
15 Déc Le Répondeur – Livre N° 5
Le Répondeur – Livre N° 5
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Copyright en 1944,
par
V. T. Houteff
Tous Droits Réservés
Cette brochure de questions et réponses est envoyée gratuitement par la poste, comme un service Chrétien. Elle ne nous impose qu’une contrainte : l’obligation pour toute âme d’éprouver toute chose et de retenir ce qui est bon. Les seuls liens qui vous lient à cette offre gratuite sont les cordons dorés de l’Éden et les cordes écarlates du Calvaire — les seuls liens qui vaillent.
Les noms et adresses des Adventistes du Septième Jour seront appréciés.
Imprimée aux États-Unis d’Amérique.
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LE RÉPONDEUR
Livre N° 5
Questions et Réponses sur des sujets de la
Vérité Présente dans l’intérêt des Frères
et Lecteurs Adventistes du Septième Jour
de
La Verge Du Berger
Par V. T. Houteff
Ce « scribe », instruit
sur le royaume du
ciel, « tire
…des choses nouvelles et des vieilles. »
Mt. 13 : 52.
Maintenant « sanctifiez le Seigneur DIEU dans vos cœurs : et soyez toujours prêts à donner, avec soumission et crainte, une réponse à chaque homme qui vous demande la raison de l’espérance qui est en vous. »
1 Pi. 3 : 15.
L’Association des Adventistes du Septième Jour Davidiens
(Une Association non constituée en société formant une Église)
Mt. Carmel, Waco, Texas
P.O. Box 23738, Waco, TX 76702
+1-254-855-9539
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info@gadsda.com
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SOMMAIRE
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QUESTIONS ET RÉPONSES
L’ÉDUCATION EST-ELLE NUISIBLE ?
Question N° 108 :
Qu’est ce qui ne va pas avec l’éducation ? Pourquoi produit-elle autant de marginaux. Ne suis-je pas en train de prendre un risque dangereux en envoyant mes enfants à l’école ? { ABN5: 5.1 }
Réponse :
Le problème n’est pas lié à l’éducation en elle-même, mais il vient plutôt du genre d’éducation que l’on reçoit. Oui, il y a deux types d’éducation : une humaine et une Divine, une naturelle et une spirituelle, la mauvaise et la bonne. L’homme étant né avec des désirs d’aimer le naturel et de haïr le spirituel, alors naturellement la méthode d’éducation humaine a été hautement cultivée, et la Divine largement, sinon complètement négligée. C’est donc la raison pour laquelle il y a « autant de marginaux » { ABN5: 5.2 }
C’est un fait reconnu que la méthode humaine est en réalité calculée pour former l’étudiant, non pour produire, mais pour consommer — pour être avare et égoïste. Tandis que la deuxième vise à former l’étudiant pour produire plus qu’il ne consomme — pour être bienveillant et généreux, vivant pour les autres et non pour soi. { ABN5: 5.3 }
Toutefois, il faut savoir aussi que même si les écoles donnaient le bon type de formation, elle serait contrecarrée par les parents qui permettent à leurs enfants de gaspiller
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du temps plutôt que de leur enseigner comment alléger les fardeaux de quelqu’un et gagner leur vie. Ainsi, s’il n’existe pas de coopération mutuelle entre l’école et la maison, alors en dépit même d’un système d’éducation correct dans les écoles, les enfants seraient malgré tout formés à devenir un fardeau pour eux-mêmes, un boulet pour leurs parents et un préjudice pour le monde. { ABN5: 5.4 }
Au lieu de faire de leur scolarité une préparation pour la vie, la plupart des étudiants en font des vacances de la vie. Ainsi, lorsque le jour de remise de diplômes arrive, ils n’ont par conséquent aucune idée de ce qu’ils doivent faire après ! Et même quand ils ont une « vocation à l’esprit, cela leur prend souvent des années pour acquérir les habitudes élémentaires de travail qui sont requises dans leurs domaines. » { ABN5: 6.1 }
C’est un fait avéré que durant leur scolarité, les étudiants aiment quémander, une chose qui est devenue un vice. Et aussi longtemps qu’ils vont à l’école, aussi forte cette habitude égoïste semble devenir. Et c’est la raison pour laquelle « les employeurs », déclare le psychologue Dr. Henry C. Link, « ne se précipitent plus pour embaucher des diplômés d’université. De plus, en faisant leurs recrutements, ils sont souvent plus influencés par les activités extrascolaires et les expériences d’un étudiant vis à vis de ses camarades étudiants que par son succès auprès des professeurs » { ABN5: 6.2 }
Ce dont cette génération à le plus besoin d’appendre à l’école c’est de cesser de quémander
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et de commencer à produire. Cette même chose même qu’elle redoute petit à petit. Il faut apprendre aux enfants que, après tout, la seule façon pour que quelqu’un soit digne de la vie c’est d’être principalement un producteur, produisant plus qu’il ne consomme et d’être davantage désireux de donner que d’obtenir et de réaliser qu’une telle habitude désintéressée et bienfaisante est la porte même du succès et du bonheur. { ABN5: 6.3 }
Ce fut au moment où Abraham démontra son hospitalité généreuse et vraie en invitant cordialement et en persuadant énergiquement les trois étrangers de s’arrêter pour se reposer et prendre un repas, que la promesse d’un fils faite des années auparavant devint une réalité. Et c’est en obligeant fidèlement deux de ces mêmes étrangers à passer la nuit dans sa maison qu’il fut délivré de la terrible destruction de Sodome. { ABN5: 7.1 }
N’oublions pas que la réalisation de ces principes Divins constitue le premier pas vers la conversion de quelqu’un à la religion de Christ. Outrepasser ces exigences nécessaires tout en essayant de devenir tout à fait Chrétien, n’est pas moins absurde que d’inviter le ministre à célébrer une cérémonie de mariage sans avoir un époux désireux de se marier. { ABN5: 7.2 }
Sur le sujet de la personnalité, Dr Links écrit : « les intelligences ne sont pas innées, elles sont acquises par formation. La personnalité ne s’acquiert pas à la naissance, il se développe par la pratique. Mais nous n’avons pas de bibliothèque de livres scientifiques sur ce
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dernier. Le plus grand et le plus authentique manuel sur la personnalité reste la Bible, et les découvertes réalisées par les psychologues tendent à confirmer plutôt qu’à contredire la codification de caractère qu’on y trouve. A cet égard, la psychologie diffère de toutes les autres sciences. Alors que les autres sciences nous ont enseigné que nos croyances et idées antérieures au sujet de la nature étaient fausses, la psychologie prouve que beaucoup de préceptes et idées anciennes sur le développement d’un bon caractère et d’une personnalité étaient justes.. { ABN5: 7.3 }
« La ligne directrice qui se dégage des éléments ou des habitudes de la personnalité inclus dans ce test est la suivante : l’enfant développe une bonne personnalité, ou du moins les bases d’une telle personnalité, en faisant beaucoup de choses qu’il ne fait pas naturellement, et beaucoup de choses qu’il n’aime pas vraiment. Manger avec un couteau et une fourchette peut devenir naturel pour lui avec le temps, et même agréable, mais pas avant que ses parents aient passé quatre à huit ans d’efforts laborieux pour lui apprendre à les utiliser correctement. Les enfants sont bien sûr tous différents, de par leur nature et leur héritage ; mais quelle que soit leur qualité, les habitudes de base doivent être inculquées par un processus de discipline. Compte tenu du ressentiment inévitable envers la discipline que les enfants développent et de leur inertie à acquérir de nombreuses habitudes souhaitables, il faut utiliser toutes les influences, pressions ou dispositifs disponibles qui accéléreront
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l’acquisition de ces habitudes. La plupart des parents ont besoin de toutes les sources d’aide ou de soutien disponibles dans ce processus. »—Le Retour à la Religion. { ABN5: 8.1 }
Pour réussir dans la vie, il faut nécessairement acquérir une prédominance de compétences, une supériorité dans quelques-unes d’entre elles et une supériorité distincte dans l’une d’entre elles ; il faut aussi avoir le désir ardent de plaire et de bénir les autres d’abord, et seulement ensuite de se satisfaire soi-même. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique. Les hommes devraient donc être généreux dans la mesure où ils utilisent aussi librement leur temps et leur énergie pour servir les intérêts des autres. « Que chaque homme ne regarde pas [seulement] à ses propres intérêts, mais que chaque homme aussi [veille] aux intérêts des autres. » Phil. 2 : 4. En suivant cette voie heureuse, ils se feront du bien à eux-mêmes plus qu’à autrui. « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et Sa droiture » ordonne le Seigneur, « et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Celui qui comprend pleinement le fonctionnement de cette loi divine et qui lui obéit sans hésiter est le seul qui réussit vraiment sa vie. Et le fait que ceux qui font de l’intérêt de leur employeur la principale préoccupation de leur vie sont les seuls à obtenir des promotions et à atteindre des postes élevés et à responsabilités montre que cette loi Divine s’applique même chez les non-Chrétiens. { ABN5: 9.1 }
L’étudiant en progression doit tester les théories au fur et à mesure et avant d’apprendre de nouvelles théories. C’est-à-dire qu’au lieu de
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se consacrer uniquement à la poursuite de la connaissance, il doit appliquer les connaissances qu’il a acquises à la recherche d’un moyen de subsistance. En outre, plus une personne est longtemps protégée des réalités de la vie professionnelle, moins elle est capable d’y faire face lorsque la nécessité s’impose à elle. Une telle éducation ne peut produire que des inadaptés, des parasites sociaux. Mais la véritable éducation « prépare l’étudiant à la joie du service qui sera le sien dans ce monde, et à la joie plus grande encore du vaste service qui l’attend dans le monde à venir ».—Éducation, p. 13. { ABN5: 9.2 }
Par conséquent, les parents qui veulent aider leurs enfants à réussir leur vie et à en faire une vie digne d’être vécue ne doivent pas négliger de former ainsi les jeunes. Ils verront alors clairement que le modèle approprié d’éducation n’est pas seulement une bonne chose, mais qu’il est tout ce qu’il faut pour développer un bon caractère. Personne ne peut se permettre de laisser ses enfants sans cette éducation indispensable. Donc, si vos enfants ne reçoivent pas une telle formation à l’école, ils devraient inévitablement la recevoir à la maison. { ABN5: 10.1 }
Et en assumant cette responsabilité, les parents ne devraient jamais oublier que les êtres humains sont des éponges de naissance. Un bébé ne fait rien pour s’aider lui-même. Tout ce qui est nécessaire à son existence est fait par d’autres. Et la seule façon de sevrer complètement un enfant de ces habitudes introverties est de commencer le plus tôt possible à lui apprendre à s’aider lui-même, jusqu’à ce qu’il devienne enfin
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maître de tous ses besoins. Dès qu’un oiseau est sorti de son nid, les oiseaux parents lui apprennent à voler et à subvenir à ses propres besoins. Les parents qui ne forment pas ainsi leurs enfants sont moins intelligents que les animaux muets, et certainement les pires ennemis de leurs enfants. { ABN5: 10.2 }
Un certain père, comme le prêtre Éli de l’ancien Israël, n’a pas assumé cette responsabilité et a par conséquent eu de grandes difficultés avec son fils de dix-sept ans. Il confie sa propre situation au Dr Link : { ABN5: 11.1 }
« Mon fils, je crois, a un bon esprit, mais ces dernières années, ses résultats scolaires se sont dégradés. Cette année, il a échoué dans trois matières. Cependant, ce qui m’inquiète encore plus que ses résultats scolaires, c’est son attitude générale envers la vie. Il semble penser que le monde, et surtout ses parents, lui doivent sa subsistance. Il se trouve que nous vivons dans une communauté aisée. Beaucoup de familles sont plus riches que la nôtre, et bien que j’aie été assez généreux avec mon fils, en lui donnant une allocation confortable, de beaux vêtements, en le laissant conduire la voiture familiale, etc., il est loin d’être satisfait. Maintenant, il veut sa propre voiture et ne cesse de parler des nombreux garçons de la ville qui ont leur propre voiture. { ABN5: 11.2 }
« Quand je lui demande de s’occuper du four ou de la pelouse, ou de faire d’autres travaux, il me répond que les autres garçons n’ont pas à faire ce genre de choses. Bien que je lui demande parfois de faire un travail, je ne peux jamais compter sur lui pour le faire correctement. Il n’a aucun sens des responsabilités ou des obligations, mais il considère que sa famille est responsable de rendre possible tout ce qu’il veut faire. En fait, sa seule idée dans la vie est de s’amuser, et son idée d’un bon moment, pour autant que je puisse
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en juger, est de faire ce qu’il veut, quand il veut, sans se soucier de personne d’autre. Je crains terriblement qu’il ne développe un caractère qui le rendra inapte au monde ; tout comme cela l’a déjà rendu inapte à ses études. » { ABN5: 11.3 }
Il existe des milliers de ces malheureux d’âges divers, dont l’échec dans la vie est imputable à leurs parents. En faisant beaucoup trop pour leurs enfants, ils les ont privés de la possibilité d’acquérir des habitudes d’autonomie. Au lieu de cela, ils ont l’impression que leurs parents ou ceux d’un autre leur doivent une vie, une éducation et des luxes qu’ils considèrent sérieusement comme des nécessités.. { ABN5: 12.1 }
Si les avantages matériels contribuent à nous faciliter la vie, ils affaiblissent notre caractère. Le désir effréné des parents de faire le bien à leurs enfants, ainsi que les moyens de le faire, leur causent un tort irréparable. Et c’est ainsi que les péchés de la folie du père et de sa prospérité mal dirigée se répercutent sur les enfants. À cet égard, on voit de plus en plus la vérité dans la réprimande divine : « Voici c’était l’iniquité de ta sœur Sodome, orgueil, plénitude de pain et abondance d’oisiveté, étaient en elle et en ses filles ; mais elle ne soutenait pas la main du pauvre ni du nécessiteux. » Éz. 16 : 49. { ABN5: 12.2 }
C’est un fait bien connu que, en règle générale, les hommes les plus instruits sont les plus hésitants à accepter l’Évangile du Christ, et parmi les derniers à suivre le rythme de la Vérité. À
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cet égard, plus qu’à tout autre, s’applique la parole : « Bénis êtes-vous, vous pauvres : car à vous est le royaume de Dieu ». Luc 6 : 20. { ABN5: 12.3 }
Les parents ne peuvent empêcher leurs enfants de convoiter les richesses acquises par d’autres que s’ils commencent très tôt à déraciner leurs habitudes introverties et à leur inculquer des habitudes extraverties. Dans la lutte pour le caractère, la personnalité et l’utilité, les enfants de parents pauvres ont l’avantage sur ceux de parents riches. { ABN5: 13.1 }
Les hommes et les femmes les plus honorables et les plus indispensables au monde, qui ont laissé au monde quelque chose qui en vaut la peine, sont issus de familles pauvres. À titre d’exemple, nous rappellerons au lecteur quelques-uns de ces personnes : { ABN5: 13.2 }
L’enfance de Jack London a été marquée par la pauvreté et les difficultés, mais il était obsédé par l’ambition de devenir un grand écrivain, et il est devenu le célèbre auteur de cinquante et un livres, ainsi que d’innombrables histoires. Son revenu annuel a atteint le double de celui du président des États-Unis. { ABN5: 13.3 }
And Helen Jepson, once so poor she could not afford to take music lessons, became one of our greatest singers. { ABN5: 13.4 }
Andrew Carnegie commença à travailler pour deux centimes l’heure, et il fit quatre cents millions de dollars. { ABN5: 13.5 }
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Le défunt John D. Rockefeller, qui a amassé la plus grande fortune de l’histoire, a commencé sa vie en bêchant des pommes de terre sous un soleil de plomb pour quatre centimes l’heure. { ABN5: 14.1 }
Thomas A. Edison, qui a été qualifié de citoyen le plus utile du monde, a commencé sa carrière comme vendeur de journaux sur le chemin de fer Grand Trunk. Son premier laboratoire a été installé dans un compartiment d’un wagon à bagages. { ABN5: 14.2 }
Benjamin Franklin s’est distingué dans presque tous les domaines. Inventeur, scientifique, auteur, homme d’État, philosophe, imprimeur, diplomate, humoriste, peu d’hommes se sont aventurés dans autant de carrières et les ont menées à bien. Pourtant, il est né dans une famille pauvre de marchands de suif et n’a pas bénéficié d’un environnement favorable dans son enfance. { ABN5: 14.3 }
Luther Burbank, surnommé le « génie des plantes », n’a pas pu aller plus loin que l’académie municipale et a commencé à travailler dans une usine. { ABN5: 14.4 }
La vie et l’histoire du Dr G. W. Carver illustrent également le fait que pour forger son caractère, acquérir une éducation et réussir sa vie, il est nécessaire de partir de zéro, de s’aider soi-même et de payer ses études. { ABN5: 14.5 }
Nous citons un portrait biographique de ce grand scientifique, tel que publié dans The Reader’s Digest, de décembre 1942, juste avant sa mort : { ABN5: 14.6 }
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Né dans le Missouri vers 1864, le Dr Carver n’a jamais connu son père et sa mère, enlevés par des esclavagistes alors qu’il était bébé. Un planteur blanc, Moses Carver, a élevé l’enfant, lui a donné son nom et, en raison de la mauvaise santé du garçon, l’a laissé faire le travail des femmes : cuisiner, coudre, laver le linge. { ABN5: 15.1 }
Mais un feu étrange brûlait en lui. Le seul livre dont il se souvienne chez les Carver était le Speller de Webster. Il l’avait mémorisé. Ayant eux-mêmes connu des temps difficiles, les Carver n’avaient pas pu l’envoyer à l’école. Il y était allé de son propre chef ; il avait dormi dans des granges et des greniers à foin ; il avait travaillé pour gagner sa nourriture dans tous les emplois qui se présentaient, et il avait assimilé tout ce que l’école à classe unique avait à offrir. Il a payé ses études secondaires en faisant la lessive des Blancs. { ABN5: 15.2 }
Il a été admis par correspondance à l’université de l’Iowa, mais a été rejeté à son arrivée parce qu’il était noir. Il ouvrit alors une petite blanchisserie et, au bout d’un an, avait accumulé suffisamment de fonds pour entrer au Simpson College à Indianola, dans l’Iowa. Il a lavé, frotté et nettoyé des maisons pendant trois ans dans cette école et a ensuite terminé quatre ans d’études agricoles à l’Iowa State College. Là, son génie pour les sols et les plantes lui a valu, à la fin de ses études, une place à la faculté. { ABN5: 15.3 }
Dans le centre de l’Alabama, à peu près à la même époque, Booker T. Washington, fondateur et président de l’Institut Tuskegee, rêvait de l’émancipation économique des agriculteurs noirs. Pour réaliser ses rêves, il avait besoin d’un homme. Washington choisit le jeune Carver. { ABN5: 15.4 }
Lorsque Carver arriva à Tuskegee, en 1896, il semblait n’y avoir que peu de choses sur lesquelles il pouvait œuvrer et rien avec quoi travailler. Washington voulait un laboratoire agricole ; il n’y avait ni équipement ni argent. Il voulait une ferme-école ; le sol était hostile. Il voulait de l’herbe sur le campus de Tuskegee ; il n’y avait que du sable. { ABN5: 15.5 }
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Aujourd’hui, dans une vitrine du musée, se trouvent les matériaux avec lesquels Carver a construit son premier laboratoire. Pour la chaleur, il a installé une lanterne de grange récupérée. Son mortier était une lourde tasse de cuisine, il utilisait un morceau de fer plat comme pulvérisateur. Les béchers étaient fabriqués en coupant le haut de vieilles bouteilles récupérées dans la poubelle de l’école. Il a transformé une bouteille d’encre en lampe à alcool et a fabriqué sa propre mèche. { ABN5: 16.1 }
Le sol de sa « ferme expérimentale » de 6,5 hectares était sablonneux, érodé et appauvri. Il envoya ses élèves dans les marais et les bois, armés de paniers et de seaux. Jour après jour, ils rapportaient de la boue et de la terre végétale et en recouvraient le sol. Sur ces hectares, il a démontré que le pire des sols du Sud pouvait être rendu productif, non pas pour une mais deux récoltes de patates douces par an. C’est là aussi qu’il a récolté l’une des premières récoltes de coton de l’Alabama. { ABN5: 16.2 }
« Tout le monde me disait, dit-il, que le sol était improductif. Mais c’était le seul sol que j’avais. Il n’était pas improductif. Il était simplement inutilisé. » { ABN5: 16.3 }
Il lui trouva d’autres usages. À partir des argiles multicolores du Comté de Macon, il fabriqua de la poterie, des encres pour papier peint, des colorants pour des blocs de ciment ornementaux. Ennemi invétéré du gaspillage, il transformait les tiges de maïs, de coton et de sorgho en panneaux isolants ; il fabriquait du papier à partir des branches de glycines, de tournesols et d’hibiscus sauvages ; il tissait des sets de table décoratifs à partir de quenouilles des marais ; il fabriquait des chemins de table, en utilisant des colorants d’argile brillants pour la couleur, à partir de sacs d’aliments pour animaux et de semences. { ABN5: 16.4 }
Pour diffuser son évangile des Verts Pâturages auprès des agriculteurs, il transforma une calèche d’occasion en école agricole mobile, la remplit d’expositions, emprunta un cheval et fit régulièrement des tournées dans la campagne. Ce fut la première des « écoles mobiles » qui, aujourd’hui, logées dans des camions et des remorques et parrainées par le ministère américain de l’Agriculture, couvrent tout l’Alabama. { ABN5: 16.5 }
Le Comté de Macon, comme la plupart des régions du Sud, cultivait alors du coton et peu d’autres produits. Pour préserver le sol
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et augmenter les revenus agricoles, Carver a préconisé la culture de la patate douce et de l’arachide. Aujourd’hui, la patate douce est un aliment de base dans les fermes du Sud ; et nos producteurs d’arachides du Sud recevront cette année près de 70 000 000 $ pour leur récolte. Plus que quiconque, le Dr Carver a contribué à libérer l’agriculture du Sud de l’emprise du coton. { ABN5: 16.6 }
Lorsqu’il a commencé à travailler dans le Comté de Macon, il n’y trouvait pratiquement pas de potagers, peu de porcs, de poulets ou de vaches. La pellagre, due à une alimentation déséquilibrée, était très répandue. Il a donc prêché en faveur des potagers et élaboré des recettes montrant comment préparer et conserver les légumes. Aujourd’hui, selon l’agent agricole du Comté, il n’y a pratiquement plus de ferme noire dans le Comté de Macon qui ne possède pas de potager, de porcs, de poulets et au moins une vache. La pellagre a pratiquement disparu. { ABN5: 17.1 }
Le Dr Carver insiste sur le fait que la formule « commencez là où vous êtes » peut s’appliquer partout. Il y a quelques années, il a pris la parole devant une organisation noire à Tulsa, dans l’Oklahoma. Pour trouver des illustrations, il a passé une partie de la matinée sur Sand Pipe Hill, près de Tulsa. Il est revenu avec 27 plantes, toutes dotées de propriétés médicinales. { ABN5: 17.2 }
« Ensuite », dit-il, « je suis allé à la pharmacie Ferguson’s et j’ai acheté sept médicaments brevetés contenant certains éléments présents dans ces plantes. Les médicaments avaient été expédiés de New York. Ils auraient dû provenir de Sand Pipe Hill. “Là où il n’y a pas de vision, le peuple périt.” » { ABN5: 17.3 }
* * *
Cet homme, dont les parents étaient des esclaves noirs, a été qualifié de « premier et plus grand chimiste ». Des entreprises valant des millions de dollars ont été créées en tout ou en partie grâce à ses découvertes, la plus importante étant une industrie de l’arachide qui génère 200 000 000 $ par an. Ses innovations dans le domaine des cultures rapportent chaque année plusieurs millions aux agriculteurs du Sud. { ABN5: 17.4 }
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Il a été couvert d’honneurs. Thomas Edison l’a invité à rejoindre son équipe pour un salaire de 50 000 dollars par an. Henry Ford lui a donné un laboratoire pour la recherche alimentaire en temps de guerre. En juin dernier, « The Progressive Farmer » lui a décerné son prix annuel pour « ses services exceptionnels à l’agriculture du Sud ». La médaille Theodore Roosevelt lui a été décernée en 1939 en tant que « libérateur des hommes de race blanche et noire ». { ABN5: 18.1 }
« Quel autre homme de notre époque », a demandé le New York Times, « a tant fait pour l’agriculture dans le Sud ? » { ABN5: 18.2 }
Le monde qui cherche ainsi le Dr George Washington Carver le trouve toujours dans la paroisse scientifique où il œuvre depuis 46 ans : le Comté de Macon, en Alabama, et le campus de l’Institut Tuskegee, célèbre école pour Noirs. { ABN5: 18.3 }
C’est sa propre philosophie qui le maintient là : sa conviction qu’il n’y a pas de pâturages plus verts que ceux qui sont à proximité. En matière de science, il a réduit cette croyance à une formule : « Commencez là où vous êtes, avec ce que vous avez, faites-en quelque chose, ne soyez jamais satisfait. » Aujourd’hui, à près de 80 ans, il continue de mettre cette formule en œuvre. { ABN5: 18.4 }
Il m’a récemment fait visiter le musée George Washington Carver à Tuskegee, construit grâce à ses économies pour abriter les résultats de ses explorations et découvertes dans les environs. Il porte toujours la casquette usée et le pull gris effiloché qui lui sont familiers. Sa voix est fragile et ses épaules sont voûtées. Mais son esprit et son âme ne montrent aucun signe de faiblesse. { ABN5: 18.5 }
Dans un petit champ derrière le musée, il a montré une cinquantaine de planches de pin exposées au soleil. Elles étaient fraîchement peintes : des bleus, des jaunes, des rouges et des verts éclatants. { ABN5: 18.6 }
« La raison pour laquelle les agriculteurs d’ici ne peignent pas leurs maisons, dit-il, n’est pas qu’ils sont paresseux ou qu’ils s’en moquent. C’est parce qu’ils n’ont pas d’argent pour acheter de la peinture. La peinture qui s’écaille sur ces planches ne coûte presque rien. La couleur provient des argiles du Comté Macon. La base est de l’Huile de moteur usagée. » { ABN5: 18.7 }
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Cette peinture locale, fabriquée et testée par le Dr Carver à Tuskegee, est maintenant utilisée par la Tennessee Valley Authority dans le cadre d’une démonstration d’embellissement des maisons rurales dans 14 localités de la TVA. { ABN5: 19.1 }
Le Dr Carver a été le premier et reste le plus grand défenseur de l’utilisation des terres en friche et des déchets du Sud pour équilibrer le régime alimentaire des fermiers du Sud. Cela nécessitait plus que des connaissances agricoles, il a donc appris à devenir un expert en diététique et en cuisine. Son ouvrage « 43 Ways to Save the Wild Plum Crop » (43 Façons de Sauver la Culture des Prunes Sauvages) est un recueil de recettes testées par Carver : marmelade, sirop, vinaigre, soupe, croquettes. { ABN5: 19.2 }
Ses célèbres expériences avec l’arachide ont conduit à la production de plus de 300 articles utiles. Parmi ceux qui sont maintenant fabriqués commercialement, on trouve son beurre de cacahuète et sa farine d’arachide, ainsi que diverses huiles et engrais. Une brochure destinée aux femmes d’agriculteurs est largement utilisée : « 105 façons différentes de préparer l’arachide pour la table », comprenant des recettes de soupe aux arachides, de pain, de galettes, de pâte à tarte, de beignets et de fromage. Grâce à cette utilisation plus large, la récolte d’arachides est passée de 700 millions de livres en 1921 à 1 400 millions en 1941. { ABN5: 19.3 }
En mars dernier, le Dr Carver a publié son propre bulletin sur les jardins de la Victoire : « Le jardin de la nature pour la Victoire et la Paix ». Sa page de garde cite la Genèse : « Voici, je vous ai donné toutes les herbes… elles vous serviront de nourriture ». À l’intérieur se trouve une liste de plus de 100 herbes, mauvaises herbes et fleurs sauvages qui peuvent être utilisées pour l’alimentation, ainsi que des recettes montrant comment les utiliser. On y trouve du café de chicorée (« certains le préfèrent au vrai café »), de la tarte « semblable à celle aux pommes ou à la rhubarbe » à base d’herbe amère, des « pointes d’asperges » issues des tiges de l’asclépiade, du trèfle sauvage « pour les salades délicates et raffinées », des sandwiches à la salade d’herbes qui ont beaucoup de succès sur le campus de Tuskegee. { ABN5: 19.4 }
* * *
La Bible, m’a dit le Dr Carver, est aussi importante pour son œuvre que son laboratoire. Il a deux
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versets bibliques préférés. L’un d’eux est pour lui un passage « lumineux ». Il s’agit de Proverbes III, 6 : « Reconnais-Le dans toutes tes voies, et Il aplanira tes sentiers. » L’autre est son passage « de puissance ». C’est Philippiens IV, 13 : « Je puis tout par Christ qui me fortifie. » { ABN5: 19.4 }
« C’est la seule question à laquelle les personnes de couleur doivent répondre », l’ai-je entendu dire à un groupe de prédicateurs noirs : « Avons-nous ce que le monde veut ? » Il a raconté avoir entendu un groupe d’hommes blancs à la recherche d’un homme capable de localiser du pétrole. « Ils ont oublié de dire s’ils voulaient un homme blanc, un homme rouge, un homme jaune ou un homme noir ; ils ont seulement dit qu’ils voulaient un homme capable de localiser du pétrole. { ABN5: 20.1 }
« Ne cherchez pas la vigne de Naboth », dit-il. « Chacun de vous a probablement toute la vigne dont il a besoin. » { ABN5: 20.2 }
Que les parents répondent maintenant à cette question pertinente : qu’est-ce qui a fait du Dr Carver un grand scientifique et a rendu possibles ses réalisations indispensables ? N’est-ce pas ce que des circonstances difficiles lui ont appris et ce que son désir dévorant de contribuer au bien de l’humanité l’a poussé à faire ? { ABN5: 20.3 }
Il est évident que dès le début de leur formation, les enfants devraient apprendre la valeur du temps et celle de l’argent, et même être obligés, si nécessaire, de se débrouiller seuls et de respecter les droits et la propriété d’autrui, afin d’être des bâtisseurs, et non des destructeurs, des parasites, des gaspilleurs ou des dilapidateurs. Des habitudes de travail négligentes entraînent une mauvaise personnalité. { ABN5: 20.4 }
À la lumière des dix commandements, ces principes, plus que tout autre
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devraient être inculqués jour après jour dans l’esprit des jeunes. { ABN5: 20.5 }
« C’est pourquoi vous mettrez mes paroles dans votre cœur et dans votre âme », ordonne le SEIGNEUR. « Liez-les pour signe sur votre main, afin qu’elles puissent être comme des fronteaux entre vos yeux. Et vous les enseignerez à vos enfants, en en parlant quand tu t’assiéras dans ta maison, quand tu marcheras le long du chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Et tu les écriras sur les montants de la porte de ta maison et sur tes portes : afin que vos jours et les jours de vos enfants, sur la terre que le SEIGNEUR a juré à vos pères de leur donner, puissent être multipliés comme les jours du ciel sur la terre. » De. 11 : 18-21. { ABN5: 21.1 }
QU’EST-CE QUE LA RELIGION ?
Question N° 109 :
La Religion consiste-t-elle à uniquement étudier et prier, jeûner et pleurer, prêcher et réconforter, se repentir et pardonner, demander et donner ? Comment devient-on un religieux et quelle différence cela apportera-t-il dans la vie d’un individu ? {ABN5: 21.2}
Réponse :
De même que la Parole (Fils) de Dieu sous une forme humaine (1 Jean 1 : 1) fut le plus Grand Exemple de la religion, ainsi en est-il pour la religion de la Bible qui représente elle-même les commandements (justice) de Dieu sous la forme humaine (2 Cor. 3 : 3 ; Ex. 31 : 18). Mais le moyen par lequel l’âme entre en contact avec la religion de la Bible, c’est le Saint-Esprit. Et cette connexion avec la Parole
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de Dieu est la condition indispensable à la pratique de la religion de la Bible –l’unique moyen pour le rachat de la race humaine — du retour de ses errances à la maison édénique. Ainsi celui qui voudrait obtenir une vraie religion, doit prier l’Esprit de Vérité. Les commandements de Dieu sous forme humaine sont l’unique moyen pour un individu de devenir vraiment un religieux– les « tables de chair ». Sa vie (la pratique) est ce qui le préservera non seulement d’adorer de faux dieux ou toute ressemblance de Dieu Lui-même, mais aussi de ne pas gaspiller son temps. La fidélité aux commandements lui fait faire tout son travail dans les six jours impartis de la semaine, ne laissant rien traîner de semaine en semaine. A travers les commandements, il lui est rappelé ces deux éléments que le septième jour est un Saint Mémorial de la création (Ex. 20 : 3-17) et qu’il doit aimer son prochain comme lui-même (Marc 12 : 31). Ainsi, nous voyons que la vraie religion consiste effectivement en quelque chose de plus que la simple prière, le jeûne, le don et la prédication; Et qu’il ne comprend certainement pas la « mendicité » {ABN5: 21.3}
Les membres de l’église du Royaume, selon Ésaïe, doivent être habiles dans leurs métiers et professions respectifs. En tant que constructeurs, ingénieurs, charpentiers, maçons, mécaniciens ou autres, ils doivent « rebâtir sur d’anciennes ruines … élever les anciennes désolations et … réparer les villes détruites, les désolations de nombreuses générations. » És. 61 : 4. Ils doivent également être des éleveurs de bétail,
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viticulteurs, cultivateurs expérimentés. Et à ce titre, ils doivent être compétents dans la science de la gestion, employant des milliers d’étrangers, non seulement pour répondre à leurs besoins et pour construire (És. 60 : 10) mais aussi pour « se tenir là et paître » leurs troupeaux et être leurs laboureurs et leurs vignerons (És. 61 : 5). C’est ainsi que « l’agriculture devrait être l’A.B.C. de l’éducation donnée dans nos écoles. »–Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 519. « La religion pure et pratique se manifestera dans la manière de traiter la terre comme un trésor divin. Plus un homme sera intelligent et plus l’influence religieuse devra irradier de lui. Le Seigneur veut que nous traitions la terre comme un trésor précieux qu’Il nous a confié. »–Testimonies to Ministers, p. 245. {ABN5: 22.1}
En plus d’être des agronomes, des artisans et des commerçants qualifiés, ces gouverneurs du Royaume, incarnations vivantes du Christianisme authentique, doivent être des experts en matière de banque internationale, d’économie, d’ingénierie des ressources humaines et du trafic, et d’approvisionnement, gérant ensemble « les forces » et « les richesses des nations ». És. 6 : 5, 11 ; 61 : 6. Ainsi, dotés de ces excellentes compétences, ils seront avant tout « des prêtres du Seigneur… des ministres de notre Dieu », « des hommes de prodige ». És. 61 : 6 ; Za. 3 : 8. {ABN5: 23.1}
L’évangéliste doit être au fait des activités pratiques
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de la vie et être expert dans au moins un domaine. Il est certain que tout prédicateur recevant dix pour cent (la dîme) du revenu d’un agriculteur devrait étudier pour être capable de l’aider à améliorer ses méthodes agricoles de manière pratique si l’occasion se présente. En bref, il devrait être compétent pour aider les membres de son église à organiser, corriger ou améliorer leur œuvre et leur entreprise. Jésus a enseigné à ses disciples non seulement à prier, à prêcher et à pratiquer la vérité, à donner et à pardonner, mais aussi à servir, à pêcher, à nourrir et à vêtir, et à payer les factures dans le respect des règles de l’art. (Voir Matthieu 6 : 5-13 ; 10 : 5-7, 27 ; 5 : 19, 20 ; 23 : 3, 4 ; Jean 3 : 20, 21 ; Actes 20 : 35 ; Matthieu 6 : 14, 15 ; 18 : 21, 22 ; 20 : 25-28 ; Marc 6 : 35-41 ; Luc 22 : 7-13 ; Jean 21 : 3-6 ; Matthieu 25 : 31-45 ; 17 : 24-27.) {ABN5: 23.2}
Mais pour être un tel Chrétien, une personne véritablement religieuse, il faut d’abord organiser tout son être, contrôler, coordonner et utiliser correctement sa force, son énergie, ses moyens et son temps. Quiconque ne parvient pas à réaliser cette quadruple économie intégrée de l’être ne peut jamais atteindre un véritable succès. Pour y parvenir, il doit « courir soixante secondes de distance par minute », consacrer soixante minutes d’application et d’accomplissement maximum à chaque heure de travail ou de repos, et atteindre une efficacité maximale à chaque mouvement ou à chaque geste. En bref, il doit éliminer tout mouvement inutile, ainsi que toute duplication et
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tout chevauchement de mouvements irréfléchis et détournés, qui n’apportent aucun résultat mais épuisent son stock d’énergie de réserve. L’œuvre d’un tel Chrétien ne se fera jamais de façon désordonnée ou aléatoire. {ABN5: 24.1}
De plus, il ne vit jamais au-dessus de ses moyens, mais gère si soigneusement son budget qu’il vit selon ses moyens et met régulièrement un peu d’argent de côté pour les mauvais jours. Il évite de s’endetter ; il sait que l’habitude d’emprunter sans jamais pouvoir rembourser est une forme de vol, de mensonge. {ABN5: 25.1}
Un tel homme, qu’il soit pauvre ou riche, ne craint jamais l’avenir. Il fait confiance au Seigneur sans présomption pour ses besoins quotidiens ; il n’a jamais de pensée inquiète « pour le lendemain ». Mt. 6 : 27-34. {ABN5: 25.2}
Dans l’ensemble, nous voyons que la religion biblique, le christianisme, n’est ni plus ni moins que le fait de passer de l’obéissance au diable à l’obéissance au Seigneur, de passer d’une vie de mal à une vie de bien, de consommer à produire, d’emprunter à prêter, de mendier à donner, de tricher à restituer et à traiter honnêtement, d’exiger à pardonner, et d’être servi à servir. {ABN5: 25.3}
« La vraie religion se voit toujours distinctement dans nos paroles et notre comportement, et dans chaque acte de la vie. Pour les disciples du Christ, la religion ne devrait jamais être séparée des affaires. Elles devraient aller de pair,
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et les commandements de Dieu devraient être strictement respectés dans tous les détails des affaires du monde. La connaissance que nous sommes enfants de Dieu devrait donner un ton élevé au caractère, même dans les devoirs quotidiens de la vie, nous rendant non paresseux dans les affaires, mais fervents d’esprit. Une telle religion supporte l’examen d’un monde critique avec une grande conscience d’intégrité. »–Testimonies, Vol. 4, pp. 190, 191. {ABN5: 25.4}
« Le Christianisme a un sens beaucoup plus large que beaucoup ne lui ont donné jusqu’à présent. Ce n’est pas une croyance. C’est la parole de Celui qui vit et qui demeure éternellement. C’est un principe vivant et animant, qui prend possession de l’esprit, du cœur, des motivations et de l’homme tout entier. Le Christianisme – Oh ! que nous puissions en faire l’expérience ! C’est une expérience vitale et personnelle qui élève et ennoblit l’homme tout entier. »–Testimonies to Ministers, pp. 421, 422. {ABN5: 26.1}
Tout cela est la religion du Christ, et celui qui la pratique a la vraie charité (1 Corinthiens 13) – il est vraiment « né de nouveau » {ABN5: 26.2}
Pour le répéter, tout vrai chrétien s’organise d’abord lui-même, puis sa famille, puis son entreprise. Et qui plus est, il apprend à travers tout cela que certains peuvent être organisés, tandis que d’autres ne le peuvent pas ; que certains travaillent à la réussite, tandis que d’autres travaillent à rien ; que certains produisent, tandis que d’autres ne font que consommer ; que certains donnent toujours comme l’érable, tandis que d’autres
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prennent toujours comme l’éponge sèche ; que certains bénissent le monde avec le bien, tandis que d’autres vivent et travaillent pour eux-mêmes et pensent que tous les autres devraient vivre et travailler pour eux ; que certains pratiquent tranquillement leur religion, tandis que d’autres font étalage de sainteté par de nombreux discours religieux et prières, mais peu d’œuvres correspondantes, et que certains savent quand rendre visite et quand ne pas rendre visite, tandis que d’autres ne savent ni le moment de rendre visite ni le moment de prendre congé, et doivent être détachés comme des balanes une fois qu’ils sont assis ! C’est une véritable jungle que le problème du prédicateur ! {ABN5: 26.3}
EST-CE QU’UNE VISION EST NÉCESSAIRE ?
Question N° 110 :
Est-ce nécessaire d’avoir une image mentale des choses pour lesquelles nous prions ? {ABN5: 27.1}
Réponse :
Si nous n’avons pas une telle vision, nous n’aurons rien de concret et de tangible pour prier et à travailler. Et naturellement, alors, ni nos prières, ni nos efforts n’aboutiront à quelque chose. Chacun doit avoir une vision claire de ses besoins et de ses objectifs. Sans cela, il avance à l’aveuglette et n’arrive nulle part. souvenez-vous que « Où il n’y a pas de vision, le peuple périt. » Prov. 29 : 18. {ABN5: 27.2}
Tous devraient savoir au préalable ce qu’ils doivent faire, et ce qu’ils doivent devenir. Ils devraient alors s’assurer que leur volonté soit la volonté de Dieu, se fixer un objectif élevé et veiller à ce qu’ils l’atteignent. {ABN5: 27.3}
EST-IL POSSIBLE DE TROUVER LA VÉRITÉ SANS AVOIR À ENTRER EN TRANSE OU À AVOIR DES VISIONS ?
Question N° 111 :
Concernant ce qu’elle écrit, Sœur White dit : « On m’a montré » ou « j’ai eu une vision ». Puis-je demander comment nous pouvons croire en la littérature de « La Verge Du Berger » si son contenu n’a pas été révélé de la même manière, par un miracle ? {ABN5: 28.1}
Réponse :
Il n’est jamais sans danger pour quelqu’un de baser sa décision concernant un message du SEIGNEUR sur la manière dont il est reçu. Les expériences surnaturelles ne sont pas les évidences les plus fortes de la connexion de quelqu’un avec la puissance Divine. En fait, elles ne sont pas nécessairement des preuves du tout, car il y a beaucoup de doctrines et de croyances fondées sur un miracle ou un autre et pourtant totalement dépourvues de vérité. Et personne ne devrait ignorer le fait que la prochaine tromperie qui doit balayer le monde doit être par le pouvoir des miracles, « même à faire descendre du feu du ciel » (Ap 13 : 13, 14). Néanmoins, par la Parole de Dieu, nous sommes avertis de ne pas nous laisser entrainer avec elle. {ABN5: 28.2}
N’oublions pas non plus que tous les prophètes de la Bible n’avaient de visions-transe. David et Salomon n’ont pas rapporté ce qu’ils ont reçu en vision, mais ce qu’ils ont reçu par d’autres moyens. Et Jean le Baptiste fut appelé même plus qu’un prophète, cependant il n’y a pas une seule parole prophétique de lui qui ait été rapportée, ni aucun récit qu’il ait été prit de transe et qu’il ait reçu des visions. Il était
simplement un interprète des écrits des prophètes. Ainsi, Dieu a parlé plusieurs fois et de diverses manière à Ses prophètes. (Hé. 1 : 1). {ABN5: 28.3}
Il convient de noter, cependant, que seule une petite partie des écrits de Sœur White a été reçue par vision-transe. Et les choses montrées dans de telles visions sont, en règle générale, prophétiques – annonçant quelque évènement futur – et, plus ou moins, une addition aux prophéties, et non une interprétation de celles-ci. {ABN5: 29.1}
De toute évidence, le peuple de Dieu n’a pas besoin de visions à ce moment précis, mais plutôt d’interprètes des visions des prophètes d’autrefois qui ne sont pas encore comprises. Et c’est ce qu’Il a jugé bon de nous donner afin que nous puissions comprendre la Bible. C’est le plus grand miracle lié à la Verge Du Berger, (voir l’illustration dans la Brochure N° 6, Pourquoi périr, Édition 1944, p. 18.) {ABN5: 29.2}
Mais que votre foi ne repose pas sur les miracles ou les expériences humaines, mais sur les révélations de Sa Parole prophétique. {ABN5: 29.3}
Et maintenant, la seule démarche sûre et saine est de lire minutieusement chaque page du message solennel contenu dans les publications de la Verge Du Berger. Qu’aucune ligne n’échappe à votre attention. Étudiez chaque mot attentivement et avec une attitude de prière. Soyez sérieux et assidus dans votre quête de Vérité, et « Éprouvez toutes choses ; tenez ferme ce qui est bon ». 1 Th. 5 : 21. {ABN5: 29.4}
POURQUOI UN JUGEMENT EST-IL NÉCESSAIRE ?
Question N° 112 :
Je ne vois pas l’utilité d’un jugement. Pourquoi devrions-nous être jugés après avoir été sauvés ? {ABN5: 30.1}
Réponse :
Que la Bible enseigne un jugement à venir, personne ne peut le nier. Il nous suffit donc d’en donner la raison. Le vrai peuple de Dieu, nous dit-on, est mêlé au faux, le « blé » à l’« ivraie ». Le jugement, par conséquent, consiste à déterminer qui est le « blé » et qui est l’« ivraie », et à désigner l’avenir de chacun. {ABN5: 30.2}
Selon la parabole de Jésus, cette œuvre se déroule au temps de la moisson, la fin du monde (Mt.13 : 30, 40). Et comme la congrégation des morts et la congrégation des vivants sont mêlées aux bons et aux mauvais, le jugement a lieu dans les deux, d’abord parmi les morts, puis parmi les vivants. Lors du jugement, la décision est prise quant à ceux qui sont dignes de la vie éternelle, et qui de la mort éternelle (Jean 5 : 28, 29), doivent se lever à la première résurrection (Ap. 20 : 6), et lors de la seconde ; et aussi ceux qui doivent être transportés au ciel quand Jésus reviendra (1 Th. 4 : 16, 17), et de ceux qui périront par l’éclat de Sa venue (2 Th. 2 : 8). C’est le premier aspect du jugement, et étant seulement une œuvre des livres (Da. 7 : 10), une œuvre qui ne gêne ni les morts dans les tombes, ni les vivants dans l’église, elle a lieu dans le ciel. {ABN5: 30.3}
Le second aspect n’est pas une œuvre des livres mais une séparation réelle des morts au jour de la résurrection, et des vivants au jour de la purification — les morts justes sont ressuscités, et les injustes laissés dans leurs tombes, les justes vivants sont scellés pour vivre éternellement, et les injustes laissés pour mourir (Éz. 9 : 2-7). {ABN5: 31.1}
Ainsi, les morts dignes sont jugés pour ressusciter lors de la première résurrection, et les indignes lors de la seconde résurrection, tandis que les vivants dignes sont jugés pour continuer à vivre, et les indignes sont jugés pour mourir. Et c’est la simple raison du jugement. {ABN5: 31.2}
S’AGIT-IL DE « LUI » OU DEVONS-NOUS EN CHERCHER UN AUTRE ?
Question N° 113 :
Celui qui « brise en morceaux », comme je l’ai vu après avoir lu la Brochure N° 14, « Prédiction d’une Guerre Annoncée », est Hitler. Mais comment est-ce possible, alors qu’il est en train de subir le pire et que les alliés sont en train de gagner la guerre ? {ABN5: 31.3}
Réponse :
La Brochure n’identifie pas par son nom celui qui “brise en morceaux”. Par conséquent, toute conclusion qui peut être déduite de l’analyse de son contenu ne peut être que déductive et donc provisoire. {ABN5: 31.4}
D’après les développements actuels sur le théâtre de guerre européen, il semble bien qu’Hitler soit condamné. Malgré cette apparence, la prophétie de Nahum lui correspond cependant de manière analytique, bien qu’il soit possible que quelqu’un d’autre se présente encore pour réaliser la
prédiction. Et si, pendant cette guerre, la prophétie ne se réalise pas entièrement, alors cela signifie que le sceau des saints n’est pas encore complet, que l’œuvre du message n’est pas achevée, que les premiers fruits ne sont pas prêts à se tenir avec l’Agneau sur le Mont Sion. Cela semble être le seul obstacle. {ABN5: 32.5}
Ainsi, bien que nous ne voyions pas encore comment la prophétie se réalisera, il nous est clairement dit qu’au moment où « l’Assyrie » tombera, le Seigneur libérera Son peuple non seulement des pécheurs qui sont parmi eux, mais aussi de la domination des Gentils. {ABN5: 32.1}
L’ Assyrien, cependant, « tombera par l’épée, non pas [celle] d’un homme puissant ; et l’épée, non d’un homme vil, le dévorera ; mais il fuira devant l’épée, et ses jeunes hommes seront mis en déroute. » « Car par la voix du SEIGNEUR, l’Assyrien sera battu, [lui] qui frappait du bâton ». És. 31 : 8 ; 30 : 31. {ABN5: 32.2}
Par conséquent, tandis que la Sainte Voix de la prophétie déclare : « Mais maintenant Je briserai son [l’Assyrien] joug de dessus toi, et Je fendrai tes liens en deux ». Elle commande également : « Voici sur les montagnes les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles qui publie la paix ! …. car le méchant ne passera plus au milieu de toi ; il est entièrement retranché. » Na. 1 : 13, 15. {ABN5: 32.3}
C’est maintenant le « moment opportun », cher lecteur, de prendre fermement position aux côtés de celui qui apporte de bonnes nouvelles ! Ne remettez pas cela à plus tard. {ABN5: 32.4}
L’ÉCONOMIE TOUT EN ÉVITANT L’ORGUEIL ?
Question N° 114 :
Les femmes doivent-elles porter des bas en soie ou en coton ? {ABN5: 33.5}
Réponse :
La position et les circonstances de certaines femmes rendent très peu pratique le port de bas de soie, et pour d’autres, le port de bas de coton. Mais le port de bas de soie transparents, n’étant ni modeste ni praticable de quelque manière que ce soit, est bien sûr clairement hors de question pour toutes les chrétiennes. Si, cependant, les bas de soie épais s’avèrent plus pratiques et économiques tout en étant plus confortables que les bas de coton, alors les épais sont le meilleur choix. Mais si le fil d’Écosse ou le coton sont plus pratiques et économiques, en plus d’être plus confortables, alors ils sont évidemment à privilégier. Il n’y a pas de règle absolue pour tous. C’est une question de jugement et de conscience individuels. {ABN5: 33.1}
« L’économie dans la dépense des moyens est une excellente branche de la sagesse Chrétienne… L’argent est un excellent don de Dieu. Entre les mains de ses enfants, il est la nourriture des affamés, le breuvage des assoiffés et le vêtement à ceux qui sont nus ; il est la défense des opprimés et le moyen de guérir les malades. Les moyens ne doivent pas être dépensés inutilement ou somptueusement pour la satisfaction de l’orgueil ou de l’ambition. » — Les Témoignages, Vol. 4, p. 571. {ABN5: 33.2}
« Dans l’établissement et l’avancement de l’œuvre, l’économie la plus stricte doit être observée. » — Conseils sur la Santé, p. 319. {ABN5: 33.3}
UN MODÈLE HORS DU MONDE, OU DANS LE MONDE AUSSI ?
Question N° 115 :
Certains pensent que les robes adoptées par celles qui résident au Mont Carmel sont trop longues pour nous qui vivons dans les villes. Est-ce le cas ? {ABN5: 34.1}
Réponse :
Si une robe courte ne constitue pas un « vêtement modeste » pour une femme Chrétienne dans un endroit isolé tel que le Mont Carmel, alors ce serait encore plus honteux dans la ville. {ABN5: 34.2}
N’importe quelle femme, où qu’elle soit, sera bien plus séduisante dans une robe soignée, de longueur modeste et de bon goût, que dans une robe courte et impudique. Elle s’attirera ainsi la sympathie des personnes intelligentes et, par-dessus tout, elle sera une force pour le bien plutôt que pour le mal. {ABN5: 34.3}
À l’origine, les créateurs de mode ont commencé par habiller des femmes insensées d’habits courts, et la majorité des personnes du monde les ont imitées bon gré mal gré. Et si les stylistes devaient maintenant mettre les mêmes modèles dans des robes plus longues, soignées et modestes, la multitude de femmes Chrétiennes suivrait sans hésiter le mouvement. {ABN5: 34.4}
Une robe qui s’arrête à mi-chemin entre le pli du genou et la cheville est d’une longueur modeste, certainement pas trop longue pour une femme Chrétienne, quel que soit l’endroit où elle se trouve. {ABN5: 34.5}
Dieu à ce que son peuple soit la tête, pour établir la norme correcte. Par conséquent, donner un témoignage non Chrétien dans la tenue vestimentaire hors
de Mont Carmel, où l’on rencontre la multitude du monde, est même pire que de le faire lorsque l’influence se limite strictement aux croyants. {ABN5: 34.6}
« Vous n’êtes responsable d’aucun des péchés de vos frères à moins que votre exemple ne les ait fait trébucher, que leurs pieds ne se soient détournés du sentier étroit. » — Testimonies Vol. 2, p. 256. {ABN5: 35.1}
LES CHEVEUX PEUVENT-ILS ÊTRE BOUCLÉS ?
Question N° 116 :
Mes cheveux sont si lisses qu’ils me donnent l’air bizarre. Serait-ce une erreur de les boucler ? {ABN5: 35.2}
Réponse :
Puisque les modes libertines du monde sont condamnées dans la Parole, nous ne pouvons vous encourager à faire comme le monde. Le Chrétien est exhorté à s’habiller de façon modeste, soignée et convenable. Mais tout en évitant les extrêmes et le libertinage du monde, le Chrétien doit veiller à ne pas tomber dans l’autre extrême, à ne pas paraître négligé. Restez au milieu du chemin ; c’est-à-dire, coiffez-vous de manière à ne pas attirer l’attention du public en raison de l’un ou l’autre extrême. (Lire És. 3 : 16-20). {ABN5: 35.3}
PANTALONS AMPLES OU JUPES ?
Question N° 117 :
Une femme peut-elle porter un pantalon lorsqu’elle travaille dans le domaine de la défense ? N’est-ce pas un vêtement pour homme ? {ABN5: 35.4}
Réponse :
Si le port du pantalon devait être réservé aux hommes, car aujourd’hui, les hommes portent tous des pantalons, alors, anciennement, les jupes auraient dû être interdites aux femmes, car ce vêtement était alors la tenue habituelle des hommes. {ABN5: 36.1}
Mais comme les hommes et les femmes portaient alors des jupes, la question ne devrait pas être de savoir si les femmes devraient toujours ou occasionnellement porter des jupes ou des pantalons, mais si la tenue des femmes devrait être exactement la même que celle des hommes. {ABN5: 36.2}
Rappelons-nous qu’il n’y a pas de commandement dans la Bible concernant la tenue vestimentaire que les laïcs de l’Église devraient porter, si ce n’est que celle-ci doit être modeste et non coûteuse (1 Ti. 2 : 9), et que celle d’un homme doit se distinguer de celle d’une femme. « La femme », dit le Seigneur, « ne portera pas ce que porte un homme, et un homme ne se revêtira pas d’un vêtement de femme ; car tous ceux qui font ainsi, sont en abomination au SEIGNEUR ton Dieu. » De. 22 : 5. {ABN5: 36.3}
Or, si les pantalons ont l’apparence distinctive d’un vêtement destiné à une femme, ils ne peuvent être classés comme vêtements pour hommes. {ABN5: 36.4}
Il y a aussi une autre phase de la question à considérer : si le vêtement est modeste, pas extravagant, fait pour répondre aux besoins de celui qui le porte, et non au caprice des styles en constante évolution du monde, alors nous ne voyons aucun mal à le porter. Nous pensons que
les pantalons modestes sont bien meilleurs que les robes courtes et impudiques. Mais même les pantalons portés en public ne permettent pas à une femme d’avoir l’apparence modeste d’un vêtement Chrétien. Sauf si c’est à une certaine occasion ou pour un certain travail où la robe est un obstacle, le pantalon ne doit pas remplacer la robe soignée et modeste qui sied à une femme Chrétienne. {ABN5: 36.5}
Si toutefois le port de pantalons amples est demandé à quelqu’un qui travaille dans une usine, alors nous ne voyons rien de mal de les porter durant les heures du travail. {ABN5: 37.1}
L’ÉTALAGE EST-IL UN PÉCHÉ ?
Question N° 118
Je pense que c’est un péché pour ma fille de porter une montre-bracelet. Est-ce vrai ? {ABN5: 37.2}
Réponse :
Il n’y a pas d’objection à porter une montre, quelle qu’elle soit. Mais lorsque l’on en fait étalage, que ce soit au poignet ou ailleurs, cela se prête alors à l’ornementation, et ne fait que dévaloriser le caractère du porteur, le rendre fier, et susciter l’envie et la jalousie des autres. De plus, lorsqu’un bijou porté pour être exhibé est de mauvaise qualité et de fabrication médiocre, il ne fait pas que déprécier le caractère et le goût de celui qui le porte, mais il le marque aussi comme un imitateur prétentieux. Un Chrétien abandonnera toute apparence vaine et sera irréprochable. S’il a besoin de porter une montre, il le fera discrètement, comme un accessoire nécessaire, et ne la portera pas de manière ostentatoire pour paraître élégant ou pour se mettre en valeur. {ABN5: 37.3}
LA FEMME DOIT-ELLE GARDER SON CHAPEAU QUAND L’HOMME ENLÈVE LE SIEN ?
Question N° 119 :
Que veut dire Paul dans 1 Corinthiens 11 au sujet de la femme qui se couvre la tête ? Le verset 15 ne montre-t-il pas que la chevelure est sa couverture ? {ABN5: 38.1}
Réponse :
« Mais je veux », dit le Saint-Esprit, « que vous sachiez que le chef de tout homme est Christ, et le chef de la femme est l’homme, et le chef de Christ est Dieu. » 1 Co. 11 : 3. {ABN5: 38.2}
Notez l’ordre dans lequel la divinité et l’humanité sont liées : Dieu, Christ, l’homme, la femme. Ainsi, « Tout homme priant ou prophétisant, ayant sa tête couverte, déshonore son chef. Mais toute femme qui prie ou prophétise avec sa tête découverte, déshonore son chef ; car c’est tout comme si elle était rasée. Car si la femme n’est pas couverte, qu’elle soit également tondue ; mais s’il [est] honteux pour une femme d’être tondue, ou d’être rasée, qu’elle soit couverte. Car en effet un homme ne doit pas couvrir sa tête, puisqu’il est l’image et [la] gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l’homme. Car l’homme ne provient pas de la femme, mais la femme [provient] de l’homme. » 1 Co. 11 : 4-8. {ABN5: 38.3}
Ce passage des Écritures enseigne clairement qu’un homme doit enlever son chapeau lorsqu’il prie ou
prophétise (quand il enseigne les Écritures), tandis que la femme doit garder le sien. {ABN5: 38.4}
Il ne serait pas logique de conclure de 1 Co. 11 : 15 que les cheveux de la femme sont la couverture à laquelle il est fait référence. Si tel était le cas, l’homme devrait logiquement se raser la tête afin de faire la distinction entre les deux. {ABN5: 39.1}
De plus, si la femme doit se couvrir les cheveux, pourquoi les Écritures disent-elles qu’elle doit les porter lorsqu’elle « prie ou prophétise » ? Que pourrait-elle faire d’autre ? Et pourrait-elle enlever ses cheveux (couvre-chef) lorsqu’elle ne prie pas, à moins de porter une perruque ? {ABN5: 39.2}
Les Écritures indiquent donc clairement que toute occasion religieuse qui exige que l’homme enlève son chapeau, exige que la femme mette le sien. {ABN5: 39.3}
QU’EN EST-IL DU SERVICE DE COMMUNION ?
Question N° 120 :
Les croyants qui sont bien établis dans le message, devraient-ils célébrer le service de communion quand ils se réunissent ? {ABN5: 39.4}
Réponse :
Pour ce qui est d’autoriser le service de communion en notre sein, nous croyons que puisque nous tous, en tant qu’Adventistes du Septième Jour, nous nous sommes souillés comme l’ont fait les Juifs lors de la première venue de Christ (Jésus-Christ, p. 85) et puisque ce service sacré amène la damnation sur ceux qui le reçoivent indignement (1 Co. 11 : 29), par conséquent, nous n’osons
maintenant, en tant que Davidiens, nous prévaloir de son privilège sacré jusqu’à ce que, en tant que peuple, nos vies témoignent de manière convaincante de notre repentir de la condition Laodicéenne. {ABN5: 39.5}
La leçon qui découle du fait de ne pas autoriser ce service béni en notre sein actuellement, est inversement parallèle à ce que Jean le Baptiste a enseignée en ordonnant et en insistant sur le service baptismal de l’époque ; c’est-à-dire, que l’institution baptismal à cette époque a montré que les Juifs n’étaient pas prêts à rencontrer leur Roi, et le fait que la Verge n’institue pas le service de communion maintenant, montre que nous non plus, nous ne sommes pas prêts à rencontrer notre Roi, et que nous devons donc rapidement nous repentir de notre tiédeur, acheter le « collyre », et oindre nos yeux. Alors nous célébrerons glorieusement le service de communion, et la honte de notre nudité n’apparaîtra pas. (Ap 3 : 18). {ABN5: 40.1}
Ceux qui ne ressentent pas ce grand besoin sont encore aveugles à la condition inachevée de l’église et à la sainteté du SEIGNEUR. Une foi extérieure ferme seulement n’est pas suffisante ; son œuvre intérieure dans nos vies est l’œuvre la plus essentielle et suprême qui doit avoir lieu dans la vie de chacun de nous avant que nous puissions de manière consciencieuse et profitable célébrer la Sainte Cène. Hâtons ce jour heureux. {ABN5: 40.2}
QUEL EST MON DON ?
Question N° 121 :
Quelle est la signification de 1 Timothée 4 : 14 ; « Ne néglige pas le don qui est en toi, qui t’a été
donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. » ? {ABN5: 40.3}
Réponse :
Dans l’Écriture en question, l’apôtre Paul exhorte le Chrétien à être fidèle et plein de zèle dans les devoirs que Dieu lui a confiés, à ne pas négliger ses privilèges et ses opportunités, ni à manquer de ses dons et de ses capacités pour multiplier ses « talents ». {ABN5: 41.1}
Le premier devoir de chaque Davidien est d’être fidèle en obéissant aux principes de la doctrine, en faisant quel que soit le travail qu’on lui donne à faire, et par le précepte et par l’exemple à conduire d’autres à faire de même. {ABN5: 41.2}
Certains le font en construisant le Centre du Mont Carmel, d’autres en donnant des études, d’autres encore en écrivant des lettres et en envoyant des brochures et des livres à leurs parents, amis et connaissances, et beaucoup d’autres en envoyant les noms et adresses d’Adventistes du Septième Jour à qui la littérature de la Vérité Présente peut être envoyée. {ABN5: 41.3}
Chacun doit être fidèle dans ses devoirs, comme l’était Daniel, afin de ne pas faire de reproches à sa profession religieuse, mais plutôt, par son comportement cohérent et son service fidèle au nom du Christ, conduire les autres au message de l’heure. Aujourd’hui comme jamais auparavant, le Chrétien doit être « non paresseux dans les affaires », mais « fervents en esprit ; servant le Seigneur ». Ro. 12 : 11. {ABN5: 41.4}
QU’EN EST-IL DE LA REMISE DES CADEAUX ?
Question N° 122 :
Selon la Brochure N° 13, « Salutations à Vous de la part de Christ », Édition de 1941, pp. 5, 6, les Chrétiens ne devraient pas offrir de cadeaux lors « d’occasion ». Mais est-il mal de les recevoir ? Ou faut-il les rendre et risquer ainsi d’offenser le donateur ? {ABN5: 42.1}
Réponse :
La brochure n’a pas pour but de faire croire qu’il est mal d’accepter des cadeaux lors « d’occasion » de la part de ceux qui ne sont pas informés des conséquences néfastes de cette coutume, mais qu’il n’est pas juste pour ceux qui sont mieux informés de les offrir lors d’occasions traditionnelles. Si l’on refusait un tel cadeau, on offenserait sans aucun doute le donateur. {ABN5: 42.2}
COMMENT QUELQU’UN PEUT-IL TENIR DEBOUT S’IL PLANIFIE DE TOMBER ?
Question N°123 :
Pourriez-vous, je vous prie, expliquer Hébreux 6 : 4-6 ? {ABN5: 42.3}
Réponse :
De ceux qui ne vivent pas selon les premiers principes de la doctrine du Christ et qui ne « vont pas vers la perfection », mais qui posent « de nouveau le fondement de la repentance des œuvres mortes, […] qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et [qui] ont été faits participants de l’Esprit Saint, Et [qui] ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du monde à venir, S’ils retombent », avertit Paul, « il est impossible, […] de les amener de nouveau à la repentance, vu qu’ils crucifient
de nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à une honte manifeste. » Hé. 6 : 1, 4-6. {ABN5: 42.4}
L’écriture elle-même montre clairement que ceux qui ont été particulièrement favorisés par une grande lumière mais qui ne vivent pas selon les principes inspirants des doctrines de la Vérité posent un fondement qui les ramèneront dans le monde, et que s’ils régressent ainsi, il sera impossible à l’Évangile du Christ de renouveler leur conversion à « un moment plus opportun ». Les exemples classiques du Roi Agrippa et de Félix (Actes 24, 25, 26) en sont une preuve frappante. {ABN5: 43.1}
COMMENT DEVONS-NOUS PRIER ?
Question N° 124 :
Il m’a été dit que lorsque nous prions Dieu, le Père, nous devrions toujours dire : « Au nom de Ton Fils béni Jésus, Qui est mort pour moi, je Te le demande humblement, etc. » Est-ce la bonne façon de prier ? {ABN5: 43.2}
Réponse :
Bien que la forme précédente pour s’adresser en prière peut être irréprochable, il n’est cependant pas toujours nécessaire que les requêtes prennent cette forme précise. {ABN5: 43.3}
Dans la prière exemplaire du Seigneur se trouve la manière parfaite. Il s’agit là de la prière magnifique, de la prière parfaite, dont chaque mot est rempli de sens et d’intention : « notre Père », et non « mon Père » (surtout dans la prière publique) ; « Pardonne-nous… comme », et non simplement « Pardonne-nous » ; « Ton royaume vienne, Ta volonté soit faite sur la terre » – et non dans le ciel, mais « comme elle l’est au ciel. » {ABN5: 43.4}
Courte, mais complète et sans répétitions, elle nous enseigne à nous adresser à notre Créateur par Son titre paternel, notre Père, qui nous rapproche de Lui plus que tout autre de Ses titres. Elle nous fait prendre conscience de notre totale dépendance à Son égard pour tous nos besoins. Elle couvre nos péchés et nous réconcilie avec notre Père, et nous rend amis de nos semblables, même de ceux qui pèchent contre nous. Elle crée en nous l’amour pour Son Royaume, et nous inspire le zèle pour œuvrer à sa venue. Et enfin, elle nous conduit à faire tout ce que nous pouvons pour l’intronisation de Sa volonté ici sur terre. {ABN5: 44.1}
La prière des prières, elle commande l’étude et l’observance les plus respectueuses de ses principes sublimes. (Voir Mount of Blessing, pp. 151-176). {ABN5: 44.2}
DEVRIONS-NOUS ÊTRE PRÉSOMPTUEUX ET INACTIFS ?
Question N° 125 :
N’est-ce pas faire preuve d’un manque de foi que de prier pour les malades et ensuite chercher à les guérir ? {ABN5: 44.3}
Réponse :
Prier simplement pour un malade, sans rien faire pour lui, ne peut que signifier, en dernière analyse, que celui qui prie est plus juste et plus compatissant que Dieu, et qu’il essaie donc de convaincre le Seigneur de Son devoir d’agir pour le malade, comme s’Il ne le voulait pas déjà. {ABN5: 44.4}
Lorsque nous prions pour les autres, nous ne faisons pas connaître à Dieu quelque chose
qu’Il ne connaît déjà infiniment mieux que nous ne le connaissons ou ne le connaîtrons jamais. Puisqu’Il sait tout sur le sujet, la raison pour laquelle nous prions n’est pas de Le convaincre que quelqu’un a besoin de Son aide, mais de demander Ses bénédictions sur ce que nous pouvons faire pour celui qui est dans le besoin. Le Lévite et le prêtre n’ont rien fait pour les blessés et ont été condamnés pour leur impitoyabilité, tandis que le Samaritain l’a fait et a été félicité pour son humanitarisme. {ABN5: 44.5}
Par conséquent, que nous priions pour les autres ou pour nous-mêmes, nous prions pour que le Seigneur bénisse nos propres efforts. Si le Seigneur juge bon de nous donner la sagesse et les compétences nécessaires pour répondre à nos propres prières, Sa guérison des malades par nos efforts n’est-elle pas encore plus glorieuse que Sa guérison sans que nous ayons à lever le petit doigt ? {ABN5: 45.1}
QUAND ÉCRIRE ET QUAND NE PAS ÉCRIRE ?
Question N° 126 :
Est-il permis, le jour du Sabbat, d’écrire des lettres missionnaires et de s’abonner à des publications évangéliques ? {ABN5: 45.2}
Réponse :
S’il est bon de faire le bien le jour du Sabbat, il existe cependant certains types d’activités, telles que la rédaction de lettres missionnaires et la vente ou la prise de commandes de littérature évangélique, qui, même lorsqu’elles sont réalisées dans l’intérêt de l’œuvre du Seigneur, ne sont pas autorisées. (Voir Testimonies, Vol. 1, pp. 471, 472 ; Testimonies, Vol. 8, p. 250.) C’est transformer le Sabbat en un
jour de travail et de commerce, et non le sanctifier comme un jour de repos et de dévotion. Et s’il se déroule dans la maison de Dieu, un tel trafic en est une profanation. {ABN5: 45.3}
Bien qu’il soit préférable d’écrire des lettres missionnaires que de vendre des ouvrages religieux le jour du Sabbat, cela change également le but originel du Sabbat, qui n’est plus un jour de repos mais un jour de travail. Le jour du Sabbat, Dieu s’est reposé de « toutes Son œuvre ». Ge. 2 : 2. Par conséquent, les Chrétiens doivent également se reposer de toutes leurs œuvres ce jour-là. {ABN5: 46.1}
Pour vous guider dans cette affaire, il convient de rappeler qu’en règle générale, c’est un péché de faire quoi que ce soit le saint jour de Dieu qui peut être fait un autre jour. {ABN5: 46.2}
La construction du tabernacle et les sacrifices étaient d’une importance tout aussi grande dans l’adoration de Dieu (dans la transmission de l’Évangile sous forme de type à l’époque de l’Ancien Testament) que la vente de littérature évangélique et la rédaction de lettres missionnaires à cette époque. Pourtant, alors que l’ancien Israël érigeait le Tabernacle pour le service de Dieu, Il leur interdit d’y accomplir une quelconque œuvre le Sabbat. {ABN5: 46.3}
« Des instructions venaient d’être données », déclare l’Esprit de Prophétie, « pour l’érection immédiate du tabernacle pour le service de Dieu ; et maintenant le peuple pouvaient conclure, parce que l’objet visé était la gloire de Dieu, et aussi en raison de leur grand besoin d’un lieu de culte, qu’ils
seraient justifiés de travailler à la construction le jour du Sabbat. Pour les préserver de cette erreur, l’avertissement leur fut donné. [«… quiconque fera quelque travail ce jour-là, cette âme sera retranchée du milieu de son peuple. » Ex. 31 : 14]. Même le caractère sacré et l’urgence de cette œuvre spéciale pour Dieu ne devaient pas les conduire à enfreindre Son saint jour de repos. » — Patriarches et Prophètes, p. 287.3. {ABN5: 46.4}
Et Jésus chassa du temple, avec un fouet de cordes, ceux qui vendaient et achetaient (Jean 2 : 15), bien que les animaux qui étaient achetés et vendus devaient être utilisés dans le service sacrificiel. {ABN5: 47.1}
En règle générale, ceux qui pensent qu’il est permis d’écrire des lettres missionnaires le jour du Sabbat font très peu, voire rien, pour Dieu pendant les six jours ouvrables. Ils ne sont pas disposés à Lui consacrer ne serait-ce que le temps nécessaire pour écrire une lettre. Par conséquent, les lettres qu’ils écrivent le jour du Sabbat sont, en réalité, des lettres qui ne sont pas issues d’un cœur aimant, mais plutôt d’un désir de gagner du temps pour soi. La correspondance habituelle est souvent imprégnée de la religion et ce, afin d’apaiser la conscience et de fournir une excuse visant à protéger le péché qui résulte de l’utilisation des heures du Sabbat. Satan inspire de tels actes destinés à rendre le péché extrêmement coupable. {ABN5: 47.2}
QUI NOUS PAIERA NOTRE SALAIRE ?
Question N° 127 :
Les ouvriers « à temps partiel » qui obtiennent
>des résultats satisfaisants devraient-ils bénéficier d’une aide financière de la part de l’Association ? {ABN5: 47.3}
Réponse :
Puisque tout véritable travail pour Christ est purement un travail d’amour, tous les Davidiens sincères n’ont qu’une seule chose en tête : le salut des âmes. Ils laissent la question du salaire entièrement au « Maître de maison », sachant avec certitude que, lorsque « le soir fut venu », il leur donnera « ce qui convient ». Les fidèles que le Maître embauche se mettent au travail sans savoir ce qu’ils recevront à la fin de la journée. C’est pourquoi Ses ouvriers, qu’Il envoie maintenant dans Sa vigne, à la onzième heure, doivent apprendre que l’œuvre doit être accomplie entièrement à Sa manière, et non à la manière des hommes. {ABN5: 48.1}
Si le message accordait un soutien financier à ceux qui effectuent un travail à temps partiel dans le champ, il s’engagerait ainsi à soutenir toute personne qui accomplit une tâche, quelle qu’elle soit, qu’elle soit importante ou non. Un tel précédent ne pourrait évidemment pas être suivi. Et même s’il pouvait l’être, cela ne ferait que nuire au travailleur et à ceux pour qui il œuvre. {ABN5: 48.2}
Par conséquent, la seule procédure correcte est que tous ceux qui s’engagent dans l’œuvre de ce message de scellement rendent compte de leurs activités au Quartier Général de l’œuvre, afin que le Bureau puisse leur attribuer le mérite des résultats de leurs efforts. Et si leurs efforts leur procurent des moyens suffisants pour leur permettre de se consacrer à plein temps à l’enseignement du message,
ils peuvent alors obtenir le statut de membre à plein temps, ce qui leur donne droit à une allocation de subsistance provenant des résultats financiers de leurs labeurs. {ABN5: 48.3}
Dans cet appel d’ouvriers, tous -petits ou grands, riches ou pauvres, savants ou illettrés-ont le privilège élevé et exalté de devenir les ministres du Christ. {ABN5: 49.1}
« La vérité présente nous conduit vers l’avant et vers le haut, rassemblant les nécessiteux, les opprimés, les souffrants et les démunis. Tous ceux qui viendront seront amenés dans le bercail. Dans leur vie, il y aura une réforme qui fera d’eux des membres de la famille royale, des enfants du Roi céleste. » — Testimonies, Vol. 8, pp. 195, 196. {ABN5: 49.2}
Enfin, tous les enseignants de la vérité-Présente sont priés de tenir le Bureau informé de leurs efforts, et celui-ci leur apportera en retour tout le soutien possible pour que leur œuvre soit couronnée de succès. {ABN5: 49.3}
NOURRIR LES BREBIS SEULEMENT OU AUSSI LES AGNEAUX AUSSI ?
Question N° 128 :
Est-il aussi essentiel de contacter les nouveaux convertis de Laodicée que les membres plus anciens ? J’ai l’impression que ceux qui sont devenus Adventistes du Septième Jour depuis que le message du scellement a été donné pour la première fois ont une chance de se joindre à la multitude ; sinon, comment l’œuvre pourrait-elle être achevée, étant donné que les nouveaux arrivent à Laodicée plus vite que nous ne pouvons les atteindre ? {ABN5: 49.4}
Réponse :
Nous ne voyons aucune raison pour laquelle ceux qui ont récemment embrassé la foi Adventiste devraient être négligés. En réalité, il serait presque impossible de les séparer. Il est donc non seulement juste, mais nécessaire de saisir toutes les occasions pour présenter la Vérité aux Adventistes du Septième Jour, jeunes ou vieux, dans le Message du Troisième Ange. Au-delà de cela, la responsabilité incombe au Seigneur. Il a promis de prendre les rênes entre Ses mains et d’abréger l’œuvre dans la droiture. {ABN5: 50.1}
Cependant, lorsque vous discutez ou étudiez avec une personne que vous savez être un nouveau converti, vous devez faire preuve d’une attention, d’un discernement et d’un tact particuliers en ne présentant d’abord que les vérités les plus simples de la réforme, afin de ne pas troubler l’esprit de quelqu’un qui n’est encore qu’un « nourrisson » (un « Maher-shal-al-hash-baz ») dans les Écritures. {ABN5: 50.2}
POURQUOI NE PAS TRAVAILLER POUR LE MONDE SUR SON TEMPS LIBRE ?
Question N° 129 :
Lorsque nous ne sommes pas en train d’œuvrer pour les pécheurs en Sion, pourquoi ne pas aller œuvrer pour les pécheurs dans le monde ? Le Seigneur nous a-t-Il donné la lumière pour que nous la cachions « sous un boisseau », ou pour que nous éclairions le monde avec elle ? {ABN5: 50.3}
Réponse :
Si nous ne travaillons pas pour les pécheurs en Sion, alors nous ferions mieux de travailler pour les pécheurs dans le monde. Cependant, si
nous comprenons vraiment la situation et croyons en l’exécution fidèle de notre devoir, nous devrions travailler pour les pécheurs en Sion avec un tel fardeau qui nous consume tout entier que nous n’aurions actuellement ni le temps ni l’énergie pour travailler pour les pécheurs dans le monde, à l’exception de ceux représentés par la femme « Syrophénicienne » (Marc 7 : 26). Nous remplirons alors pleinement notre rôle dans l’appel des 144 000 à leur tâche, et nous hâterons ainsi le moment de la récolte de la grande multitude du monde — le jour du Grand Cri. {ABN5: 50.4}
QUELLES SONT LES BROCHURES DESTINÉS AUX PERSONNES DE L’EXTÉRIEUR ?
Question N° 130 :
Quels sont les brochures de la série « La Verge Du Berger » qui conviennent aux personnes qui ne sont pas membres de la dénomination Adventiste du Septième Jour ? {ABN5: 51.1}
Réponse :
La littérature de La Verge Du Berger est destinée aux Adventistes du Septième Jour, mais si l’occasion se présente d’en distribuer à des non-adventistes, les Brochures N° 12, 13 et 14 sont les mieux adaptées. {ABN5: 51.2}
QUE FAUT-IL ÉTUDIER ?
Question :
Les sujets abordés dans les publications de « La Verge Du Berger » ou dans d’autres ouvrages doivent-ils être étudiés lors de nos réunions du Sabbat ? {ABN5: 51.3}
Réponse :
Si La Verge Du Berger contient le message de l’heure, alors elle a préséance
sur toute autre vérité, car l’Esprit de Prophétie dit : « C’est de la “vérité présente” que le troupeau a besoin aujourd’hui. » — Premiers Écrits, p. 63. « Ces choses [le scellement des saints] devraient occuper entièrement l’esprit et toute l’attention. » — Premiers Écrits, p. 118. « Présentez des principes nouveaux, et élevez la vérité aussi claire que possible. » — Testimonies to Ministers, p. 118. {ABN5: 51.4}
EST-IL PRUDENT DE CONTESTER ?
Question N° 132 :
Si nous devons « examiner toutes choses, retenir ce qui est bon » et être toujours prêts à répondre à quiconque nous demande raison de l’espérance qui est en nous, ne devrions-nous pas mettre au défi ceux qui sont ennemis de « La Verge Du Berger » de prouver qu’elle est dans l’erreur ? {ABN5: 52.1}
Réponse :
Même ceux qui ont établi une fois pour toutes que La Verge Du Berger contient un message venu du ciel, sans parler de ceux qui sont incapables de le défendre sous tous ses aspects, ne sont en aucun cas justifiés d’exposer leur précieux joyau de Vérité à l’Ennemi, dont le seul but est de le leur enlever. Surtout lorsqu’il ne vient pas avec la promesse de leur donner quelque chose qui remplacera ce qu’ils ont déjà. Ils ne peuvent pas se permettre de relever son défi pour prouver qu’il peut ou non les priver de leur trésor. Une fois celui-ci perdu, la « preuve » ne sera qu’une maigre consolation ! Se placer ainsi sur le terrain favorable de Satan les rendra coupables non seulement de la folie de la présomption, mais aussi d’une perte de temps et
d’énergie. Ce ne sera rien d’autre qu’une invitation au Diable à les priver de la vie éternelle. {ABN5: 52.2}
Nous devons tous garder notre trésor céleste avec le plus grand soin et préserver notre foi en nous efforçant de répondre à toute personne qui nous demande la raison de l’espérance qui est en nous, mais sans la mettre au défi de nous assommer de questions trompeuses pour ensuite débattre avec elle. {ABN5: 53.1}
Si toutefois, pour une raison impérieuse, vous décidez d’assumer le risque d’affronter l’Ennemi dans cette grande guerre spirituelle, vous devez au moins l’obliger à répondre à toute la vérité ; ne le laissez pas vous détourner vers un point discutable que personne, peut-être, ne pourrait clarifier à ce moment-là. Ne vous laissez pas acculer dans une position défensive, mais restez plutôt à l’offensive, sans jamais débattre. {ABN5: 53.2}
N’oubliez pas que l’Ennemi qui cherche à vous priver de votre couronne est plus puissant que vous, et que, par conséquent, si vous n’êtes pas absolument convaincu du message, alors plutôt que d’étudier avec ses ennemis, allez étudier avec ses amis. Ce n’est qu’après avoir tout fait pour laisser les messagers prouver qu’ils ont raison, et si vous êtes toujours convaincu que ce n’est pas la Vérité Présente, que vous pourrez à juste titre étudier avec ses opposants. Faites tout pour vous assurer que personne ne vous prive d’un message du Seigneur. « Qu’aucun homme ne s’empare de ta couronne. » Ap. 3 : 11. {ABN5: 53.3}
Souvenez-vous que s’il y a quelqu’un prêt à saper une vérité, il y en a un autre
prêt à en saper une autre, et ainsi de suite. En fait, l’Ennemi est prêt à dynamiter toutes les vérités existantes, même la Bible Elle-même, si vous lui en donnez l’occasion. Il est certain, cependant, que Satan est loin d’avoir autant d’arguments contre les vérités de la Verge que les observateurs du Dimanche en ont contre la vérité du Sabbat. {ABN5: 53.4}
Gardez toujours à l’esprit que « les efforts déployés pour retarder le progrès de la vérité ne serviront qu’à la répandre » (Témoignages Pour l’Église, Vol. 2, p. 182.3), et que vous serez favorisés si vous restez fidèlement au milieu du chemin, sans vous précipiter avec un zèle qui n’est pas conforme à la connaissance. {ABN5: 54.1} >
« Nos convictions doivent être renforcées quotidiennement par une prière humble et sincère et par la lecture de la Parole. Bien que nous ayons tous notre individualité, bien que nous devions tous tenir fermement à nos convictions, nous devons les considérer comme la vérité de Dieu et les soutenir par la force que Dieu nous donne. Si nous ne le faisons pas, elles nous seront enlevées. » — Testimonies, Vol. 6, p. 401.2. {ABN5: 54.2}
Ainsi, pour celui qui est ancré dans la Vérité et qui cherche davantage, défier l’Ennemi revient à prendre son épée et à le mettre au défi de lui trancher la tête. {ABN5: 54.3}
Ne contestez donc jamais, mais soyez toujours prêt à donner la bonne réponse de manière intelligente et convaincante à chaque personne ; ne débattez
jamais, mais enseignez toujours la Vérité ; n’allez jamais vers un adversaire ou un non-croyant pour prouver que votre message est juste ou faux ; faites plutôt toutes vos démonstrations auprès de ses amis, de ses auteurs, de ceux qui le connaissent parfaitement. {ABN5: 54.4}
QU’ENTENDEZ-VOUS PAR « CE QUI EST PUBLIÉ » ?
Question N° 133 :
Le « Code symbolique » dit : « N’enseignez que ce qui est publié. » Pourriez-vous expliquer si cette restriction s’applique à la Bible, à l’Esprit de Prophétie, à la littérature de La Verge Du Berger, ou seulement aux écrits de la « Verge » ? {ABN5: 55.1}
Réponse :
La Bible et les livres de l’Esprit de Prophétie étant la seule source du message de La Verge Du Berger, lorsque la Verge est enseignée, c’est donc la Bible et l’Esprit de Prophétie qui sont enseignés. Et puisque seul l’Esprit de Vérité qui a transmis les mystères de l’Inspiration peut les interpréter, ceux qui tentent de les enseigner sans cette autorité d’interprétation inspirée tombent inévitablement dans la pratique interdite de l’interprétation personnelle (2 Pi. 1 : 20) – le grand mal qui a conduit la Chrétienté à son état actuel de schisme presque sans limites et à la confusion, aux conflits et à l’impuissance qui en découlent. {ABN5: 55.2}
Comme nous n’osons pas suivre une telle voie, nous devons donc, en tant qu’enseignants de La Verge Du Berger (les publications officielles de
l’Association Davidienne du Septième Jour), enseigner uniquement à la lumière de la Verge les passages qui, d’une manière ou d’une autre, doivent être interprétés. C’est ainsi seulement que tous les croyants de la vérité Présente parviendront à une même pensée, à une même vision et à un même langage (1 Co. 1 : 10 ; 1 Pi. 3 : 8 ; És. 52 : 8). {ABN5: 55.3}
Et ceux qui choisissent de se livrer à l’interprétation privée sont respectueusement priés de s’abstenir d’enseigner au nom de la Verge et à ses frais. Qu’ils enseignent, tels des hommes honnêtes, en leur nom propre et à leurs propres frais. {ABN5: 56.1}
COMMENT PROUVER QUE LE MASSACRE EST LITTÉRAL ?
Question N° 134 :
Comment puis-je démontrer à un Adventiste du Septième Jour que le massacre décrit dans Ézéchiel 9 est littéral ? {ABN5: 56.2}
Réponse :
Commencez par attirer son attention sur le fait que le SEIGNEUR Lui-même se trouvait au seuil de la maison terrestre pendant que le massacre avait lieu à l’intérieur. Étudiez attentivement la Brochure N° 1, Les Dardanelles de la Bible, qui traite de cet événement tel que vu par le prophète, et gravez bien ce point ainsi que d’autres points similaires dans votre esprit. {ABN5: 56.3}
Deuxièmement, familiarisez-le avec Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 73.2, qui dit : « Ici, nous remarquons que l’Église, le sanctuaire du Seigneur, sera la première à éprouver les effets de la colère de Dieu. » {ABN5: 56.4}
En abordant ensuite le sujet sous un autre angle, présentez les preuves issues de l’Esprit de Prophétie qui révèlent que lorsque le message d’Ézéchiel 9 sera proclamé à l’église, certains nieront son accomplissement littéral, en disant : « Il est trop miséricordieux pour répandre Ses jugements sur Son peuple. » — Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 73.2. Ainsi s’écrit la triste déclaration : « Ils avaient adopté la position selon laquelle nous ne devions pas rechercher des miracles et la manifestation évidente de la puissance de Dieu comme aux jours d’autrefois. Les temps ont changé. » — Témoignages pour l’Église, Vol. 2, p. 73.2. Dire que le massacre d’Ézéchiel 9 n’est pas littéral, équivaut à dire : « L’église n’éprouvera jamais les effets de la colère de Dieu. Nous ne devions pas rechercher des miracles et la manifestation évidente de la puissance de Dieu comme aux jours d’autrefois. » Ceux qui disent cela, sont condamnés pour avoir nié l’avertissement clair du massacre littéral et miraculeux décrit par Ézéchiel. {ABN5: 57.1}
Troisièmement, Ésaïe 66 : 16, 19, 20 montre que le massacre mentionné au verset 16 doit être pris au sens littéral, car ceux qui y échappent seront littéralement envoyés vers toutes les nations pour proclamer Sa gloire et Son nom. De plus, le fait que ce massacre littéral ait lieu uniquement dans l’église ressort clairement du fait que ceux qui « y échappent » sont les serviteurs de Dieu, qu’Il envoie par la suite vers les Gentils. Si toutefois le massacre n’est pas littéral, alors à quoi sert-il, et de quoi « échappent-ils » ? Ézéchiel les a vus comme littéralement tués (Éz. 9 : 8). {ABN5: 57.2}
TOUS LES DONS SONT-ILS PARMI NOUS MAINTENANT ?
Question N° 135 :
D’après l’enseignement de Frère ________ selon lequel le don de guérison n’est pas encore parmi nous, mais sera restauré après la purification de l’église, devons-nous également comprendre que le don d’enseignement n’a pas encore été restauré ? Si ce n’est pas ce qu’il faut en déduire, alors les enseignants de « La Verge Du Berger » ont-ils ce don aujourd’hui ? {ABN5: 58.1}
Réponse :
« Le Christ est encore le médecin compatissant », déclare l’Esprit de Prophétie, « comme au cours de Son ministère terrestre. En Lui se trouve un baume pour toutes les maladies, une puissance de guérison pour toutes les infirmités. Ses disciples pour ce temps-ci doivent prier pour la guérison des malades comme l’ont fait ceux d’autrefois, et leur requête sera exaucée, car “la prière de la foi sauvera le malade”. » — Le Ministère de la Guérison, p. 193.4. {ABN5: 58.2}
Frère ________ n’entendait pas donner l’impression qu’il n’y a pas de don de guérison parmi le peuple de Dieu aujourd’hui, mais simplement que les grands miracles de guérison, préfigurés par ceux qui ont été accomplis à l’époque de l’église Chrétienne, sont encore à venir. {ABN5: 58.3}
Concernant le don d’enseignement, nous lisons : « Et bien que le Seigneur vous donnera le pain d’adversité et l’eau d’affliction, malgré tout tes instituteurs ne seront plus poussés dans un coin, mais tes yeux verront tes instituteurs. » És. 30 : 20. {ABN5: 58.4}
Lorsque l’église sera purifiée, ses enseignants recevront un don plus grand encore que celui des 120 disciples. Cela ressort clairement de la prophétie de Joël concernant la dernière pluie, qui vient comme un enseignant de justice (Joël 2 : 23, marge), et qui investit ses bénéficiaires d’une puissance (Joël 2 : 28) leur permettant enfin de proclamer cette justice dans le monde entier. (Voir également Premiers Écrits, pp. 277, 278). {ABN5: 59.1}
QUE FERA L’HOMME PRUDENT ?
Question N° 136 :
Que faire aujourd’hui, alors que l’argent n’a jamais été aussi difficile à gagner et que les prix sont exorbitants ? Faut-il dépenser tout ce que l’on gagne ou se priver de toute extravagance et économiser autant que possible ? Et où placer ses économies ? {ABN5: 59.2}
Réponse :
L’experience du passé a enseigné aux personnes sages l’inexorabilité des lois de l’inflation et de la dépression. Elles savent qu’une quantité anormale de monnaie en circulation fait monter la demande de biens au-delà de ce que le marché peut fournir, ce qui fait monter les prix en flèche. Elles voient là un signe avant-coureur d’une catastrophe financière imminente. {ABN5: 59.3}
Les personnes sages savent également que la conduite effrénée consistant à dépenser tout ce qu’elles gagnent doit tôt ou tard aboutir à des privations, des chagrins et des regrets, détruisant ainsi de nombreux foyers. Les sages prennent donc des mesures à l’avance pour se prémunir
contre l’inévitable jour où l’économie entrera en crise. En période d’inflation, elles résisteront fermement à la tentation d’améliorer leur niveau de vie actuel. Et en cette période de circulation accrue de la monnaie, elles mettront de côté, épargneront plutôt que de dépenser. Elles ne tomberont pas dans cette attitude insouciante qui ne convient qu’aux formes les plus basses de la vie animale, celle du « festin aujourd’hui et famine demain » ; elles ne se joindront pas non plus à celles qui disent : « Mangeons, buvons et réjouissons-nous [dépensons notre argent aussi vite que nous le gagnons], car demain nous mourrons ». {ABN5: 59.4}
Quiconque embarque aujourd’hui sur le bateau de plaisance qui descend joyeusement le courant de la moindre résistance est assuré d’être aspiré dans un tourbillon inextricable de mauvaise gestion financière. Trop tard, il se rendra compte qu’il est victime de son imprévoyance flagrante et de son arrogance. Seule une sangsue insensée, cette petite créature aquatique stupide qui se laisse mourir de faim lorsqu’elle ne trouve rien à quoi s’accrocher, puis qui meut de satiété lorsqu’elle trouve enfin quelque chose, peut être comparée à un tel individu. Cette forme de prodigalité est la pire qui soit, car il est impossible à une telle personne de retourner vers la « maison de son père ». {ABN5: 60.1}
Si nous reconnaissons le critère expérimental qui veut que l’histoire se répète, alors cette guerre doit nécessairement être suivie d’une période de transition accompagnée d’une récession inévitable. Un dollar se gagne facilement aujourd’hui, et un dollar
économisé aujourd’hui pourrait valoir deux ou trois dollars après la guerre, lorsque l’argent sera peut-être encore plus rare qu’il ne l’a jamais été. C’est donc le moment de dépenser le moins possible et de mettre de côté autant que possible. C’est une période d’abondance où il faut récolter et stocker pour les temps difficiles à venir, et non pas consommer pour satisfaire tous les désirs de l’instant présent. {ABN5: 60.2}
Au-delà des dépenses nécessaires et des déductions croissantes auxquelles chacun peut être soumis —Impôt sur le Revenu, Impôt sur la Victoire, Obligations de Guerre, Sécurité Sociale, dîmes et offrandes— tout salarié avisé mettra chaque semaine de côté une certaine somme, aussi modeste soit-elle, et sera déterminé à ne rien laisser détourner de son objectif ni diminuer son capital. Cela peut toutefois s’avérer très difficile à faire, en raison des tentations de toutes sortes et des hommes d’affaires astucieux qui ont passé leur vie à étudier comment exploiter les économies de leurs semblables. L’Association a donc préparé des Certificats de Legs spéciaux qui garantissent à leur détenteur une réserve pour les « jours pluvieux » ou une assurance contre les catastrophes financières liées à la vieillesse. {ABN5: 61.1}
L’abeille travailleuse stocke et conserve son miel pendant les mois d’été. Ainsi, lorsque l’hiver arrive, elle a non seulement assez pour traverser la période difficile, mais aussi un peu à partager avec son apiculteur. Les croyants de la vérité présente ne devraient pas être moins sages qu’une petite abeille insignifiante ! Que le Certificat
de Legs vous rappelle que l’endroit le plus sûr pour déposer votre trésor est celui où les mites ne peuvent entrer et où les voleurs ne peuvent pénétrer. Et un peu de prévoyance aujourd’hui facilitera considérablement la tâche de la maison du Père lorsque les temps difficiles viendront, car vous pourrez alors puiser dans votre propre fonds de réserve sur votre « Certificat ». Il sera peut-être impossible à l’Association de venir en aide à tous les malheureux, et ceux qui n’auront pas pris de dispositions pendant cette petite période d’apparente prospérité risquent alors de se trouver dans une situation embarrassante. Bien entendu, seuls ceux qui détiennent un Certificat de Membre peuvent investir dans le Certificat de Legs, c’est-à-dire participer à ce système d’épargne divinement consacré et à cette sécurité sociale consacrée. {ABN5: 61.2}
EST-CE IMPOSABLE ?
Question N° 137 :
Mon « Certificat de Legs » est-il imposable ? {ABN5: 62.1}
Réponse :
Le Certificat de Legs reproduit ci-dessous atteste clairement que les fonds ainsi placés auprès de l’Association Générale des Adventistes du Septième Jour Davidiens ne constituent pas un dépôt d’épargne, mais un legs, en contrepartie duquel l’Association s’engage volontairement, par obligation morale, à aider les membres titulaires du certificat à hauteur au moins du montant qu’ils ont légué et déposé. Les legs ne sont pas imposables. {ABN5: 62.2}
QU’EN EST-IL DES PRESTATIONS GOUVERNEMENTALES ?
Question N° 138 :
Est-il inapproprié pour un Chrétien d’accepter l’aide des organismes gouvernementaux ? {ABN5: 63.1}
Réponse :
En vertu des dispositions fédérales en matière de retraite et de protection sociale, les fonds de vieillesse et d’aide sociale du gouvernement sont tout aussi légitimement accessibles aux citoyens membres d’une Église qu’aux citoyens qui ne le sont pas. Ainsi, le Chrétien, en tant que citoyen, n’a pas moins le droit moral d’accepter l’aide de son gouvernement qu’il a le droit, en tant que membre d’une église, d’accepter l’aide de son église. {ABN5: 64.1}
UN CHRÉTIEN DEVRAIT-IL ADHÉRER À DES SYNDICATS ?
Question N° 139 :
Quelle devrait être notre position vis-à-vis des Syndicats ? {ABN5: 64.2}
Réponse :
Bien que, dans leurs premières années, les Syndicats n’aient eu ni le pouvoir ni l’influence qu’ils ont aujourd’hui, des hommes travaillaient déjà d’arrache-pied pour en faire ce qu’ils sont aujourd’hui. Ainsi, afin de protéger les vrais croyants contre le risque d’être compromis par leurs injonctions et d’être ainsi impliqués dans leurs grèves et leurs piquets de grève (sans pour autant les empêcher de leur verser une partie de leur salaire s’ils y étaient contraints), les Témoignages interdisent de s’engager dans leurs objectifs peu Chrétiens. (Voir Testimonies, Vol. 7, p. 84.2). {ABN5: 64.3}
En persécutant Jésus et Ses disciples, les gouvernements Romain et Juif ont commis un acte encore plus injuste que celui des Syndicats d’aujourd’hui qui contraignent
les travailleurs à rejoindre leurs rangs. Pourtant, Jésus a ordonné à Ses disciples de payer l’impôt à César. Nous devons donc conclure que si quelqu’un est tenu de payer une cotisation pour exercer un métier qui n’autorise pas le « libre choix du travail », il n’a d’autre choix que de se plier à cette exigence de l’entreprise, que le Syndicat soit une bonne ou une mauvaise organisation. Ainsi, bien que, pour conserver son emploi et subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, il puisse payer la cotisation exigée par les Syndicats pour avoir la possibilité de travailler, il ne doit participer à aucune de leurs activités ou fonctions, qu’elles soient politiques, sociales ou autres. En bref, il n’aura aucun lien fraternel avec eux. {ABN5: 64.4}
Dans ces circonstances, il n’y a aucune différence entre payer des cotisations Syndicales, des impôts d’État ou toute autre dépense, redevance ou coût nécessaire pour conserver son emploi. Compte tenu de cela, ceux qui suivent la lumière ne paieront les cotisations Syndicales que dans la mesure où ils y sont tenus et cesseront de les payer dès que possible. {ABN5: 65.1}
EST-IL INCORRECT DE SOUSCRIRE UNE ASSURANCE ?
Question N° 140 :
« Témoignages Pour l’Église », Vol. 1, pp. 198.1 à 199.1 s’oppose à l’assurance-vie. Cela inclut-il l’assurance des biens ? {ABN5: 65.2}
Réponse :
La déclaration en question ne concerne que l’assurance-vie. Comme nous ne connaissons aucune
restriction à la souscription d’une assurance de biens, la décision doit appartenir à l’individu. {ABN5: 65.3}
CONCERNANT L’ACHAT D’OBLIGATIONS DE GUERRE
Question N° 141 :
Y a-t-il des employés du Mt. Carmel ou l’institution elle-même qui achètent des Obligations de Guerre Américaines ? {ABN5: 66.1}
Réponse :
En tant que travailleurs d’une institution religieuse et caritative œuvrant ensemble pour un salaire de subsistance, les résidents ici, du plus humble au plus haut placé, n’ont donc aucun pouvoir d’achat qui leur permette d’acheter autre chose que le strict nécessaire pour vivre. Personne n’a donc la capacité de gagner suffisamment pour pouvoir réaliser le moindre investissement financier. {ABN5: 66.2}
L’institution elle-même, étant dans son ensemble une organisation strictement caritative, se trouve dans une situation similaire. En tant qu’organisme à but non lucratif par l’intermédiaire duquel ses membres accomplissent leur œuvre en y contribuant à partir de leurs revenus, afin qu’elle puisse nourrir, loger et vêtir ses travailleurs, imprimer des publications religieuses et les diffuser gratuitement dans le monde entier, elle ne dispose par conséquent pas de fonds propres. Elle ne peut donc, même si elle en avait les moyens financiers, investir dans des projets qui ne servent pas cet objectif, aussi louables soient-ils. {ABN5: 66.3}
Néanmoins, dans le cadre de son œuvre régulière au service des autres, et non à son propre profit, l’institution achète chaque mois pour des centaines de dollars de timbres-poste. Ainsi, bien qu’elle ne soit pas en mesure d’aider directement (en faisant l’acquisition d’Obligations de Guerres Américaines) au programme de défense, elle apporte sa contribution indirectement (en achetant des timbres-poste Américains), son argent allant simplement dans un autre compartiment du même trésor public, dont elle ne tire bien sûr ni intérêts ni capital. {ABN5: 67.1}
SALUER OU NON ?
Question N° 142 :
Est-ce une erreur de saluer le drapeau ? {ABN5: 67.2}
Réponse :
« Rendez …à César les choses qui sont à César, » « … à tous ce qui leur est dû : les taxes, à qui tribut est dû ; l’impôt, à qui l’impôt ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur. Ne devez rien à personne. » Mt. 22 : 21 ; Ro. 13 : 7, 8. {ABN5: 67.3}
Lorsque « les présidents et les princes cherchaient à trouver quelque occasion contre Daniel concernant [les affaires] du royaume, […] ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune faute ». Da. 6 : 4. Le trouvant ainsi irréprochable, ses ennemis « ont pris conseil pour établir un statut royal et de faire un décret ferme que quiconque fera une requête à quelque dieu ou à quelque homme que ce soit pendant trente jours, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. » Verset 7. En
obtenant la signature du roi sur le décret, ils cherchaient à créer une situation qui impliquerait nécessairement Daniel dans un acte de rébellion contre son roi. Ils savaient que, bien qu’il ait l’intention de rendre une allégeance indéfectible au roi, il ne le ferait pas au prix de montrer sa déloyauté envers son Dieu. Daniel continua donc à prier son Dieu comme il avait coutume de le faire, avec pour résultat qu’il fut jeté dans la fosse aux lions. Mais Celui à Qui il adressait ses prières lui sauva la vie des bêtes affamées. {ABN5: 67.4}
Il y a ensuite le cas remarquable de Joseph qui, pour sa loyauté indéfectible envers le gouvernement Égyptien, fut élevé à une position où il partageait le trône avec Pharaon. {ABN5: 68.1}
À partir de ces exemples tirés de la Bible et d’autres, nous comprenons que la loyauté d’une personne envers son gouvernement est son véritable serment d’allégeance, un salut à son drapeau. {ABN5: 68.2}
Ainsi, nous voyons que, d’une part, la déloyauté envers Dieu est un péché contre Lui, et d’autre part, la déloyauté envers son gouvernement est un péché contre celui-ci, et indirectement contre Dieu également : car la déloyauté envers son gouvernement est une désobéissance à l’ordre exprès du Seigneur : « Rappelle-leur d’être soumis aux principautés et aux autorités, d’obéir aux magistrats, d’être prêts à toute bonne œuvre. » Tite 3 : 1. « Soumettez-vous à tout ordre humain pour l’amour du Seigneur : soit au roi, comme étant au-dessus [des autres] ; Soit aux gouverneurs, comme à ceux qui sont envoyés de sa part
pour punir les méchants et pour louer ceux qui font bien. » 1 Pi. 2 : 13, 14. « Car il n’y a pas d’autorité [qui ne vienne] de Dieu ; [et] les autorités qui existent, sont établies de Dieu. C’est pourquoi, quiconque résiste à l’autorité résiste à l’ordonnance de Dieu ; et ceux qui résistent, recevront la condamnation sur eux-mêmes. » Ro. 13 : 1, 2. {ABN5: 68.3}
Comme le drapeau n’est pas une idole ou un fétiche, mais un symbole, un étendard, le salut qu’on lui rend n’est pas une idolâtrie, comme certains le pensent, mais plutôt une profession publique de loyauté envers son gouvernement, tout comme le baptême est une profession de loyauté envers le Père, le Fils et le Saint-Esprit. {ABN5: 69.1}
Sur l’ordre de Dieu, les Israélites fabriquèrent des étendards (drapeaux) selon leurs tribus, à la fois pour s’identifier et pour symboliser leur loyauté envers ce que représentait le drapeau. (Voir Nombres 2). {ABN5: 69.2}
Il est donc évident que reprocher à quelqu’un d’idolâtrie parce qu’il salue un drapeau national, c’est accuser Dieu d’avoir imposé l’idolâtrie non seulement à Son peuple ancien, mais aussi, par leur exemple, à tous les fidèles de tous les temps depuis lors ! {ABN5: 69.3}
Ainsi, tout Chrétien, s’il veut être obéissant aux commandements de Dieu, doit être loyal envers le pays dans lequel il vit. C’est pourquoi, en tant que Chrétiens en Amérique, dévoués à Dieu et par conséquent loyaux aux justes principes de ce libre « gouvernement sous Dieu », nous engageons d’abord nos cœurs, nos esprits, nos
mains, tout ce que nous sommes, au drapeau du Royaume éternel de Dieu et à la Théocratie qu’il représente, un peuple composé de toutes les nations et lié par les liens de l’amour éternel, de la liberté, de la pureté, de la justice, de la paix, du bonheur, de la lumière et de la vie pour tous ; et ensuite, nous « promettons allégeance au drapeau des États-Unis d’Amérique et à la République qu’il représente, une nation indivisible, avec liberté et justice pour tous ». Et tant que le drapeau américain flottera comme l’emblème des principes inviolables de sa constitution, notre serment d’allégeance à celui-ci restera inviolable. {ABN5: 69.4}
LE PATRIOTISME EST-IL DU CHRISTIANISME ?
Question N° 143 :
Allons-nous, dans cette guerre, adopter la position des objecteurs de conscience ou celle des patriotes ? {ABN5: 70.1}
Réponse :
Quiconque adopte une position autre que celle d’un patriote ne peut être un véritable citoyen de son pays. Un Chrétien doit toutefois toujours se rappeler qu’il est soumis à deux gouvernements, —l’un spirituel et l’autre temporel—, et qu’il est donc tenu de servir les deux, même si les circonstances peuvent parfois l’empêcher de leur accorder la même « dévotion totale ». Il fera toutefois toujours de son mieux pour servir les deux au mieux de ses capacités. {ABN5: 70.2}
La Bible enseigne clairement, et l’histoire l’a confirmé à maintes reprises, que le mépris des lois de Dieu est désastreux
tant pour l’individu que pour sa nation. Cette vérité tragique, qui s’est répétée sans fin au cours des siècles, non seulement au sein de la nation élue d’Israël, mais aussi parmi toutes les nations de la terre, est « pour notre admonition, nous sur qui les fins du monde sont parvenues. » {ABN5: 70.3}
Ainsi, comme la désobéissance aux commandements de Dieu nuit à la nation autant qu’à soi-même, le Chrétien a la double responsabilité de faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauvegarder le bien-être et promouvoir le succès des royaumes spirituel et temporel. Et pour s’acquitter pleinement de cette double responsabilité, il obéira implicitement au commandement du Seigneur : « Rendez à César les choses qui sont à César, et à Dieu les choses qui sont à Dieu. » Marc 12 : 17. « Et Moi », dit le Seigneur en promettant aux obéissants, « Je bénirai ceux qui te bénissent, et maudirai celui qui te maudit ; et en toi doivent toutes les familles de la terre être bénies. » Ge. 12 : 3. {ABN5: 71.1}
L’ancien Israël, en tant que nation et gouvernement, était tenu de protéger ses biens, son peuple et ses familles, même par les armes. Cependant, il ne devait pas faire la guerre à ses propres frères. Lorsque le royaume des dix tribus, Israël, s’allia à la Syrie pour faire la guerre au royaume des deux tribus, Juda, la malédiction de Dieu s’abattit sur la Syrie et sur Israël, qui furent en conséquence
tous deux détruits par le roi d’Assyrie. (Voir Ésaïe 7 : 1-8 ; 8 : 4). {ABN5: 71.2}
Mais lorsqu’ils étaient persécutés pour l’Évangile, les Chrétiens avaient pour instruction de ne jamais riposter : « Je vous dis », dit le Seigneur, « Ne résistez pas au mal ; mais si quelqu’un te frappe à la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Et si un homme veut te faire un procès, et prendre ton manteau, laisse-lui aussi ta cape. Et quiconque te contraindra d’aller un mille avec lui, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. {ABN5: 72.1}
« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui se servent de vous avec mépris et vous persécutent ; Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est au ciel ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. » Mt. 5 : 39-45. {ABN5: 72.2}
La lumière qui brille à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament montre qu’un Chrétien, en tant que citoyen loyal, servira son pays en temps de guerre ; mais si la guerre oppose des Chrétiens des deux camps, comme c’est le cas aujourd’hui, il ne peut, en tant que citoyen du royaume de Christ, se résoudre en toute conscience à tirer sur ses concitoyens de ce royaume. Car « si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume-là ne peut
subsister. Et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison-là ne peut subsister. ». Marc 3 : 24, 25. {ABN5: 72.3}
Cependant, même si dans une telle guerre, les Chrétiens ne doivent pas prendre les armes pour s’entre-tuer, ils ont le devoir moral d’accomplir des œuvres humanitaires telles que celles accomplies par le bon Samaritain : soigner les malades, les blessés et les mourants, quelle que soit leur nationalité. {ABN5: 73.1}
FAUT-IL VOTER POUR OU CONTRE LES RETRAITES ?
Question N° 144 :
Pourriez-vous nous expliquer votre position concernant les questions relatives aux retraites qui sont actuellement présentées au public ? Pensez-vous qu’elles méritent que nous votions à leur sujet ? {ABN5: 73.2}
Réponse :
Il nous est recommandé que la cause de Dieu devraient « occuper entièrement l’esprit et toute l’attention. » —Premiers Écrits, p. 118. Par conséquent, comme nous ne pouvons pas consacrer suffisamment de temps à l’étude de ces questions politiques et économiques et de leurs conséquences ultimes pour pouvoir les juger de manière éclairée, nous ne pouvons pas voter en toute conscience pour ou contre elles. Car notre vote non éclairé pourrait être l’œuvre de la misère et de la privation pour certains, tout en conduisant d’autres sur la voie de l’oisiveté et de l’extravagance. « Voici », dit le Seigneur, « c’était l’iniquité de ta sœur Sodome, orgueil, plénitude de pain et abondance d’oisiveté. » Éz. 16 : 49. {ABN5: 73.3}
Dans le monde actuel, les intérêts politiques et religieux sont bien mieux
servis par des spécialistes. Seuls ceux qui consacrent tout leur cœur et toute leur intelligence aux questions temporelles de la vie, qui peuvent consacrer suffisamment de temps à l’étude des questions économiques et politiques mondiales, sont qualifiés pour participer à ces intérêts. Ceux qui se consacrent corps et âme aux besoins spirituels du monde, qui sont éternels et bien plus importants que les préoccupations temporelles de la vie, qui sont éphémères et vouées à l’oubli, ne peuvent pas plus servir le monde dans ses besoins économiques et politiques que ceux qui ont le cœur et l’esprit absorbés par les choses temporelles ne peuvent servir les besoins spirituels du monde. {ABN5: 73.4}
« Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour [chercher] du secours, qui s’appuient sur les chevaux, et qui se confient dans les chariots, parce qu’ils sont nombreux ; et dans les cavaliers, parce qu’ils sont bien forts ; mais ils ne regardent pas au Seul Saint d’Israël, ni ne recherchent le SEIGNEUR ! Cependant Lui aussi est sage, et fera venir le mal et ne révoquera pas Ses paroles ; mais Il s’élèvera contre la maison de ceux qui font le mal et contre le secours de ceux qui exercent l’iniquité. Or les Égyptiens sont des hommes et non pas Dieu ; et leurs chevaux [ne sont que] chair et non pas esprit. Quand le SEIGNEUR étendra Sa main, celui qui aide tombera, et celui qui est aidé tombera aussi, et tous ensemble tomberont. » És. 31 : 1-3. « L’homme droit sera content dans le SEIGNEUR, et se confiera en Lui ; et tous les intègres de cœur s’en glorifieront. » Ps. 64 : 10. {ABN5: 74.1}
« Et que répondra-t-on aux messagers de la nation ? Que le SEIGNEUR a fondé Sion, et que les pauvres de Son peuple s’en remettront en elle. » És. 14 : 32. {ABN5: 75.1}
EST-IL CONVENABLE DE VOTER LORSQU’ON EST UN CHRÉTIEN ?
Question N° 145 :
Le vote est-il une bonne chose ? {ABN5: 75.2}
Réponse :
Le droit de vote étant l’un des droits inaliénables d’un peuple libre, il ne peut y avoir aucun mal à l’exercer si cela permet de mieux servir la loi ou les institutions du pays. Cependant, pour voter dans ce sens, il est nécessaire de se documenter consciencieusement, faute de quoi le vote ne serait qu’une supposition peu éclairée, et donc nuisible plutôt que propice à une bonne gouvernance. {ABN5: 75.3}
Par conséquent, ceux qui ne sont pas en mesure de consacrer le temps et les études nécessaires pour s’informer suffisamment sur les questions politiques afin de pouvoir voter de manière éclairée ne peuvent en toute conscience exercer ce droit. {ABN5: 75.4}
En tant que ministres de l’évangile, notre temps étant entièrement consacré aux intérêts spirituels du peuple, nous ne sommes pas en mesure de nous intéresser également à ses intérêts politiques, tout comme les représentants politiques du peuple ne sont pas en mesure de se préoccuper de ses besoins spirituels. C’est pourquoi il est rare, voire exceptionnel, que nous voyions clairement quelle est la voie à suivre pour voter. {ABN5: 75.5}
QUE PENSER DE L’UTILISATION DU LAIT ET DES ŒUFS
Question N° 146 :
Étant donné que les maladies chez les bovins et les volailles sont de plus en plus nombreuses, virulentes et répandues, ne devrions-nous pas désormais éliminer le lait et les œufs de notre alimentation ? {ABN5: 76.1}
Réponse :
Si une épidémie touche le bétail et la volaille dans votre région ou votre localité, vous devez absolument faire preuve d’une grande prudence lorsque vous consommez du lait et des œufs, et vous devez vous efforcer de les remplacer dès que possible par des substituts appropriés. {ABN5: 76.2}
À l’heure actuelle, nous ne disposons d’aucune connaissance qui justifierait ou imposerait l’abandon à l’échelle nationale de la consommation de ces produits avicoles et laitiers, d’autant plus qu’il n’existe aucun substitut approprié et que le Seigneur n’a pas encore ouvert la voie pour en fournir. Néanmoins, nous devrions tous rechercher avec diligence quelque chose de mieux afin que, lorsque les conditions rendront dangereuse la consommation de ces produits, nous ne soyons pas pris au dépourvu sans substitut satisfaisant. {ABN5: 76.3}
« Que cette réforme soit progressive. Qu’on apprenne aux gens à préparer des aliments sans employer de lait et de beurre. Disons-leur que le temps viendra bientôt où ils seront en danger en consommant des œufs, du lait, de la crème, ou du beurre, parce que la maladie chez les animaux augmente à mesure que croît la méchanceté des hommes. Le temps est proche où, à cause de l’iniquité de la race déchue, toute la création animale
sera atteinte par la maladie, cette malédiction de notre planète. » — Conseils sur la Nutrition et les Aliments, p. 553.3. {ABN5: 76.4}
« Le temps viendra où il se peut que nous devions proscrire des aliments dont nous usons aujourd’hui, tels que le lait, la crème et les œufs. Mais il n’est pas nécessaire de nous créer des difficultés par des restrictions prématurées et exagérées. Attendez que les circonstances l’exigent et que le SEIGNEUR ouvre la voie. {ABN5: 77.1}
« …je suis invitée à leur conseiller de consommer les aliments qui sont le plus nourrissants. Je ne peux pas leur dire : Vous ne devez pas manger d’œufs, de lait, de crème ; vous ne devez pas employer de beurre dans la préparation de vos repas. L’Évangile doit être annoncé aux pauvres, et le temps n’est pas encore venu de leur prescrire un régime plus strict. » — Conseils sur la Nutrition et les Aliments, pp. 245.2, 242.1. {ABN5: 77.2}
FAUT-IL GARDER LE BÉTAIL ET LA VOLAILLE ?
Question N° 147 :
Est-il permis d’élever des vaches et des volailles ? {ABN5: 77.3}
Réponse :
Si le lait et les œufs font toujours partie de notre alimentation, il est préférable, dans la mesure du possible, de les obtenir de notre propre bétail et de nos propres volailles. {ABN5: 77.4}
Ceux qui s’opposent à l’élevage de vaches et de poulets, au motif que l’Esprit de prophétie le désapprouve, adoptent une position fondée sur une interprétation extrême de ce qui est écrit. {ABN5: 77.5}
Depuis la création de l’Église Adventiste du Septième Jour jusqu’à aujourd’hui, ses institutions et ses membres ont toujours élevé du bétail et de la volaille. Si cela avait été contraire à la volonté de Dieu, l’Esprit de Prophétie l’aurait clairement indiqué au peuple. Cependant, comme il n’existe aucune trace écrite de cela, ceux qui défendent des opinions aussi extrêmes déforment l’Esprit de Prophétie et soutiennent leurs propres idées radicales. {ABN5: 78.1}
Restez au « milieu de la route » et ne laissez pas les extrémistes vous entraîner d’un côté ou de l’autre. {ABN5: 78.2}
Nous devons apprendre à respecter les écrits d’autrui en ne leur attribuant pas des significations qu’ils n’ont pas et en ne leur retirant pas ce que l’auteur n’a jamais voulu dire ou approuvé. {ABN5: 78.3}
QU’Y A-T-IL DE MAL À MANGER DES VIANDES PURES ?
Question N° 148 :
À la lumière de Mt. 15 : 11 et d’autres écritures, n’est-il pas évident que le végétarisme est une invention humaine et non divine ? {ABN5: 78.4}
Réponse :
Si les passages cités constituaient l’intégralité du traitement de ce sujet dans la Bible, alors une réponse affirmative sans réserve à la question serait peut-être nécessaire. Mais au commencement, « Dieu dit : Voici Je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la surface de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a le fruit d’un arbre portant
semence ; cela vous sera pour nourriture. » Ge. 1 : 29. Tout cela, et rien d’autre, devait constituer la « nourriture » de l’humanité. {ABN5: 78.5}
Ainsi, au commencement, le régime alimentaire de l’homme ne comprenait pas de viande. Ce n’est qu’après le déluge, lorsque toute végétation sur terre eut été détruite, qu’il reçut la permission de manger de la viande. Alors Dieu dit : « Toute chose qui se meut ayant vie vous sera pour viande ; Je vous ai donné toutes choses de même que l’herbe verte. » Ge. 9 : 3. {ABN5: 79.1}
Plus tard, cependant, alors que les enfants d’Israël se trouvaient dans le désert, Dieu leur fournit de la manne. Mais lorsqu’ils se mirent à murmurer contre elle, attribuant ce phénomène uniquement aux circonstances et affirmant qu’il était impossible d’obtenir de la viande dans le désert, Il leur envoya littéralement et avec colère des cailles en abondance. Mais à quel prix ! Des milliers de personnes ont péri pour leur enseigner que la manne n’était pas le simple résultat des circonstances, mais plutôt une Providence intentionnelle. Car « tandis que la chair était encore entre leurs dents, avant qu’elle soit mâchée, la colère du SEIGNEUR s’embrasa contre le peuple, et le SEIGNEUR frappa le peuple d’une très grande plaie. » No. 11 : 33. {ABN5: 79.2}
Étant donné que le mouvement de l’Exode avait pour but de préparer un peuple à conquérir la terre promise et à établir le royaume, comme nous le faisons aujourd’hui, il leur était demandé de s’abstenir de toute nourriture provenant d’un animal. Et parce que Jean-Baptiste portait un message important à son époque (« Repentez-vous,
car le royaume des cieux est proche » — Mt. 3 : 2), similaire au nôtre aujourd’hui, son régime alimentaire se composait de miel et de fruits du caroubier. Combien plus important est-il donc, comme nous l’enseignent nos types, que nous qui avons le message culminant de l’Évangile et qui sommes l’avant-garde des armées du royaume éternel, nous ne souillions pas les temples de notre âme avec ce que nos types avaient l’interdiction de manger. {ABN5: 79.3}
De plus, comme l’Élie de Malachie 4 : 5 et Matthieu 17 : 11 doit restaurer toutes choses avant le jour grand et redoutable du Seigneur, il restaurera nécessairement le végétarisme, le régime alimentaire originel de l’homme. Alors, non seulement l’homme, mais aussi les animaux seront strictement végétariens, et tous vivront à nouveau ensemble dans la communion renouvelée de la paix Édénique. {ABN5: 80.1}
« Le loup demeurera avec l’agneau, et le léopard dormira avec le chevreau ; et le veau, et le lionceau et le bétail gras, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. Et la vache se nourrira avec l’ourse ; leurs petits dormiront ensemble, et le lion mangera de la paille comme le bœuf. Et l’enfant qui tête s’ébattra près du trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra la main sur le repaire du basilic. On ne fera pas de mal, et on ne détruira pas, sur toute ma sainte montagne ; car la terre sera remplie de la connaissance du SEIGNEUR, comme les eaux couvrent la mer. » És. 11 : 6-9. {ABN5: 80.2}
De plus, si les paroles « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, cela souille l’homme. » (Mt. 15 : 11) signifient qu’il importe peu ce que nous mangeons ou buvons, alors pourquoi ne devrions-nous pas manger de la viande de porc, boire du thé, du café, voire de l’alcool, et fumer du tabac, — voire, manger et boire tout ce qui nous plaît ? {ABN5: 81.1}
LES ÉPICES NUISENT-ELLES TOUTES À LA SANTÉ ?
Question N° 149 :
Les « Témoignages » condamnent l’utilisation des épices, mais ne fournissent pas de liste précise de celles qui sont déclarées impropres à la consommation humaine. Tous les assaisonnements sont-ils condamnés ? {ABN5: 81.2}
Réponse :
Le fait que la sauge, l’oignon, le persil, la menthe, l’ail, le céleri et d’autres herbes similaires soient non seulement inoffensifs, mais également bénéfiques pour l’organisme, démontre clairement que toutes les herbes aromatiques ne doivent pas être classées parmi les épices malsaines. {ABN5: 81.3}
Sur le marché commercial, cependant, on trouve des sauces et des assaisonnements très épicés qui, comme chacun sait, ont des effets néfastes sur l’organisme. D’après ce que nous comprenons, il s’agit des épices et des condiments que Sœur White condamne. {ABN5: 81.4}
Toutefois, nous ne savons pas si la cannelle, la muscade, le piment de la Jamaïque, les feuilles de laurier, le macis, la vanille, le capsicum (poivre rouge), les clous de girofle et le gingembre, utilisés avec modération, contiennent des éléments
nocifs pour la santé. En fait, il a été démontré que les piments rouges, séchés et moulus en poudre, constituent un remède efficace contre le rhume. De plus, les épices étaient utilisées dans les sacrifices (Ex. 30 : 23-25, 34). {ABN5: 81.5}
Par conséquent, toutes les épices ne sont pas nocives. Cependant, il est important de comprendre que l’utilisation excessive de toute épice est nocive, comme tout excès. {ABN5: 82.1}
À QUOI IDENTIFIE-T-ON UN DAVIDIEN ADVENTISTE DU SEPTIÈME JOUR ?
Question N° 150 :
Étant donné que l’Association Adventiste du Septième Jour Davidienne n’a pas de système d’adhésion officiel, quelle preuve une personne peut-elle fournir pour s’identifier comme membre de l’organisation ? Comment peut-elle établir depuis combien de temps elle en fait partie ? {ABN5: 82.2}
Réponse :
Le soutien apporté au message opportun des Davidiens et le fait de vivre selon ses principes (baptême, observance du Sabbat ainsi que des dix commandements, végétarisme, réforme vestimentaire, abstinence totale de tabac et d’alcool, et tout ce qui est contenu dans l’Esprit de Prophétie) sont les témoignages les plus authentiques de son affiliation et la seule certification visible et authentique de ce fait. Ce sont les seules preuves absolument convaincantes de la valeur d’une personne pour devenir membre de l’Association Adventiste du Septième Jour Davidienne. {ABN5: 82.3}
La durée de l’adhésion à l’Association dépend entièrement de la durée pendant laquelle on a connu et vécu ces principes. {ABN5: 83.1}
L’Association enverra un formulaire d’Adhésion vierge aux personnes qui en feront la demande. Si le candidat ne remplit pas toutes les conditions requises dans le message, il devra joindre à sa demande une déclaration explicative satisfaisante. Dans le cas contraire, aucun Certificat de Membre ne pourra être délivré. {ABN5: 83.2}
DOIS-JE D’ABORD ATTEINDRE LA PERFECTION ?
Question N° 151 :
Pour signer la demande de « Certificat de Membre » faut-il avoir atteint la perfection ? {ABN5: 83.3}
Réponse :
Le candidat doit s’efforcer d’être un vainqueur, de se libérer du péché, de garder la vérité et de continuer la course ; il doit s’efforcer de ne pas tomber, mais, s’il venait à tomber, il doit être déterminé à se relever et à continuer avec plus de détermination que jamais pour atteindre le but. Il doit donc être en mesure de signer consciencieusement la demande d’adhésion. {ABN5: 83.4}
LE BAPTÊME DOIT-IL PRÉCÉDER L’ADHÉSION ?
Question N° 152 :
Bien que je n’aie jamais été baptisé, je crois pleinement au message additionnel de « La Verge Du Berger », et je souhaite maintenant savoir si je peux prétendre au « Certificat de Membre ». {ABN5: 83.5}
Réponse :
Étant la première étape de la confession publique de foi d’un Chrétien, le baptême est indispensable à la communion fraternelle. Il convient donc de demander d’abord le baptême, puis le certificat. {ABN5: 84.1}
QUELQU’UN EST-IL MEMBRE SANS LE CERTIFICAT D’ADHÉSION ?
Question N° 153 :
Est-il possible d’être membre de l’Association sans être titulaire d’un « certificat d’adhésion » ? {ABN5: 84.2}
Réponse :
Oui, il est possible d’être membre sans détenir le Certificat de Membre. Cependant, pour être un membre accrédité et bénéficier pleinement de tous les avantages offerts par l’Association, il est nécessaire de détenir ce certificat. {ABN5: 84.3}
QUI PEUT PRÉTENDRE À UN POSTE ?
Question N° 154 :
Les Davidiens qui ne détiennent pas de « Certificat de Membre » peuvent-ils occuper un poste ? {ABN5: 84.4}
Réponse :
Tous les officiers au service de l’Association Adventiste du Septième Jour Davidienne, ainsi que tous les résidents du Mont Carmel, doivent être titulaires du Certificat de Membre. {ABN5: 84.5}
QUI EST LE PLUS AVIDE D’ARGENT ?
Question N° 155 :
Si seuls ceux qui paient une seconde dîme peuvent prétendre à un « Certificat de Membre », alors
une telle exigence n’est-elle pas simplement un moyen de collecter des fonds ? {ABN5: 84.6}
Réponse :
Si quelqu’un est en mesure de payer la seconde dîme pour obtenir le Certificat de Membre, mais ne le fait pas, il serait en effet « cupide », car il récolterait là où il n’a pas semé, —profitant des avantages d’un fonds auquel il n’a rien contribué et qu’il a refusé de soutenir. En d’autres termes, tout en conservant sa propre seconde dîme, il bénéficierait des avantages du fonds de seconde dîme de l’Association. {ABN5: 85.1}
QUE FAIRE SI JE N’AI AUCUNE DÎME À PAYER ?
Question N° 156 :
Une personne peut-elle détenir le « Certificat de Membre » si elle n’a aucune dîme à payer ? {ABN5: 85.2}
Réponse :
Oui, si elle remplit les autres conditions requises. {ABN5: 85.3}
PAYER LA DÎME OU NE PAS PAYER LA DÎME ?
Question N° 157 :
Mon mari n’est pas croyant et n’approuverait pas que je verse la première et la seconde dîme sur tout l’argent que je gère. Que dois-je faire ? {ABN5: 85.4}
Réponse :
Bien que le Seigneur ait ordonné à l’homme de donner la dîme de tous ses revenus, Il ne tient pas le croyant pour responsable de donner la dîme du revenu d’un compagnon non croyant qui s’oppose à la dîme. {ABN5: 85.5}
Dieu a doté tout homme du droit inaliénable à la liberté religieuse, et aucun
homme n’a, à juste titre, le droit d’ôter ce droit à quiconque. Et cela s’applique d’autant plus au sein d’une famille. Ni un mari ni une femme ne devrait interférer dans le choix de confession religieuse de l’autre. {ABN5: 85.6}
La femme qui s’occupe fidèlement de son foyer et prend soin de sa famille ne le fait pas comme une servante ou une esclave : elle est une partenaire, une « aide » au sein du foyer. Par conséquent, selon tous les droits moraux, la moitié des revenus du mari lui revient. Les deux ont donc l’obligation morale de respecter le droit de l’autre en matière de dîme. Ainsi, si le mari choisit de ne pas donner la moitié de ses revenus à l’Église, la femme n’a pas le droit d’intervenir. {ABN5: 86.1}
LES FAIBLES REVENUS SONT-ILS EXEMPTES DE DÎME ?
Question N° 158 :
Étant donné que mes revenus sont très modestes, suis-je exempté du paiement de la dîme ? {ABN5: 86.2}
Réponse :
Dieu a conçu le plan de la bienfaisance systématique de manière à ce que celui-ci soit aussi équitable pour les pauvres que pour les riches, sans imposer davantage sur le sou que sur le million. Et nous ne connaissons aucune autorité Scripturale qui exempte de la dîme quelque revenu que ce soit, aussi modeste soit-il. Tous, pauvres comme riches, ont le privilège de rendre au Seigneur ce qui Lui appartient. Beaucoup de personnes dont les revenus sont modestes paient la première et la deuxième dîme, et reçoivent en
retour une riche effusion de bénédictions. {ABN5: 86.3}
Ainsi, la raison nous amène à conclure que si une personne n’est pas obligée de recevoir une aide caritative en plus de ses revenus (quelle qu’en soit la source) pour couvrir ses frais de subsistance, alors ne pas payer la dîme revient à se priver de la bénédiction abondante qui accompagne le respect fidèle du privilège royal d’être l’un des intendants de Dieu. {ABN5: 87.1}
LES POUPÉES SONT-ELLES DES IDOLES ?
Question N° 159 :
Les poupées ne sont-elles pas considérées comme des idoles ? Et dois-je laisser mes enfants jouer avec ? {ABN5: 87.2}
Réponse :
Bien que les poupées ne doivent pas être assimilées à des idoles et que les adultes ne doivent pas en faire des idoles, il existe néanmoins un risque que les enfants en fassent une obsession. La sagesse conseille d’apprendre aux enfants à trouver du plaisir dans les petites tâches ménagères, afin qu’ils deviennent utiles et serviables, plutôt que de les aider à prendre l’habitude de passer leur temps à jouer pour être heureux. Les enfants élevés pour jouer ne deviennent ni travailleurs ni vraiment heureux. La plupart des jeux, comme une drogue qui crée une dépendance, provoquent un besoin toujours plus grand lorsqu’ils cessent d’avoir d’effet. Tant que l’enfant ne réclame pas de poupées ou de jouets, il vaut donc mieux ne pas les mettre à sa disposition. {ABN5: 87.3}
QU’EN EST-IL DES JEUX ?
Question N° 160 :
Est-il inapproprié pour les Davidiens de jouer aux cartes, aux échecs, aux dames, au tennis, au baseball et à d’autres jeux ? {ABN5: 88.1} >
Réponse :
« Les jeux de cartes doivent être bannis. » « Il est des amusements, tels que la danse, les jeux de cartes, d’échecs et de dames, etc., que nous ne pouvons pas approuver parce que le ciel les condamne. » — Messages à la Jeunesse, pp. 377.3 ; 390.1. {ABN5: 88.2}
« J’ai vu les étudiants jouer au tennis et au cricket. Ensuite, j’ai reçu des instructions sur la nature de ces amusements. On me les a présentés comme des spécimens d’idolâtrie, semblables aux idoles des nations. » — Conseils aux Éducateurs aux Parents et aux Étudiants, p. 281.1. {ABN5: 88.3}
« Les gens pensent que le travail manuel est déshonorant et pourtant on joue à qui mieux mieux au cricket, au baseball ou à la boxe. Satan est ravi de voir des êtres humains employer leurs forces physiques et mentales à des activités sans but éducatif et sans utilité qui ne les aident nullement à être une bénédiction auprès de ceux qui ont besoin de leur aide. Alors que les jeunes deviennent experts à des jeux sans réelle valeur pour eux-mêmes ou pour autrui, Satan joue au grand jeu de la vie pour gagner leurs âmes, leur
retirant les talents accordés par Dieu pour les remplacer par ses propres attributs… Il cherche à occuper et à captiver leur esprit au point qu’il n’y ait plus de place pour Dieu dans leurs pensées. » — Conseils aux Éducateurs aux Parents et aux Étudiants, p. 221.1. {ABN5: 88.4}
Y AURA-T-IL DES RESSUSCITÉS PARMI LES 144 000 ?
Question N° 161 :
Il fut dit à Sœur White que seuls les 144 000 pourraient entrer dans le saint temple céleste. Cependant, comme elle-même y est entrée (car elle dit : « Je ne saurais décrire toutes les splendeurs que j’y ai VUES » — « Premiers Écrits », p. 19), n’est-elle pas l’une des 144 000 ? {ABN5: 89.1}
Réponse :
Nous devons comprendre que Sœur White n’est entrée dans le temple qu’en vision, et non dans la réalité. Les 144 000 n’étaient pas physiquement présents, pas plus qu’elle. Elle a été transportée là-bas en vision dans le seul but de voir ce qui s’y trouvait, afin de pouvoir nous le décrire. Il était donc nécessaire, bien sûr, qu’elle y entre. Et puisqu’elle certifie que les 144 000 sont des « saints vivants » (Premiers Écrits, p. 15) et qu’elle est elle-même décédée, elle ne peut pas être l’une d’entre eux, bien qu’elle puisse être une avec eux. {ABN5: 89.2}
Ce fait est très clairement confirmé dans une autre vision où elle a été emmenée sur une planète qui avait sept lunes, où elle « vit le bon vieil Énoch ». L’endroit était si beau et son désir d’y rester si vif qu’elle supplia l’ange de la
laisser rester là. « Alors l’ange dit : « Tu dois retourner sur la terre, mais si tu es fidèle, toi et les 144 000, vous aurez le privilège de visiter tous les mondes et de contempler les œuvres de Dieu. » — Premiers Écrits, p. 40.1 {ABN5: 89.3}
Ainsi, même si elle ne fera pas partie de leur groupe, elle sera heureuse d’être parmi eux. {ABN5: 90.1}
LES 144 000 SONT-ILS UNIQUEMENT DES JUIFS PAR ADOPTIONS ?
Question N° 162 :
Puisque « les noms des douze tribus des enfants d’Israël » (Ap. 21 : 12) sont écrits sur les douze portes de la Nouvelle Jérusalem, les 144 000 ne doivent-ils pas être par conséquent des Juifs par adoption seulement ? {ABN5: 90.2}
Réponse :
Sans exception, l’adoption n’est accordée qu’aux Gentils. Et nulle part dans les Écritures il n’y a la moindre suggestion que les 144 000 soient des Gentils. Au contraire, Apocalypse 7 : 4-8 déclare spécifiquement que les 144 000 sont composés de douze mille de chacune des tribus des « enfants d’Israël ». L’adoption n’est pas seulement absente, elle n’est même pas suggérée. Et rappelons-le, les Gentils ne font pas partie des douze tribus, mais de nombreuses nations ! {ABN5: 90.3}
Si toutefois il est encore soutenu que les 144 000 ne sont pas des Israélites vivants, mais des Gentils, et donc des Juifs par adoption seulement, dites-nous alors par qui eux et le reste des Gentils rachetés sont-ils
adoptés ? Si la véritable famille Israélite n’existe plus, l’adoption n’est plus possible, car les vivants ne peuvent être adoptés par les morts ! (Voir Romains 8, 9.) {ABN5: 90.4}
QUE SIGNIFIE LA « SAINTE MONTAGNE » ?
Question N° 163 :
Dans son analyse des différentes prophéties, « La Verge Du Berger » applique systématiquement le terme « la montagne sainte » à Jérusalem, l’église, alors qu’elle applique le terme, la glorieuse et « sainte montagne » (Da. 11 : 45), au Mont Sinaï. Quelle raison donnez-vous pour déroger ainsi à la règle ? {ABN5: 91.1}
Réponse :
L’expression « la glorieuse et sainte montagne » ne peut désigner l’église, car le contexte du verset ne soutient pas cette idée. Au contraire, il montre clairement que le roi du Nord doit « sortir » de la « terre glorieuse », la Palestine, et « dresser » ses tabernacles sur la « sainte montagne glorieuse », tandis que d’autres écritures montrent que le Seigneur doit « revenir » dans la terre glorieuse et dresser Ses tabernacles à Sion, la « montagne sainte ». Za. 1 : 16 ; 2 : 10-13 ; 8 : 3. Ainsi, puisque les deux tabernacles ne peuvent pas être au même endroit, et puisque celui du Seigneur doit être à Jérusalem, il est évident que « la sainte montagne glorieuse », où le roi du Nord doit dresser le sien, doit être ailleurs. {ABN5: 91.2}
COMMENT S’INSCRIRE À L’INSTITUT ?
Question N° 164 :
Quelles sont les conditions requises pour être admis à l’Institut Davidique-Lévitique ? Quelle partie des frais de scolarité au Mont Carmel est couverte par la deuxième dîme, et quel est le montant à payer en espèces ? {ABN5: 92.1}
Réponse :
Seules les personnes titulaires du Certificat de Membre de l’Association peuvent s’inscrire à l’Institut Davidique-Lévitique. Il est également demandé à l’inscrit de verser à la Banque de Palestine les Frais d’Inscription de 30 dollars. Ces frais couvrent son hébergement, ses repas et sa blanchisserie pendant la période d’orientation, soit les deux premiers mois uniquement. S’il s’adapte facilement à la phase pratique de sa formation et gagne, pendant cette période d’orientation de deux mois, un salaire suffisant pour couvrir ces frais, les 30 dollars peuvent être crédités sur son compte courant ou son compte d’épargne. {ABN5: 92.2}
En outre, il est tenu de verser une caution correspondant au coût du transport de retour, de sorte que s’il ne parvient pas à s’intégrer au programme de l’école ou s’il décide, pour quelque raison que ce soit, de quitter Mont Carmel, lui-même et l’Institut seront protégés contre le risque qu’il se retrouve sans moyens suffisants pour repartir. {ABN5: 92.3}
De plus, pendant toute la durée de la guerre, il est tenu d’apporter son propre lit (une place), son sommier, son matelas et sa literie. {ABN5: 92.4}
La deuxième dîme couvre ses frais de scolarité, ses livres et autres fournitures, ainsi que le salaire qui lui est versé pour la formation pratique, au-delà de ce que le Département dans lequel il est employé peut lui verser, c’est-à-dire la partie qu’il ne gagne pas réellement. En résumé, à partir du moment où il arrive au Mont Carmel, il n’a à payer que ce qu’il paierait chez lui, c’est-à-dire le logement, la blanchisserie, les vêtements et autres articles. {ABN5: 93.1}
(Les personnes souhaitant s’inscrire peuvent demander un formulaire d’inscription.). {ABN5: 93.2}
ATTENDRE LA FIN DE L’INSCRIPTION OU S’INSCRIRE AVANT ?
Question N° 165 :
Si un Davidien qui envisage de s’inscrire à l’Institut Davidique-Lévitique et qui approche l’âge de l’Enregistrement au Service Sélectif, doit-il s’inscrire après son enregistrement, ou doit-il s’inscrire à l’Institut avant son enregistrement, puis s’enregistrer auprès du Centre du Mont Carmel ? {ABN5 : 93.3}
Réponse :
Tout Davidien qui a été appelé par Dieu à étudier pour le ministère à l’Institut Davidique-Lévitique, Centre du Mont Carmel, mais qui approche l’âge de l’Enregistrement au Service Sélectif, devrait, si possible, s’inscrire à l’Institut à temps pour s’enregistrer depuis le Centre du Mont Carmel. {ABN5 : 93.4}
Toutefois, s’il s’est déjà inscrit au Service Sélectif, mais prévoit de s’inscrire immédiatement à l’Institut, alors, qu’il ait ou non renvoyé son
Formulaire 40 du Service Sélectif à sa Commission Local d’origine, il doit immédiatement demander à cette dernière de le transférer à la Commission Local N° 4 du Comté de McLennan, au Texas, pour classification. {ABN5 : 93.5}
Si vous ne procédez pas à ce transfert avant votre départ pour le Mont Carmel, il pourrait être trop tard pour le faire à votre arrivée, et vous pourriez ne pas être en mesure d’éviter les inconvénients et les résultats insatisfaisants qui accompagnent souvent la représentation de votre dossier par correspondance auprès de votre Commission de Service Sélectif. {ABN5 : 94.1}
De plus, en négligeant de prendre ces mesures, il est peu probable qu’une commission lui accorde un ajournement Ministériel. {ABN5: 94.2}
(Tous les italiques sont nôtres.)
QUEL SERA VOTRE PROCHAINE ÉTAPE ?
Maintenant, si vous avez apprécié et tiré profit de cette excursion sous forme de questions-réponses à travers le Livre N° 5, et si vous souhaitez continuer, veuillez commander le Livre N° 6. Il vous sera envoyé gratuitement et sans obligation, à titre de service Chrétien. {ABN5: 94.3}
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