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Salutations Pour Notre Temps, Vol. 2, N° 19, 20

UNE PENSÉE AVANT LA PRIÈRE

  Les Amusements Génèrent Un Flot De Tentation

   Aujourd’hui notre lecture commence au paragraphe 3 de la page 39 du livre « Les Paraboles de Jésus ». {2TG19: 2.1}

   PJ 39.3 : « Il arrive que l’église qui devrait être ‘la colonne et l’appui de la Vérité’, encourage l’amour égoïste du plaisir. Quand l’Église a besoin d’argent, à quels moyens a-t-elle recours? Aux ventes de charité, aux buffets, aux tombolas et autres procédés de ce genre. Souvent, on profane le lieu de culte mis à part pour le service divin, en le transformant en salle de festin où l’on vient pour manger et pour boire, acheter, vendre et s’égayer… Les villes sont des centres d’amusements et de plaisirs. Bien des parents, en s’y établissant, croient offrir ainsi de plus grands avantages à leurs enfants, mais ils sont vite désappointés, et regrette trop tard leur grave erreur. Aujourd’hui, nos villes deviennent semblables à Sodome et à Gomorrhe… La jeunesse se laisse entraîner par le courant populaire. Ceux qui apprennent à aimer le plaisir pour lui-même ouvrent toute grande la porte de leur cœur aux tentations. En goûtant à toutes les formes de dissipations, ils finissent par n’avoir plus ni la force ni la volonté de mener une vie utile. » {2TG19: 2.2}

   Prions pour les parents et les enfants, pour l’Église qui est au creux de la vague et qui se faisant encourage la mondanité en recourant à des moyens impies pour récolter des fonds. La maison de Dieu est désacralisée, et les villes sont l’image de Sodome et Gomorrhe. Prions pour que nous, parents et gardiens, puissions ne pas nous éloigner du Maître et recherchions l’aide Divine en conduisant les enfants dans la droiture voulu par Dieu. Car il en va de leur salut. {2TG19: 2.3}

 

LE BAPTÊME ET LA JUSTICE DE NOTRE SEIGNEUR –
LA PORTE MENANT À L’ÉGLISE

DISCOURS PRÉSENTÉ PAR V.T. HOUTEFF

MINISTRE DES D. 7TH-DAY ADVENTISTS

SABBAT 20 DÉCEMBRE 1947

CHAPELLE MONT CARMEL

WACO, TEXAS

   « Pierre leur dit: Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Ac. 2 : 38. {2TG19: 3.1}

   Vous le constatez, le billet pour recevoir le baptême est la repentance. Il s’ensuit donc que le baptême est la porte par laquelle on entre dans l’église. Puis suit le don du Saint-Esprit. {2TG19: 3.2}

   Maintenant donc surgit la question suivante: De quoi doit-on se repentir – En parlant de façon générale, la réponse serait se repentir du péché. Ceci est vrai, mais comment saurons-nous ce qu’est le péché ? De nous-mêmes nous ne le savons pas, l’Inspiration déclare : {2TG19: 3.3}

   « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées; qu’il retourne à l’Éternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer

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les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche; elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » Es. 55 : 7-11.

   En outre l’Inspiration souligne que c’est en étudiant les Écritures que Jésus Lui-même apprit à faire la différence entre le bien et le mal. {2TG19: 4.1}

   « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. Il mangera de la crème et du miel, jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien. » Es. 7 : 14, 15.

   Très certainement ces versets prédisent la première venue du CHRIST ; les Écritures déclarent notamment que Christ mangera de toute nourriture autorisée, la loi qui lui était présentée : « Car Jean est venue ne mangeant ni ne buvant, et ils disent : Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres. » Mt. 11 : 18, 19. {2TG19: 4.2}

    Le beurre et le lait doivent être par conséquent des symboles, que peuvent-ils donc symboliser, si ce n’est la Parole de Dieu, la source d’où Jésus apprit à choisir le bien et à refuser le mal ? Il a donné l’exemple, et l’Inspiration déclare clairement que « … c’est de crème et de miel que se nourriront tous ceux qui seront restés dans le pays. » Es. 7 : 22, il est évident que ceux qui ne se nourrissent pas de ce beurre et de ce lait spirituels seront mis à l’écart et ils ne resteront pas dans le pays. « C’est pourquoi les habitants du pays sont consumés, et il n’en reste qu’un petit nombre. » Es. 24: 6. {2TG19: 4.3}

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   Oui, même après que les pécheurs auront été retranchés du pays, les justes et le Seigneur, ceux qui restent continueront à étudier la Parole infinie du Seigneur. Il est alors manifeste que pour que quelqu’un parvienne à la conclusion qu’il connaît déjà la Bible, qu’il n’a plus rien à apprendre, c’est vraiment blasphémer alors que le rouleau se déroule. {2TG19: 5.1}

   Comment la Parole définit-elle le péché ? Nous trouvons la réponse dans les versets qui suivent : {2TG19: 5.2}

   « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l’a pas vu, e ne l’a pas connu. Petits enfants que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. » 1 Jn. 3 : 4-10.

   « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui: par là nous savons que nous sommes en

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 lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » 1 Jn. 2 : 3-6.

   « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là serra appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Mt 5 : 17-21.

   « Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, d’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » Ro. 8 : 6, 7.

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   « Qui me délivrera du corps de cette mort ? … Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! … Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. » Ro. 7 : 19-25.

   De ces versets vous vous rendez compte que la loi des dix commandements, la loi éternelle qui a toujours existé et qui existera toujours, est la loi qui définit le péché, et qui juge un homme qu’il ait raison ou tort. Or, puisque toute l’humanité a violé cette loi, ils sont tous condamnés à la mort éternelle, mais nous remercions Dieu que Jésus nourrit à notre place, qu’il ressuscita, nous libérant de la condamnation de la loi. Oui, sa mort et sa résurrection nous libère de la mort imposée par la transgression de la loi. {2TG19: 7.1}

   Tous ceux qui se repentent d’avoir violé la loi, et qui l’acceptent comme leur Sauveur, se lèveront pour marcher en nouveauté de vie. Une vie qui est en harmonie avec la loi est vraiment la justice de Christ. En outre, ils ne prêchent plus, leur salut est assuré parce que l’Apôtre Jean déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. » 1 Jn. 2 : 1. Par conséquent il ne peut prêcher, ni demeurer dans le péché. Il est juste dans le Seigneur. {2TG19: 7.2}

   Ce n’est que lorsque le Seigneur nous ramènera dans notre pays pour y changer nos cœurs et y inscrire sa loi (Éz. 36 : 24-28), jusque là la lutte dans laquelle se trouvait l’Apôtre Paul – une lutte pour obéir à la loi de l’Esprit, tandis que la loi de la chair s’y oppose – cette lutte sera notre lot. Mais nous remercions Dieu qui nous donne la puissance de vaincre jour après jour dans le Seigneur notre Seigneur. {2TG19: 7.3}

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   Même si nous tombons sept fois le jour, bien que nous péchons involontairement, si nous nous levons et courrons, nous serons vainqueurs. Nous ne pouvons perdre, car nous avons un avocat, Jésus-Christ le juste. Notre assurance du salut est par conséquent garantie. {2TG19: 8.1}

   D’où l’avertissement de Jean-Baptiste ; cependant nous ne devons pas être à l’image des Scribes et des Pharisiens : « Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de saducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. » Mat. 3: 7-9. {2TG19: 8.2}

   Vous réalisez à ce stade que ceux qui souhaitent recevoir le baptême doivent premièrement faire preuve de repentance, ils doivent en être dignes. L’on doit voir qu’ils ont renoncé à leurs péchés, et qu’ils vivent en nouveauté de vie. En outre, ils ne doivent pas penser que Jésus a besoin d’eux, qu’Il ne peut se passer d’eux, mais au contraire, qu’ils ont besoin de Lui; car si le besoin se présente, des pierres Jésus peut créer des gens. {2TG19: 8.3}

   Rechercher le baptême comme moyen d’échapper à l’enfer n’est pas autre que répéter les actes des Pharisiens. Le baptême doit être recherché comme le moyen de devenir un fils de Dieu, une voie pour devenir un être éternel, immortel. L’authentification du baptême, voyez-vous, est un acte public démontrant que nous renonçons au péché, par le don de la Justice du Seigneur pour ensuite nous ouvrir la porte de l’Église. {2TG19: 8.4}

   Afin de préparer ses candidats au baptême, Jésus enseigna premièrement les « choses » relatés

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dans le livre de Matthieu aux chapitres 5, 6, 7, le Sermon sur la Montagne. Même après le baptême nous ferions bien de lire souvent ces chapitres afin de ne pas les oublier. {2TG19: 8.5}

   Après avoir dignement reçu le baptême d’eau, nous devons donc avec patience et confiance attendre le baptême du Saint-Esprit et de feu. Cette promesse nous le verrons, les disciples l’ont reçue au jour de la Pentecôte. {2TG19: 9.1}

  « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jour, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » Ac. 1 : 4, 5. 

« Alors ils retournèrent à Jérusalem, de la montagne appelée des oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance d’un chemin de sabbat. Quand ils furent arrivés, ils  montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d’ordinaire; c’étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. » Ac. 1 : 12-14. 

« Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » Ac. 2 : 3, 4.

   Depuis, ils n’ont jamais plus été baptisés du Saint-Esprit et de feu. Vraiment

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ils ne sauraient l’être, car jamais depuis cette époque un groupe de Chrétiens ou une église n’est parvenue à un commun accord. Cependant la promesse d’un tel baptême subsiste, après que la première pluie et la pluie de l’arrière saison seront tombées sur le peuple de Dieu, après que son peuple aura atteint une pleine maturité spirituelle. {2TG19: 9.2}

   « Et vous, enfants de Sion, soyez dans l’allégresse et réjouissez-vous en l’Éternel votre Dieu, car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l’arrière saison, comme autrefois. Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces-jours, je répandrai mon esprit. » Joë. 2 : 23, 28, 29. 

   La déclaration « sur toute chair » démontre que nous en tant que peuple, sans exception aucune, tous recevront à nouveau le baptême du Saint-Esprit. {2TG19: 10.1}

   Cette écriture démontre en outre, que la manifestation de l’Esprit, lors de la seconde Pentecôte, sera de loin plus forte que la première, la première qui comparativement n’était qu’un exemple. {2TG19: 10.2}

   Quand cela aura-t-il lieu ? Aussitôt que Dieu aura rencontré un groupe de personnes qui voient de la même manière (Es. 52 : 8), un groupe de personnes qui réalisent que leur soi-disant bonnes œuvres ne sont que des vêtements souillés, et qui soient unies. Le seul groupe tel que celui décrit ici que l’on trouve dans la prophétie, vous le savez, ce sont les 144 000, les prémices, les serviteurs de Dieu qui se tiennent sur le Mont Sion avec l’Agneau, n’ayant point de mensonge dans leur bouche. Pour atteindre un tel état de joie sainte, l’église doit expérimenter un réveil puissant

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ainsi qu’une réforme, un criblage, tels qu’elle n’en a jamais connus. Oui, si chacun voulait vraiment rejeter ses idées privées et ses opinions, ceci conduirait au plus grand réveil et la plus grande réforme depuis l’époque de la Pentecôte. C’est ce qui doit se réaliser dans les versets qui suivent : {2TG19: 10.3}

   « Puis il cria d’une voix forte à mes oreilles : Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main ! Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d’eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l’autel d’airain. L’Éternel lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. Et à mes oreilles, il dit aux autres : Passez après lui dans la ville, et frappez ; que votre œil soit sans pitié, et n’ayez point de miséricorde ! Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes ; mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par Mon sanctuaire ! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison. » Ez. 9 : 1, 2, 4-6.

   « Je demandai ce que signifiait le criblage que j’avais vu. On me répondit qu’il était causé par le conseil du Témoin véritable à l’Église de Laodicée. Ce conseil aura son effet sur le cœur de celui qui le reçoit; il l’amènera à exalter la vérité. Quelques-uns ne l’accepteront pas; ils le combattront, et c’est ce qui produira le criblage

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parmi le peuple de Dieu. » — Premiers Écrits, p. 270. {2TG19: 11.1}

   « Dieu nous invite à nous réveiller et à nous réformer. Si nous ne le faisons pas, ceux qui sont tièdes seront de plus en plus en abomination à l’Éternel, tant et si bien qu’il se refusera à les reconnaître pour ses enfants. {2TG19: 12.1}

   « Réveil et réforme doivent se produire sous l’influence du Saint-Esprit. Ce sont là deux choses différentes. Réveil signifie renouveau de vie spirituelle, renouvellement de l’intelligence et des dispositions du cœur, résurrection spirituelle. Réforme implique une transformation des idées et des habitudes. Elle ne produira pas un fruit de Justice si elle n’est pas liée à un réveil suscité par l’Esprit. Réveil et réforme doivent accomplir leur œuvre ensemble, car ils vont de pair. » — Christ Notre Justice, p. 89. {2TG19: 12.2}

   Avec un tel groupe de serviteurs sans reproche, qui avance à la lumière, le sujet se veut d’une clarté incontestable : Avec puissance ils peuvent proclamer « l’Évangile éternel”, l’évangile du Royaume dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. En ce qui concerne ceux qui échappent au massacre, (És. 66 : 16), ces serviteurs sans fraude, le Seigneur déclare : {2TG19: 12.3}

   « Et Je mettrai un signe parmi eux, et J’enverrai ceux d’entre eux qui se seront échappés vers les nations, à Tarsis, Pul et Lud, qui tirent de l’arc, à Tubal et à Javan, aux îles éloignées, qui n’ont jamais entendu parler de Mon nom et n’ont pas vu Ma gloire ; et ils déclareront Ma gloire parmi les Gentils. Et ils amèneront tous vos frères, d’entre toutes les nations, pour une offrande au SEIGNEUR, sur des chevaux, sur des chariots, dans des litières, sur des mulets, sur des bêtes rapides, à Ma sainte montagne, Jérusalem, dit le SEIGNEUR,

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comme les enfants d’Israël apportent l’offrande, dans un récipient pur à la maison du SEIGNEUR. » Es. 66 : 19, 20.

   « Après cela je regardai, et voici, une grande multitude que nul homme ne pouvait compter, de toutes nations, et tribus, et peuples, et langues, se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. » Ap. 7 : 9.

   Voyons comment Jésus fut baptisé et ce à quoi nous devons nous attendre après le baptême d’eau et avant le baptême de l’Esprit : {2TG19: 13.1}

   « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Mt. 3 : 16, 17.

   Ayant été baptisé par immersion, et sortant directement de l’eau, Jésus fut immédiatement tenté par le Diable : {2TG19: 13.2}

   « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le Diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi

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en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adore. Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient. » Mt. 4 : 1-11.

   C’est ici notre exemple. Après notre baptême, les tentations et les victoires seront aussi notre lot. Vous remarquez que Jésus affrontait le diable avec un « Ainsi parle l’Éternel”, avec ce qui était écrit. Si nous ne pouvons nous intéresser à la Bible autant que Lui Il le fit, si nous n’étudions pas afin de savoir ce qu’il voudrait que nous fassions, comment donc pouvons-nous affronter les tentations et en sortir victorieux ? Y-a-t-il de quoi s’étonner de ce qu’après le baptême que beaucoup tombent et s’écartent du chemin ? Cela même qui les rendrait forts dans la foi, alors qu’ils considèrent la victoire que Dieu leur donne ils la fuient, ignorant qu’après une tempête de pluie et de vent arrivent le soleil et le calme. Job fut éprouvé à l’extrême, et il obtint la victoire et après quoi, il reçut le double de tout ce qu’il avait perdu. Pourquoi ne le pouvons-nous pas ? {2TG19: 14.1}

   Ayant remporté la victoire sur ses tentations, Jésus ne fut plus jamais embêté par le Diable. Job et tous les grands hommes de Dieu par expérience ont eu la même attitude sur Satan. {2TG19: 14.2}

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   Par conséquent notre position par rapport au péché doit être nette, sans le moindre écart. Nous aussi, nous devons faire savoir au Diable que nous ne plaisantons pas, si nous voulons trouver la paix. {2TG19: 15.1}

   « C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet. Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. » Hé. 6 : 1-6. Faire des réserves pour le péché, revient à creuser sa propre tombe éternelle. {2TG19: 15.2}

   Nous vous donc savoir combien de Baptêmes sont enseignés dans la Bible. « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. » Ep. 4 : 4, 5. {2TG19: 15.3}

   Oui, il n’y a qu’un seul baptême, et l’on ne se baptise qu’une fois, si l’on a reçu le baptême adéquat. Il est évident que si quelqu’un abandonne la foi, et devient ce qu’il fut avant d’avoir reçu le baptême, – un païen – il lui est permis de se faire baptiser de nouveau; si ce dernier se repent et se reconvertit. {2TG19: 15.4}

   Lorsque quelqu’un progresse dans la Vérité, il ne lui est pas exigé de se baptiser à nouveau. Citons un exemple :

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Supposons que l’Apôtre Paul aurait vécu du jour où il fut baptisé jusqu’à ce jour. Il serait par conséquent un membre des églises de la Réforme, – Premièrement Luthérien, puis Presbytérien, Méthodiste, Baptiste, Adventiste, etc., selon que la révélation de la Vérité l’aurait conduit d’une dénomination à l’autre. Cependant il n’aurait pas eu à renouveler le baptême parce qu’il passait d’une dénomination à l’autre avec la vérité qui se développe. {2TG19: 15.5}

   En qui devons-nous être baptisés ? — {2TG19: 16.1}

   « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Mt 28 : 19.

   « C’est Lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’au et du sang; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage : l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. » 1 Jn 5 : 6-8

   Lorsque nous sommes baptisés au nom (singulier et non aux « noms ») du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, nous sommes baptisés en notre Créateur, le Sang et la Vérité, et ces trois sont Un. Ainsi nous somme baptisés au « nom, » non noms, parce que des trois sont un — La Trinité — Création, Rédemption, Vérité. {2TG19: 16.2}

   Cependant, la plupart des gens pensent comme s’ils avaient été baptisés à l’église, à une société, à Paul, ou Apollos, pour ainsi dire, mais nous en tant que réformateurs et croyants de la Vérité Présente, nous devons continuer dans la Vérité partout où elle nous conduit, nous rappelant toujours

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que nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. {2TG19: 16.3}

   Si nous n’agissons pas n’est pas vrai de nous, alors il est certain que nous n’avancerons pas d’avantage dans la connaissance de Dieu, du Christ ou de la Vérité, – non, pas plus que là où nous nous étions le jour où nous avons été baptisés. Ceux qui font cela deviennent des nains au lieu de Chrétiens matures, ils n’atteignent jamais la complète stature de Christ, car ils se contentent de ce qu’ils ont; ils ne ressentent pas le besoin de rien de plus que ce qu’ils ont reçu au moment de leur baptême. Ils campent sur leur position telle le furent les prêtes, les Scribes et les Pharisiens à l’époque de Jésus. A Dieu ne plaise qu’aucun de nous soit perdu. {2TG19: 17.1}

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LES LAODICÉENS PÉRISSENT SANS LE « MESSAGE DESTINÉ AUX LAODICÉENS »

 DISCOURS PRÉSENTÉ PAR V.T. HOUTEFF

MINISTRE DES D. 7TH-DAY ADVENTISTS

SABBAT 27 DÉCEMBRE 1947

CHAPELLE MONT CARMEL

WACO, TEXAS

Ap. 3 : 15-17 – « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien, et parce que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. »

   « Quelle terrible désillusion que de croire fermement que tout va bien alors qu’on est sur un mauvais chemin ! Le message du Témoin fidèle surprend le peuple de Dieu dans cette triste situation, mais l’Église ignore en toute bonne foi dans quelle condition déplorable elle se trouve aux yeux de Dieu. Alors que ceux à qui s’adresse le message se flattent d’être parvenus à un niveau spirituel élevé, le témoin fidèle vient mettre fin à leur sentiment de sécurité en leur faisant connaître leur vraie condition de pauvreté et d’aveuglement spirituels. Cette accusation si catégorique et sévère ne peut être fausse, car il s’agit d’une déclaration du témoin fidèle. » — Témoignages pour l’Église,  Vol.1, p. 375. {2TG20: 18.1}

   Quand les gens sont malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus comme le sont les Laodicéens, et qu’ils ne

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le savent pas, alors, le seul titre qui peut leur être attribué est « Trompé » ; cependant, ironie du sort, les Laodicéens sont les personnes qui ont le plus peur d’être trompés ! Ils pensent n’avoir besoin de rien, quoique le Seigneur Lui-même déclare qu’ils ont besoin de tout. Ils se sentent riches et enrichis. De quels biens s’agit-il ? Pas d’argent, j’en suis sûr, car nous les entendons demander de l’argent, et même quémander cet argent. {2TG20: 18.2}

   Leur satisfaction repose sur la supposition d’être en possession de suffisamment de Vérité Biblique. Ils sont persuadés d’avoir toute la Vérité révélée dont ils ont besoin pour les conduire jusqu’au Royaume. C’est là leur grande tromperie. Ils sont ignorants de leur grand besoin de Vérité, maintenant alors que l’église est sur le point d’entrer dans la phase finale de son œuvre. Ils ne se rendent pas compte que cette prochaine phase de l’œuvre de l’église ne peut se poursuivre sous l’ancienne dispensation de Vérité. L’église ne peut en ce moment se passer du Message additionnel (Premiers Écrits, p. 277), de même qu’à la fermeture de L’ancien Testament elle ne put entrer dans la dispensation Chrétienne avec la Vérité du cérémoniel de l’Ancien Testament, séparée de l’Évangile. {2TG20: 19.1}

   Mais il est triste de dire que parler aux Laodicéens de plus de Vérité que ce qu’ils possèdent déjà, c’est encourir leur plus grand déplaisir : l’idée qu’ils n’ont pas besoin de plus de Vérité, qu’ils possèdent toute la vérité, et que constamment quelqu’un cherche toujours à les tromper, a été semée en eux et ceci aussi profondément qu’on ait pu le faire. Ceci les a conduits au préjudice et à la suspicion au sujet de toute personne qui oserait les approcher avec quelque chose de nouveau. C’est ce qui les met en mauvaise posture, à l’instar des Juifs d’autrefois. Il est manifeste que si les Laodicéens choisissent de demeurer tièdes, satisfaits dans leur tromperie, ils seront vomis et

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laissés à tout jamais sans espérance. {2TG20: 19.2}

Ap. 3 : 18 – « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

   L’or éprouvé par le feu représente manifestement la Vérité Inspirée pour cette époque, la seule Vérité qui sauve, la seule sorte de Vérité que Dieu vendrait. Que pourrait -être le vêtement blanc que le Témoin Véritable les presse d’acheter, si ce n’est la Justice du Christ ? {2TG20: 20.1}

   Et que doit –on faire afin de les obtenir ? Nous trouvons la réponse dans – {2TG20: 20.2}

Mi. 6 : 5 – « Mon peuple, rappelle –toi ce que projetait Balak, roi de Moab, et ce que lui répondit Balaam, fils de Boer, de Sittim à Guilgal, afin que tu reconnaisses les bienfaits de l’Éternel. »

   Il nous est ici conseillé de nous rappeler de la question de Balak et de la réponse de Balaam si nous voulons connaître la Justice du Seigneur. Tournons nos Bibles dans – {2TG20: 20.3}

No. 24 : 17-24 : « Je le vois, mais non maintenant, je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, un sceptre s’élève d’Israël. Il perce les flancs de Moab, et il abat tous les enfants de Seth. Il se rend maître d’Édom, il se rend maître de Sévir, ses ennemis. Israël manifeste sa force. Celui qui sort de Jacob règne en souverain, il fait périr ceux qui s’échappent des villes. Balaam vit Amalek. Il prononça son oracle, et

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dit : Amalek est la première des nations, mais un jour il sera détruit. Balaam vit les Géniens, il prononça son oracle, et dit : Ta demeure est solide, et ton nid posé sur le roc. Mais le Génien sera chassé, quand l’Assyrien t’emmènera captif. Balaam prononça son oracle, et dit : Hélas ! Qui vivra après que Dieu l’aura établi ? Mais des navires viendront de Sittim, ils humilieront l’Assyrien, ils humilieront l’Hébreu ; et lui aussi sera détruit. »

   Il est évident qu’il s’agit d’une prophétie se rapportant à CHRIST qui a pris « les rênes entre ses mains ». Testimonies to Ministers, p. 300. C’est là Sa Justice que nous devons nous empresser de connaître. Pour parler de façon concrète, connaître la Justice, c’est reconnaître de tout son cœur qu’Il prendra le sceptre, qu’Il régnera. Au début il devra « percer les flancs de Moab et détruire tous les enfants de Seth ». Édom et Sévir seront une possession pour ses ennemis ; Israël manifestera sa force. Il régnera en souverain, et tout ce qui s’ensuit … Selon les Écritures, c’est là notre Justice de CHRIST si nous la connaissons. Celui qui réalise que le règne du CHRIST et de Son Royaume ne sont pas quelque chose d’impalpable, non une chose imaginaire, flottant dans l’espace, mais une chose réelle, aussi réelle que les royaumes d’aujourd’hui, celui- là cherchera immédiatement à savoir, comme le fit l’Apôtre Paul : « Que veux-tu que je fasse Seigneur ? » Une fois de plus nous verrons ceci à partir de la prophétie de Michée – {2TG20: 21.1}

Mi. 6 : 6, 7 « Avec quoi me présenterai-je devant le SEIGNEUR, et m’inclinerai-je devant le Dieu d’en haut ? Irai-je au-devant de lui avec des offrandes consumées, avec

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des veaux d’un an ? Le SEIGNEUR prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, ou à dix mille rivières d’huile ? Donnerai-je mon premier-né pour ma transgression, le fruit de mon corps pour le péché de mon âme ? »

   Cette recherche que fait le peuple alors que le verset est dévoilé, révèlent ce qu’ils pensent qui sera à même de faire le plus plaisir à l’Éternel. Ils pensent à un don matériel, qui sera peut-être le don le plus approprié qu’ils peuvent offrir pour la rémission de leur péché. Nous voyons en réalité, de nos propres yeux, ces choses au sein même de nos églises. Une condition similaire prévalait à l’époque du premier avènement de CHRIST : Les Juifs se montraient très pointilleux concernant le paiement de la dîme, même en ce qui concernait le plus petit objet de leurs revenus, tel que la menthe, l’anis, le cumin. Mais ils oubliaient «ce qui est le plus important dans la loi, la justice et la miséricorde et la fidélité. » Matthieu 23 : 23. Ils s’acquittaient honnêtement de la dîme, dit le SEIGNEUR, mais la dîme ne devrait jamais remplacer le jugement, la miséricorde et la fidélité. Cette même réponse nous parvient aujourd’hui par le prophète Michée – {2TG20: 22.1}

Mi. 6 : 8 – «Il t’a montré, ô homme, ce qui est bon, et qu’est-ce que le SEIGNEUR requiert de toi, sinon de faire ce qui est juste, et d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? »

   Une fois que le peuple de Dieu aura saisi la vision de ce grand besoin de réveil et de réforme, il Dieu voudra tout faire, voire sacrifier ses premiers nés. {2TG20: 22.2}

   Pour plus d’informations, l’Inspiration donne ce conseil – {2TG20: 22.3}

Mi. 6 : 9 – « …Entendez la verge et celui

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qui l’a assignée ! »

   Ce sont là les réponses de Dieu à la question : « Avec quoi me présenterai-je devant le SEIGNEUR, et m’inclinerai-je devant le Dieu d’en haut ? » {2TG20: 23.1}

   Puisqu’il nous est demandé de « pratiquer la justice, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec [notre Dieu] », il va s’en dire que nous en tant que peuple nous ne pratiquons pas ces choses, qu’il y a chez nous de la malhonnêteté, un manque d’égards et de l’orgueil. Nous sommes heureux cependant que nous ne sommes pas irrémédiablement condamnés à cause de nos iniquités, mais que nous sommes invités à nous en défaire, à les abandonner si nous espérons nous tenir un jour sur le Mont Sion avec l’Agneau. {2TG20: 23.2}

   Par le prophète Ézéchiel il nous est montré où nous abusons du don de la miséricorde et la justice : {2TG20: 23.3}

Ez. 34 : 21, 22, 31 – « Parce que vous avez pressé, du côté et de l’épaule, et poussé de vos cornes toutes les affaiblies, jusqu’à ce que vous les ayez dispersées au-dehors, C’est pourquoi Je sauverai Mon troupeau, et elles ne seront plus jamais une proie, et Je jugerai entre menu bétail et gros bétail. Et vous Mon troupeau, le troupeau de Mon pâturage, vous êtes des hommes, et Je suis votre Dieu, dit le Seigneur DIEU. »

   Les malades, les faibles, sont bien sûr celles qui possèdent le moins d’influence, et qui pour une raison ou une autre sont incapables de subvenir à leurs propres besoins. Ces dernières sont heurtées et frappées par les cornes des plus fortes, celles qui constituent la classe injuste et sans miséricorde, la classe qui contrôle l’œuvre. Cette catégorie néanmoins, sera finalement jugée. {2TG20: 23.4}

   Il n’y a qu’une voie sûre à suivre si nous voulons trouver la faveur de Dieu ; les grandes lignes de cette voie sont tracées par le prophète Ésaïe – {2TG20: 23.5}

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Es. 7 : 21, 22 – « Et il arrivera, en ce jour-là, qu’un homme nourrira une jeune vache et deux brebis; et il arrivera que, de l’abondance du lait qu’elles donneront, il mangera du caillé; car tous ceux qui seront de reste au milieu du pays mangeront du caillé et du miel. »

   Imaginez une vache et deux brebis approvisionnant en lait et en miel tous ceux qui sont laissés dans le pays! Vu que littéralement une vache et deux brebis ne sauraient accomplir cela, nous devons être d’accord sur le fait qu’elles symbolisent quelque chose qui non seulement peut produire du lait en abondance, mais qui est aussi capable de préserver la vie de ses propriétaires.  {2TG20: 24.1}

   Il n’y a qu’une chose qui se compose de ces trois éléments (deux brebis et une vache) qui soit capable de garder le monde en vie : il s’agit de la Bible – révélée par l’Esprit de la Prophétie, l’Esprit qui conduit dans toute la Vérité. Les deux brebis n’étant pas jeunes, et étant de la même espèce, doivent symboliser la Bible elle-même, l’Ancien et le Nouveau Testaments. La vache étant jeune et plus énorme en taille symbolise évidemment quelque chose d’une d’origine plus tardive et de plus volumineux que la Bible. Par conséquent il ne saurait s’agir que des œuvres publiées de l’Esprit de la Prophétie de tout temps – l’interprétation inspirée des Écritures. {2TG20: 24.2}

   Par conséquent ceux qui seront laissés dans le pays, au moment où Christ prendra son sceptre pour régner, sont ceux qui vivent du beurre et du miel que seule la bible et l’Esprit de Prophétie peuvent fournir. Tous les autres périront en même temps que les Édomites et les Moabites modernes. {2TG20: 24.3}

   Par la même prophétie symbolique il nous est prouvé

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que Christ Lui-même a dû apprendre la différence entre le bien et le mal en étudiant les Écritures. {2TG20: 24.4}

Es. 7 : 14, 15 – « C’est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un signe Voici, une vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera Son nom Emmanuel. Il mangera du beurre et du miel, pour qu’Il puisse savoir refuser le mal et choisir le bien.

   Nul ne saurait nier tel que cela a été mentionné lors de notre étude la semaine dernière, qu’il s’agit ici d’une prophétie relative à la première venue de Jésus. Vu qu’il est rapporté que son régime ne se constituait pas de produit laitier et de miel d’abeille, qu’il n’était pas sévère à l’instar de celui de Jean-Baptiste ; le fait aussi que du beurre et du lait pris littéralement n’ont pas l’efficacité de contraindre quiconque à choisir ce qui est bon et de refuser le mal, prouve tout à fait que « le beurre et le miel » sont un symbole de la Parole de DIEU, que CHRIST Lui-même a appris par les Saintes Écritures à choisir le bien et à refuser le mal. {2TG20: 25.1}

   Vous remarquez ici que l’on a besoin d’un approvisionnement quotidien spirituels de lait et de miel si l’on veut maintenir sa vie spirituelle. — Ce qui revient à dire que le repas d’hier ne saurait remplacer celui d’aujourd’hui – non, pas plus que le message inspiré de Noé pour son époque ne peut remplacer aujourd’hui le message inspiré relatif au Royaume.  {2TG20: 25.2}

   Il n’y a que le message destiné à notre époque, envoyé par le Ciel qui peut sauver le peuple d’aujourd’hui. Ceci est aussi réel, vrai et logique que de dire que les vivants ne sauraient être jugés avec le message du jugement des Morts. Oui,  heureux « ce serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner

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la nourriture au temps convenable. » Matt. 24 : 45. {2TG20: 25.3}

   En outre, afin de réaliser davantage que nous avons besoin d’étudier afin de reconnaître les abominations qui nous entourent et savoir comment les éviter, je lirai dans Testimonies to Ministers, à la page 445 : {2TG20: 26.1}

   « Ce scellement des serviteurs de Dieu [les 144000] est le même qui fut montré à Ézéchiel en vision. Jean fut aussi un témoin de cette révélation des plus saisissantes. » {2TG20: 26.2}

Ez. 9 : 4-6 – « Et le SEIGNEUR lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur les fronts des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui se font au dedans d’elle. Et il dit aux autres, moi l’entendant : Passez par la ville après lui, et frappez ; que votre œil n’épargne personne, et n’ayez aucune pitié. Tuez entièrement vieux et jeunes hommes, vierges, et enfants et femmes ; mais n’approchez aucun sur lesquels est la marque, et commencez par mon sanctuaire. Et ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison. »

   Quand le jour approchera afin que s’accomplisse cette écriture, c’est alors que sa Vérité sera « la Vérité au temps convenable » pour le peuple à ce moment-là. Rien ne peut la remplacer. Ainsi donc, nous voyons qu’à l’instar de Ninive qui fut épargnée par le message qui lui était destiné, les Laodicéens aussi peuvent l’être par le « Message destiné aux Laodicéens. » {2TG20: 26.3}

   Par ce qui suit, nous voyons que le message destiné aux Laodicéens doit porter du fruit, que beaucoup apprendrons à choisir le bien et à refuser le mal : {2TG20: 26.4}

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   « Au temps où la colère du ciel s’exercera, ces humbles et dévoués disciples de Jésus-Christ se distingueront du reste du monde par les angoisses de leur âme exprimées sous forme de lamentations, de larmes, d’avertissements et de censures. Tandis que d’autres s’efforcent de dissimuler le mal et d’excuser le péché et le libertinage qui règnent partout, ceux qui ont du zèle pour la gloire de Dieu et pour l’amour des âmes ne se taisent  point afin de gagner la faveur de certaines personnes. Ils s’affligent chaque jour des actions et des propos impurs des méchants. Ils sont impuissants à arrêter le courant d’iniquités qui déferle partout; aussi sont-ils remplis de douleur et de crainte. Ils s’affligent devant Dieu en voyant la religion bafouée dans les demeures mêmes de ceux qui avaient eu beaucoup de lumières; ils se lamentent parce que l’orgueil, l’avarice, l’égoïsme et les tromperies de toutes sortes ont envahi l’église. » — Témoignages pour l’Église, Vol.2, pp.72,73. {2TG20: 27.1}

   Réalisant maintenant clairement, que les Laodicéens périssent sans le Message destiné aux Laodicéens, nous devons donc nous accrocher fermement à la Vérité pour cette époque, et gagner notre couronne de vie, et en plus de cela, une grande moisson d’âmes sera portée à notre crédit, ainsi que l’éloge « C’est bien bon et fidèle serviteur.» Matt. 25 : 33. {2TG20: 27.2}

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