
15 Août Le Répondeur – Livre N° 4
Le Répondeur Livre N° 4
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Copyright 1944,
par
V. T. Houteff
Tous droits réservés
Cette brochure de questions et réponses est envoyée gratuitement par la poste, comme un service Chrétien. Elle ne nous impose qu’une contrainte : l’obligation pour toute âme d’éprouver toute chose et de retenir ce qui est bon. Les seuls liens qui vous lient à cette offre gratuite sont les cordons dorés de l’Éden et les cordes écarlates du Calvaire — les seuls liens qui vaillent. {ABN4: 2.1}
Les noms et adresses des Adventistes du Septième Jour seront appréciés. {ABN4: 2.2}
Imprimée aux États-Unis d’Amérique.
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LE RÉPONDEUR
Livre N° 4
Questions et Réponses sur des sujets de la
Vérité Présente dans l’intérêt des Frères
et Lecteurs Adventistes du Septième Jour
de
La Verge Du Berger
Par V. T. Houteff
Ce « scribe », instruit
sur le royaume du
ciel, « tire
…des choses nouvelles et vieilles. »
Mt. 13 : 52.
Maintenant « sanctifiez le Seigneur DIEU dans vos cœurs : et soyez toujours prêts à donner, avec soumission et crainte, une réponse à chaque homme qui vous demande la raison de l’espérance qui est en vous. »
1 Pi. 3 : 15.
L’Association des Adventistes du Septième Jour Davidiens
(Une Association non constituée en société formant une Église)
Mt. Carmel, Waco, Texas
P.O. Box 23738, Waco, TX 76702
+1-254-855-9539
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info@gadsda.com
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SOMMAIRE
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QUESTIONS ET RÉPONSES
QUELLE PROPHÉTIE S’EST ACCOMPLIE, CELLE DE JEAN OU CELLE DE JOSIAH ?
Question N° 77 :
Puisque sa prédiction de la chute de l’Empire Ottoman le 11 août 1840 s’est accomplie de manière frappante, Josiah Litch a-t-il eu raison d’affirmer que la prophétie d’Apocalypse 9 : 5, 15-20 s’est ainsi parfaitement réalisée ? {ABN4: 5.1}
Réponse :
Bien qu’il y ait eu, dans l’accomplissement de la prédiction de Litch, un élément de coïncidence apparemment surnaturel, l’événement en question ne pouvait pas être celui décrit dans la prophétie de Jean, car cette dernière révèle que les quatre anges liés sur l’Euphrate devaient tuer le tiers des hommes. Et où, dans les Écritures, une nation Païenne est-elle symbolisée par des anges ? De plus, l’Empire Ottoman n’est pas tombé du tout ; au contraire, il s’est placé « sous la tutelle des nations Chrétiennes » – La Tragédie Des Siècles, p. 362.1. Par ailleurs, les anges avaient une armée de 200 000 000 de cavaliers, alors que la Turquie n’a jamais eu autant de cavaliers de toute sa vie ! Plus encore, la prophétie de l’Apocalypse appelle à tuer « le tiers des hommes » (Ap. 9 : 15), alors que dans l’accomplissement de la prédiction de Litch, aucun meurtre n’a eu lieu. Au vu de tous ces faits, il est évident que, bien que la prédiction de Litch ait pu
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s’accomplir, elle ne faisait en aucun cas référence à la prophétie du Révélateur. {ABN4: 5.2}
La Tragédie des Siècles rapporte simplement la prédiction personnelle de Litch, et non l’accomplissement de la prophétie de Jean. Ainsi, la prédiction de Litch, basée à tort sur l’Apocalypse, était une coïncidence surnaturelle, et non un accomplissement de la prophétie du Révélateur. {ABN4: 6.1}
LA GRANDE TRIBULATION ET LE TEMPS DE DÉTRESSE SONT-ILS IDENTIQUES ?
Question N° 78 :
Comment pouvons-nous prouver que la « grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde… et qu’il n’y en aura jamais » (Mt. 24 : 21), n’est pas le « temps de détresse tel qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation ? » (Da. 12 : 1). {ABN4: 6.2}
Réponse :
En prophétisant « la grande tribulation », Christ avertit que ce serait un temps de persécution, de privation et de morts pour les saints, et qu’ils devaient, par conséquent, fuir « dans les montagnes » pour sauver leurs vies, de peur qu’aucun d’eux ne soit sauvé. » Mt. 24 : 16, 22. {ABN4: 6.3}
Mais Daniel prédit que dans « le temps de détresse, tel qu’il n’y en a point eu », Michael se lèvera et délivrera chacun des saints, pour qu’ils n’expérimentent pas la mort. {ABN4: 6.4}
Manifestement, donc ces deux évènements se produisent à deux moments différents, chacun étant spécial
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et unique, la plus grande de son genre. En effet, la prophétie déclare qu’il n’y aura jamais une autre « tribulation » telle que celle-ci, et qu’il n’y aura jamais un autre temps de détresse, tel que celui-là. {ABN4: 6.5}
(Voir Le Répondeur, Livre N° 2, Question N° 47, pour une description détaillée de ces deux évènements.) {ABN4: 7.1}
QUAND SE SONT-ILS APPELÉS PAR LE NOM DU SEIGNEUR ?
Question N° 79 :
Abel n’a-t-il pas appelé le nom du Seigneur lorsqu’il offrit le sacrifice (Ge. 4 : 4) ? Si oui, alors pourquoi Genèse 4 : 26 (en marge) dit qu’après la naissance de Seth, « alors les hommes commencèrent à s’appeler par le nom du Seigneur » ? {ABN4: 7.2}
Réponse :
Bien que, depuis la mort d’Abel jusqu’à la naissance de Seth (Ge. 4 : 25), Caïn ait été le seul fils vivant d’Adam, ni lui ni sa postérité n’ont été des disciples de Dieu ; ils étaient donc « les fils des hommes ». Mais Seth et ses descendants, qui avaient l’esprit d’Abel s’appelèrent du nom du Seigneur, et ils furent « les fils de Dieu ». Ge. 6 : 2. {ABN4: 7.2}
Dès lors, puisqu’il y avait deux classes différentes d’adorateurs (les vrais et les faux) en contact étroit les uns avec les autres, il devint nécessaire de se donner des titres afin de faire une distinction entre les disciples de l’homme et les disciples de Dieu. Les descendants de Seth furent les premiers à
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s’appeler « du nom du Seigneur », tout comme les Juifs qui, longtemps après, acceptèrent le Christ, furent les premiers à s’appeler Chrétiens. Et de même que les Juifs qui rejetèrent le Christ continuèrent à s’appeler Juifs, de même les descendants de Caïn continuèrent à s’appeler « les fils des hommes ». {ABN4: 7.3}
De cette écriture découle l’évidence que les pratiques religieuses négligentes et ignorantes que nous voyons aujourd’hui, avec leur esprit de persécution contre ceux qui adorent Dieu exactement comme Il l’a ordonné, ont eu leur commencement avec Caïn ; et aussi que d’Abel découle l’influence de l’obéissance, qui s’étend jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi il y a encore dans le monde des « fils des hommes » et des « fils de Dieu », des disciples des hommes et des disciples de Dieu. Et de même que la religion des « fils des hommes » était à l’époque celle que pratiquait leur père Caïn, — non pas selon l’ordre de Dieu, mais selon leur propre choix, — de même est la religion des fils des hommes aujourd’hui. Beaucoup adorent encore de la même manière que leurs pères, sans se donner la moindre peine pour connaître par eux-mêmes la différence entre le faux et le vrai, mais s’élançant naturellement et sans réfléchir vers leur perte, comme les porcs de Gadaré se sont élancés du haut des falaises dans la mer (Mt. 8 : 32 ; Marc 5 : 13). {ABN4: 8.1}
Mais malgré le nom sacré que les fils de Seth se donnèrent à l’époque, beaucoup d’entre eux se mêlèrent aux
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fils des hommes ; c’est-à-dire « les fils de Dieu virent les filles des hommes, qu’elles étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent. ». Ge. 6 : 2. Cette mauvaise pratique a rapidement introduit la méchanceté des fils des hommes dans les maisons des fils de Dieu. » « Et le SEIGNEUR vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que continuellement mauvaise. Et le SEIGNEUR se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et Il s’en affligea dans Son cœur. Et le SEIGNEUR dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que J’ai créé ; [tant] l’homme et la bête, et les êtres rampants, et les volatiles dans l’air ; car Je Me repens de les avoir faits. » «Et Moi, voici, Je vais amener un déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair en laquelle il y a souffle de vie, de dessous le ciel ; et toute chose qui est sur la terre mourra. » Ge. 6 : 5-7, 17. {ABN4: 8.2}
En se tournant vers notre époque, Jésus déclara : « Car comme dans les jours avant le déluge, on mangeait et buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; Et ils ne surent rien jusqu’à ce que le déluge arrive et les emporte tous ; il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. » Matthieu 24 : 38, 39. Les « fils de Dieu » ne devraient-ils donc pas, en ces jours, tenir d’autant plus compte de ces exemples et se tenir à l’écart des « filles des hommes » ? {ABN4: 9.1}
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Ces leçons enseignent que chaque individu lui-même, sans l’influence d’un autre, devrait se résoudre à connaître et à pratiquer la Vérité s’il désire échapper aux toiles invisibles que l’Ennemi tisse sous ses pieds le long du chemin. Il devrait maintenant connaître le pire de sa propre situation s’il veut conserver la couronne de la vie éternelle, son trésor le plus précieux. Sinon, il la perdra. {ABN4: 10.1}
LA RÉFORME N’EST-ELLE PAS LA PERFECTION ?
Question N° 80 :
La déclaration du « Code Symbolique » de Juillet 1935, Vol. 1, N° 13, p. 9, dit que « si un individu ne se réforme pas au moment où il est convaincu de la Vérité, il ne se réformera pas plus tard ». Cette déclaration m’effraie, car si c’est le cas, j’ai fait des choses qui entraîneront ma perte. Quel espoir y a-t-il pour moi ? {ABN4: 10.2}
Réponse :
Le Code n’entend pas par le mot « réforme » que chacun doit devenir parfait d’un seul coup. La perfection est atteinte en continuant dans la Vérité et en grimpant l’échelle de la perfection pas à pas. (Voir Les Témoignages, Vol. 1, p. 69, 70). Un vrai Chrétien n’est jamais à la traîne, mais comme le maïs parfait du champ se développe régulièrement dans l’épi, de même il se développe dans la sphère Chrétienne dans la mesure où la Lumière le conduit en avant. Par conséquent, si vous avez pris le départ et que vous
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êtes toujours en course, il n’y a aucune raison que vous vous perdiez, « car un homme juste tombe sept fois, et se lève de nouveau ». Pro. 24 : 16. « Si quelqu’un pèche, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. » 1 Jean 2 : 1. {ABN4: 10.3}
La classe qui ne se réforme pas, selon le Code, est celle qui ne se lance pas dans la course lorsqu’elle est convaincue d’une Vérité avancée, mais qui, comme les Juifs du temps du Christ ou les Laodicéens d’aujourd’hui, dit : Nous sommes « riches, et nous avons accru nos biens, et n’avons besoin de rien » (Ap. 3 : 17) ; ou qui, comme Félix, s’excuse en disant : « Pour cette fois-ci va-t’en ; quand j’aurai un moment opportun, je te ferai demander. » Actes 24 : 25. {ABN4: 11.1}
Le fait que vous vous efforciez de vaincre le péché en marchant dans la Lumière est une preuve suffisante que vous n’êtes pas perdu. Et si vous continuez ainsi, vous serez sauvé, sinon nous sommes tous perdus. {ABN4: 11.2}
L’Ennemi aimerait nous tromper d’une manière ou d’une autre, peu importe laquelle, et nous ne devons pas lui en donner l’occasion. Le conseil de Paul est le suivant : « C’est pourquoi, voyant que nous aussi, sommes environnés d’un si grand nuage de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément, et courons avec patience la course qui est devant nous. » Hé. 12 : 1. {ABN4: 11.3}
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SANCTIFIÉ EN UN INSTANT OU JOUR APRÈS JOUR ?
Question N° 81 :
Quel rôle jouons-nous dans le processus de la sanctification, et quand une personne est-elle sanctifiée ? {ABN4: 12.1}
Réponse :
« Nous devrions considérer les paroles de l’apôtre Paul, dans lesquelles il appelle ses frères, par la miséricorde de Dieu, à présenter leurs corps “comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.” …. La sanctification n’est pas simplement une théorie, une émotion ou une forme de mots, mais un principe vivant et actif, qui entre dans la vie de tous les jours. Elle exige que nos habitudes de manger, de boire et de nous habiller soient telles qu’elles assurent la préservation de la santé physique, mentale et morale, afin que nous puissions présenter au Seigneur nos corps – non pas une offrande corrompue par de mauvaises habitudes, mais – “un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.” Ro. 12 : 1. » — Counsels on Health, p. 67. {ABN4: 12.2}
« La véritable sanctification s’obtient par la soumission aux principes de l’amour. “Dieu est amour et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu en lui.” La vie de celui dans le cœur duquel le Christ habite, sera une manifestation de piété réelle. Le caractère sera purifié, élevé, ennobli, et glorifié. La pure doctrine sera associée aux œuvres de justice ; les préceptes divins se confondront avec les saintes pratiques. {ABN4: 12.3}
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« La sanctification… n’est pas acquise par une heureuse effusion de sentiments, mais c’est le résultat d’une mort définitive au péché et d’une vie constante en Christ. Des efforts faibles et intermittents ne sauraient ni redresser les erreurs, ni opérer de réforme dans le caractère. Ce n’est que par un labeur long et persévérant, par une discipline sévère et un dur combat que nous pouvons vaincre. Nous ne savons pas aujourd’hui quelle sera la sévérité de la lutte de demain. Aussi longtemps que Satan règnera, nous aurons à soumettre le moi, à vaincre nos péchés ; tant que nous vivrons, il n’y aura aucun arrêt dans notre marche Chrétienne. Nous ne pourrons jamais dire : J’ai pleinement abouti. La sanctification, c’est le résultat de toute une vie d’obéissance. » — Les Conquérants Pacifiques, pp. 499, 500. {ABN4: 13.1}
« À chaque instant, un travail énergique de renoncement et de sanctification doit avoir lieu en soi-même, alors les œuvres manifesteront que Jésus demeure dans le cœur par la foi. La sanctification ne ferme pas l’âme à la connaissance, mais ouvre l’esprit et l’incite à sonder la vérité à la façon d’un trésor caché. » — Conseils aux Éducateurs, p. 362. {ABN4: 13.2}
« Il n’y a pas de sanctification — celle de la Bible — pour qui rejette une partie de la vérité » (Les Témoignages, Vol. 1, p. 127), car « cette œuvre ne peut pénétrer le cœur si une lumière faite sur une quelconque partie de la vérité est rejetée ou négligée. L’âme sanctifiée ne se contentera pas de rester dans l’ignorance, mais elle voudra marcher dans la lumière et cherchera
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une lumière plus grande. Voyez comme le mineur creuse pour trouver l’or et l’argent, il en est de même le disciple du Christ qui cherchera la vérité comme un trésor caché, et sera en quête constante de lumière, croissant toujours en connaissance. Il grandira sans cesse en grâce dans la connaissance de la vérité. » — The Review and Herald, 17 juin 1890. {ABN4: 13.3}
« Nombreux… ne vivent pas dans la vérité. Ils parlent de sanctification et laissent la parole de Dieu de côté. Ils prient pour obtenir la sanctification, ils la chantent et l’exaltent….. La vérité présente, qui est le canal, n’est pas considérée, mais foulée aux pieds. Les hommes peuvent bien crier : “Sainteté ! Sainteté ! Sanctification ! Sanctification ! Consécration ! Consécration !” et cependant ne pas avoir plus d’expérience de ce dont ils parlent qu’un quelconque pécheur avec ses tendances mauvaises. Dieu arrachera bientôt ce manteau de propre justice dont se sont parés ceux qui vivent encore selon la chair afin de cacher la difformité de leur âme. » — Les Témoignages, Vol. 1, p. 126, 125. {ABN4: 14.1}
« Le prophète Daniel était un exemple de la vraie sanctification. Sa longue vie était remplie d’un service noble pour son Maître. Il était un homme “grandement aimé” du Ciel. Pourtant au lieu de réclamer d’être pur et saint, ce prophète honoré s’identifia lui-même avec la réalité pécheresse d’Israël, comme il plaida avec Dieu en faveur de son peuple :
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“Nous ne présentons pas nos supplications à Toi à cause de notre justice, mais à cause de tes grandes miséricordes.” “Nous avons péché, nous avons commis la méchanceté.” Il déclare : “Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché, et le péché de mon peuple.” Et quand à un moment plus tard le Fils de Dieu apparut pour lui donner instruction, Daniel déclara : “Mon apparence changea en moi en corruption, et je ne retins plus de force.” {ABN4: 14.2}
« Quand Job entendit la voix du SEIGNEUR dans le tourbillon, et s’écria : “Je me prends en horreur, et je me repens dans la poussière et la cendre.” C’était quand Ésaïe vit la gloire de Dieu, et entendit le chérubin crier : “Saint, saint, saint, est le SEIGNEUR des armées”, qu’il cria : “Malheur à moi ! Car je suis impur.” Paul, après avoir été ravi au troisième ciel, et entendit des choses qu’il n’était pas possible à un homme de prononcer, parle de lui-même comme ”moindre que le moindre des saints”. – La Tragédie des Siècles, pp. 470, 471. {ABN4: 15.1}
La sanctification de Paul était le résultat d’une lutte constante avec le moi. Il disait : “Je meurs chaque jour.” Sa volonté et ses désirs étaient chaque jour en conflit avec l’œuvre et la volonté de Dieu. Au lieu de suivre ses inclinations, il fit la volonté de Dieu, crucifiant cependant sa propre nature. {ABN4: 15.2}
« Dieu conduit Son peuple étape par étape. La vie Chrétienne est une lutte et une marche. Dans cette guerre il n’y a point de relâche ; l’effort doit être continu et persévérant.
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C’est par un dévouement incessant que nous maintenons la victoire sur les tentations de Satan. L’intégrité Chrétienne doit être recherchée avec une énergie inestimable, et maintenue avec une détermination d’objectif résolue. {ABN4: 15.3}
« Personne ne sera porté vers le haut sans un effort sévère et persévérant en sa faveur. Tous doivent s’engager dans ce combat pour eux-mêmes….La lutte pour la conquête de soi, pour la sainteté et le ciel, est un combat de toute une vie. Sans un effort continu et une activité constante, il ne peut y avoir de progrès dans la vie divine, ni d’obtention de la couronne du vainqueur. » — Testimonies, Vol. 8, p. 313. {ABN4: 16.1}
« Telle est la volonté de Dieu à l’égard des êtres humains, même en ce qui concerne leur sanctification. En nous poussant vers le haut, vers le ciel, chaque faculté doit être maintenue dans la condition la plus saine, préparée à un service fidèle. Les pouvoirs dont Dieu a doté l’homme doivent être mis à profit…. L’homme ne peut pas le faire de lui-même, il a besoin de l’aide divine. Quel est le rôle de l’agent humain ? — “Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement ; Car c’est Dieu qui agit en vous et le vouloir et le faire selon son bon plaisir.” Phil. 2 : 12, 13. » — Id. (Testimonies, Vol. 8), p. 64. {ABN4: 16.2}
Enfin, l’action du principe de la vraie sanctification dans le coeur du Chrétien est illustrée de manière inimitable dans la parabole du Christ sur la croissance du grain : « d’abord l’herbe, ensuite
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l’épi, puis le grain entièrement formé dans l’épi. » Marc 4 : 28. {ABN4: 16.3}
Ainsi, de grâce en grâce, s’élève la montée de la véritable sanctification, qui est le processus dynamique de la régénération progressive par la transmission continuelle de la justice du Christ, « par la puissance de l’Esprit de Dieu habitant dans le cœur » (La Tragédie des Siècles, p. 510.1), car « la communication de l’Esprit est la communication de la vie du Christ » (Le Ministère Évangélique, p. 280.3) — la sanctification complète. {ABN4: 17.1}
À titre de comparaison : « La justice par laquelle nous sommes justifiés [la première phase de la sanctification] est imputée. La justice par laquelle nous sommes sanctifiés [la deuxième phase] est impartie. La première est notre titre au ciel ; la seconde est notre aptitude au ciel » — The Review and Herald, 4 juin 1895 (Dans Christ Notre Justice, p. 98). {ABN4: 17.2}
« La germination représente le commencement de la vie spirituelle; le développement de la plante est une belle image de la croissance Chrétienne. Il en est de la grâce comme de la nature: il ne peut y avoir de vie sans croissance. La plante doit grandir ou mourir. Le développement de la vie Chrétienne, de même que celui de la plante, est silencieux et imperceptible, mais constant. À chacune de ses phases, notre vie peut être parfaite ; cependant, si le dessein de Dieu à notre égard s’accomplit, il y aura progrès continuel. La sanctification est l’œuvre de toute la vie. Au fur et à mesure que les occasions d’agir
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s’offrent à nous, notre expérience s’accroît et notre connaissance augmente. Nous devenons plus forts pour porter des responsabilités et notre maturité est proportionnée à nos privilèges. » — Les Paraboles de Jésus, p. 49.3. {ABN4: 17.3}
« Voilà la sanctification de la Bible. Elle ne consiste pas seulement en une œuvre extérieure, en une parade. Elle est reçue, par le moyen de la vérité, dans le cœur et mise en pratique dans la vie. » — Les Témoignages, Vol. 1, p. 128.6. {ABN4: 18.1}
« Le Christ pria pour Ses disciples en ces termes : “Sanctifie-les par Ta vérité : Ta parole est vérité.” Il n’y a pas de sanctification authentique si ce n’est par l’obéissance à la vérité. » — The Sanctified Life, p. 49. {ABN4: 18.2}
VOMI OU REJETÉ ?
Question N° 82 :
Veuillez s’il vous plaît expliquer la déclaration suivante tirée de « La Verge Du Berger », Vol. 1, p. 153 : « Maintenant, Il donne à Son peuple une année pour faire le bien. » {ABN4: 18.3}
Réponse :
La déclaration précédente signifie simplement que Dieu a limité les dirigeants de Laodicée à un an pour accepter le message du sceau et le transmettre à leurs églises respectives. Comme ils n’y sont pas parvenus avant la fin de cette période de grâce limitée, Il les a rejetés comme Ses serviteurs. Et maintenant, si quiconque d’entre eux acceptent le message
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additionnel (Testimonies to Ministers, p. 106 ; Le Ministère Évangélique, p. 297.3) et désire le porter aux laïcs, ils ne peuvent le faire que sous la direction du message présent — la « réorganisation » mentionnée dans Christ Our Righteousness, édition de 1941, p. 121. {ABN4: 18.4}
QU’EST-CE QUE « LE BÂTON DE MON FILS » ?
Question N° 83 :
Pourriez-vous, s’il vous plaît, expliquer la signification du « bâton » tel qu’il est utilisé dans Ézéchiel 21 : 8-15 ? {ABN4: 19.1}
Réponse :
En appelant Israël « le bâton » de Son fils (Ps. 74 : 2 ; 110 : 2), Dieu montre qu’ils étaient Son bâton pour punir les païens, tout comme l’Assyrie était Son bâton pour punir Israël (És. 10 : 5). Ainsi le bâton est un emblème de pouvoir ou de gouvernement et, également un instrument de punition. {ABN4: 19.2}
QU’EST-CE QUE L’ÉPÉE DU SEIGNEUR?
Question N° 84 :
La Bible fait-Elle référence aux couteaux, aux armes à feu ou aux baïonnettes lorsqu’elle parle de « l’épée du SEIGNEUR » dans les derniers jours ? {ABN4: 19.3}
Réponse :
Le terme « épée », tel qu’il est utilisé dans les Écritures, signifie guerre, effusion de sang et vengeance. L’épée de Dieu représente quel que soit instrument qu’Il utilise pour exécuter Son jugement ; il ne s’agit pas nécessairement d’une lame d’acier. Souvent, elle a pris la forme
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de pestes, d’incendies, de famines, de tremblements de terre, de guerres et d’une multitude d’autres forces élémentaires, même les méchants en sont témoins, comme le témoigne le cri de David : « Délivre mon âme du méchant, qui est Ton épée. » Ps. 17 : 13. {ABN4: 19.4}
SION ET JERUSALEM SONT-ELLES IDENTIQUES ?
Question N° 85 :
Veuillez expliquer s’il vous plaît la différence entre les termes « Sion » et « Jérusalem » dans Ésaïe 52 : 1 et Apocalypse 14 : 1. {ABN4: 20.1}
Réponse :
« Sion » et « Jérusalem » dans Ésaïe 52 : 1 doivent représenter des personnes, car il serait absurde de dire à une colline et à une ville : « Réveille-toi, réveille- toi, revêts ta puissance, Revêts tes vêtements magnifiques. » {ABN4: 20.2}
Sur la colline élevée de l’ancienne Sion se trouvait le palais du roi, « et les dirigeants du peuple demeurèrent à Jérusalem ; le reste du peuple tira au sort, afin qu’un sur dix demeure à Jérusalem, la ville sainte, et que les neuf autres parts demeurent dans les autres villes. ». Né. 11 : 1. Ainsi, la famille royale résidait sur le Mont Sion, tandis que les chefs moins importants et les autres représentants du gouvernement habitaient dans la ville de la Jérusalem actuelle. {ABN4: 20.2}
L’appel, « Réveille-toi, réveille- toi, revêts ta puissance, ô Zion ; Revêts tes vêtements magnifiques, ô Jérusalem », s’applique à l’église de Laodicée, la dernière des sept
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églises, celle qui met fin à la période où le « blé » et l’« ivraie » sont mélangés, car après avoir revêtu ses habits magnifiques, « le souillé n’entreront plus chez » elle. Ceux qui se réveilleront à l’appel vibrant, qui revêtiront la force en se séparant des méchants, et qui revêtiront les beaux vêtements en se tournant vers la justice, sont ceux qui, dans les « derniers jours », formeront Sion et Jérusalem, — les princes et les dirigeants du peuple dans l’église-Royaume restaurée. {ABN4: 20.3}
Puis « revêtue de l’armure de la justice du Christ, l’église entrera dans son conflit final. “Belle comme la lune, pure comme le soleil, et terrible comme des troupes sous leurs bannières”, elle ira dans tout le monde en vainqueur et pour vaincre. » — Prophètes et Rois, p. 549.2. {ABN4: 21.1}
Donc, « seuls ceux qui auront résisté à la tentation par la force du Tout-Puissant seront autorisés à prendre part dans sa proclamation [le message du Troisième Ange] lorsqu’il sera devenu le grand cri. » — The Review and Herald, N° 19, 1908. {ABN4: 21.2}
Maintenant, quant à la signification des deux termes, Sion et Jérusalem, tels qu’ils sont utilisés dans Apocalypse 14 :1, la deuxième référence en question, le Révélateur explique que les 144 000 des douze tribus d’Israël sont ceux qui composent Sion. Ses mots sont les suivants : « Et je regardai, et voici un Agneau se tenait sur le mont Sion,
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et avec Lui cent quarante-quatre mille [personnes], ayant le nom de Son Père écrit en leurs fronts. » Ap. 14 : 1. {ABN4: 21.3}
Étant les premiers fruits (Ap.14 : 4), cela montre en outre qu’ils sont les premiers de la moisson à « la fin du monde ». Mt.13 : 39. Il est donc évident que ceux qui ont été vus après eux, la « grande multitude… de toutes les nations » (Ap. 7 : 9), ne sont autres que les seconds fruits de la moisson, dont certains habiteront à Jérusalem. {ABN4: 22.1}
Ainsi, au moment de la moisson, « il arrivera, … que la montagne de la maison du SEIGNEUR [Mt. Sion] sera établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée au-dessus des collines ; et toutes les nations y afflueront. ». És. 2 : 2. {ABN4: 22.2}
LES A-T-IL FOULÉS OU LES FOULERA-T-IL ?
Question N° 86 :
Par l’intermédiaire d’Ésaïe (chapitre 63, verset 3), Christ a déclaré à propos de Lui-même : « J’ai été seul à fouler au pressoir, et, parmi les peuples personne n’était avec Moi ; cependant Je les écraserai dans Ma colère, Je les piétinerai dans Ma fureur et leur sang s’aspergera sur Mes vêtements, et Je tacherai tous Mes habits. » Cette écriture s’applique-t-elle à l’œuvre du Christ lors de Sa première venue ou lors de Sa seconde venue ? {ABN4: 22.3}
Réponse :
La première partie du verset s’applique à la première venue du Christ, et la dernière partie au
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temps de la purification de l’église. Ainsi, en utilisant un langage prophétique, le Christ semble revenir sur le temps de Ses souffrances alors qu’Il était sur la croix, soulignant qu’il n’y avait personne avec Lui, et donc, par déduction, ceux qui n’ont pas pris part à Son agonie n’ont pas le droit de régner sur ceux qu’Il a libérés ; et quiconque continue à maintenir Son peuple dans l’esclavage et dans l’ignorance de Sa vérité, Il le foulera dans Sa colère, le piétinera dans Sa fureur et répandra son sang sur Ses vêtements, souillant ainsi tous Ses vêtements, et libérant ainsi Son peuple. {ABN4: 22.4}
BAPTISÉ POUR LA RÉMISSION DES PÉCHÉS, OU POUR PROGRESSER AVEC LA VÉRITÉ ?
Question N° 87 :
Comme nous avons été admis dans l’Église Adventiste du Septième Jour après avoir été baptisés dans l’Église Baptiste, est-il nécessaire que nous soyons rebaptisés ? {ABN4: 23.1}
Réponse :
Les Saintes Écritures enseignent qu’un seul baptême est nécessaire (Ép. 4 : 5). Comme vous avez été baptisé par immersion dans l’église Baptiste et que vous avez ensuite rejoint l’église Adventiste du Septième Jour dans le seul but de marcher dans la plus vive lumière de la Parole, vous n’avez pas besoin d’être rebaptisé. Et si vous avez été fidèle à vos vœux Chrétiens
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également au sein de l’église Adventiste du Septième Jour, vous n’avez pas besoin d’être rebaptisé aujourd’hui. {ABN4: 23.2}
Supposons que vous ayez été baptisé par l’apôtre Paul et admis dans la communion de l’église, que vous ayez vécu jusqu’à aujourd’hui en marchant dans la lumière avancée du Seigneur, vous l’auriez suivi à travers les sept mouvements successifs de la Réforme — les sept périodes de l’église. Au cours de la période protestante, vous auriez d’abord été Luthérien, puis en finalité Davidien. Ayant ainsi suivi fidèlement la lumière de la Vérité, il n’est ni Scripturaire ni logique que Dieu eût exigé que vous soyez rebaptisé chaque fois que vous faisiez un pas en avant. {ABN4: 24.1}
QUI EST LE ROI DU CENTRE MONT CARMEL DIEU OU UN HOMME ?
Question N° 88 :
La plupart d’entre nous ont dû lutter pour se libérer des chaînes que nous a imposées la direction actuelle de l’église, et il semble tout à fait normal que nous ayons l’assurance que le SEIGNEUR dirige tous les mouvements au Mont Carmel. Pouvons-nous savoir dans quelle mesure l’œuvre du Mont Carmel est sous la direction du SEIGNEUR ? {ABN4: 24.2}
Réponse :
Une réflexion approfondie sur cette question ne peut aboutir qu’à la conclusion que, puisque Dieu a promis de prendre les rênes entre Ses mains, c’est bien ce qu’Il
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doit nécessairement faire. Par conséquent, toute la confusion et la perplexité qui accompagnent les questions, les critiques et les doutes sur Son œuvre sont irrationnelles, inexcusables et nuisibles. {ABN4: 24.3}
« Satan », dit l’Esprit de Prophétie, « met toute son habileté à suggérer des doutes et à susciter des objections aux témoignages précis que Dieu envoie. Aussi beaucoup de gens considèrent-ils comme une vertu et une marque d’intelligence de se montrer sceptiques, de poser des questions et d’ergoter. Ceux qui désirent douter en auront suffisamment l’occasion. Dieu ne se propose pas de supprimer toute possibilité de doute. Il donne des preuves, qui doivent être soigneusement examinées avec humilité d’esprit et docilité de cœur; puis chacun devrait se décider suivant le poids de l’évidence. » — Témoignages pour l’Église, Vol. 1, p. 377.1. {ABN4: 25.1}
De plus, nul ne peut juger l’œuvre par sa propre sagesse ou par celle d’autres êtres humains, car l’Esprit de Vérité déclare : « Les ouvriers seront surpris par les moyens simples qu’Il utilisera pour accomplir et perfectionner Son œuvre de droiture… Laissez-moi vous dire que le Seigneur agira dans cette dernière œuvre d’une manière très différente de l’ordre habituel des choses, et d’une manière qui sera contraire à tout plan humain. » — Testimonies to Ministers, p. 299.2. {ABN4: 25.2}
« Il ne vous appartient pas de vous laisser intimider par les apparences, aussi rebutantes
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soient-elles. Il vous appartient de poursuivre l’œuvre telle que le Seigneur vous a demandé de la conduire. » — Le Ministère Évangélique, p. 345.3. {ABN4: 25.3}
Si chacun accomplit bien la tâche qui lui est confiée, il se rendra vite compte qu’il n’a ni besoin ni capacité de s’occuper des devoirs du SEIGNEUR ou l’œuvre assigné à d’autres. Il saura que la chose la plus importante et la seule qu’il puisse faire est d’accepter courageusement le grand défi lancé par « l’ange du Seigneur » à Josué : « Si tu marches dans Mes chemins, et si tu gardes ce dont Je te charge, tu jugeras aussi Ma maison, tu garderas Mes cours, et Je te donnerai de marcher entre ceux qui sont ici présents. » Za. 3 : 7. {ABN4: 26.1}
Pour les croyants de la vérité Présente, l’une des preuves les plus sûres que le SEIGNEUR dirige l’œuvre du Mont Carmel est que, malgré une opposition incessante, le manque d’ouvriers et de nombreux autres obstacles, l’œuvre progresse régulièrement avec une force irrésistible. Elle est en effet semblable à la graine de moutarde. {ABN4: 26.2}
Malgré ses débuts modestes et insignifiants, les critiques et l’opposition dont elle a fait l’objet, ainsi que les obstacles et les entraves multiples qu’elle a dû surmonter, elle réveille des multitudes dans toute Laodicée. Elle a lancé le navire de la Réforme, et tandis que beaucoup ont
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déjà embarqué, d’autres s’approchent rapidement de la décision de chercher la sécurité qu’il offre. Ils étudient à nouveau la Bible à la Lumière Divine de La Verge Du Berger. Les Messages des Trois Anges sont devenus pour eux aussi clairs et doux qu’un ruisseau de montagne. Et ceux qui n’ont jamais possédé, et même ceux qui n’ont jamais cru aux écrits de l’Esprit de Prophétie, achètent maintenant tous les volumes. {ABN4: 26.3}
Personne ne peut sérieusement affirmer que cela est l’œuvre de l’Ennemi, sans attribuer l’auteur de la Bible à Satan. Si la Bible est celle du SEIGNEUR, le message contenu dans la Verge ne peut être celui du Diable, car il s’agit de la Bible dévoilée. Sans la puissance de Dieu, il n’aurait jamais pu influencer à ce point toute la dénomination, car le Tout-Puissant déclare : « Moi, le SEIGNEUR l’entretiens ; Je l’arroserai en tout temps ; afin que personne ne lui fasse du mal, Je l’entretiendrai nuit et jour. Fureur n’est pas en Moi ; qui mettra ronces et épines contre Moi dans la bataille ? Je passerai à travers elles, Je les brûlerai toutes ensemble. » És. 27 : 3, 4. {ABN4: 27.1}
Ceux qui professent seulement croire, sont avertis ici que le SEIGNEUR connaît leurs œuvres et qu’Il n’a pas laissé Ses ouvriers dans l’ignorance à leur sujet. Exposant leurs secrets, Il déclare : « Aussi toi, fils d’homme, les enfants de ton peuple parlent toujours contre toi, près des murs et aux portes des maisons, et parlent l’un à l’autre, chacun avec son frère, disant :
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Venez, je vous prie écouter quelle est la parole qui vient [de la part] du SEIGNEUR. Et ils viennent vers toi, comme un peuple vient, et ils s’asseyent devant toi en tant que Mon peuple, et ils écoutent tes paroles, mais ne les mettront pas en pratique : car de leur bouche ils manifestent beaucoup d’amour, mais leur cœur va après la convoitise. Et voici, tu es pour eux comme un très joli chant de quelqu’un qui a une agréable voix, et qui joue bien d’un instrument ; car ils entendent tes paroles, mais ils ne les mettent pas en pratique. Mais quand cela arrivera (le voici qui vient), alors ils sauront qu’il y a eu un prophète au milieu d’eux. » Éz. 33 : 30-33. {ABN4: 27.2}
EST-IL TROP TARD POUR ENTRER DANS LE FILET?
Question N° 89 :
Il y a parmi nous quelqu’un qui enseigne que si le filet a été tiré sur le rivage (Mt 13 : 47, 48) en 1930, alors ceux qui ne s’y trouvaient pas à ce moment-là (c’est-à-dire qui n’étaient pas alors membres de l’Église Adventiste du Septième Jour) ne peuvent espérer faire partie des premiers fruits. Si cela est vrai, pourquoi chercher à y entrer maintenant plutôt que d’attendre le temps des seconds fruits ? Ou, si l’on est déjà dans le message, pourquoi continuer à s’efforcer de le vivre si nos efforts sont voués à l’échec parce que nous avons manqué la date limite ? {ABN4: 28.1}
Réponse :
Le geste parabolique consistant à tirer le filet sur le rivage (le SEIGNEUR interrompant momentanément Son œuvre) n’empêche pas, au sens
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littéral, quiconque d’y entrer s’il fait les efforts nécessaires. Car, bien que les poissons, en tant que poissons, ne puissent pas réellement nager vers un filet après qu’il ait été tiré vers le rivage, en tant qu’êtres humains, ils peuvent réellement entrer dans l’église jusqu’à la fin du temps de probation. {ABN4: 28.2}
Certes, si de bons poissons parviennent à entrer dans le filet pendant qu’il est tiré sur le rivage, les pêcheurs ne les rejetteront pas avec les mauvais simplement parce que le filet ne les a pas attrapés. Au contraire, ils seront considérés comme encore plus précieux en raison de l’effort supplémentaire qu’ils ont fourni pour y entrer, sans que personne ne les ait poursuivis avec le filet. Si les hommes ne peuvent pas se voir comme des poissons entrant dans le filet, ils peuvent facilement se voir comme des moutons entrant dans la bergerie. {ABN4: 29.1}
Il est donc clair que l’idée d’une date limite est un concept spécieux, qui ne peut que décourager le progrès du Chrétien, amenant certains qui ont déjà reçu le message à rationaliser leur départ en raison de la futilité de rester, et justifiant d’autres à ne pas faire l’effort nécessaire pour entrer dans le filet du salut lorsque l’occasion se présente. En effet, cela les oblige même à renoncer à leur opportunité actuelle et à attendre une autre qui ne viendra jamais ! {ABN4: 29.2}
« Aujourd’hui », déclare l’Esprit de Dieu, « si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Hé. 4 : 7. {ABN4: 29.3}
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QUE FAIRE LORSQUE VOUS ÊTES EXCOMMUNIÉ ?
Question N° 90 :
Devons-nous continuer à assister aux services religieux après avoir été excommuniés ? Si oui, et si l’occasion se présente de prononcer quelques mots sur la Vérité Présente, devons-nous le faire ? Mais que faire s’il nous est demandé de ne rien dire qui puisse faire allusion à la Vérité Présente ? Devons-nous accepter et garder le silence pour toujours ? Et que devons-nous faire s’ils ne nous permettent pas de participer au service de la communion ? {ABN4: 30.1}
Réponse :
Notre relation avec l’église est la même que celle de Jean-Baptiste, de Jésus-Christ et des apôtres : nous avons un message à proclamer à l’église, et même si les responsables de l’église nous ordonnent de partir, comme le Sanhédrin a ordonné aux apôtres de quitter le « temple », nous devons refuser de partir de manière juste et continuer à retourner à l’église. Car si nous partons et restons loin, et devenons des étrangers, comment alors proclamerons-nous le message à notre peuple ? {ABN4: 30.2}
Cependant, nous devons tous comprendre qu’il n’est pas convenable pour un Chrétien de causer des perturbations à quelque moment que ce soit, en particulier pendant les services religieux. Il n’est pas non plus possible pour aucun d’entre nous, par de tels moyens, de leur présenter le message ou de les convaincre que nous prononçons « les paroles de vie ». En témoignant silencieusement, avec respect et circonspection, à l’intérieur et à l’extérieur de l’église, nous ne
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provoquerons que de fausses accusations. {ABN4: 30.3}
À l’École du Sabbat, il est tout à fait acceptable et permis de répondre aux questions qui se posent en rapport avec la leçon. Pour cela, personne ne peut être accusé à juste titre de causer des perturbations, car cela ne constitue en aucune façon une infraction au but et aux règles de l’École du Sabbat. Cependant, si quelqu’un est expressément prié de ne pas répondre aux questions, qu’il s’abstienne de le faire plutôt que de provoquer des disputes et du mécontentement. Il est incorrect de créer des controverses ou de discuter des points qui peuvent être soulevés. Une telle attitude ne peut que nuire à la cause de la Vérité Présente. Que votre conduite gagne la confiance du peuple. {ABN4: 31.1}
Deux des principales raisons pour ne pas s’absenter de l’École du Sabbat et des services religieux sont les suivantes : (1) nous nous priverions du privilège d’adorer publiquement dans l’église que nous avons contribué à construire, et (2) en nous absentant des services, nous deviendrions des étrangers pour nos frères et nous devrions refaire connaissance avec eux si jamais nous voulions leur transmettre le message. En continuant à aller à l’église, nous avons toutefois l’occasion, après que l’assemblée s’est dispersée, de parler avec les frères au sujet du message, en les exhortant à enquêter par eux-mêmes, soit en assistant à nos études, soit en lisant les publications
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de la Vérité Présente. De plus, il y a toujours une occasion d’obtenir un ou plusieurs nouveaux noms et adresses à ajouter à notre liste d’envoi. {ABN4: 31.2}
Ainsi, si nous nous abstenons volontairement d’assister aux services religieux, nous nous exposons à être accusés d’être des dissidents du corps, et en même temps, nous perdons l’occasion d’entrer en contact avec l’assemblée. {ABN4: 32.1}
De plus, si nous nous séparons ainsi, alors, lors de l’accomplissement d’Ézéchiel 9, lorsque ceux qui n’ont pas la « marque » seront emmenés, nous n’aurons pas le même droit de revendiquer un héritage dans la Dénomination. {ABN4: 32.2}
En ce qui concerne notre participation au service de communion de la Dénomination, nous croyons que, dans la mesure où elle célèbre régulièrement cette ordonnance, nous devons y prendre part dans la mesure du possible. Car si nous nous en abstenons volontairement, nous leur donnerions une mauvaise impression. Si l’église refuse de nous servir ou de nous laisser servir les autres dans l’ordonnance d’humilité, nous ne pouvons rien faire d’autre qu’attendre que le service soit terminé. Et s’ils nous ignorent lorsqu’ils distribuent le pain et le vin, nous ne devons pas murmurer ni dire quoi que ce soit, mais supporter patiemment cette légère offense. En nous humiliant ainsi, les personnes honnêtes de l’assemblée verront l’attitude peu chrétienne et la folie des responsables de l’église,
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et commenceront à s’éveiller et à comprendre la situation. {ABN4: 32.3}
Même si, contre notre volonté, nous sommes exclus de la participation aux ordonnances, nos noms seront néanmoins inscrits dans le Livre de Vie et, comme le voleur non baptisé sur la croix, nous entrerons au Paradis pour avoir fait de notre mieux. Par conséquent, Frères, soyons fidèles dans notre assiduité aux services religieux et dans notre conduite, « de peur, qu’une promesse nous étant laissée d’entrer dans Son repos, quelqu’un d’entre vous semblerait ne pas l’atteindre ». Hé. 4 : 1. {ABN4: 33.1}
QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE « VENU » ET « VENUE »?
Question N° 91 :
Dans « La Verge du Berger », Vol. 1, p. 20, le point est fait que Jean vit l’ange d’Apocalypse 18, non pas en train de venir, non pas en vol, en train de descendre mais « descendu », c’est-à-dire déjà arrivé. Mais tout bonnement « Come down » signifie descendre. Et Sœur White déclare : « Comme il descendait. » Comment donc, la Verge peut-elle mettre l’accent sur l’idée que Jean le vit déjà « venu » — déjà arrivé ? {ABN4: 33.2}
Réponse :
Lorsqu’un objet se déplace à grande vitesse, comme une balle ou un éclair, sa vitesse élevée ne laisse pas le temps à l’observateur de percevoir la continuité de son mouvement vers l’avant, c’est-à-dire sa « venue ». Il ne peut le voir que lorsqu’il est enfin arrivé, c’est-à-dire « venu ». Ainsi, le fait que l’ange
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d’Apocalypse 18 : 1 soit vu, non pas « venue » (comme l’ange d’Apocalypse 7 : 2), mais « venu », signifie qu’il vient soudainement — comme l’ange de Daniel 9 : 21. {ABN4: 33.3}
En revanche, lorsqu’il observe l’approche d’un objet tel que le soleil, un observateur est tout à fait capable de suivre sans interruption la continuité de son « ascension ». En conséquence, la Verge observe que l’ange d’Apocalypse 7 : 2 a été vu alors qu’il était encore loin, « montant de l’est », parce qu’il venait lentement comme le soleil ; tandis que l’ange d’Apocalypse 18 : 1 a été vu soudainement « venu », parce que l’élan formidable de son vol vers le bas n’a pas laissé assez de temps à l’œil humain de voir sa « venue ». {ABN4: 34.1}
Cette contradiction entre la vitesse des deux anges, due à leur signification différente, est le point crucial. {ABN4: 34.2}
SI À L’ÉPOQUE C’ÉTAIT MOITIÉ-MOITIÉ, QU’EN EST-IL AUJOURD’HUI ?
Question N°92 :
« La Verge Du Berger », Vol. 1, p. 30, affirme que la dénomination Adventiste du Septième Jour comptait 300 000 membres au moment où le livre a été écrit, ce qui suggère qu’environ la moitié, soit 144 000, sont les cinq vierges sages et que l’autre moitié sont les cinq vierges folles. Cependant, comment cela peut-il être vrai alors qu’aujourd’hui, la Dénomination compte 500 000 membres ? {ABN4: 34.3}
Réponse :
En 1930, l’auteur de la Verge se référait
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nécessairement, non pas au nombre de membres alors inconnu d’aujourd’hui, mais seulement au nombre de membres connus de l’époque. Et bien que le nombre de l’époque (300 000) suggérait naturellement une division égale des membres (deux classes, les bons et les mauvais — les « vierges sages » et les « vierges folles »), cependant, puisqu’il n’y a que 144 000 Israélites à sceller, le nombre des non scellés aurait même dépassé le nombre des scellés. {ABN4: 34.4}
En dernière analyse, cependant, ce n’est ni le but ni l’intention de la Verge de dire combien il y aura de sages et d’insensés dans cette moisson des premiers fruits, car lorsque toute la vérité sera révélée, il se pourrait que le nombre des « cinq vierges sages », comprenant outre les 144 000 des tribus d’Israël, s’avère inclure un nombre considérable de personnes issues des nations Païennes. {ABN4: 35.1}
L’APPARTENANCE À UNE ÉGLISE PRÉVAUT-ELLE SUR LA CONNAISSANCE DE LA VÉRITÉ ?
Question N° 93 :
Bien que je ne sois pas membre de l’Église Adventiste du Septième Jour, mais que j’aie reçu la lumière sur Ézéchiel 9 et sur la vérité des 144 000, vais-je être victime du massacre des méchants si je n’accepte pas pleinement cette lumière et si je ne vis pas en accord avec elle ? Et, inversement, serai-je sujet à la jouissance des privilèges des 144 000 et serai-je l’un d’entre eux si j’obéis à toute la lumière de ce message ? {ABN4: 35.2}
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Réponse :
Même si vous n’êtes pas membre de l’église, vous serez néanmoins tenu responsable de la lumière que vous avez sur le sujet, car personne ne trouve la vérité par hasard, ni ne la voit sans l’aide du Saint-Esprit. {ABN4: 36.1}
En vertu de la même loi de responsabilité ou de responsabilité sacrée, même si vous n’êtes entré dans le message que récemment, vous pouvez être éligible à l’élection des 144 000 si vous vivez conformément au message qui est de les purifier et de les sceller. Cependant, nous ne savons pas avec certitude si vous serez ou pas l’un d’entre eux, mais si vous êtes fidèle au message, vous serez au moins un avec eux. {ABN4: 36.2}
JE CROIS AUJOURD’HUI, MAIS SUIS-JE AUTORISÉ À ÊTRE MEMBRE ?
Question N° 94 :
Si quelqu’un a lu les séries de « La Verge Du Berger », a appris et croit ce que le message enseigne, lui conseilleriez-vous de rejoindre d’abord la dénomination Adventiste du Septième Jour ? {ABN4: 36.3}
Réponse :
Si quelqu’un a accepté sans réserve toute la Vérité, son privilège et son devoir sont d’être baptisé dans la communauté de l’église. Mais après avoir étudié le Message du Troisième Ange par le biais de la Verge, qui est rejeté par le ministère Adventiste du Septième Jour, il se peut que celui-ci lui refuse le baptême et le statut de membre. Néanmoins, s’il a fait tout ce qu’il pouvait pour recevoir
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le baptême et s’unir à l’église, et qu’ils refusent de l’accueillir, alors son devoir est de prendre des dispositions avec le Centre du Mont Carmel pour recevoir le baptême et y être admis comme membre. {ABN4: 36.4}
C’est le fait d’avoir son nom inscrit dans les livres, non seulement de l’église, mais aussi du ciel, qui constitue la garantie absolue du salut. Et c’est l’acceptation du message de l’heure, ainsi que l’effort proportionné pour obéir fidèlement à tous ses enseignements, qui lui valent d’entrer dans la communion des saints et d’obtenir le certificat qui fait de lui un fils du ciel. {ABN4: 37.1}
En tant que témoin de la Vérité Présente, ses ennemis dans la Dénomination s’opposeront à lui et l’excommunieront s’il est déjà membre, mais une telle privation ne doit pas le décourager. « Heureux êtes-vous », dit le SEIGNEUR, « quand les hommes vous haïront, et quand .ils vous sépareront de leur compagnie, et qu’ils vous reprocheront, et rejetteront votre nom comme infâme à cause du Fils de l’Homme. » Luc 6 : 22. {ABN4: 37.2}
« Entendez la parole du SEIGNEUR, vous qui tremblez à Sa parole ; Vos frères qui vous haïssent, qui vous rejettent, à cause de Mon nom, disaient : Que le SEIGNEUR soit glorifié ; mais Il apparaîtra à votre joie, et ils seront honteux. » És. 66 : 5. {ABN4: 37.3}
QU’EN EST-IL DE PIERRE ET DES « CLÉS »
Question N° 95 :
Veuillez expliquer s’il vous plait Matthieu 16 : 15-19. Pourquoi le Christ a-t-il donné les Clés à Pierre ? Pourquoi pas à un autre, ou à tous ? {ABN4: 37.4}
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Réponse :
Pierre fut le seul à donner la bonne réponse à la question : « Mais vous, qui dites-vous que Je suis ? » C’est pourquoi Jésus dit à Pierre, et à personne d’autre : « Je te donnerai les clés du royaume du ciel », après lui avoir assuré : « la chair et le sang ne te l’ont pas révélé », mais Son Père qui est dans le ciel. {ABN4: 38.1}
Lorsque Dieu fait comprendre à l’homme quelque chose qui dépasse la connaissance finie, la Bible appelle cet acte, Inspiration. C’est pourquoi Jésus déclara que Pierre était inspiré. Cette Inspiration et le témoignage de Jésus étaient donc les Clés du thème central du salut de l’homme : la connaissance du Fils de Dieu. Telle est la vérité, l’évangile qui devait être proclamé. C’était la Vérité Présente — un message inspiré provenant directement de Dieu. Ainsi dotés d’une révélation par laquelle chaque homme devait être jugé pour son salut ou sa condamnation, Pierre et ses compagnons devinrent responsables d’accorder ou de refuser le salut à toute âme vivante sous le ciel. {ABN4: 38.2}
Par conséquent, lorsque le Christ remit les Clés à Pierre, Il lui confia l’évangile et la mission divine de le prêcher. Tant que Pierre et ses collaborateurs restaient fidèles à cette mission, ils détenaient les clés pour fermer ou ouvrir aux hommes le royaume de Dieu, et tout ce qu’ils liaient ou déliaient sur terre était sanctionné dans les cieux. Ainsi, avec l’Inspiration
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et la révélation progressive, la Vérité Présente s’accompagne des Clés. {ABN4: 38.3}
Il est donc évident qu’un message venu du ciel, proclamé par les serviteurs choisis de Dieu, est tout-puissant et qu’il détermine le destin éternel de l’homme. {ABN4: 39.1}
Il est donc clair que les Clés ne sont pas l’église elle-même, mais se trouvent dans le message qu’elle proclame. Ainsi, aucun homme ou groupe d’hommes n’a le pouvoir de lier ou de délier avec l’approbation du ciel, sauf sur la base d’un message directement accordé par le Ciel pour qu’ils le transmettent à ce moment-là : « Chaque période de l’histoire de l’Eglise a été marquée par quelque vérité adaptée aux besoins de l’époque. » — La Tragédie des Siècles, p. 661.2. Il en est ainsi depuis la nuit des temps. {ABN4: 39.2}
Noé détenait également les Clés et pouvait ainsi lier et délier tant dans les cieux que sur terre. Le fait que même « les portes de l’enfer » n’aient pas pu prévaloir contre l’arche en témoigne. {ABN4: 39.3}
Et la promesse de Dieu à Abraham : « Je bénirai ceux qui te béniront, et maudirai celui qui te maudira ; et en toi toutes les familles de la terre seront bénies. » (Ge. 12 : 3), montre qu’il avait lui aussi les Clés du ciel. {ABN4: 39.4}
De même, dans la main providentielle de Moïse, les Clés ouvraient les portes du royaume à la liberté et
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au salut des justes, et fermaient celles du malheur sur les méchants. Ainsi, « Moïse dit : À ceci vous saurez que le SEIGNEUR m’a envoyé pour faire toutes ces œuvres, car je ne les ai pas faites de moi-même. Si ces hommes-là meurent de la mort naturelle des hommes, et s’ils sont visités de la visitation de tous les hommes, le SEIGNEUR ne m’a pas envoyé ; Mais si le SEIGNEUR fait une chose nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants dans la fosse ; alors vous comprendrez que ces hommes ont provoqué le SEIGNEUR. Et il arriva, qu’aussitôt qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit ; Et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, ainsi que leurs maisons, et tous les hommes qui appartenaient Korah, et tous leurs biens. » No. 16 : 28-32. {ABN4: 39.5}
Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu confia les Clés à l’armée Hébraïque, puis les retira à l’époque du Christ lorsque les Juifs le rejetèrent. Il les transféra ensuite aux fondateurs de l’église Chrétienne. {ABN4: 40.1}
Cependant, malgré l’exemple du passé, les disciples des apôtres finirent par répéter eux aussi les erreurs des disciples de Moïse. Pourtant, tout au long du Moyen Âge, et en particulier pendant la Réforme, Dieu continua d’envoyer messager après messager, Mouvement après Mouvement, pour transmettre l’héritage Divin. Mais à maintes
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reprises, tout au long de la Réforme jusqu’à l’appel de William Miller, chaque groupe successif répétèrent l’erreur de se contenter d’un message statique. Tant et si bien que lorsque toutes les églises Protestantes rejetèrent le message de l’époque de Miller, elles aussi, sans le savoir, refusèrent d’être plus longtemps les gardiennes des Clés sacrées. {ABN4: 40.2}
Miller et ses associés les gardèrent alors jusqu’au prochain message de Dieu, le jugement des morts, lorsque les Clés sacrées passèrent du Mouvement Millérite à la dénomination Adventiste du Septième Jour. Mais si elle rejette maintenant les supplications de Dieu de lui oindre les yeux avec le collyre qu’Il lui offre, elle aussi laissera les Clés lui échapper et passer entre les mains de ceux qui doivent proclamer le message supplémentaire, le jugement des vivants, le message du Grand Cri. (Voir Premiers Écrits, pp. 277-279). Et, tragédie des tragédies ! C’est précisément ce que font les Laodicéens dans leur aveuglement, répétant ainsi l’histoire du peuple de Dieu à travers les âges. {ABN4: 41.1}
À QUI DOIS-JE DONNER MA DÎME ?
Question N° 96 :
Tout en restant membre de la dénomination Adventiste du Septième Jour, faut-il payer la dîme aux Davidiens ? {ABN4: 41.2}
Réponse :
La meilleure façon de répondre à cette question est
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de se poser les questions suivantes : {ABN4: 41.3}
Est-ce que je crois que La Verge Du Berger contient le message de l’heure, le message qui scelle les 144 000 ? Ai-je reçu une quelconque aide spirituelle par ce biais ? M’a-t-il amené à me repentir de péchés auxquels je m’adonnais auparavant ? Suis-je maintenant un meilleur Adventiste du Septième Jour que je ne l’étais avant de l’accepter ? M’a-t-il amené à aimer la Bible, l’Esprit de Prophétie et les frères plus que jamais auparavant ? {ABN4: 42.1}
Si la réponse à chacune de ces questions est « non », alors il doit payer sa dîme à l’église dont il est encore membre. Si la réponse est « oui » et s’il doute encore de l’endroit où il doit payer sa dîme, alors il doit se poser les questions suivantes : {ABN4: 42.2}
Si j’avais continué dans la voie de Laodicée où la Verge m’a trouvé, aurais-je pu être sauvé et prêt à rencontrer le SEIGNEUR à Son avènement ? Mes frères Adventistes du Septième Jour peuvent-ils être sauvés en restant dans leur condition actuelle ? {ABN4: 42.3}
Si la réponse à ces questions est « non », alors ses réponses aux questions suivantes lui indiqueront où payer cette dîme. {ABN4: 42.4}
Puisque je suis responsable de la lumière qui brille maintenant sur mon chemin, et puisque je dois aider à la donner à mes frères, dois-je payer ma dîme à la Dénomination afin que le ministère ait plus
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d’argent pour combattre à la fois le message et mes efforts personnels pour atteindre le peuple avec ce message, et ainsi, œuvrant à contre-courant, ne contribuer qu’à les maintenir dans les ténèbres ? Ou bien devrais-je la payer aux Davidiens, le « magasin » de la Vérité Présente, où elle devrait naturellement aller pour promouvoir l’avancement d’une réforme qui sonde les cœurs et pour sauver mes frères Adventistes du Septième Jour de la ruine éternelle ? Et comme eux-mêmes ne sont pas prêts à rencontrer le Seigneur (Testimonies, Vol. 6, p. 371), comment peuvent-ils préparer adéquatement les païens ? Compte tenu de tous ces faits, ma dîme doit-elle aller à la dénomination Adventiste du Septième Jour au nom des païens ou au message de scellement au nom des frères ? Si je n’ose pas consacrer ma dîme à soutenir ce que je crois être la Vérité Présente, comment sera-t-elle soutenue, et où puis-je en toute conscience placer ma dîme ? {ABN4: 42.5}
De plus, si je la place dans la Dénomination pour qu’elle soit utilisée principalement pour l’évangélisation des mondains, plutôt que dans le magasin de la Vérité Présente pour le bénéfice de mes frères, n’est-ce pas là que je néglige mes propres frères, et que je renie ainsi ma responsabilité envers eux ? » {ABN4: 43.1}
Et dois-je, en outre, obéir à l’ordre des ministres d’aller chercher des brebis dans la maison de Baal, au lieu de tenir compte de l’ordre explicite du Seigneur d’apporter le remède
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envoyé du ciel aux brebis malades du péché dans la maison d’Israël (Mt. 10 : 6) ? Laquelle de ces deux initiatives me vaudrait le plus certainement cette louange : « [Tu as] bien fait, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, Je t’établirai sur beaucoup de choses ; entre dans la joie de ton seigneur » ? Mt. 25 : 21? {ABN4: 43.2}
« Qui donc est le serviteur fidèle et prudent que son seigneur a établi sur sa maisonnée, pour leur donner la nourriture au temps prévu ? Béni est ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand Il viendra. » Mt. 24 : 45, 46 {ABN4: 44.1}
Maintenant, si après avoir répondu à ces questions à votre satisfaction, vous êtes toujours indécis quant à ce que vous devez faire de votre dîme, lisez alors la Brochure N° 4, Les Dernières Nouvelles À l’Attention de Notre Mère, Édition de 1943, pages 63-70. Ensuite, « souvenez-vous de la femme de Lot » et faites ce que le Seigneur vous demande. {ABN4: 44.2}
MA MAISON NE PEUT-ELLE PAS ÊTRE SON DÉPOT?
Question N° 97 :
Est-il écrit que quelqu’un retienne ou utilise personnellement sa dîme et ses offrandes en vue de porter de l’avant l’œuvre évangélique dans sa propre communauté, selon ses propres plans ? {ABN4: 44.3}
Réponse :
Nous ne trouvons nulle part dans les Ecritures, la permission d’utiliser l’argent du SEIGNEUR à notre
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propre discrétion. La seule justification pour faire ainsi serait une incapacité pure, pour certaine raison, de l’employer au « dépôt » du SEIGNEUR. Si quelqu’un s’engage volontairement pourtant dans une telle pratique, il établirait donc le mauvais exemple devant les autres. Et si en suivant sa conduite, d’autres assument le même droit, leur course doit inévitablement résulter à handicaper sérieusement l’œuvre du SEIGNEUR, à saigner et à déstabiliser son trésor, et désorganiser ainsi son œuvre et réduire l’église à une simple coquille, tandis que ses membres se donnent eux-mêmes comme ouvriers dans la Vigne du SEIGNEUR, s’aidant eux-mêmes de l’argent du SEIGNEUR, et courant sans avoir été envoyé ! Quelle Babylone ce serait ! {ABN4: 44.4}
Bien que le SEIGNEUR commande : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes » (Mt.3:10), Il ne dit pas d’apporter toutes les offrandes. Ainsi, Il montre que si nous nous engageons dans une charité personnelle quelconque ou activité missionnaire, nous devons la soutenir des offrandes, mais non de la dîme. {ABN4: 45.1}
« Des anges tiennent un rapport fidèle, de l›œuvre de chacun, et comme le jugement passe sur la maison de DIEU, la sentence de chacun est enregistrée à côté de son nom, et l’ange chargé de ne pas épargner les serviteurs infidèles, mais de les éliminer au temps du massacre… Et les couronnes qu’ils auraient gagnées s’ils avaient été fidèles, seront placées sur les têtes de ceux-là qui sont Sauvés par les serviteurs fidèles… » — Testimonies, Vol. 1, p. 198 (Témoignages pour l’Eglise, Vol. 1, p. 74.) {ABN4: 45.2}
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EST-CE MON DEVOIR D’ARRANGER LE TRÉSOR DU SEIGNEUR ?
Question N° 98 :
Devrions-nous payer notre dîme à l’« entrepôt » si nous savons qu’il n’est pas utilisé correctement ? {ABN4: 46.1}
Réponse :
Sachant que notre dîme appartient à l’entrepôt du SEIGNEUR, notre plus grande charge devrait être de faire attention qu’elle y soit fidèlement payée. Nulle part dans la Bible nous ne trouvons que le SEIGNEUR aie imposé à aucun de ceux qui payent la dîme de policer les canaux par lesquels ces fonds passent. {ABN4: 46.2}
Le trésor du SEIGNEUR est sous Son contrôle, et si lui-même ne devrait pas juger convenable de corriger un abus dans le maniement de Son argent, il est certain que nous ne pourrions pas le corriger quelques grands que soient les efforts que nous puissions faire. Si nous surveillons cette part de Son œuvre qu’il nous a confiée soigneusement, notre seule préoccupation sera de découvrir où est Son « entrepôt », et alors de fidèlement y déposer Son argent. Il ne nous a pas rendus responsables de son utilisation ; cela, il en prendra la suite personnellement-même comme il est en train de prendre les rênes dans Ses propres mains. » {ABN4: 46.3}
Quand la Terre Promise fut divisée entre les douze tribus d’Israël, la tribu de Lévi ne reçut aucune terre en héritage, comme les onze tribus. Au lieu de cela, le SEIGNEUR décréta que les dîmes des autres tribus devaient aller aux lévites. C’était leur héritage. Ce fut effectivement le leur. Et
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tout comme eux, en tant que ceux qui recevaient la dîme, n’avaient pas le droit de dicter aux autres, ceux qui payaient la dîme, ce qu’ils devaient faire avec leur propre revenu après avoir prélevé la dîme dessus, de même ceux qui payaient n’avaient pas le droit de dicter à ceux qui recevaient la dîme ce qu’il fallait faire avec la dîme. Chaque tribu devait être responsable de ce qu’il lui avait confié envers le SEIGNEUR. Il doit en être ainsi aujourd’hui. {ABN4: 46.4}
SUR QUOI DOIT-ON PRÉLEVER LA DÎME ?
Question N° 99 :
Deutéronome 14 : 22 dit : « Tu prélèveras fidèlement la dîme de tout le rapport de ta semence, que le champ produit d’année en année. » Comment dois-je prélever la dîme de ma récolte ? {ABN4: 47.1}
Réponse :
Pour faciliter la réponse à cette question, considérons par exemple le cas d’un cultivateur de pommes de terre. Disons qu’il n’a pas de dépenses pour la main-d’œuvre embauchée, l’irrigation, le loyer etc… S’il est débarrassé de tels frais, et si ses recettes brutes sont de 40 € par demi-hectare, alors il devrait prélever la dîme sur toute la somme, une dîme qui naturellement serait de 4 € par demi-hectare. Si toutefois, il doit travailler avec des frais généraux pour produire sa récolte, alors évidemment une telle dépense devrait être déduite de la valeur brute du rendement, et seulement sur le reste il doit prélever la dîme. Par exemple, si la valeur brute de la récolte est de 40 € par demi-hectare, et les frais généraux de 8 € par demi-hectare, alors le montant net de la dîme
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serait de 6,10 € et la dîme seulement serait de 3 € au lieu de 4 € par demi-hectare. {ABN4: 47.2}
Si d’autre part, quelqu’un est salarié, supportant les frais de sécurité sociale, le transport aller-retour du travail, etc…, alors il déduit la somme des frais de ce genre de son salaire avant de prélever la dîme dessus. Par exemple, s’il reçoit 762 € de salaire par mois, et doit dépenser 0,10 € par jour, ou environ 2,30 € par mois, pour le transport, il déduit donc 2,30 € de 762 €, ce qui laisse 759,70 € sur lesquels prélever la dîme. {ABN4: 48.1}
Si le revenu de quelqu’un provient de loyers, alors il déduit la somme dépensée pour l’entretien de la propriété de son revenu brut sur lequel la dîme n’est pas prélevée. Calculant ainsi son revenu, la personne prélève la dîme de tout son rapport. {ABN4: 48.2}
LA DÎME CONCERNE-T-ELLE TOUS LES DONS ?
Question N° 100 :
Puisque la Bible enseigne qu’on doit payer la dîme sur toute son augmentation, doit-on payer la dîme sur tous les dons ? {ABN4: 48.3}
Réponse :
Utilisé comme un nom, le mot « augmentation » signifie « ce qui est ajouté au stock original; les profits » — le revenu du travail et de l’héritage de quelqu’un, comme nous ne savons pas si cela peut-être interprété selon les Ecritures pour commander le paiement de la dîme sur les petits dons d’amour, la décision doit rester entièrement à la charge de l’individu. {ABN4: 48.4}
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QUELLE « ASSURANCE » LES CHRÉTIENS DOIVENT-ILS PORTER ?
Question N° 101 :
« L›assurance de la sépulture » vient-elle sous le titre de « l’Assurance-vie » ? {ABN4: 49.1}
Réponse :
Dans sa nature même, l’assurance de la sépulture est nécessairement une sorte de soi-disant « Assurance-vie ». La classer comme telle cependant, ne doit pas la condamner hors de la main. L’Esprit de Prophétie porte témoignage contre l’ assurance-vie, pas tant parce que c’est une assurance-vie, mais parce que le monde au lieu de l’église la donne. {ABN4: 49.2}
Si l’erreur et la honte de cette pratique ne paraissaient pas immédiatement claires, il devient douloureusement évident quand on se pose soi-même les questions suivantes : Est-ce qu’un citoyen fidèle et loyal du Royaume de CHRIST doit chercher secours ou protection auprès d’un citoyen d’un autre royaume quelconque ?, Le SEIGNEUR a-t-Il choisi le monde ou l’église pour prendre soin de son peuple ? A-t-Il demandé à ses enfants de rompre toute relation avec le monde quand ils vont bien, seulement pour retourner à lui quand ils sont dans la détresse, dans la maladie, ou dans la mort, pour que le monde prenne soin d’eux ? Est-ce que les Chrétiens doivent croire en CHRIST seulement quand ils vont bien, et dans le Diable quand ils sont malades ou mourant ? Le SEIGNEUR n’a-t-Il pas privilégié l’église pour recevoir une bénédiction même pour avoir donné un verre d’eau à l’un de ses plus petits (Mt.10 : 42) ? {ABN4: 49.3}
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La réponse à celles-ci et aux questions pertinentes similaires sont auto-évidentes, En plus elles donnent une réponse tout-à-fait correcte : Jamais les membres de l’église ne doivent dépendre du monde, Ils doivent dépendre seulement d’elle, tondant ses membres comme, un berger tond ses moutons jusqu’au comble tandis qu’ils vont bien et ont de la « laine » à donner, l’église est moralement condamnée à prendre soin de chacun quand il est malade ou boiteux et sans aucune substance en plus à donner, et alors pour fournir à chacun d’eux une sépulture de saint. Par là, une église qui permet à ses membres de porter n’importe quelle police d’assurance personnelle sauf celle de l’église elle-même fait honte à la Chrétienté ct déshonore le SEIGNEUR. Et un Chrétien qui néglige de se rendre lui-même digne d’une police d’Assurance d’église est pareil à l’homme fou qui bâtit sa maison sur le sable. Les besoins des laïcs ayant été totalement négligés, la Verge crie aujourd’hui à nous en toute urgence, afin qu’en tant que croyants et Réformateurs de la Vérité Présente, nous venions en aide au SEIGNEUR et corriger immédiatement ces maux. {ABN4: 50.1}
Les ministres de DIEU ne sont pas appelés à être des vendeurs, des promoteurs, ou des commissaires-priseurs afin d’obtenir des moyens avec lesquels porter Son œuvre de l’avant. Plutôt, ils sont appelés à être des prédicateurs de la Vérité et des sous-bergers de Son peuple, veillant tendrement sur chaque brebis, car tels sont dignes d’être bien soignés et bien protégés non seulement dans la santé mais dans la maladie, non seulement dans la vie mais dans la mort. C’est un reproche à CHRIST quand
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son peuple est laissé sous la garde soit des compagnies d’assurance du monde ou à la merci des sociétés caritatives du monde. L’église est à la fois obligée d’étendre ses bras maternels à ses enfants et de leur donner un tendre soin. {ABN4: 50.2}
Ainsi, en tant que conservateurs de l’église, nous sommes défiés sur ce devoir aussi, et nous ne devons pas oser échouer. Cette grande responsabilité, en plus de celle de porter notre programme de maintenance au siège social de « l’œuvre finale en faveur de l’église » exige, bien sûr une plus grande somme de moyens que simplement la première dîme, le revenu ministériel. Quoi donc ? {ABN4: 51.1}
Nous ne pouvons recourir à la pratique de la Dénomination d’élever des plans durant les services d’église, car une telle pratique nuit à l’objectif des rencontres et profane et la maison de DIEU et Son Saint Jour. Un tel trafic souillé sur une base sainte doit cesser ! N’attendez pas que le SEIGNEUR manifeste sa grande puissance, et pousse au dehors les brebis et les bœufs en plus des changeurs de monnaie, renverse leurs tables, et disperse leurs revenus illicites ! {ABN4: 51.2}
Le message annonce donc de façon sans équivoque que les Davidiens qui plairont au SEIGNEUR, contribueront fidèlement et systématiquement une seconde dîme de son revenu à ce fond nécessaire, et aider par là à construire un mur défensif contre la possibilité de l’Ennemi d’amener
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un trafic souillé, de temps et d’esprit de meurtre dans nos rencontres de dévotion et d’éducation. En agissant ainsi, chaque croyant fidèle investira automatiquement dans cette police d’assurance sacrée qui assurera ses propres besoins et ceux de sa famille non seulement dans cette vie mais aussi dans la vie à venir. Si le revenu de quelqu’un est $15 par semaine, alors sa première dîme sera un montant de $1,5 ; et sa seconde dîme sur les $13.5 restant sera un montant de $1,35. Ainsi sa première et sa seconde dîmes sur un revenu de $15 totalisent $2.85, Est-ce trop grand, mon frère, ma sœur, pour une œuvre si grande et si noble comme celle présentée dans le message Davidien, si vital à votre salut et à votre bien-être ? {ABN4: 51.3}
Que tous les croyants de la Vérité Présente paient fidèlement une première et une seconde dîme autant que possible, alors l’Association pourra maintenir son école ministérielle, en plus de son école avec pensionnat pour tous les enfants nécessiteux et dignes de la Vérité Présente qui sont en âge d’aller à l’école, et de fournir un foyer pour les personnes âgées, des soins médicaux pour les malades qui en ont besoin, de la nourriture pour ceux-là qui ont faim, une sépulture pour ceux-là qui tombent à leur poste du devoir. {ABN4: 52.1}
Cet appel très urgent aussi bien que pénible, mon frère, ma sœur, met en défi votre fidélité, votre loyauté, votre coopération, votre vision dans la pleine compréhension du message, et votre amour pour l’héritage du SEIGNEUR. Lève-toi donc, et brille ! {ABN4: 52.2}
« N›est-ce pas le jeûne que j›ai choisi ? » {ABN4: 52.3}
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demande le SEIGNEUR, « de détacher les liens de la méchanceté, d’annuler les fardeaux lourds, et de renvoyer libres les opprimés, et que vous brisiez toute sorte de joug ? N’est-ce pas de partager ton pain avec celui qui a faim, et que tu amènes dans ta maison les pauvres qui sont rejetés ? Quand tu voies celui qui est nu, que tu le couvres; et que tu ne caches pas à ta propre chair ? {ABN4: 53.1}
« Alors ta lumière poindra comme le matin, et ta santé jaillira rapidement : et ta justice marchera devant toi ; la gloire de L’ÉTERNEL sera ta récompense. Alors tu appelleras, et L’ÉTERNEL répondra ; tu crieras, et II dira me voici. Si tu éloignes de ton sein le joug, les gestes menaçants, et les propos injurieux et tu livres ton âme à celui qui a faim, et satisfais l’âme affligée ; alors ta lumière se lèvera dans l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi : et L’ÉTERNEL te guidera continuellement, et il satisfera ton âme dans la sécheresse, et Il rendra tes os gras : et tu seras comme un jardin arrosé, et comme une source d’eau, dont les eaux ne manquent pas. Et ceux qui seront de toi rebâtiront tes anciens lieux dévastés : et tu relèveras des fondements de beaucoup de générations ; et tu seras appelé, le Réparateur des brèches, le restaurateur des sentiers pour y habiter. » Es. 58 : 6-12 {ABN4: 53.2}
Les contributions requises des Hébreux pour des buts religieux et
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caritatifs totalisaient un quart complet de leur revenu. Une taxe si lourde sur les revenus du peuple qu’on pouvait s’attendre à les réduire à la pauvreté; mais au contraire, l’observation fidèle de ces règlements était l’une des conditions de leur prospérité. À la condition de leur obéissance, DIEU leur fit cette promesse : ‘Je menacerai celui qui dévore à cause de vous, et il ne détruira pas les fruits de votre sol ; et votre vigne ne jettera pas non plus son fruit avant son temps dans votre champ… et toutes les nations te diront bénie; car tu sera un pays de délices, dit L’ÉTERNEL des armée.’ » — Patriarchs and Prophets, p. 527 (Patriarches et Prophètes, p. 511.) {ABN4: 53.3}
« Quand Paul envoya Titus à Corinthe pour réconforter les croyants là-bas, il l›instruisit… dans la grâce de donner…, leur bienveillance témoignait qu›ils n›avaient pas reçu la grâce de DIEU [le message] en vain. Qu›est-ce qui pouvait produire une telle libéralité si ce n›est que la sanctification de l›Esprit ? {ABN4: 54.1}
« La richesse spirituelle d’une église est étroitement liée à la générosité chrétienne. Les disciples du CHRIST devraient se réjouir du privilège qu’ils possèdent en révélant par leurs vies la magnanimité de leur Rédempteur. Tout en apportant leur offrande au SEIGNEUR, ils ont l’assurance que ce qu’ils donnent de plus précieux s’élève comme un encens jusque dans les parvis célestes…. Le semeur multiplie sa semence en la jetant abondamment.… ils augmentent leurs bénédictions personnelles. » — .Acts of the Apostles, pp. 344, 345 (Conquérants Pacifiques, p. 305, 306). {ABN4: 54.2}
L’église donc, est sous la lourde
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obligation morale, aussi bien que loyale, non seulement pour porter l’assurance à tous ses disciples fidèles et vrais, mais pour les assister dans tous leurs besoins si à un moment donné ils deviennent eux-mêmes incapables, en tant que ses membres à supporter son œuvre et à obéir à son message Divin. {ABN4: 54.3}
Établissant ce devoir divinement imposé au peuple, et le mépris total de leurs bergers Laodicéens de lui, ainsi que le résultat final de leur échec au devoir, Ezéchiel avertit : {ABN4: 55.1}
« Fils de l›homme, prophétise contre les pasteurs d›Israël ! … Ecoutez la Parole de l›Éternel ! Je suis vivant ! dit le SEIGNEUR, l›Éternel, parce que mes brebis sont au pillage et qu›elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur, parce que mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu›ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, – à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l›Éternel ! Ainsi parle le SEIGNEUR, l›Éternel : Voici, J›en veux aux pasteurs ! Je reprendrai mes brebis d›entre leurs mains, Je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes ; Je délivrerai Mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie. {ABN4: 55.2}
Car ainsi parle le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL : Voici, J’aurai soin moi-même de mes brebis, et J’en ferai la revue. Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses
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brebis éparses, ainsi Je ferai la revue de mes brebis, et Je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité. Je les retirerai d’entre les peuples, Je les rassemblerai des diverses contrées, et Je les ramènerai dans leur pays ; Je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays. Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël ; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël. {ABN4: 55.3}
C’est Moi qui ferai paître Mes brebis, c’est Moi qui les ferai reposer, dit le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL. Je chercherai celle qui était perdue, Je ramènerai celle qui était égarée, Je panserai celle qui est blessée, et Je fortifierai celle qui est malade. Mais Je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice. {ABN4: 56.1}
Et vous, Mes brebis, ainsi parle le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL : Voici, Je jugerai entre brebis et brebis, entre béliers et boucs. Est-ce trop peu pour vous de paître dans le bon pâturage, pour que vous fouliez de vos pieds le reste de votre pâturage ? de boire une eau limpide, pour que vous troubliez le reste avec vos pieds ? Et Mes brebis doivent paître ce que vos pieds ont foulé, et boire ce que vos pieds ont troublé ! {ABN4: 56.2}
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C’est pourquoi ainsi leur parle le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL : Voici, Je jugerai entre la brebis grasse et la brebis maigre. Parce que vous avez heurté avec le côté et avec l’épaule, et frappé de vos cornes toutes les brebis faibles, jusqu’à ce que vous les ayez chassées, Je porterai secours à Mes brebis, afin qu’elles ne soient plus au pillage, et Je jugerai entre brebis et brebis. {ABN4: 57.1}
J’établirai sur elles un seul pasteur, qui les fera paître, Mon serviteur David ; il les fera paître, il sera leur pasteur. Moi, L’ÉTERNEL, Je serai leur DIEU, et Mon serviteur David sera prince au milieu d’elles. Moi, L’ÉTERNEL, J’ai parlé. {ABN4: 57.2}
Je traiterai avec elles une alliance de paix, et Je ferai disparaître du pays les animaux sauvages; elles habiteront en sécurité dans le désert, et dormiront au milieu des forêts. Je ferai d’elles et des environs de Ma colline un sujet de bénédiction ; J’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédiction. L’arbre des champs donnera son fruit, et la terre donnera ses produits. Elles seront en sécurité dans leur pays ; et elles sauront que Je suis L’ÉTERNEL, quand Je briserai les liens de leur joug, et que Je les délivrerai de la main de ceux qui les asservissaient. Elles ne seront plus au pillage parmi les nations, les bêtes de
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la terre ne les dévoreront plus, elles habiteront en sécurité, et il n’y aura personne pour les troubler. {ABN4: 57.3}
J’établirai pour elles une plantation qui aura du renom ; elles ne seront plus consumées par la faim dans le pays, et elles ne porteront plus l’opprobre des nations. Et elles sauront que Moi, L’ÉTERNEL, leur DIEU, Je suis avec elles, et qu’elles sont Mon peuple, elles, la maison d’Israël, dit le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL. Vous, Mes brebis, brebis de Mon pâturage, vous êtes des hommes ; Moi, Je suis votre DIEU, dit le SEIGNEUR, L’ÉTERNEL. » Ez. 34 : 2, 7-31. {ABN4: 58.1}
QUI SONT DIGNES DES AUMÔNES ?
Question N° 102 :
Qui sont les « pauvres dignes » ? {ABN4: 58.2}
Réponse :
Les « pauvres dignes » sont ceux-là qui, par malchance, et non par mauvaise gestion ou par paresse, sont dans le besoin des nécessités de la vie, et qui s’efforcent honnêtement de marcher dans toute la lumière qu’ils reçoivent. {ABN4: 58.3}
« ‘L’objectif des paroles du Sauveur dans Luc 12 : 33, n’a pas été clairement présenté. Je vis que l’objectif de la vente n’est pas pour donner à ceux-là qui sont capables de travailler et de se supporter soi-même, mais pour répandre la Vérité. C’est un péché de supporter et de complaire dans la paresse ceux qui sont capables de travailler. Certains ont été zélés, à assister à toutes les rencontres, non pas pour la gloire de DIEU,
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mais pour des « pains et des poissons ». De telles personnes auraient mieux fait de rester à la maison et de travailler de leurs mains, « à ce qui est bien », pour subvenir aux besoins des leurs et avoir quelque chose à donner pour soutenir la cause de la vérité présente.’ » — Premiers Ecrits, p. 94 {ABN4: 58.4}
L’instruction imposée à l’Eglise (1 Ti. 5 : 9) conseille qu’aucune veuve en-dessous de soixante ans d’âge ne doit s’appuyer sur l’église pour sa subsistance. {ABN4: 59.1}
Nous voyons donc en tout que les pauvres dignes sont ces membres fidèles de l’ église dont l’ adversité a dépouillés des choses substantielles de la vie. Et nous aurons besoin de nous souvenir que ce malheur peut tomber sur n’importe qui d’entre nous à n’importe quand puisque comme il est écrit, « le temps et les circonstances les atteignent tous. » Ec. 9: 11 {ABN4: 59.2}
« Comme nous avons donc l›opportunité », dit Paul ‹« faisons du bien à tous les hommes, spécialement à ceux-là qui sont de la famille de la foi »(Gal. 6 : 10), à ceux-là qui tiennent un Certificat de Membre. {ABN4: 59.3}
A QUOI LA SECONDE DÎME EST-ELLE EMPLOYEE ?
Question N° 103 :
A quelle fin la seconde dîme est-elle remise ? {ABN4: 59.4}
Réponse :
« Pour encourager l’assiduité au service divin comme pour secourir les pauvres, DIEU réclama des Israélites une seconde dîme de tous leurs revenus. Voici ce qu’il avait
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dit de la première dîme : ‘Quant aux enfants de Lévi, voici, Je leur donne en héritage toutes les dîmes d’Israël.’ A l’égard de la deuxième, il avait ordonné : ‘Tu mangeras, en présence de L’ÉTERNEL, ton DIEU, dans le lieu que L’ÉTERNEL aura choisi pour que son nom y soit invoqué, la dîme de ton blé, de ton vin nouveau, de ton huile, des premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours L’ÉTERNEL, ton DIEU.’ Deux années de suite, les Israélites devaient apporter au sanctuaire cette seconde dîme ou son équivalent en argent. Après avoir fait à DIEU une offrande d’actions de grâces et donné une portion déterminée au prêtre, l’offrant devait consommer le reste en agapes religieuses auxquelles il invitait l’étranger, l’orphelin et la veuve. Cette ordonnance permettait à l’Israélite, à l’époque des fêtes annuelles, non seulement d’offrir au SEIGNEUR des dons reconnaissants, mais aussi d’inviter à des repas fraternels les prêtres et les Lévites qui, mis ainsi en contact avec le peuple, avaient l’occasion de l’encourager et de l’instruire dans le service divin. {ABN4: 59.5}
« Chaque troisième année, en échange, cette deuxième dîme devait être utilisée pour recevoir sous son toit le Lévite et le pauvre. ‘Tu la donneras, ordonnait la loi, au Lévite et à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve, afin qu’ils aient à manger dans tes villes et qu’ils soient rassasiés.’ Cette dîme constituait ainsi un fonds destiné à des buts charitables et hospitaliers. {ABN4: 60.1}
D’autres dispositions encore étaient prises pour les pauvres. Les droits de DIEU mis à part, ce qui frappe dans les lois données par Moïse, c’est l’esprit de libéralité, de compassion et d’hospitalité
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qui caractérise les recommandations relatives aux pauvres. Bien que DIEU eût promis à son peuple d’abondantes bénédictions, il n’avait jamais dit que la pauvreté y serait entièrement inconnue. Il y aurait toujours, dans le pays, des pauvres et des gens qui feraient appel à la sympathie et à la bienfaisance. Comme aujourd’hui, on était sujet au malheur, à la maladie et à des pertes matérielles. Mais aussi longtemps qu’Israël fut fidèle aux divins préceptes, on n’y vit jamais de mendiants, ni personne souffrant de la faim. {ABN4: 60.2}
La loi de DIEU donnait aux pauvres le droit à une certaine portion des produits du sol. Il était permis à chacun d’apaiser sa faim dans le verger ou dans la vigne de son voisin. C’est en vertu de cette tolérance que les disciples de JÉSUS avaient cueilli et mangé des épis un jour de Sabbat. {ABN4: 61.1}
Tout ce qui restait dans les champs de blé, dans les vergers et dans les vignes, après la récolte, appartenait aux pauvres : ‘Quand tu feras la moisson dans ton champ, disait Moïse, si tu as oublié une poignée d’épis dans le champ, tu ne retourneras point pour la prendre. …Quand tu auras secoué tes oliviers, tu ne reviendras pas pour passer en revue chaque branche. …Quand tu vendangeras ta vigne, tu ne cueilleras pas les grappes qui y sont restées ; elles seront pour
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l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve. Tu te souviendras que tu as été esclave dans le pays d’Égypte.’ {ABN4: 61.2}
« Il était tout particulièrement pourvu au soin des pauvres durant la septième année. L’année sabbatique, comme on l’appelait, commençait à la fin de la moisson. Au temps des semailles, qui suivaient immédiatement la moisson, il ne fallait rien semer ; la vigne, au printemps, ne devait pas être cultivée. Cette année-là, on ne comptait ni sur une moisson ni sur une vendange. On pouvait manger ce que le sol produisait spontanément, mais il était interdit de rien emmagasiner. Les fruits de la terre étaient mis à la libre disposition des étrangers, des orphelins et des veuves comme aussi des animaux des champs {ABN4: 62.1}
« On se demandera comment le peuple pouvait vivre durant la septième année, puisque la terre ne produisait que juste de quoi subvenir aux besoins de ses habitants. DIEU y avait pourvu par cette promesse : ‘Je vous enverrai ma bénédiction la sixième année, et elle donnera une récolte pour trois ans. Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l’ancienne récolte; jusqu’à la neuvième année, jusqu’à ce que sa récolte soit venue, vous mangerez de l’ancienne’ » — Patriarchs and Prophets, pp. 530, 531 (Patriarches et Prophètes, pp. 517, 518). {ABN4: 62.2}
Ainsi, la seconde dîme, tandis que sur une base plus volontaire que la première est tout aussi importante, et est en réalité une contribution divinement
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ordonnée à long terme pour favoriser son propre bien-être. A l’heure actuelle il constitue nos offrandes générale. Autrefois il était utilisé pour faire avancer notre œuvre académique et payer une partie de ses arriérés. Mais maintenant, que l’Association grandit et se développe, l’utilisation de la deuxième dîme s’élargit de même. {ABN4: 62.2}
En premier lieu, elle s’occupe maintenant de cette partie de l’œuvre éducationnelle pour laquelle la première dîme ne pouvait en toute légitimité être utilisée. Et en second lieu, elle s’occupe des besoins des pauvres dignes. En bref, elle est en réalité l’originale et la seule police d’assurance mutuelle vraie, et doit être apportée par les Davidiens éligibles qui détiennent le Certificat de Membre. {ABN4: 63.1}
Ainsi, tandis qu’il est impératif que tous les croyants de la Vérité Présente s’approprient de ce Certificat de Membre, il est même plus urgent que toutes ces personnes-là soient des payeurs de première et de seconde dîmes, parce que si un certificat de membre est décerné à ceux-là qui pouvaient l’être mais ne sont pas de tels payeurs de dîme, ils seraient devenus non seulement une influence démoralisante pour les croyants, mais aussi des parasites mortels au milieu d’eux. C’est pour cette raison évidente que l’Association est donc obligée d’accorder des Certificats de Membre seulement à des croyants en pleine naissance et à des pratiquants joyeux de la Parole. (Dans les cas où il est impossible de payer une seconde dîme complète, donc, bien sûr une partie est acceptable). {ABN4: 63.2}
La négligence de la Dénomination à prendre soin de ses membres, un mépris pour lequel elle est
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sous la lourde condamnation, devrait être une sévère leçon pour nous, que nous les réformateurs et les porteurs de message n’osent échouer. Privilégié pour bâtir ce qui était ruiné dès longtemps, pour relever les désolations anciennes et renouveler les villes ruinées les lieux désolés de génération en génération. (Es. 61 : 4), nous devons si nécessaire taxer chaque nerf, chaque muscle afin de nous conformer aux désirs du SEIGNEUR. Et plus même à cet égard parce qu’elle est le bénéfice matériel aussi bien que spirituel de chacun de nous. Elle est la partie du programme balancé d’un plan économique infaillible donné par DIEU à Moïse sur le Mont Sinaï, et longtemps négligé et laissé dans les ténèbres. Comme telle, elle est l’une des «institutions divines» (Prophets and Kings, p. 658 ; Prophètes et Rois, p. 515) qui doit être restaurée «avant l’arrivée du Jour grand et terrible de L’ÉTERNEL». {ABN4: 63.3}
Posons-nous donc nous-mêmes avec honnêteté et intelligence les questions. Si nous tombons sous les organisations caritatives du monde ou sous les compagnies d’assurance du monde, comment pouvons-nous donc, en tant que Davidiens être les piliers de l’église et ainsi du monde ? Et le SEIGNEUR, a-t-Il choisi l’Eglise ou le monde pour prendre soin de son peuple particulier ? Si nous, en tant que sauveurs, nous ne pouvons pas prendre ; soin de ceux-là qui sont dans le monde, alors le moindre que nous pouvons faire c’est de prendre soin des nôtres. {ABN4: 64.1}
« Tel qui donne libéralement, devient plus riche, et tel qui épargne à l›excès s›appauvrit. L›âme libérale sera engraissée : et
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Celui qui arrose sera arrosé. » Pr. 11 : 24, 25 {ABN4: 64.2}
« Le paresseux ne labourera pas à cause du froid; c›est pourquoi il sera dans la mendicité à la moisson, et ne trouvera rien. » Pr. 20 : 4 {ABN4: 65.1}
« Et il arrivera que, si vous écoutez avec intelligence la voix de L’ÉTERNEL ton DIEU, pour observer et pratiquer tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, afin que L’ÉTERNEL ton DIEU t’établisse par-dessus toutes les nations de la terre et toutes ces bénédictions seront déversées sur toi, et te surprendront, si tu écoutes la voix de l›Eternel ton DIEU. Tu seras béni dans la ville, tu seras béni dans les champs. Le fruit de tes entrailles sera béni, ainsi que le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, le revenu de tes troupeaux, et les troupeaux de tes brebis. Ta corbeille et ton sac seront bénis. Tu seras béni quand tu entreras, et tu seras béni quand tu sortiras. {ABN4: 65.2}
« L›Eternel fera que tes ennemis qui s›élèvent contre toi soient brisés devant ta face : ils monteront contre toi par un chemin et s›enfuiront devant toi par sept chemins. L›Eternel ordonnera la bénédiction sur toi dans tes dépôts, et dans tout ce que tu mettras ta main; et Il te bénira dans le pays que l›Eternel ton DIEU te donne. L›Eternel t›établira peuple saint pour lui, comme Il l›a juré envers toi, si tu
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observes les commandements de L’ÉTERNEL ton DIEU, et que tu marches dans Ses voies. {ABN4: 65.3}
« Et tous les peuples de la terre verront que tu es appelé du nom de l›Eternel; et ils auront peur de toi. Et l›Eternel te rendra fécond dans les biens, dans le fruit de tes entrailles, et dans le fruit de ton bétail, et dans le fruit de ton sol, dans le pays que l›Eternel a juré à tes pères de te donner. L›Eternel ouvrira pour toi Son bon trésor, le ciel pour faire tomber la pluie sur ton pays en sa saison, et pour bénir toute l›œuvre de ta main: et tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n›emprunteras pas. {ABN4: 66.1}
« Et l›Eternel fera de toi la tête, et non la queue; et tu seras en haut seulement, et tu ne seras jamais en bas; si tu écoutes les commandements de l›Eternel ton DIEU que je te prescris aujourd›hui, pour les observer et les mettre en pratique. » De. 28 : 1-13 {ABN4: 66.2}
QU’EST-CE QUI FAIT L’UNITE
Question N° 104 :
Comment les croyants peuvent-ils atteindre et maintenir l’unité parmi eux ? {ABN4: 66.3}
Réponse :
Pour vaincre l’Ennemi et maintenir l’unité et l’harmonie, que chaque croyant cesse de trouver à redire contre ses frères ; qu’il surveille ses propres pas et non les leurs ; qu’il réalise qu’ils ont la même opportunité que lui de connaître la différence entre le bien et
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le mal, qu’il porte ses propres responsabilités et non les leurs ; qu’il les estime meilleurs que lui-même ; et qu’il ne fasse et ne dise rien qu’il n’aimerait pas qu’ils lui fassent ou lui disent. {ABN4: 66.3}
Que chacun réalise, comme Paul, que la charité – l’indulgence par l’amour – est la plus élevée, la plus urgente et la plus indispensable de toutes les acquisitions de l’esprit : {ABN4: 67.1}
« Si je parle les langues des hommes et des anges, et que je n’ai pas la charité, je suis devenu comme un airain résonnant, ou une cymbale retentissante. Et si j’ai le don de prophétie, et de comprendre tous mes mystères, et toute la connaissance ; et si j’ai toute la foi, pour pouvoir déplacer des montagnes et que je n’ai pas la charité, je ne suis rien. {ABN4: 67.2}
« Et si je donne tous mes biens pour nourrir les pauvres et si je donne mon corps pour être brûlé, et que je n’ai pas la charité, cela ne me profite de rien. La charité souffre longtemps, et est bonne ; la charité n’envie pas ; la charité ne se vante pas, n’est pas gonflée d’orgueil, ne se conduit pas avec inconvenance, ne cherche pas son propre intérêt, n’est pas facilement irritée, ne pense pas de mal ; ne se réjouit pas de l’iniquité, mais se réjouit de la vérité ; supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. {ABN4: 67.3}
« La charité n’échoue jamais : mais s’il y a des prophéties, elles feront défaut ; s’il y a des langues, elles cesseront ; s’il y a de la connaissance, elle disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie. Mais quand ce qui est
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parfait sera venu, alors ce qui est en partie sera abandonné. Quand j’étais un enfant, je parlais comme un enfant, je comprenais comme un enfant : mais quand je suis redevenu un homme, j’ai rangé les choses enfantines. Car maintenant nous voyons à travers un miroir, sombrement ; mais par la suite face à face : maintenant je connais en partie ; mais par la suite je connaîtrai même comme je suis connu aussi. Et maintenant ces trois choses demeurent, la foi, l’espérance et la charité, mais la plus grande de ces choses c’est la charité ». 1 Cor. 13. {ABN4: 67.4}
Faites ceci, Frères, et le Diable s’enfuira et vos désordres après lui. {ABN4: 68.1}
Souvenez-vous que « Satan est vivant, et est actif, et chaque jour nous avons besoin de crier sincèrement à DIEU pour demander l’aide et la force de lui résister. Aussi longtemps que Satan règne, nous aurons le moi à soumettre, des grands défauts à vaincre, et il n’y aura aucun arrêt, il n’y aura aucun point auquel nous puissions parvenir et dire que nous l’avons pleinement atteint. {ABN4: 68.2}
« La vie Chrétienne est constamment une marche en avant. JÉSUS s’assied comme un raffineur et un purificateur de son peuple ; et quand son image est parfaitement reflétée en eux, ils sont parfaits et saints, et préparés pour la translation. » Testimonies, Vol. 1, p. 340 {ABN4: 68.3}
Si les Chrétiens ne s’accusent jamais l’un l’autre, ne se communiquent jamais l’un à l’autre les erreurs, les manques, les points faibles, et les ennuis des autres, ils se trouveront si unis que rien ne pourra briser leur lien Chrétien commun. Mais un tel esprit d’accord ne peut être
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maintenu que par des gens qui veillent inlassablement sur eux-mêmes, pour toujours voir les choses du même œil et dire les mêmes choses en abandonnant leurs propres voies et pensées en échanges de celles du SEIGNEUR. {ABN4: 68.4}
Il est par conséquent impératif que chaque croyant de la Vérité Présente n’enseigne et ne pratique que la Vérité Présente – n’enseignez ni plus, ni moins de ce qui est publié, n’y entrelacez pas des interprétations ou des constructions, des théories et des idées privées, et ne faites rien de moins, ni rien de plus que ce que le message demande. {ABN4: 69.1}
Mettant ainsi de côté vos propres pensées et vos propres voies, et aidez-vous de celles du SEIGNEUR (Es. 55 : 8,9), en dévotion exclusive à l’Esprit de Vérité, vous verrez réellement les choses du même œil, et direz les mêmes choses. C’est alors seulement que vous serez capables de chasser l’esprit de confusion et de retenir l’esprit d’amour et d’unité. {ABN4: 69.2}
Et puisqu’il n’y a de force et de spiritualité que là où il y a de l’union, aucun membre d’un groupe de gens ne peut se permettre de négliger son devoir de maintenir une telle unité Chrétienne. {ABN4: 69.3}
QUE DEVRAIT ETRE LE FOYER ?
Question N° 105 :
Pourriez-vous s’il vous plaît expliquer Ephésiens 5 : 22-24 ? {ABN4: 69.3}
Réponse :
« Femmes, soumettez-vous à vos maris, comme au SEIGNEUR. Car le mari
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est le chef de la femme, de même que CHRIST est le chef de l’église ; et Il est le Sauveur du corps. Par conséquent, comme l’église est soumise au CHRIST, que les femmes le soient à leurs propres maris en chaque chose. » Ep. 5 : 22-24. {ABN4: 69.4}
Cette injonction divine ordonne clairement à la femme de respecter son mari. Comme elle respecterait le SEIGNEUR, le mari étant le sauveur temporel de la famille, comme le SEIGNEUR est le Sauveur éternel de l’église. « … CHRIST … » a aimé l’église et s’est donné pour elle afin qu’il puisse la sanctifier et la purifier avec le bain d’eau par la parole. Ep. 5 :25,26. Quand elle ne tient aucun compte de cette injonction divine, elle insulte DIEU. {ABN4: 70.1}
« Maris, aimez vos femmes, de même que CHRIST aussi aime l’église. » Ep. 5 : 25. {ABN4: 70.2}
Ainsi, tout obligatoire et sacrée est la responsabilité du mari envers sa femme. Il doit la considérer comme CHRIST considère Son église. Toutes les fois qu’il fait moins que cela, il viole la loi du SEIGNEUR. {ABN4: 70.3}
Donc tandis que le devoir de l’église l’oblige à respecter Son SEIGNEUR et à lui obéir, la femme doit respecter son mari et lui obéir ; et le devoir du mari l’oblige à aimer sa femme et à prendre soin d’elle comme le SEIGNEUR aime Son église et en prend soin. Il s’ensuit que la maison du SEIGNEUR est rendue semblable à la maison du mari. En conséquence, de la même manière que le SEIGNEUR dirige les affaires de Sa maison, le mari doit aussi diriger les affaires de son foyer, la famille. {ABN4: 70.4}
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Et puisque le propre bien-être de l’église dépend de sa coopération avec la volonté du SEIGNEUR, de même le bien-être de la famille dépend de sa coopération avec la volonté du père. Par conséquent, doublement clair est le fait que tout comme CHRIST a en mains la direction de l’église, le père aussi a en mains la direction du « foyer ». Et tout comme l’église convertie se réjouit en faisant plaisir à sa tête CHRIST, de même aussi la femme convertie se réjouit à faire plaisir à sa tête, son mari. Dans cet heureux état, tous deux l’homme et la femme réalisent, après tout, le deuxième moi l’un de l’autre. {ABN4: 71.1}
« Mais je voudrais que vous sachiez », déclare Paul, « que le chef de tout homme c’est CHRIST, et que le chef de la femme c’est l’homme, et le chef de CHRIST c’est DIEU. Tout homme priant et prophétisant, ayant la tête couverte, déshonore son chef. Mais toute femme qui prie ou prophétise avec la tête non couverte déshonore son chef ; car c’est tout comme si elle était rasée. » Néanmoins ni l’homme n’est sans la femme, ni la femme sans l’homme, dans le SEIGNEUR. Car comme la femme est de l’homme, ainsi de même l’homme est aussi par la femme, mais toutes choses procèdent de DIEU. 1 Cor. 11 : 3-5 -11,12. {ABN4: 71.2}
Cette belle relation familiale est souvent minée et brisée par une mauvaise gestion financière ou par une éducation erronée, ou par les deux, parce que le modèle divin n’est pas suivi. Le SEIGNEUR subvient à l’entretien de sa femme,
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l’église, mais elle manie elle-même les moyens d’échange, l’argent, pour payer les choses qu’elle achète ; par conséquent donc, bien que le mari subvienne à l’entretien du foyer, c’est la femme qui doit manier l’argent pour acquérir les choses nécessaires pour tenir le ménage. Et si le mari ne reçoit qu’un revenu tout juste suffisant pour vivre, encore plus particulièrement devrait-il alors donner le chèque de son salaire à sa femme, afin qu’elle puisse en faire un budget pour couvrir les nécessités du foyer jusqu’au jour de la prochaine paye. De grands profits seront ainsi obtenus avec la gestion de l’argent par la femme, car c’est elle seule qui utilise et par conséquent, elle seule sait les choses dont on a besoin dans le foyer. Ainsi, connaissant ses limites financières journalières, elle saura précisément ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas acheter pour tenir le ménage. {ABN4: 71.3}
Naturellement, alors elle verra diligemment qu’elle ne doit s’occuper d’abord que des besoins les plus nécessaires du foyer, empêchant de ce fait aucun achat en plus d’une chose de son côté, ou aucun achat insuffisant d’une autre chose par son mari ; ou vice-versa –Cette dernière situation en résulte s’il tient les cordes de la bourse et lui distribue l’argent au compte-goutte pour faire les courses. Mariée comme elle devait l’être, la bourse ne maigrira pas, et le foyer ne souffrira d’aucun manque, d’aucune dispute et d’aucune séparation. Naturellement, mari et femme devraient toujours se consulter pour obtenir une approbation mutuelle totale pour quelle que soit la chose qu’ils font. {ABN4: 72.1}
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Si toutefois, les appointements de la famille sont plus que suffisants pour vivre, alors lui et la femme peuvent ensemble établir plus largement un budget de leurs appointements, en s’occupant premièrement des dépenses courantes nécessaires, en mettant ensuite en banque ou en investissant le reste. {ABN4: 73.1}
Ainsi, il est à comprendre que le mari n’est pas seulement le sac à argent, mais il est le roi du foyer, le « lien du foyer » et que la femme n’est pas une domestique seulement pour cuire les repas, laver la vaisselle et les vêtements, frotter le plancher et s’occuper des enfants et les éduquer, mais elle est la reine du foyer, l’aide convenable– comprendre tout ceci , c’est avoir une juste appréciation de la nature saine d’un mariage divinement inspiré. {ABN4: 73.2}
« Qui peut trouver une femme vertueuse ? Car son prix est de loin supérieur aux rubis : le cœur de son mari se confie sûrement en elle, afin qu’il n’y ait aucun besoin de butin. Elle lui fera du bien et non du mal tous les jours de sa vie. Elle cherche de la laine et du lin, et travaille volontiers avec ses mains. Elle est comme les navires des marchands, elle amène sa nourriture de loin. Elle se lève aussi alors qu’il est encore nuit, et donne à manger à sa maison et une portion à ses jeunes filles. Elle considère un champ, et l’achète ; avec le fruit de ses mains, elle plante un champ de vigne. Elle se ceint les reins de force et fortifie ses bras. Elle s’aperçoit que sa marchandise est bonne : sa chandelle ne s’éteint pas de nuit. Elle met les mains
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au fuseau et tient la quenouille. Elle tend la main aux pauvres, oui elle tend les mains aux nécessiteux. Elle n’a pas peur de la neige pour sa maison ; car toute sa maison est vêtue d’écarlate. Elle se fabrique des couvertures de tapisserie ; elle est vêtue de soie et de pourpre. Son mari est connu aux portes quand il s’assied parmi les anciens du pays. Elle fabrique du fin lin et le vend et elle livre des ceintures au marchand. Elle est revêtue de force et d’honneur et elle jouira du temps à venir. Elle ouvre la bouche avec sagesse, et sur sa langue se trouve la loi de la bonté. Elle regarde bien aux voies de sa maison, et ne mange pas le pain de l’inaction. Ses enfants se lèvent et l’appellent bienheureuse, son mari aussi et il fait son éloge. Beaucoup de filles ont agi vertueusement ; mais tu les passes toutes. La grâce est trompeuse et la beauté est vaine ; mais une femme qui craint DIEU ; c’est elle qui sera louée » Pr. 31 : 10-30 {ABN4: 73.3}
Ainsi tandis que la femme reine s’occupe des affaires internes de la famille, le mari roi s’occupe des affaires externes de la famille. En outre, comme le SEIGNEUR Lui-même est le Principal de Son église telle une école, et Sa « femme » (l’église mais surtout les ministres – – ceux qui donnent naissance aux convertis, des enfants dans la foi), l’enseignante de leurs enfants (les membres), le mari donc est le principal de son foyer telle une école, et sa femme l’enseignante de leurs enfants. {ABN4: 74.1}
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« Pour obtenir une parfaite compréhension de la relation de mariage, « dit l’Esprit de Prophétie », c’est l’œuvre de toute une vie. Ceux qui se marient entrent dans une école dans laquelle ils ne doivent jamais recevoir de diplômes dans cette vie. {ABN4: 75.1}
* * *
« Dans votre union pour la vie, vos affections doivent être tributaires du bonheur de chacun… Mais tandis que vous devez vous allier pour faire un, aucun de vous ne doit perdre son individualité dans l’autre. DIEU est le propriétaire… C’est à Lui que vous devez demander : … Comment mieux répondre au but pour lequel je suis créé ? … Votre amour pour ce qui est humain doit passer après votre amour pour DIEU. Le plus grand déversement de votre amour est-il vers celui qui est mort pour vous ? Si oui, votre amour l’un pour l’autre sera selon l’ordre du Ciel. {ABN4: 75.2}
* * *
« Ni le mari, ni la femme ne doit chercher à dominer… Tous deux doivent cultiver l’esprit de bonté, étant déterminés à ne jamais chagriner ou faire du tort à l’autre … N’essayez pas de vous obliger l’un l’autre à faire comme vous désirez. Vous ne pouvez agir ainsi, et conserver l’amour l’un de l’autre. Des manifestations d’obstination détruisent la paix et le bonheur du foyer. Ne permettez pas que votre vie d’époux soit une vie de dispute. Si vous le faites, vous serez tous les deux malheureux. Soyez bons en paroles, doux en action, renonçant à vos désirs propres. Surveillez bien vos paroles, car elles ont une puissante influence pour le bien ou pour le mal. Ne laissez aucune brusquerie pénétrer dans vos
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voix. Introduisez dans votre union le parfum du caractère chrétien. {ABN4: 75.3}
Avant d’entrer dans une union aussi étroite que la relation de mariage, un homme devrait apprendre comment se contrôler et comment traiter les autres. {ABN4: 76.1}
* * *
« Mon frère, soyez bon, patient, indulgent. Rappelez-vous que votre femme vous a accepté comme mari, non afin que vous puissiez la gouverner, mais afin que vous soyez son aide… {ABN4: 76.2}
« Il est une victoire que vous avez tous les deux à remporter — la victoire sur la volonté tenace. Dans cette lutte vous ne pouvez vaincre que par l’aide du CHRIST. Vous pouvez lutter dur et longtemps pour soumettre le moi, mais votre volonté échouera à moins que vous ne receviez la force d’en haut. Par la grâce du CHRIST vous pouvez obtenir la victoire sur le moi et l’égoïsme. Tandis que vous vivez Sa vie, montrant le sacrifice de soi à chaque pas, faisant constamment d’une sympathie plus grande pour ceux qui ont besoin d’aide, vous obtiendrez victoire sur victoire. Jour après jour, vous apprendrez mieux comment vaincre le moi et comment fortifier les points faibles de votre caractère. Le SEIGNEUR JÉSUS sera votre lumière, votre force, votre couronne d’allégresse, parce que vous soumettez votre volonté à Sa volonté … Par Son aide, vous pouvez détruire entièrement les racines d’égoïsme. {ABN4: 76.3}
* * *
« L’indulgence et le désintéressement caractérisent les paroles et les actions de ceux qui sont
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nés de nouveau, pour vivre la vie nouvelle en CHRIST » Testimonies Vol. 7, pp.45-50. {ABN4: 76.4}
Le grand mouvement de réforme doit être amorcé en présentant aux pères et mères et aux enfants les principes de la loi de DIEU… Montrez que l’obéissance à la parole de DIEU est notre seule sauvegarde contre les maux qui sont en train de ravager le monde jusqu’à la destruction… Par leur (des parents) exemple et leur enseignement, la destinée éternelle de leur maison sera décidée dans la plupart des cas… {ABN4: 77.1}
« Si les parents pouvaient être amenés à retracer les résultats de leur action … beaucoup briseraient le charme de la tradition et de la coutume… Faites pénétrer dans la conscience des parents la conviction de leurs solennels devoirs, si longtemps négligés. Ceci détruira l’esprit de Pharisaïsme et de résistance à la vérité comme rien d’autre ne peut le faire. La religion dans le foyer est notre grand espoir, et fait briller la perspective de la conversion de la famille entière à la vérité de DIEU ». —Testimonies, Vol. 6, p. 119. {ABN4: 77.2}
C’est seulement dans un tel foyer Chrétien que le Royaume du CHRIST est exemplifié. Et en reflétant ainsi le Royaume à présent, tous les foyers semblables, quand ils se seront ligués collectivement, composeront le Royaume par la suite. Combien il est donc important que le père et la mère coopèrent tout à fait en conduisant le foyer entièrement dans la voie du CHRIST afin d’assurer son existence à la fois maintenant et pour toujours ! {ABN4: 77.3}
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Un échec de part et d’autre dans l’application de ces principes, détruira le foyer et dispersera la famille non seulement pour le temps présent mais aussi pour l’éternité ; tandis qu’une pratique soigneuse sauvegardera la prospérité et le bonheur de la famille dans ce monde et assurera sa continuation éternelle dans le monde à venir. {ABN4: 78.1}
SI DEUX NE S’ACCORDENT PAS, COMMENT PEUVENT-ILS MARCHER ENSEMBLE ?
Question N° 106 :
Pourquoi les Adventistes Davidiens du Septième Jour et le Mouvement ______ ne s’unissent-ils pas ? {ABN4: 78.2}
Réponse :
Les Adventistes Davidiens du Septième Jour et le Mouvement ______ ne peuvent s’unir parce que, malheureusement, ils ne sont pas d’accord. Leur large désaccord sur quelques questions doctrinales, rend l’union dans les circonstances, impossible. {ABN4: 78.3}
Une de ces différences doctrinales, par exemple, est que le Mouvement ________ enseigne que les péchés de la Mère, l’Église Adventiste du Septième Jour font d’elle une partie de Babylone, alors que les Davidiens enseignent que quoiqu’elle soit dans une triste condition, cependant elle n’est pas, et ne peut en effet jamais être Babylone : car les péchés ne font pas le nom plus que le nom fait les péchés. Babylone n’est pas ainsi nommée en raison de ses péchés, n’est pas non plus condamnée à cause du nom de Babylone, mais en raison de la chute et étant
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« devenue la demeure de démons et le repaire de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable. » Ap. 18 : 2 (version Darby) {ABN4: 78.4}
L’Eglise Adventiste du Septième Jour peut être dans une condition même pire ; —pire si tant, en fait, qu’elle ne sait même pas qu’elle est « malheureuse, misérable, pauvre, aveugle, et nue » (Ap. 3 : 17) ; mais en dépit de tout cela, elle s’appelle « Laodicée », non pas Babylone. Et ses membres se dressent, non pas pour être appelés à sortir comme le sont ceux dans Babylone, mais plutôt à y rester, et son « ange » (les dirigeants) se dressent pour être vomis. Les Davidiens travaillent pour les sauver tous les deux de cette tragédie, pour les renouveler dans la faveur de DIEU et ainsi les garder dans l’église Mère; tandis que le Mouvement _____ n’ayant pas de remède pour la maladie de Laodicée, travaille pour les faire sortir de son sein. {ABN4: 79.1}
En croyant comme il croit et en rejetant par conséquent le message Davidien, le remède, il rend mutuellement impossible notre union avec eux et leur union avec nous. {ABN4: 79.2}
Comme le SEIGNEUR, de plus, a révélé la Vérité avancée par le biais des Davidiens, mais rien par le groupe, évidemment donc, s’il devait avoir aucune pareille union, ils doivent nécessairement corriger leurs vues et ensuite se joindre à nous en acceptant le message de la Onzième Heure, au lieu pour nous de jeter à l’eau ses joyaux de vérité et de retenir seulement un ou deux points spéciaux qu’ils exaltent. {ABN4: 79.3}
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En outre, pour ce qu’ils sont maintenant en train de faire, ils ne se réclament même pas à l’ordre de l’autorité inspirée. Ainsi, n’ayant pas le don prophétique parmi eux, le groupe _____ doit fonctionner sans avoir été envoyé. {ABN4: 80.1}
« Si l›unité », déclare l›Esprit de Prophétie, en exprimant l’attitude de la première église Chrétienne, « pouvait être sécurisée seulement par le compromis de la Vérité et de la justice, alors que la différence soit, et même la guerre. » — Tragédie des Siècles, p. 45 {ABN4: 80.2}
« Nous sommes pour l›unité, mais pas sur une plateforme d›erreur. » — Les Séries de Mme E.G.White, B : 2, p. 47. {ABN4: 80.3}
On peut ainsi voir facilement que, bien que notre fervent désir soit d’accomplir la prière de CHRIST en faveur de l’unité, nous n’osons pas essayer de le faire en sacrifiant la Vérité, car alors nous ne serions pas un avec CHRIST, même si nous étions un avec les autres. {ABN4: 80.4}
« II y a danger pour nous d›être si débordants de zèle pour sortir de Babylone », déclare la fondatrice de l›Eglise Adventiste du Septième Jour, «que nous commettrions sa plus remarquable erreur –celle de planter un poteau et de refuser de l›enlever et d› avancer. Quand nous cessons de désapprendre les erreurs, nous tomberons comme ceux-là qui ont été avant nous. Nous avons appris beaucoup, et il n›y a pas de doute que nous avons beaucoup plus encore pour nous à apprendre … C’est l›esprit de la ‘continuité’ et de ‘l’avancement’ qui atterrira le reste ‘sans faute’ sur la Montagne de Sion Céleste. Ma conclusion est que nous n’abandonnons aucune
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Vérité des Ecritures, mais que nos fausses applications et nos fausses interprétations de l’Ecriture, et par conséquent des fausses idées de l’ordre et de la correction, doivent être abandonnées aussi vite que possible. » — The Review and Herald, 29Mai, 1860. {ABN4: 80.5}
COMMENT ÉVITER DE DRESSER DES MARGINAUX?
Question N° 107
Comment pouvons-nous mieux aider les enfants entre l’âge de deux et douze ans à occuper leur temps ? {ABN4: 81.1}
Réponse :
Parce que la plupart des enfants dans cette ère Laodicéenne sont à certains égards permis de grandir comme des roseaux sauvages plutôt que comme des êtres humains entraînés, la question de leur utilisation correcte est très pertinente en effet. {ABN4: 81.2}
En premier lieu, tous les parents doivent réaliser la valeur d’avoir -leurs enfants entraînés aussi fidèlement, intelligemment, et courageusement que pour porter sur leurs épaules les devoirs de la vie et de faire face à ses problèmes, s’ils ne doivent devenir des parasites ou des inadaptés ou ne pas être dans son élément. Néanmoins, beaucoup laissent leurs enfants flâner non équipés à prendre soin d’eux-mêmes, indifférents au grand défi de la vie. Puis quand ils sont devenus matures, ces âmes déformées trouvent que la vie est une corvée ennuyeuse plutôt qu’une joie excellente; à chaque essai, à chaque tour sur le chemin, ils font face à d’amères défaites. Leurs maisons deviennent désordonnées et insalubres, impropres pour y vivre; et leurs familles en retour, deviennent déprimées, inutiles, une compagnie indigne de la société. {ABN4: 81.3}
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Les enfants élevés ainsi, laissés à leurs propres conceptions, à gaspiller et à passer leur temps comme ils veulent, sont semblables à la sauterelle jouant, chantant, et s’exposant au soleil tout l’été ne se faisait aucune idée de l’approche du vent glacé d’hiver, devant lequel l’herbe verte disparaît dans les champs, la sauterelle a passé son temps sans rien faire, et maintenant, elle doit crever de faim, et mourir de froid dans le champ en plein air. Mais la fourmi, qui avait travaillé, très occupée pendant tout l’été, a beaucoup à manger et une bonne maison chaude en hiver-Seul un jugement pauvre et un amour aveugle laisseront les enfants à eux-mêmes pour grandir à la manière des sauterelles non entrainées à faire toute leur œuvre dans les six jours ouvrables de façon à mériter un Septième jour de repos. Les parents qui permettent à leurs enfants de gaspiller le temps, et par là, placer des pièges mortels devant eux; ils les rendent indignes de cette vie ainsi que de la vie à venir. {ABN4: 82.1}
En leur donnant une éducation correcte au foyer, l’une des premières plus importantes leçons à leur enseigner est d’avoir toujours un endroit régulier pour s’habiller et se déshabiller et en tout temps d’accrocher leurs vêtements à la place convenable, ne jamais les étendre juste n’importe où. Ayant ainsi une place pour chaque chose et mettant chaque chose à sa place, allègera dès le tout début de la famille, non seulement le travail de la maison et gardera leur foyer propre et net et ordonné durant la nuit aussi bien que durant le jour, et ajoutera par la même occasion de la durée à leurs vêtements et à leurs accessoires,
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mais suivra aussi une longue route à cultiver la propreté et l’ordre d’une personne et d’une vie bien ordonnée et bien organisée. {ABN4: 82.2}
Parmi les multiples passe-temps utiles aussi bien qu’édifiants, se trouvent les différents devoirs de maison tels que laver la vaisselle, le ménage des lits, le balayage, le dépoussiérage, le lavage des fenêtre, le nettoyage du parquet et la menuiserie, la pâtisserie, la cuisine, et la confection même d’articles simples de couture et de fourniture. {ABN4: 83.1}
Ensuite, il y a les emplois extérieurs tels que garder les locaux nets et propres, le jardinage, l’élevage de la volaille, etc..? en plus des autres emplois pratiques, y inclus, faire des achats économiques d’une façon commerciale. {ABN4: 83.2}
Et le plus de tous, la lecture et la mémorisation des passages Bibliques et de l’Esprit de Prophétie qui doit être cultivée avec soin, est une récréation suprême. {ABN4: 83.3}
Pour avoir une personnalité et un caractère complètement bien tournés, un enfant doit développer correctement les facultés physiques, et mentales, aussi bien que spirituelles… A cette fin, son éducation doit commencer très tôt dans la vie –juste aussitôt qu’il est capable de marcher et parler – parce que s’il est laissé à gaspiller son temps jusqu’à la croissance adulte, il acquerra une nature de zèbre – une nature impossible à changer, en passant de ne rien faire ,à faire quelque chose. {ABN4: 83.4}
Pour changer cette déformation de caractère avec le dommage virtuellement irréparable de toute la vie
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qui en résulte, soumettez-le à certains devoirs de la maison, et quand il a appris à maîtriser une chose, offrez -lui une autre. Le foyer doit être une école, et non une maison de jeu. Il ne doit non plus être laissé à jouer trop de temps en dehors du foyer jusqu’à s’habituer lui-même seulement à la vie de jeu et de la malice. {ABN4: 83.5}
Et par tous les moyens ne permettez jamais à vos enfants de tomber dans l’habitude paresseuse de laisser les devoirs du matin pour l’après-midi, ou l’œuvre d’un jour pour un autre jour. Les assiettes doivent être lavées immédiatement après chaque repas ; la nourriture ne doit jamais être laissée sécher et devenir dure en elles. « Tu travailleras six jours », dit le SEIGNEUR, « et tu feras tout ton ouvrage. » Ex. 20 : 9. {ABN4: 84.1}
Là où il y il plusieurs enfants dans une maison, les devoirs quotidiens de la maison doivent être repartis entre eux, et les parents doivent assumer les devoirs d’enseignants. Dans cette voie, chaque enfant ne se gardera pas seulement contre la paresse et les mauvaises compagnies, mais ils deviendront aussi utiles et industrieux, construisant en même temps un physique robuste, un caractère noble, et une heureuse personnalité. De cette sorte de croissance d’enfance assurée, quelqu’un dérivera rarement ou jamais dans le vagabondage de l’infidélité. {ABN4: 84.2}
Mais, permettre à votre enfant de tomber dans l’habitude malheureuse d’accomplir un devoir seulement qu’après l’avoir cajolé ou grondé, vous lui enseignerez à vous haïr et vous et le travail. Et par là,
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au lieu de l’entraîner à aimer une vie d’industrie qui le rendra heureux et indépendant, vous le conduirez dans l’oisiveté, la chose même contre laquelle vous vous efforcez de les garder et le prédispose même à l’agressivité. Mais faites-lui savoir que ce que vous dites, est ferme, et il devra beaucoup moins vraisemblablement que vous vous trompez, et en retour il devra beaucoup moins vraisemblablement contester votre parole et à penser que toute désobéissance à elle est justifiable et même louable. {ABN4: 84.3}
Ensuite aussi, efforcez-vous à conduire vos enfants à aimer leur œuvre en fixant leur intérêt en elle. Soyez comme DIEU. Enseignez-leur dans la manière même dans laquelle Il vous enseigne. En elle est écrit que « Le SEIGNEUR châtie celui qu’Il aime. » Hé.12 : 6. Il explique le bon et le mauvais coté de la vie, et vous avertit clairement des résultats qui suivront dans la quelconque course que vous poursuivrez- une bénédiction pour l’une et une malédiction pour l’autre. Faites de même avec vos enfants. Mais soyez prudents, qu’en la faisant, vous ne les tourniez contre DIEU en les menaçant que s’ils ne font pas bien, Il les punira de cette façon-ci ou cette façon-là. Mais enseignez-leur plutôt qu’II plaide avec eux afin d’éviter la course mauvaise parce que de soi-même, elle les conduira à récolter des malédictions plutôt que des bénédictions. {ABN4: 85.1}
En imprimant à l’esprit des jeunes ces deux conséquences, employez des illustrations simples. Montrez par exemple, que si quelqu’un n’enlève pas les déchets de nourriture à ses dents en les brossant régulièrement après
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les repas, ils deviendront des bactéries mangées, comme fruit, ils deviendront des vers mangés quand les arbres ne sont pas aspergés et soignés, et le résultat en dernier lieu sera des maux, la perte des dents, la laideur, et les dépenses. À partir de cette séquence de cause à effet, dirigez l’esprit de votre enfant à voir son application universelle – que violer les lois de DIEU à tous les égards résultera naturellement en douleur, chagrin, un mauvais caractère, une vie malheureuse, et une mort prématurée. {ABN4: 86.2}
Pour être considéré aussi dans cette affaire vitale, est le fait ironique que les enfants s’inclinent naturellement vers les mauvaises habitudes plutôt que vers les bonnes, de même que les animaux carnivores cherchent naturellement la chair au lieu de l’herbe. « La folie », souvenons-nous, « est attachée au cœur de l’enfant, mais la verge de la correction l’éloigne ,de lui », Pr. 22 : 15. Il doit être patiemment et sagement entraîné, discipliné et châtié, « Instruis l’enfant dans la voie qu’il doit suivre, quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » Pr. 22 : 6. Mais s’il devient dur et intraitable, et refuse d’être instruit, alors « châtie ton fils, tandis qu’il y a de l’espoir ; et ne laisse pas ton âme avoir pitié de ses pleurs. » « Celui qui épargne sa verge hait son fils mais celui qui l’aime le châtie tôt. » Pr. 19 :18 ; 13 : 24. En effet, « N’épargne pas la correction à l’enfant ; car si tu le bats avec la verge, il ne mourra pas. Tu dois le battre avec la verge, et tu délivreras son âme de l’enfer. » Pr. 23 : 13, 14. {ABN4: 86.3}
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Jusqu’à l’âge de cinq ou six ans, dépendant du tempérament de l’individu, les enfants peuvent être sujets à des punitions corporelles quand d’autres mesures de disciplines et de correction ont été infligées sans succès. Si à ces occasions, la verge est correctement utilisée, l’enfant peut répondre aussi qu’il n’en aura jamais besoin à nouveau. Si cependant, la nécessité se lève à nouveau, soyez donc excessivement prudents à ce que vous faites, car de tels enfants exigent une punition plus drastique que l’enfant moyen, il peut devenir incorrigible et développer une crainte complexe et une haine correspondante de ceux-là qui les châtient. De même, tandis que ce châtiment est calculé pour prévenir la reproduction d’un plus grand mal en eux, c’est introduire pareillement un mal pire même, à moins que des étapes soigneusement étudiées soient prises afin de s’assurer contre l’effet de sa brutalité. Il doit être administré avec une démonstration mesurée et convaincante d’un tel sentiment d’amour profond et le grand désir pour celui qui est errant afin qu’il ne perde pas le respect l’affection filiale pour ses correcteurs, et la vie dans sa maison devient un tel cauchemar de chasse nocturne pour lui jusqu’à l’emmener à s’éloigner au moment opportun. {ABN4: 87.1}
Les parents « devraient raisonner avec leurs enfants, leur montrer clairement leurs torts et leur faire comprendre que non seulement ils ont péché contre leurs parents, mais contre DIEU. Le cœur soumis et plein de pitié et de tristesse pour vos enfants égarés, priez avec eux avant de les corriger. Alors, votre correction
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ne vous fera pas haïr. Au contraire, ils vous aimeront, car ils verront que vous les avez punis, non parce qu’ils vous avaient causé du désagrément ou parce que vous vouliez vous venger, mais pour leur bien, afin de ne pas les laisser grandir dans le péché. » — Témoignages pour l’Eglise, Vol. 1, p. 166 {ABN4: 87.2}
A tous les prix, ils doivent toujours être influencés à sentir que leurs correcteurs sont leurs meilleurs amis, non des tyrans et des ennemis. « Sans doute les mères demandent-elles : ‘Ne dois-je jamais punir ?’ La correction corporelle est nécessaire quand tout le reste a échoué, mais il faut l’éviter dans la mesure du possible. Si les punitions plus douces s’avèrent inefficaces, corrigez l’enfant avec amour de façon à le faire revenir à de meilleurs sentiments. Souvent, il suffit d’une seule punition de ce type au cours d’une vie pour montrer à l’enfant qu’il n’est pas le maître. » — Conseils aux Enseignants, p. 97 {ABN4: 88.1}
Mais habituellement, empoigner les enfants sur n’importe quoi et à chaque provocation, et les secouer avec colère, par des revers de machette, des gifles, des fessées, ou les battre de verge, et entre temps, peser sur leurs têtes la menace de les frapper, est la folie la plus indulgente, en aversion pareillement à toute considération d’intelligence, de décence, et d’humanité. Sa continuité endurcira et brutalisera, ruinera plutôt que de sauver. II fera de ses victimes des petits animaux vicieux plutôt que des enfants nobles semblables à DIEU. {ABN4: 88.2}
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« Il est des parents qui corrigent leurs enfants sévèrement et avec colère. De telles corrections ne produisent aucun bon résultat. En cherchant à corriger un mal, ils en créent un second. Les reproches et les corrections continuels endurcissent les enfants et les détachent de leurs parents. » — Témoignages pour l’Eglise, Vol. 1, p. 166 {ABN4: 89.1}
Quand cependant, vous avez à discipliner, soyez sérieux, fermes, et faites-en un bon travail, un travail judicieux. Voyez que vous le faites si bien que vous n’aurez pas à recommencer. {ABN4: 89.2}
Aujourd’hui, comme jamais auparavant, les jeunes sont en train d’affirmer une confiance en soi prématurée, à une étendue telle qu’ils menacent même de quitter la maison si tous leurs désirs ne sont pas satisfaits. Mais ne soyez pas en compromis avec eux à cette période critique, ou bien ils forceront finalement les choses à une telle issue qu’ils doivent éventuellement s’évader afin de rendre leur ruse bonne. Ne cédez pas. Assurez-les que s’ils veulent partir, vous les aiderez ouvertement et honorablement, mais qu’ils n’ont pas besoin de s’enfuir de façon honteuse et vague. {ABN4: 89.3}
Enfin, ne les faites pas perdre de respect pour vous ou pour votre religion. Ils n’ont pas besoin si tant de doctrines au préalable comme ils pratiquent les leçons simples de la vie religieusement imprimées chaque jour sur leurs esprits. Faites-les aimer votre religion en les aidant à la comprendre, à voir sa vérité et sa beauté. N’essayez jamais (de les forcer à la prendre ; ils la
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haïront seulement. Et n’oubliez jamais que si votre course les conduit à dominer sur vous plutôt que vous sur eux, ou vous, a dominé sur eux par la force plutôt qu’avec amour, elle les ruinera éternellement et, oui, vous aussi. Alors, quand DIEU demandera, « Où est le troupeau qui t’a été donné, ce beau troupeau ? » tu resteras muet. {ABN4: 89.4}
Que chaque parent ou gardien, par la parole et par l’exemple inculque dans les esprits des jeunes le fait que
Le Temps Est Précieux.
« Dès sa plus tendre enfance, le Sauveur eut une vie très active. » — Les Paraboles de JÉSUS, p. 299 {ABN4: 90.1}
« Notre temps appartient à DIEU, et chacun de nos instants lui est dû. Nous sommes tenus, de façon impérative, d’en tirer le meilleur parti pour sa gloire. Il n’est aucun talent dont il nous demandera un compte aussi rigoureux que celui du temps. {ABN4: 90.2}
« La valeur du temps est incalculable. Le CHRIST considérait chaque moment comme précieux, nous donnant en cela un exemple. La vie est trop brève pour être gaspillée, et il nous reste bien peu de temps pour nous préparer en vue de l’éternité. Nous n’avons pas un instant à perdre, pas un instant à consacrer à des plaisirs égoïstes et aux jouissances du péché. C’est maintenant que nous sommes appelés à former des caractères pour le monde à venir. C’est maintenant que nous devons prendre nos dispositions en vue du Jugement dernier. {ABN4: 90.3}
« L’homme est à peine né
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que le processus de la mort commence, et ses labeurs incessants n’aboutiront qu’au néant s’il ne reçoit pas la véritable connaissance de la vie éternelle. Celui qui apprécie le temps et le regarde comme un jour de travail se prépare en vue des demeures éternelles. Pour lui, c’est un bonheur d’être né. {ABN4: 90.4}
« Nous sommes exhortés à racheter le temps ; mais jamais nous ne pourrons retrouver celui que nous avons perdu, pas même un seul instant. Il ne nous est possible de racheter le temps qu’en tirant le meilleur parti de celui qui nous reste, en collaborant avec DIEU au grand plan de la rédemption. {ABN4: 91.1}
« Celui qui agit ainsi voit son caractère se transformer. Il devient fils de DIEU, membre de la famille royale, enfant du Roi des cieux. Il est digne d’entrer dans la compagnie des anges. {ABN4: 91.2}
« C’est maintenant le moment favorable pour travailler au salut de nos semblables. Certains s’imaginent que s’ils donnent de l’argent pour la cause du CHRIST, on ne leur demandera rien d’autre. Ils perdent un temps précieux qu’ils pourraient consacrer à son service. Le devoir et le privilège de toute personne en santé, c’est de travailler pour le SEIGNEUR. Chacun doit s’employer à lui gagner des âmes. Les sacrifices pécuniaires ne peuvent pas remplacer l’engagement personnel. {ABN4: 91.3}
« Chaque minute est chargée de conséquences éternelles. Nous devons être comme des gardes prêts à intervenir d’un moment à l’autre. {ABN4: 91.4}
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L’occasion qui s’offre à nous maintenant de parler à une âme en détresse peut ne plus jamais se représenter. Il est possible que DIEU dise à cette personne : ‘Cette nuit même ton âme te sera redemandée’, et à cause de notre négligence elle ne sera peut-être pas prête. Comment nous justifierons-nous devant le SEIGNEUR au jour du jugement ? {ABN4: 92.1}
« La vie est trop solennelle pour que nous l’occupions tout entière à des questions d’ordre matériel et terrestre, et dans un souci constant des choses qui ne sont qu’un atome comparativement aux valeurs éternelles. Néanmoins, DIEU nous a aussi appelés à le servir dans les affaires temporelles. Le zèle apporté à cette tâche fait autant partie de la vraie religion que les exercices de piété. La Bible n’approuve jamais l’indolence –ce fléau le plus ruineux pour notre monde. Tout homme et toute femme vraiment convertis seront des travailleurs diligents. {ABN4: 92.2}
C’est de l’emploi judicieux de notre temps que dépend le succès de notre formation intellectuelle. La pauvreté, une humble origine ou un milieu défavorable ne constituent pas un obstacle décisif à la culture. Appliquons-nous seulement à bien utiliser tous nos instants disponibles. Ceux que nous serions tentés de dissiper en conversations futiles ou au lit, le matin ; le temps passé dans les transports publics, à la gare, avant de se mettre à table ou en attendant des gens qui ne sont pas exacts aux rendez-vous, tout cela
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devrait être employé à l’étude, à la lecture ou à la réflexion. Une énergique résolution, une application soutenue, une économie stricte de tous les instants nous permettront d’acquérir les connaissances et la discipline qui nous qualifieront pour n’importe quel poste de confiance. {ABN4: 92.3}
« Le devoir de chaque chrétien est de contracter des habitudes d’ordre, de perfection et de diligence. Quel que soit son ouvrage, l’homme qui le fait négligemment est inexcusable. Si l’on est toujours au travail et que ce dernier demeure sans cesse inachevé, c’est que l’on n’y a pas mis son esprit et son cœur. Celui qui est désavantagé par sa lenteur devrait aspirer à se corriger de ce défaut. Il faut qu’il s’applique à tirer de son temps le meilleur parti possible. Avec de l’adresse et de la méthode, certaines personnes feront en cinq heures autant de travail que d’autres en dix. Il est des ménagères qui sont toujours sur la brèche, non parce qu’elles ont fort à faire, mais parce qu’elles ne savent pas organiser leur journée. Elles n’avancent pas et se donnent beaucoup de peine pour peu de chose. Mais tous ceux qui le désirent peuvent surmonter leur embarras et leur lenteur habituelle. Il leur suffit de se fixer un but précis, de décider du temps nécessaire pour une tâche donnée et de faire tous leurs efforts pour tenir ce programme. L’exercice de la volonté rendra les mains habiles. {ABN4: 93.1}
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« Faute d’énergie et de décision pour se réformer, certains finissent par s’ancrer dans leurs mauvaises habitudes. Mais s’ils cultivent leurs facultés, ils deviendront capables d’accomplir un excellent travail. Leurs services seront alors requis en toutes circonstances. On les appréciera à leur juste valeur. {ABN4: 94.1}
« Combien d’enfants, de jeunes gens et de jeunes filles gaspillent un temps qui, utilisé à des travaux domestiques, aurait pu témoigner de leur affection à l’égard de leurs parents ! La jeunesse pourrait charger sur ses robustes épaules de nombreux fardeaux que d’autres doivent porter. » — (Les Paraboles de JÉSUS, p.296-299) {ABN4: 94.2}
« C’est l’essence même de toute vraie foi, de faire la chose qui convient au moment qui convient. » — Témoignages, Vol. 6, p. 24 {ABN4: 94.3}
(Tous les mots Italiques sont nôtres)
QUEL SERA VOTRE PROCHAINE ÉTAPE ?
Maintenant si vous avez aimé, apprécié et bénéficié de cette excursion au travers des questions-réponses par le biais du Livre N° 4, et si vous désirez continuer, alors demandez le Livre N° 5, il vous sera envoyé comme un service Chrétien, sans argent ou d’obligation en retour. {ABN4: 94.4}
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INDEX BIBLIQUE
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Je ne suis pas une œuvre imposante et volumineuse—
Mes mots sont en condensation,
Pourtant, je brille de tous mes feux à la maison et à l’église.
(Dans cette dispensation de scellement)
Où je suis accueilli et apprécié,
Lu et relu et chéri,
Pas méprisé, rejeté, dédaigné et haï,
Maudit, déchiré, et brûlé en esprit. { ABN4: 96.1 }
Alors si vous, cher hôte, n’êtes pas un tel ennemi, mais un ami,
Alors vous récolterez de mes pages—
Une lumière pour répondre à vos questions, pour mettre fin à vos craintes.
Et couronner à travers les âges infinis,
avec les gloires du salut éternel,
Votre décision d’entendre ma Voix,
Et sauver de toutes les nations,
Tous les saints avec vous-même pour se réjouir. {ABN4: 96.2}