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Salutations Pour Notre Temps, Vol. 2, N° 13, 14

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UNE PENSÉE AVANT LA PRIÈRE

La Véritable Sainteté Est Une Consécration Totale Au Service

   Je lirai dans le livre « Les Paraboles de Jésus, » à la page 34 commençant par le deuxième paragraphe. {2TG13: 2.1}

   PJ 34.2 – « Beaucoup de gens ont le sentiment de vivre loin de Dieu, d’être esclaves de leurs péchés et de leur égoïsme. Ils s’efforcent de se réformer mais ils ne crucifient pas le moi ; ils ne s’abandonnent pas entièrement entre les mains de leur Sauveur pour recevoir de lui la force de faire sa volonté; ils ne désirent pas que leur vie soit modelée sur la sienne. D’une façon générale, ils reconnaissent leurs imperfections, mais ne renoncent pas à leurs mauvaises habitudes…. Le seul espoir pour ces âmes est d’expérimenter dans leur vie la vérité renfermée dans les paroles du Christ à Nicodème : « Il faut que vous naissiez de nouveau. » « A moins de naître d’en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu. » La véritable sainteté est une consécration totale au service de Dieu ; sans une telle consécration, il ne saurait y avoir de vie chrétienne véritable. Le Christ exige de nous une consécration sans réserve. Il réclame notre cœur, notre esprit, notre âme, nos forces à son service. Celui qui ne vit que pour lui-même n’est pas chrétien. {2TG13: 2.2}

   Ici il nous est demandé de nous rapprocher du Christ et de nous séparer du moi avant de « naître de nouveau » nous devons premièrement mourir au péché. Prions pour que nous puissions nous rendre compte que si nous sentons que nous sommes séparés de Dieu que la faute est nôtre, et que nous devons faire quelque chose afin de remédier à la situation. Prions pour que nous acceptions l’aimable invitation du Christ : « Venez à moi, vous tous qui êtes… chargés, et Je vous donnerai du repos » – à savoir la paix. {2TG13: 2.3}

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OÙ COMMENCENT ET S’ACHÈVENT LES TROMPETTES

DISCOURS PRÉSENTÉ PAR V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES DAVIDIAN 7TH-DAY ADVENTISTS
SABBAT 01 NOVEMBRE 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS

   Cet après-midi, nous découvrirons où commencent et s’achèvent les sceaux et les trompettes. Lisons premièrement la description des cinq premiers sceaux : {2TG13: 3.1}

Ap. 6 : 1-11 – « Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait d’une voix de tonnerre : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second être vivant qui disait : Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée. Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre, êtres vivants une voix qui disait une mesure de blé pou un denier et trois mesures d’orge pour un denier, mais ne fais point de mai à l’huile et au vin. Quand il ouvrit le quatrième sceau j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait Viens Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle Celui qui le montait se nommait

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 la mort et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur un quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. Quand il ouvrit le cinquième seau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte en disant Jusqu’à quand. Maître saint et véritable, tarderas-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore jusqu’à ce que soit complet le nombre de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. »

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   Afin de découvrir où commencent les Sceaux, nous noterons avec soin que l’histoire ne mentionne qu’une période de martyre telle que celle décrite dans le quatrième et le cinquième sceaux – la période de martyre qui commença avec Jean-Baptiste et qui continua, avec une petite interruption, jusqu’aux environs du dix-huitième siècle. {2TG13: 5.1}

   Il est alors évident que le quatrième sceau commença par la fermeture de la période de l’Ancien Testament et l’ouverture du nouveau. Puisqu’il en est ainsi, et puisque les Sceaux se suivent, les trois premiers sceaux trouvent leur accomplissement non pas dans la période du Nouveau Testament mais dans celle de l’Ancien Testament. {2TG13: 5.2}

   Voyons maintenant quand commença le second sceau. Il est rapporté que le cavalier du second sceau devait « enlever la paix de la terre » ; ceci implique qu’autrefois la paix existait sur la terre. Pour connaître donc l’époque où se situe le second sceau, nous devons répondre à la question : Quand la paix fut-elle enlevée de la terre ? {2TG13: 5.3}

   Nous savons qu’avant le déluge la guerre n’existait pas, qu’elle ne commença qu’après la confusion des langues à la Tour de Babel, après que la famille humaine eût été divisée en de nombreuses langues, nations et races. La première guerre mentionnée dans l’histoire sacrée eut lieu aux jours d’Abraham ; dès lors, les guerres ont été notre lot. Avant l’époque d’Abraham, la paix régnait. Où pourrait se situer le second sceau si ce n’est qu’après le déluge, l’époque où la paix fut enlevée de la terre ? Finalement nous devons rechercher l’histoire du premier sceau dans la période précédant le déluge. La couleur (blanc) du cheval parle de paix, et ainsi donc il est évident que les sceaux commencent par la création. {2TG13: 5.4}

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   Que pourraient symboliser les chevaux montés par les hommes? Ils ne peuvent symboliser que quelque chose dominée par l’homme, car un cavalier a toujours la domination sur sa monture. Par conséquent, le cavalier doit symboliser la domination de l’homme sur la création de Dieu. {2TG13: 6.1}

   La couleur des chevaux et la profession de leurs cavaliers montrent un progrès en avidité et en crime. À partir du symbole il est évident que le règne de l’homme sur le monde n’a pas conduit au progrès. {2TG13: 6.2}

   Le cheval blanc est un symbole de la paix et de la pureté qui existèrent uniquement au commencement de la création de Dieu. Le grand but de l’homme qui est d’assujettir et de remplir la terre, se voit par le cavalier chevauchant le cheval blanc. Et par le cheval rouge et son cavalier, nous voyons effusion de sang et guerres. Ces sévices ouvriront la voie pour que le cheval noir fasse son entrée sur la scène. La couleur noire est un symbole de l’esclavage des nations, et les balances expriment l’invention des plans commerciaux visant à l’enrichissement. Le quatrième cheval, à savoir le pâle, décrit un système au caractère indéfinissable – à savoir la difficulté à distinguer un chrétien d’un païen, en d’autres termes l’hypocrisie. Le cinquième sceau montre que la persécution des saints continua jusqu’à l’ouverture du sixième sceau. Ceux-ci ne sont-ils pas les grandes lignes de l’histoire ? Par conséquent, les Sceaux ont pour point de départ le commencement de ces choses. {2TG13: 6.3}

Ap. 6 : 12-17 – « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau, et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme des figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent. Le ciel

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se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands. Les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers Tombez sur nous, et cachez- nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau, car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

   Le sixième sceau contient les signes des temps et nous conduit à la fin du monde. Et puisque le sixième chapitre de l’Apocalypse nous conduit à la fin du monde et puisque les choses contenues dans le septième chapitre ont lieu avant la fin, il est évident que le sujet du chapitre sept, – à savoir le scellement des 144 000 des tribus d’Israël et le rassemblement de la grande foule de toutes les nations (les premiers fruits de l’Église, et les seconds fruits des nations) – expire à l’époque du sixième sceau. De plus, le septième sceau commence au chapitre 8. {2TG13: 7.1}

   Maintenant où commence le septième sceau ? Souvenons-nous premièrement que le sixième sceau nous conduit à la fin du monde. Il est alors évident que le septième sceau qui couvre un nombre de sujets, doit chevaucher le sixième. Remarquons que le commencement du septième sceau révéla les Sept Trompettes. {2TG13: 7.2}

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   Dans les écritures, le chiffre sept signifie toujours la plénitude. Donc les sept trompettes contiennent, à l’instar des sept sceaux, un sujet complet qui leur est propre. Le terme « trompette » signifie diffuser un message. Et, ainsi, les sept trompettes décrivent spécialement les souffrances de ceux qui désobéirent à ces messages et ce du commencement à la fin. On découvre rapidement que la septième représente le dernier message en lisant : {2TG13: 9.1}

Ap. 11 : 15 – « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et Il régnera aux siècles des siècles. »

   Ici nous voyons que le dernier message sur la terre est le message qui annonce la fin de tous les gouvernements terrestres. {2TG13: 9.2}

   Les Trompettes se divisent en deux parties – les trois dernières sont des Trompettes de « malheur », les quatre premières ne le sont pas. Les Sept Trompettes couvrent les périodes de l’Ancien et du Nouveau Testament, et l’on peut clairement le constater par une brève étude de la cinquième trompette : {2TG13: 9.3}

Ap. 9 : 1-4 – « Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits. Des sauterelles sortirent de la fumée et se répandirent sur la terre ; et il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu’ont les scorpions de la terre. Il leur fut dit de ne point faire du mal à l’herbe de la terre, ni à aucune verdure,

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 ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n’avaient pas le sceau de Dieu sur leur front. »

   Le pronom masculin « il » s’applique à l’étoile qui descendit du ciel. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée. Qui l’étoile pourra-t-elle symboliser ? – Tournons nos Bibles au chapitre 20 : 1 de l’Apocalypse. {2TG13: 10.1}

Ap. 20 : 1 – « Puis je vis descendre du ciel un ange qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. »

   Ici il nous est rapporté que cet ange puissant, l’ennemi de Satan, possède la « clé du puits de l’abîme. » S’il la possède, c’est que quelqu’un a dû la lui « donner ». L’étoile qui reçut la clé symbolise donc cet ange. {2TG13: 10.2}

   En outre remarquons que les sauterelles furent libérées lorsque la clé ouvrit le puits de l’abîme. Finalement le fait que les sauterelles sont les ennemies de ceux qui n’ont pas le sceau de Dieu sur leur front, prouve que « l’Étoile » (l’ange) qui descendit du ciel et ouvrit l’abîme pour relâcher les sauterelles est leur ami, que cet ange représente un puissant ennemi pour Satan. On ne peut donc échapper à cette conclusion : l’Étoile céleste représente un Être envoyé du ciel, le même « ange » au sujet duquel nous avons encore lu au chapitre 20 : 1 du livre d’Apocalypse ; les sauterelles constituent la foule délivrée par le ciel. Alors qui d’autre « l’Étoile » et les sauterelles peuvent-elles représenter sinon le Christ et les Chrétiens ? Satan avait enfermé toute la nation Juive dans le puits de l’abîme, – la seule nation qui autrefois se trouvait hors du puits. Christ vint donc dans le but d’ouvrir le puits et d’en libérer les captifs. C’est à un monde tel que celui-ci que fut envoyé le Seigneur du Ciel, et lorsqu’Il vint Il déclara immédiatement : . {2TG13: 10.3}

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Lu. 4 : 18, 19 – « L’Esprit du Seigneur est sur Moi, parce qu’Il M’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il M’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. »

   Ici, dans le propre code du mysticisme de l’Inspiration est dévoilé avec force, que Jésus-Christ est vraiment un Être envoyé du ciel, le Sauveur du monde. {2TG13: 11.1}

   Maintenant l’évidence que l’ère Chrétienne commença lorsque sonna la cinquième Trompette, doit nous pousser à rechercher la vérité relative aux quatre premières Trompettes dans l’Ancien Testament. {2TG13: 11.2}

   Nous sommes parvenus à découvrir la nature et l’époque où les sept sceaux et les sept trompettes commencent et s’achèvent, et ceux qui sont désireux de connaître ces sujets en détails peuvent le faire en étudiant les brochures. « L’Avertissement Final » et « L’Ouverture des Sept Sceaux » qui seront envoyées gratuitement sur demande. {2TG13: 11.3}

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UNE PENSÉE AVANT LA PRIÈRE

Une Religion Peu Enthousiaste Provoque l’Instabilité

   Je lirai à la page 35 du livre « Les Paraboles de Jésus » le paragraphe deux et trois. {2TG14: 12.1}

   PJ 35.2, 3 – « Si nous aimons Jésus-Christ, nous aurons le désir de vivre pour lui, de lui présenter nos offrandes d’actions de grâce et de travailler à son service. Notre labeur même paraîtra léger. Par amour pour notre Sauveur, nous accepterons peines, souffrances et sacrifices. Nous éprouverons un amour semblable au sien pour ceux qui se perdent et le même ardent désir de les sauver. {2TG14: 12.2}

   « Voilà  à la religion de Jésus-Christ. Tout ce qui est en dessous de cet idéal n’est qu’une illusion. Une simple théorie de la vérité évangélique, ou une simple profession de foi, ne sauvera personne. Nous ne pouvons appartenir au Sauveur qu’en nous donnant entièrement à lui. Celui qui sert Dieu d’un cœur partagé devient irrésolu et instable. Ses efforts en vue de servir à la fois ses propres intérêts et ceux du Christ font de lui un auditeur pour qui la semence est tombée dans un endroit pierreux et qui sera incapable de résister à l’épreuve. » {2TG14: 12.3}

   Maintenant nous nous agenouillerons et prierons afin de ne pas oublier que tout ce qui est moins qu’un sacrifice pour les âmes n’est pas la religion du Christ et que si nous avons un cœur partagé dans nos devoirs, nous deviendrons de plus en plus instables une religion qui vient du cœur et des actes qui viennent du cœur constituent l’unique preuve que le sang du Christ a accompli son œuvre en nous, et que c’est là la seule chose qui assurera notre droit à la Sainte Cité. {2TG14: 12.4}

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L’ORDRE CHRONOLOGIQUE DE L’APOCALYPSE CHAPITRE PAR CHAPITRE – LE RÉSUMÉ

DISCOURS PRÉSENTÉ PAR V.T. HOUTEFF
MINISTRE DES DAVIDIAN 7TH-DAY ADVENTISTS
SABBAT 08 NOVEMBRE 1947
CHAPELLE DU MONT CARMEL
WACO, TEXAS

   Nos études précédentes ont montré que tous les livres de la Bible se résument et s’achèvent dans l’Apocalypse (Conquérants Pacifiques page 520) et que le livre de l’Apocalypse couvre l’histoire entière du genre humain. {2TG14: 13.1}

   Dans ces études, nous avons aussi appris que l’événement qui provoqua l’ouverture du livre contenant les sept sceaux révéla aussi l’Apocalypse lui-même, « la Révélation de Jésus-Christ », que Dieu lui a donné, révélation qui commence au chapitre 6 et s’achève au chapitre 22. Dix-huit chapitres en tout révélés par l’ouverture des sceaux. Nous avons aussi appris que les choses qui devaient arriver « dans la suite des temps» de l’époque de Saint-Jean, l’an 96 Ap. J-C, étaient l’événement de la grande assemblée elle-même autour du Trône afin d’examiner les choses contenues dans le Livre. {2TG14: 13.2}

   Maintenant, je voudrais que vous remarquiez quel livre de l’Apocalypse contient plusieurs sujets. Chacun étant complet en lui-même, quoiqu’un chapitre ou un sujet peut chevaucher ou intercepter les autres ; c’est-à-dire que tous les sujets et les chapitres ne sont pas classés de façon chronologique entre eux. {2TG14: 13.3}

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   Ces faits seront démontrés au fur et à mesure que nous avancerons dans notre étude. {2TG14: 13.4}

   Nous avons précédemment découvert que l’événement semblable à un événement judiciaire commença par La Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui donna à savoir le livre scellé des sept sceaux. Il révéla l’Apocalypse, et en même temps l’assemblée céleste commença son œuvre qui consiste à passer en revue le passé, le présent et le futur du genre humain. Nous lirons la fin des versets du chapitre six. {2TG14: 14.1}

Ap. 6 : 14-17 – « Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

   Puisque le  chapitre six termine son histoire avec la fin du monde,  il est évident que chronologiquement le chapitre sept est intercalé entre l’événement par lequel le chapitre six commence, et l’évènement par lequel il se termine. {2TG14: 14.2}

   Le septième chapitre commence par le scellement des 144 000 et s’achève par le rassemblement de la grande foule et effleure l’éternité. {2TG14: 14.3}

   Le chapitre 8 qui constitue l’ouverture du septième sceau, commence en introduisant un autre sujet, celui des Sept Trompettes. Comme nous

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l’avons appris dans les études précédentes, les trompettes s’étendent du chapitre 9 au chapitre 11. {2TG14: 14.4}

   En outre, nous avons appris que les Trompettes révèlent les messages de Dieu et les conséquences subies par les pécheurs non repentants; que les Trompettes commencent avec un tel premier message, le message de Noé, et qu’elles s’achèvent par le dernier message proclamé durant le temps de la grâce, le message qui annonce que le mystère de Dieu, à savoir l’Œuvre Évangélique, est terminée, et que le temps de grâce a pris fin. Ceci peut se remarquer d’autant plus, par le fait que le reste des hommes qui ne furent pas tués par le feu, la fumée et le soufre qui sortaient de la bouche des chevaux (Ap. 9 : 18) ne se repentirent pas. En effet, l’on ne saurait dire « Ils ne se repentirent pas », si leur temps de repentance n’avait pas pris fin. C’est ainsi que les chapitres 8 et 9 nous conduisent à la fin du temps de grâce. Par conséquent les chapitres 10 et 11 sont intercalés entre les chapitres 8 et 9. {2TG14: 15.1}

   Il a été démontré que les Trompettes elles-mêmes se divisent en deux groupes, quatre à l’époque de l’Ancien Testament, et trois à l’époque du Nouveau; c’est-à-dire que les trois dernières sont des Trompettes de « malheur ». La première des Trompettes de malheur introduit la descente de l’Étoile céleste à qui la clé du puits de l’abîme fut donnée. Manifestement l’Étoile symbolise l’Ange qui enferme Satan dans le puits de l’abîme au commencement du millénium, car lui, l’Ange d’Apocalypse 20:1, est l’Ange qui a la clé du puits de l’abîme. Il ne saurait être en possession de la clé, si elle avait été donnée à quelqu’un d’autre. {2TG14: 15.2}

  Le chapitre 10 révèle que l’ange qui ouvrit (descella) le « petit livre » est l’ange qui apporte la pluie spirituelle pour le développement et la maturité du grain spirituel (car c’est ce

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ce que symbolisent le nuage et l’arc- en-ciel). Il fit aussi que le petit livre fut mangé (pris à cœur) et devint plus tard amer dans les entrailles de celui qui l’avait mangé. {2TG14: 15.3}

   La douceur du miel ressentie pendant que le livre était mangé signifie de toute évidence que les choses écrites à l’intérieur furent joyeusement reçues. Mais il causa, pour ainsi dire, plus tard une indigestion à celui qui l’avait mangé, et par conséquent un désappointement; c’est-à-dire que les choses écrites dans le livre ne furent pas totalement comprises, et ainsi à la fin la joie disparut et le désappointement prit place. Après cela, ceux qui mangèrent le livre furent chargés de « prophétiser encore», c’est-à-dire prêcher de nouveau.  {2TG14: 16.1}

  Par conséquent, cet ange apparaît au cours du temps, à l’époque  où le livre de Daniel est descellé, car c’est le seul livre de la Bible qui ait jamais été scellé et qui ne devait jamais être descellé  depuis l’époque où il fut écrit jusqu’au « temps de la fin ». {2TG14: 16.2}

   Le sujet du chapitre 10 s’achève par le deuxième verset du chapitre 11, verset qui nous conduit à l’époque où le peuple est mesuré (dénombré) ; il est évident qu’il s’agit du dénombrement des 144 000 (Ap. 7 : 3-8), car ils constituent l’unique groupe de personnes dénombrées au cours des prophéties. C’est ainsi que le chapitre 10 incluant les versets 1 et 2 du chapitre 11 commence au temps de la fin et se termine par le dénombrement des 144 000. {2TG14: 16.3}

   Le onzième chapitre, à l’exception des deux premiers versets qui appartiennent chronologiquement au dixième chapitre, remonte encore plus loin dans le temps que ne le fait le dixième chapitre. Il contient le sujet des deux témoins qui prophétisèrent pendant les 1260 jours prophétiques. Le onzième chapitre nous conduit notamment

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 jusqu’à la fin du monde, à l’époque où les royaumes du monde « sont devenus les royaumes de notre Seigneur et de Son Christ » Ap. 11 : 15. {2TG14: 16.4}

   Le chapitre 12 nous ramène encore plus loin dans le temps que ne le fait le chapitre 11, au-delà même de la naissance du Christ, puis à l’époque où la terre ouvre sa bouche et engloutit le fleuve, et jusqu’à l’époque du reste (le reste de ceux qui sont laissés après que les autres furent engloutis par la terre). Eux en tant que peuple, garde les commandements de Dieu et ont le témoignage de Jésus-Christ. Ils seront persécutés par le dragon immédiatement après que la terre aura englouti le fleuve. {2TG14: 17.1}

   Jusqu’ici nous ne connaissons pas de peuple dans le monde entier, au sujet duquel l’Inspiration peut dire qu’il, en tant que peuple (tous) garde en réalité les commandements de Dieu.  Seuls les 144000 pourraient correspondre à un tel groupe de personnes à cette époque. {2TG14: 17.2}

   Comme l’explique l’Inspiration, le témoignage de Jésus-Christ c’est « L’Esprit de Prophétie » Ap. 9 : 10. Avoir l’Esprit de Prophétie, c’est avoir l’Esprit qui prononce les prophéties et qui seul peut les interpréter, car «prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière», sans l’inspiration du même Esprit. « Sachant d’abord ceci, que nulle prophétie de l’écriture ne vient d’une interprétation personnelle. Car la prophétie n’est pas venue autrefois par la volonté de l’homme ; mais les saints hommes de Dieu ont parlé quand ils étaient poussés par l’Esprit Saint. » 2 Pi. 1 : 20, 21. Et par conséquent, seuls les saints hommes de Dieu poussés par l’Esprit peuvent interpréter les Écritures. {2TG14: 17.3}

   Ainsi le chapitre 12 termine son histoire par le reste, les serviteurs de Dieu, les premiers fruits, les 144 000. Ils deviennent le reste après que les hypocrites qui se trouvent au milieu d’eux auront été engloutis

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par la terre, pour ainsi dire. Ce reste en tant que peuple de Dieu gardera ses commandements et n’aura aucun mensonge dans sa bouche. Étant les premiers fruits, l’Inspiration indique donc qu’il y aura des seconds fruits, car sans second il ne saurait y avoir de premier. Et ainsi nous voyons que le chapitre 12 nous conduit à l’époque de la purification de l’église, l’époque où en tant qu’Église elle gardera véritablement les commandements de Dieu. {2TG14: 17.4}

   À quel moment commence le chapitre douze ? — Eh bien, il commence le jour où la femme mentionnée ici conçut l’enfant mâle. Plus précisément la conception de l’enfant se réfère à l’époque où l’Inspiration promit d’envoyer le Rédempteur à l’Église. {2TG14: 18.1}

   Le Chapitre 13 commence par la dissolution de l’Empire Romain, et avec les rois qui s’élevèrent et qui prirent ensuite leurs couronnes, comme ceci est symbolisé par les cornes couronnées de la bête semblable à un léopard. Ce chapitre se termine par le décret de la bête à deux cornes, le décret qui met à mort tous ceux qui ne reçoivent pas la marque de la bête. C’est ainsi que le dragon sera irrité contre la femme, et persécutera le reste. {2TG14: 18.2}

   Le quatorzième chapitre commença avec les 144 000 debout avec l’Agneau sur le Mont Sion. Puis il s’ensuit les Messages des Trois Anges dans leur application directe et finale pour le rassemblement des seconds fruits. Ainsi le chapitre se termine avec la moisson de la terre. Le chapitre lui-même montre que la moisson est en deux phases ; la première est moissonnée par le « Fils de l’Homme», et la deuxième par un ange. Évidemment ces deux moissons récoltent les premiers et les seconds fruits. {2TG14: 18.3}

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   Le Chapitre 15 décrit les évènements qui mettent fin au temps de grâce, et le chapitre 16 parlent des sept dernières plaies. {2TG14: 19.1}

   Le Chapitre 17 commence avec l’ascension de Babylone la Grande et de son Empire. Symboliquement parlant, la bête écarlate, la bête sur laquelle elle est assise, qu’elle dirige constitue son Empire. Ce gouvernement ecclésiastique mondial se développe après que le symbolisme de la bête semblable à un léopard (chapitre 13) achève sa carrière, car les cornes de la bête écarlate sont sans couronne, tandis que celles de la bête semblable à un léopard sont couronnées. Ces cornes couronnées montrent que le monde dirigé par des rois couronnés est sur le point de disparaître, et les cornes sans couronne de la bête écarlate décrivent un monde sans couronne dirigé par Babylone qui est assise sur la bête, et qui la dirige. Cette bête dit l’Inspiration, «était et n’est plus, et réapparaîtra. » C’est-à- dire qu’elle vécut avant les mille ans, donc « est », ne vit pas pendant les mille ans, par conséquent «n’est pas»; vit à cause de la résurrection après le millénium, donc « est. » {2TG14: 19.2}

   Elle est un huitième et est une des sept ; c’est-à- dire que les quatre bêtes du chapitre 7 de Daniel plus les deux bêtes de Jean au chapitre 13 d’Apocalypse, font en tout six bêtes ; la bête écarlate du chapitre 17 est donc la septième au commencement du millénium et la huitième après le millénium. Elle est du nombre des sept, comme je l’ai affirmé précédemment, parce qu’elle doit mourir de sa première mort au commencement du millénium et, à la résurrection qui suit, à savoir après le millénium, elle revit pour un peu de temps avant de subir sa seconde mort ; et cela fait d’elle la huitième dans sa seconde phase et la septième dans sa première phase. Le Chapitre 17 commence donc avec Babylone la Grande installée sur la bête dans sa première phase et se termine après le

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millénium la seconde phase de la bête. {2TG14: 19.3}

   La purification de l’église à savoir le scellement des 144 000 serviteurs de Dieu a pour conséquence que la terre sera illuminée de la gloire de l’Ange (Ap. 18 : 1), par « l’évangile éternel » (Ap. 14 : 6). Le peuple de Dieu est appelé à sortir de Babylone afin de ne pas participer à ses péchés (Ap. 18 : 4. Ensuite il est emmené dans un lieu où il n’y a pas de péchés, là où le reste garde les commandements de Dieu, et où il n’y aura aucune crainte de voir tomber les plaies (Ap. 18 : 4). Ainsi le chapitre 18 commence après le scellement des serviteurs de Dieu, et s’achève par la destruction de la femme, Babylone la Grande. Ceci s’accomplira après que les saints auront été appelés à en sortir et conduits à la maison. {2TG14: 20.1}

   Le dix-neuvième chapitre révèle la dissolution de la bête et du faux prophète, et aussi du reste (ceux qui sont laissés dans Babylone, le reste du monde). Ainsi le millénium, considéré dans le vingtième chapitre, commence après que la bête, le faux prophète et le reste du monde impénitent auront péri. Et les seuls habitants qui sont laissés sur la terre au commencement du millénium, sont les premiers et les seconds fruits (les saints) du grand champ de la moisson de la terre, et les « heureux et  saints » qui ressuscitent lors de la première résurrection. Ainsi Satan ne peut pas séduire les nations pendant le millénium, et c’est ainsi que le millénium est considéré comme une période de paix. Mais au jour où les nations seront ressuscitées, à savoir à la fin du millénium jusqu’à la seconde mort, le grand rebelle des âges les séduira encore. Donc, les morts qui ne sortiront pas de leurs tombeaux lors de la première résurrection (Ap. 20 : 5) ne reviendront pas à la vie tant que le millénium ne sera pas terminé. {2TG14: 20.2}

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   À partir de cela, nous voyons que le chapitre vingt commence là où s’arrête le chapitre dix neuf. {2TG14: 21.1}

   Le vingt-et-unième chapitre dépeint la Nouvelle Terre ainsi que la nouvelle Jérusalem. {2TG14: 21.2}

   Le vingt-deuxième chapitre décrit le trône de Dieu et le fleuve de la vie, et se termine par des avertissements contre ceux qui dans leurs interprétations particulières ajoutent et retranchent afin de construire leurs théories. La restriction qui existe quant à l’addition ou au retranchement montre que l’Apocalypse est complet et qu’il n’a pas besoin de la sagesse humaine, ni de son aide. S’ils violent ce commandement, Dieu retranchera leur part du livre de vie. {2TG14: 21.3}

   Afin d’illustrer explicitement et chronologiquement ce que j’ai essayé de vous présenter, je vous laisserai étudier maintenant à loisir à l’aide du diagramme de la page suivante. {2TG14: 21.4}

  (Ceux qui désirent étudier L’Apocalypse de manière plus détaillée, pourront le faire à partir de la brochure, Aux Sept Églises. Toutefois, vous trouverez le sujet des Sept Trompettes, complet dans chaque détail, dans la Brochure N° 5, L’Avertissement Final.)

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