, la grâce cesse donc !

S’ils étaient honnêtes dans leur compréhension des écrits de la Sœur White et des écrits de la Bible, s’ils étaient honnêtes dans leur campagne anti-Verge, ils considéreraient l’époque à laquelle la Bible place la moisson et ils considéreraient les déclarations de la Sœur White réprimandant leur conclusion erronée sur la moisson. Voici ce que dit la Bible, « La moisson est passée, l’été est fini, Et nous ne sommes pas sauvés. » Quiconque désire connaître la vérité verra que personne ne peut être sauvé après la moisson, si l’on en croit la prophétie. La moisson est donc le temps de grâce. Elle y met fin et fait cesser la grâce. Elle amène la fin du monde.

Mes amis, « À l’époque de la moisson » (Mt. 13 : 30), signifie que la moisson est une courte période, la dernière, pendant laquelle le blé sera séparé de l’ivraie. Les bons poissons seront séparés des mauvais (Mt. 13 : 47, 48), les boucs séparés des brebis (Mt. 25 : 31-33) —le pénitent sera séparé de l’impénitent, ceux qui suivent la Vérité seront séparés de ceux qui suivent les hommes, ceux qui portent la marque de la bête (Ap. 13 : 17) seront séparés {JL, N° 8, p. 4} de ceux qui portent la marque de Dieu (Éz. 9 : 4). La « moisson » et le Jugement des Vivants sont des synonymes voyez-vous. C’est Biblique et c’est la Vérité à laquelle la Sœur White ajoute : « Je vis ensuite le troisième ange. Celui qui m’accompagnait me dit : “Son œuvre est redoutable, sa mission est solennelle. Il doit séparer le bon grain de l’ivraie, et sceller, ou lier, les gerbes pour les greniers célestes. Voilà ce qui devrait occuper votre esprit, retenir toute votre attention !” »–« Early Writings », « Premiers Écrits », p. 118.

« Seuls ceux qui auront résisté et vaincu la tentation par la force du Tout-Puissant, pourront prendre part à la proclamation de ce message [Message du Troisième Ange], quand il sera devenu un Grand Cri. »–« The Review and Herald », 19 Nov. 1908.

« Il n’y aura plus que des justes parmi ton peuple, Ils posséderont à toujours le pays ; C’est le rejeton que j’ai planté, l’œuvre de mes mains, Pour servir à ma gloire. Le plus petit deviendra un millier, Et le moindre une nation puissante. Moi, l’Éternel, je hâterai ces choses en leur temps. » És. 60 : 21, 22.

Mes amis, ces passages sont clairs et précis. Ce ne sont pas des fables astucieusement conçues. Ils indiquent tous que le Troisième Ange doit accomplir la moisson, que l’église sera purifiée ; que le Grand Cri doit être proclamé par une instance pure, que l’église doit être « ‘Belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières’, elle s’avance dans le monde ‘en vainqueur et pour vaincre.’ »–« Prophets and Kings », p. 725. « Prophètes et Rois », p. 549.

L’ennemi de la Vérité a bien fermé les yeux du peuple à cette Vérité et il se retrouve dans une terrible illusion. L’Esprit de Dieu déclare :

« J’ai vu que l’église du reste n’était pas préparée à affronter ce qui va arriver sur la terre. Une torpeur ressemblant à de la léthargie s’est emparée de {JL, N° 8, p. 5} ceux qui professent croire que nous avons le dernier message. L’ange qui m’accompagnait s’écria avec une solennité terrible : ‘Préparez-vous ! Préparez-vous ! Préparez-vous ! car la colère de Dieu, sans mélange de miséricorde, va bientôt se déchaîner, et vous n’êtes pas prêts….’ »–Early Writings », « Premiers Écrits », p. 119.

Par ailleurs, l’Inspiration crie : « Réveille-toi ! réveille-toi ! revêts ta parure, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. » És. 52 : 1.

Observez qu’après cet appel au réveil lancé à l’église, à Sion et à Jérusalem, ni impur, ni incirconcis ne doivent entrer chez elle. Le prophète Nahum ajoute également :

« Voici sur les montagnes les pieds du messager qui annonce la paix ! Célèbre tes fêtes, Juda, accomplis tes vœux ! Car le méchant ne passera plus au milieu de toi, Il est entièrement exterminé… » Na. 1 : 15.

Notez à nouveau, mon ami, que Dieu dirige vos yeux vers celui qu’Il a envoyé pour vous annoncer la paix et produire le réveil et la réforme parmi Son peuple. Après cela, le méchant n’entrera plus dans l’église, il sera exterminé. Demandez aux Anti-Verges pourquoi toutes ces références ne sont pas mentionnées par les littératures anti-Verge et qu’ils vous donnent leurs significations si elle est différente de celle apportée ici.

Il est bien sûr incroyable que les pasteurs de l’Évangile traitent la Vérité d’une manière si détournée, mais les faits sont là. Serez-vous sourds à la supplication du Seigneur, et aveugles à ce que le grand ennemi, le Diable, fait de ces soi-disant « hommes d’expérience » ? Des « hommes d’expérience » ? D’accord, mais de quelle sorte ? Voyez-vous combien les Laodicéens sont trompés, et qui les trompe ? Ce ne sont pas des loups déguisés en brebis mais des agents du Diable portant {JL, N° 8, p. 6} l’habit de pasteur. Ils ne sont pas meilleurs que ses agents en habits de sacrificateur qui trompèrent le peuple au temps du Christ. Comprenez-moi bien, je vous en prie. Je ne parle pas le cœur malveillant, mais dans l’espoir de réveiller les Laodicéens endormis. Non, je ne hais personne, et ne dit pas plus que ce que le Christ Lui-même et Jean Baptiste dirent lorsqu’ils s’adressèrent aux « hommes d’expérience » de leur époque.

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. Malheur à vous, conducteurs aveugles ! qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien ; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé.

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles ! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance.

Pharisien aveugle ! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. Malheur à vous, {JL, N° 8, p. 7} scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? » (Mt. 23 : 14-16, 23-33.)

« Mais [Jean], voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? » (Mt. 3 : 7.)

Non, mon ami. Celui qui aujourd’hui vous dit que la Verge formule des critiques, aurait accusé promptement le Seigneur s’il avait vécu en Son temps. La Verge n’accuse rien, Elle ne fait que dire la Vérité telle que Dieu La donne.

Rien dans les extraits tirés de la Bible et de l’Esprit de Prophétie cités par le Prospectus, n’affirme ou n’implique que le massacre d’Ézéchiel neuf a lieu après que la grâce ait cessée pour le monde. Cherchez et vous verrez.

Ces pasteurs anti-Verge peuvent dire qu’ils ont été choisis de Dieu. Seulement, s’ils le sont, qu’ils se souviennent que les deux fils d’Aaron (Nadab et Abihu) avaient aussi été choisis par Dieu. Cependant, ils moururent après avoir désobéi. Qu’ils se souviennent aussi que l’ange tiède (pasteur) de l’église de Laodicée doit être vomi, et qu’ils n’oublient pas que « seuls ceux qui auront résisté et vaincu la tentation par la force du Tout-Puissant, pourront prendre part à la proclamation de ce message [Message du Troisième Ange], quand il sera devenu un Grand Cri. »–« The Review and Herald », 19 Nov. 1908. Qu’ils n’ignorent pas le fait que rares seront les grands hommes {JL, N° 8, p. 8} à être engagés dans l’œuvre, et que ceux qui auront placé leur confiance dans l’intellect, le génie ou le talent, ne marcheront plus à ce moment-là, à la tête du peuple. Le Seigneur a d’autres serviteurs qu’Il révélera au grand jour. Lisez « Testimonies », Vol. 5, pp. 80, 81. Souvenez-vous toujours que le JUGEMENT commence par le sanctuaire… Lisez Éz. 9 : 2-7 et 1 Pi. 4 : 17.

« La Verge Du Berger » considère comme étant des doctrines Adventistes du Septième jour uniquement celles qui sont approuvées par l’Inspiration. Mais ces anti-Verge appellent doctrine Adventiste tout ce qui est enseigné dans l’église, que ce soit vrai ou faux. Ils comparent ensuite leurs doctrines d’hommes avec les doctrines de « La Verge du Berger », et comme elles sont contraires, ils qualifient la Verge d’erreur. Voici l’une des hérésies que la Verge désapprouve :

« Le nombre des cavaliers de l’armée était de deux myriades de myriades : j’en entendis le nombre. Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre. » (Ap. 9 : 16, 17.) Voici la description que fait Jean des chevaux et des cavaliers.

[IMAGE] Comparez maintenant cette description de l’Inspiration avec l’illustration faite par la Dénomination dans « Thoughts on Daniel and the Revelation », p. 510. Pourquoi la Dénomination n’a-t-elle pas utilisée pour sa représentation de la Trompette, la description des chevaux et des cavaliers faite par l’Inspiration ? Pourquoi a-t-il fallu qu’elle en conçoive une ? {JL, N° 8, p. 9}

La seule réponse qu’on peut donner est que la description faite par l’Esprit ne convient pas à leur interprétation personnelle. Toutefois, lorsqu’on ne bénéficie pas du don Divin de l’interprétation, l’on ne peut que mal interpréter et c’est excusable. Seulement, en prétendant que le Révélateur n’était pas assez près pour distinguer les têtes, les queues des chevaux et d’où provenaient le feu, la fumée et le soufre, ils ont adapté la vision pour la faire correspondre à leur interprétation. C’est non seulement défier l’avertissement de Christ contre l’ajout ou le retranchement de paroles aux Écritures (Ap. 22 : 18, 19), mais c’est aussi du blasphème pur et simple. Voyez-vous maintenant qui enseigne l’erreur et manipule le peuple ? [IMAGE]

[IMAGE] Les anti-Verge qui prétendent que la Verge qualifie l’église de Babylone se rendent coupables d’un autre mensonge. La Verge prouve que l’église n’est pas Babylone et c’est la raison pour laquelle Ses adhérents y demeurent au lieu d’en sortir. C’est la raison pour laquelle les anti-Verge tentent de leur interdire l’accès aux églises.

Quand à ce que représente la bête semblable à un léopard d’Apocalypse treize, nous savons tous que la Dénomination n’a pas de doctrine établie là-dessus. Penchons-nous donc dessus à la lumière de la Vérité révélée pour ce temps. Puisque la bête semblable à un léopard fait partie des bêtes symboliques de Daniel sept, nous nous intéresserons alors à toutes les bêtes de la Bible dans leur ensemble. {JL, N° 8, p. 10}

Les bêtes de la vision de Daniel symbolisent le monde à des périodes différentes. Regardons par exemple la quatrième bête dans ses deux phases : Tout d’abord elle apparait ayant dix cornes. Puis une autre petite corne s’élève des dix cornes, et trois d’entre elles sont arrachées. Tout étudiant de la Bible averti serait d’accord pour dire que cette bête, comme toutes les autres, est représentative du monde. La quatrième bête de Daniel représente le régime de la Rome Païenne, puis le régime de la Rome Papale—le monde de l’époque.

Tous les Adventistes enseignent que le symbolisme des bêtes dans son ensemble ne représente pas la papauté. Seule la petite corne qui avait une bouche et parlait comme un homme représente la papauté. Les autres cornes représentent les royaumes qui devaient s’élever à cette époque. La bête dans sa seconde phase décrit les puissances du monde à la fois civiles et religieuses. Puisque la petite corne se compose d’une corne et d’une tête, elle décrit un système politico-religieux—un pouvoir civil et religieux. De manière similaire, la bête semblable à un léopard d’Apocalypse 13 ne représente pas dans son ensemble la papauté. La papauté est uniquement représentée par sa tête, celle qui a été blessé. Ses dix cornes, les mêmes que sur la quatrième bête de Daniel, représentent les royaumes du monde. Ainsi, de la même manière que la bête de Daniel représente le monde de l’époque, la bête de Jean décrit aussi le monde d’aujourd’hui. Ses cornes sont couronnées car elle décrit le monde après que l’une de ses têtes ait été blessée, après que les royaumes aient reçut leur pouvoir et qu’ils aient gouverné indépendamment de l’église.

Puisque la tête blessée représente une église, un système religieux, et puisque les sept têtes sont toutes sur la bête au même moment, plutôt que d’arriver et de disparaître au fur et à mesure, la tête symbolise de manière absolue un monde multi-sectaire, les églises d’aujourd’hui. Le ciel nous offre donc une image du monde tel qu’il a été depuis que le système politico-religieux a été renversé, et depuis que le multi-sectarisme a émergé. C’est Biblique et c’est la Vérité. {JL, N° 8, p. 11}

            Le chiffre sept est le chiffre Biblique de la plénitude, et les blasphèmes reposent sur l’ensemble des sept têtes, pas sur les cornes. L’image décrit donc clairement, à la lumière de la Vérité présente, un Christianisme apostasié, et les blasphèmes contenus dans la littérature anti-Verge confirment ce fait. La réforme a causé la blessure et l’apostasie l’a guéri.

Affilier cette bête à Babylone revient à ajouter quelque chose à la Parole de Dieu. Agir de la sorte pour combattre la Vérité est un blasphème. Rien sur cette bête n’indique qu’elle est Babylone. Babylone est représentée par la bête écarlate d’Apocalypse 17, la bête qui représente le monde après la purification de l’église, après qu’on ait fait l’image de la bête, après qu’un second gouvernement politico-religieux vienne à l’existence, le prochain régime mondial. Voilà ce qu’est Babylone.

C’est aujourd’hui que « toutes choses » doivent être rétablies. Chacun doit, de son propre chef, savoir si oui ou non ces enseignants anti-Verge sont les prophètes antitypiques de Baal.

Mes sincères salutations, pour que les yeux s’ouvrent à la Vérité, et pour que les cœurs jugent un message selon la Parole et non selon celui qui l’apporte,

[SIGNATURE]

V.H. Jizreel, H.B.

{JL, N° 8, p. 12}

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