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Brochure N° 14

SECONDE GUERRE MONDIALE

ANNONCÉE

DANS LES ÉCRITS SACRÉS

CHRONIQUE D’UNE GUERRE ANNONCÉE

quand les chars font rage dans les rues, quand ils se bousculent les uns contre les autres dans les grandes avenues, quand ils roulent à la vitesse de l’éclair et éblouissent comme des torches, en ce jour-là celui qui réduit en pièces se prépare et arrive devant ta face, ô roi d’Assyrie. Il vous rendra vide, creux et désert. Votre cœur se fondra, vos genoux s’entrechoqueront. Vos reins seront douloureux, et tous les visages seront terrifiés. Malheur à votre ville sanguinaire qui ressemble à Ninive antique!  Car elle est pleine de mensonges et d’escroquerie ; la proie ne s’éloignera pas. Le bruit du fouet, et le bruit du cliquetis des roues, des chevaux fringants, et des chars bondissants sont en son sein.

Voici sur les montagnes les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! Qui dit, O Juda, célèbre tes fêtes solennelles, accomplis tes vœux, car le méchant ne passera plus au milieu de toi, il est entièrement exterminé. Car aujourd’hui, l’Eternel brisera le joug de l’Assyrien de dessus ton cou, il rompra tes liens entre les parties, et te mettra en liberté.

L’Eternel est lent à la colère, et grand en puissance. Son chemin est dans le tourbillon et dans la tempête. Les nuées sont la poussière de Ses pieds. Il est jaloux et tirera vengeance de Ses adversaires. Il est aussi une forteresse au jour de la détresse, et connaît ceux qui se confient en Lui. Mais Il  détruira entièrement les méchants, les ténèbres poursuivront Ses ennemis. La détresse ne se lèvera pas une seconde fois.

Nahum contemple deux supers puissances dans le conflit projeté à un jour où tout se déplace sur des roues comme « l’éclair ». Alors, par le moyen d’un contraste frappant, il concentre son attention sur quelqu’un qui marche ouvertement sur les montagnes, non pas de façon obscure dans les vallées, et qui publie la paix plutôt que la guerre. Il exhorte Juda à la fidélité afin d’avoir accès à cette paix, lui assurant que le méchant ne passera plus jamais au milieu d’elle, et qu’elle sera libérée du joug Assyrien. Au même moment, il contemple la grande puissance de Dieu, Sa jalousie envers Son peuple, et Sa vengeance sur leurs ennemis.

En prévoyant la force de ces deux pouvoirs belliqueux, Nahum, simultanément, voit la libération de l’Eglise du joug Assyrien, enregistré dans le chapitre 1, versets 12-15, et dans le chapitre 2, le verset 2 et aussi la vengeance de Dieu enregistrée au chapitre 1 ; versets 1-9. Pour faciliter la compréhension du lecteur sur ces trois aspects, tous inclus de cette prévision, cette brochure s’occupe de chacun séparément.

Maintenant donc, qui sont spécifiquement les acteurs dans cette dramatique prévision ? Qui, spécialement, ces deux puissances belligérantes pouvaient probablement être, sous l’établissement des nations présentes ou futures ? Et sont-elles  déjà aux prises ? Si non, quand sont-elles destinées à le faire ?

Si nous désirons connaître avec certitude les réponses à ces questions inévitables, nous les trouverons dans

 

L’ANALYSE DES GRANDES LIGNES

On voit deux pouvoirs montant dans leur force l’un contre l’autre. En effet la préoccupation dévorante de tout le livre de Nahum : trois courts chapitres en tout, se concentrent dans la préparation pour ce conflit, le conflit lui-même, et les titres des puissances impliquées.

Le premier indice à cette solution est que la préparation de la guerre a lieu quand les chars avec des torches enflammées, « font rage dans les rues » …s’entrechoquent dans les voies étendues », et courent comme des éclairs », Nah. 2 : 3,4. Il est évident en soi que ces préparatifs sont effectués lorsque les artères de la ville et de la campagne sont encombrées par la circulation automobile.

Le deuxième indice est que le conflit lui-même a lieu lorsque la puissance mécanique est développée à un degré tel que les véhicules sont propulsés à une vitesse qui semble rapide comme l’éclair. La guerre elle-même, par conséquent, doit être menée  par des armées mécanisées.

Le troisième indice est qu’une puissance, appelée «l’Assyrie », a un titre héréditaire, qui révèle qu’elle est l’équivalent moderne de l’empire, autrefois très répandu de l’ancienne Assyrie, alors même que la Babylone moderne d’Ap. 17 le verset 5 est la contrepartie moderne de l’ancienne Babylone, et que l’ « Egypte spirituelle » d’Apocalypse 11, verset 8, est l’équivalent moderne de l’ancienne Egypte (voir la Tragédie des Siècles, pp. 269-270). Toutes ces ressemblances, donc, ne sont qu’une autre indication Biblique, et la confirmation de la vérité séculaire que l’histoire se répète, et sur une échelle beaucoup plus large que dans l’original.

« Nous sommes au seuil d’évènements grands et solennels. Plusieurs des prophéties sont sur le point d’être accomplies en succession rapide. Tous les éléments de force sont sur le point de se mettre en œuvre. L’histoire du passé se répètera ; les anciennes controverses se réveilleront avec une vie nouvelle, et le péril assaillira le peuple de Dieu de toutes parts. L’intensité envahit la famille humaine. Elle pénètre partout sur la terre. » – Testimonies to Ministers, p. 116.

L’argument décisif est que l’autre pouvoir, « celui qui réduit en pièces », a un titre acquis, gagné en vertu de ses exploits. Manifestement donc, il désigne un pays qui est dirigé par un chef non de lignée royale, mais de façon inhabituelle et peut-être sans précédent, dont le génie militaire disperse et détruit tous ceux qui osent s’opposer à lui.

Sans savoir si cette quadruple clé dévoile ces deux camps pour être « l’Axe » et les « Nations Unies » d’aujourd’hui, la seule sécurité de quelqu’un pour ne pas être pris et ruiné tôt ou tard dans la lutte prédite, est de suivre strictement le sentier que Dieu a prophétiquement tracé. En effet, les prophéties ne sont données pour aucune autre raison que pour éclairer les pas du voyageur vers la sécurité. « … c’est par la connaissance que le juste sera  délivré. » Prov. 11 :9

Maintenant avec la clé en main, nous serons capables d’ouvrir le mystère, en commençant par

 

LA GUERRE DES BELLIGERANTS

Nahum, chapitre 1

Nah. 1 : 10,11 – – « Car tandis qu’ils sont entrelacés comme des épines [unis à d’autres fins que de se protéger], et alors qu’ils sont ivres comme des ivrognes [remplis de théories], ils seront dévorés comme de la paille entièrement sèche [comme quand le feu se déferle sur elle]. Quelqu’un sorti de ton sein [sorti d’une nation caractérisée par l’ancienne Assyrie], qui médite le mal contre l’Eternel, un conseiller méchant ».

A la lumière de ces passages, il devient clair dès le début, que bien que « l’Assyrie »soit armée et alliée à d’autres nations fortes (« entrelacées ensemble comme des épines »), pourtant, ni son armement, ni son alliance ne la sauveront. Car étant devenue ivre comme un ivrogne, et ayant reçu de méchants conseils de quelqu’un sorti de son sein, elle sera « dévorée comme de la paille entièrement sèche ». « Ainsi parle l’Eternel, bien qu’ils soient tranquilles, et de même que plusieurs, ainsi pourtant seront-ils éliminés, quand il [celui qui réduit en pièces] y passera » Nah. 1 : 12, première partie.

Chapitre 2.

Nah. 2 :1. « Celui qui réduit en pièces marche contre toi : garde les munitions, veille sur la route, affermis tes reins, affermis-toi avec puissance. »

Etant arrivée face à face avec la puissance de celui « qui réduit en pièces », l’Assyrie est emmenée vivement à se fortifier. Et bien qu’en plus de ses consolidations, la force numérique de ses alliés est plus grande que la force alliée de celui « qui réduit en pièces » (si en effet elle n’était alliée du tout), pourtant son être même indique que contre sa force toutes les « puissantes forteresses Assyriennes seront comme des figuiers avec leurs premières figues mûres : s’ils sont secoués, elles tomberont dans la bouche de celui qui les mange. » Nah. 3 :12

Nah. 2 : 3 – « Le bouclier de ses hommes forts  est teint en rouge, les hommes vaillants sont vêtus d’écarlate : les chars seront munis de torches enflammées au jour où il se prépare, et les sapins seront terriblement secoués. »

Il est très évident que ce pouvoir agresseur qui « réduit en pièces », se revêt de son armure pour la guerre le jour où les chars possèdent de telles lumières flambantes (puissants  phares électriques) qu’ils ressemblent à des « torches enflammées ! » Au jour de ce phénomène, « les sapins [les grands dirigeants de la terre – Ez. 31 : 1-14] seront terriblement secoués. »

Nah. 2 :4 – « Les chars feront rage dans les rues, ils se heurteront les uns contre les autres dans les grandes avenues : ils ressembleront à des torches, ils courront comme des éclairs. »

Encore une fois, on ne peut  échapper à la conclusion que ces deux pouvoirs plongent dans la guerre l’un contre l’autre à un moment où tout  véhicule est doté de vitesse sans précédent, et que leurs fébriles préparatifs pour le combat doivent donc inclure une intensification de la mise en oeuvre de leurs forces armées avec des « chars rapides ». Il était aussi dit à Daniel, qu’au temps de la fin, plusieurs courront ça et là, et la connaissance augmentera. » Dan. 14 :4

Comme le cadre pour cet affrontement mortel est dans  un jour de mécanisation avancée, cela ne peut pas être la Première guerre mondiale, parce que la préparation pour ce conflit était en cours lorsque la machine était encore à ses balbutiements. Même quand la guerre éclata, les chars étaient trop peu, trop faibles et trop lents pour se heurter les uns contre les autres comme  vu en vision. Pour réaliser la prédiction, ces deux puissances doivent se préparer  quand les chars sont nombreux, puissants et rapides, comme ils sont aujourd’hui.

 

Cela ne veut pas dire que la Première Guerre mondiale est  exclue de la prophétie, mais simplement que l’arrière-plan donné par la Bible la concernant est  tout à fait différent. Le Sauveur Lui-même a prédit avec une terrible exactitude ce conflit effrayant comme  étant l’apothéose de  dix-neuf siècles de guerres et de bruits de guerre, quand Il a déclaré : « Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura des famines, de la peste, et des tremblements de terre, en divers lieux. Tout cela est le commencement des douleurs. » Mat. 24 : 7,8

En effet alors (1914-1918), pour la première fois depuis l’aube de l’histoire, les nations et les royaumes se sont levés les uns contre les autres, la famine traquait les pays ravagés par la guerre,  talonnée par  la tête de mort de la peste, et des tremblements de terre en succession rapide lancent à l’étranger leur dévastation pour collectionner  les malheurs de l’humanité. Toutes ces calamités ne conduisaient qu’à la Deuxième Guerre mondiale, la plus terrible de tous les temps. Vraiment, les souffrances de la Première Guerre mondiale ont en effet signalé seulement  le commencement des douleurs !

Nah. 2 : 5-8 – «  Il racontera ses prouesses, ils trébucheront dans leur marche [c’est-à-dire, bien qu’il se réjouisse d’eux, ils tomberont néanmoins, eux aussi] ; ils se dépêchent vers les murs [la forteresse], et la défense [par l’Assyrie] sera préparée. Les portes des fleuves [néanmoins] seront ouvertes, et le palais [de l’Assyrie] sera dissout. Et (Huzzab) [de l’Assyrie] sera emmené Captif, elle montera, et ses servantes [les nations sous sa domination] la conduiront comme par la voie des colombes, en se frappant la poitrine. Mais Ninive la [capitale] était jadis comme un réservoir plein d’eau : pourtant ils [ses citoyens] fuiront. Arrêtez, arrêtez, crieront-ils ; mais aucun ne reviendra en arrière. »

Contrairement aux eaux qui coulent ou  qui ondulent, l’eau d’un bassin stagne. Mais en cette occasion, les eaux (les peuples) dans la capitale des « Assyriens »actuels, contrairement à toutes les attentes et leur tradition de combat, prennent la fuite. Et même quand ils entendent l’ordre de se tenir debout, ils seront si désireux de sortir de la voie de celui « qui réduit en pièces » qu’ils  n’oseront pas se retourner.

Ainsi à celui « qui réduit en pièces » l’ordre est : « Pillez l’argent, pillez l’or : car il y a des trésors sans fin et la gloire hors de tous les agréables mobiliers. » Nah. 2 :9

Ultérieurement à cette injonction de dépouiller l’Assyrie, le Seigneur se tourne vers la « ville sanguinaire » et prononce sur elle le sort qui en résulte :

Nah. 2 : 10-13 – « Elle est vidée, et dépouillée, et dévastée ! Et le cœur se fond, et les genoux sont tremblants, et une poignante douleur est dans tous les reins, et tous les visages pâlissent. Où est le repaire des lions[les palais des rois], et le lieu où se repaissaient les lionceaux[le territoire de ses princes], où se promenaient le lion, la lionne, et le petit du lion[le fils du roi], sans que personne les effrayât ? Le lion déchirait suffisamment pour ses petits, et étranglait pour ses lionnes[les reines], et remplissait de proie ses antres [trésoreries], et de bêtes déchirées ses repaires. »

« Voici, j’en veux à toi, dit l’Éternel des armées ; et je réduirai tes chars en fumée ; et l’épée dévorera tes lionceaux, et je retrancherai de la terre ta proie ; et la voix de tes messagers ne s’entendra plus. »

CHAPITRE TROIS

Nah. 3 : 1-19 – «Malheur à la ville de sang, toute pleine de fausseté [et] de violence ! la rapine ne la quitte pas. Bruit du fouet et fracas des roues, et galop des chevaux, et chars qui bondissent ; … le cavalier qui s’élance, et la flamme de l’épée, et l’éclair de la lance, et une multitude de tués, et des monceaux de corps morts, et des cadavres sans fin ! on trébuche sur les cadavres ! À cause de la multitude des prostitutions de la prostituée attrayante, enchanteresse, qui vend les nations par ses prostitutions, et les familles par ses enchantements.

« Voici, j’en veux à toi, dit l’Éternel des armées, et je relèverai les pans de ta robe sur ton visage, et je montrerai aux nations ta nudité, et aux royaumes ta honte. Et je jetterai sur toi des ordures, et je t’avilirai, et je te donnerai en spectacle. Et il arrivera que tous ceux qui te verront, fuiront loin de toi, et diront : Ninive est dévastée ! Qui la plaindra ? D’où te chercherai-je des consolateurs ? Es-tu meilleure que No-Amon, qui habitait sur les canaux, des eaux autour d’elle, — elle qui avait la mer pour rempart, la mer pour sa muraille ? L’Éthiopie était sa force, et l’Égypte, et il n’y avait pas de fin ; Puth et les Libyens étaient parmi ceux qui l’aidaient. Elle aussi fut emmenée et s’en alla en captivité ; ses petits enfants aussi furent écrasés aux coins de toutes les rues ; on jeta le sort sur ses hommes honorables, et tous ses grands furent liés de chaînes.

«  Toi [Assyrie] aussi, tu seras enivrée ; tu seras cachée ; toi aussi, tu chercheras un lieu fort devant l’ennemi. Toutes tes forteresses sont [comme] des figuiers avec leurs premières figues ; si on les secoue, elles tombent dans la bouche de celui qui les mange. Voici, ton peuple au dedans de toi est comme des femmes ; les portes de ton pays sont grandes ouvertes à tes ennemis, le feu dévore tes barres. Puise de l’eau pour le siège, fortifie tes lieux forts, entre dans la glaise et foule l’argile, répare le four à briques[les usines]. Là, le feu te dévorera, l’épée te détruira ; elle te dévorera comme l’yélek. Multiplie-toi comme l’yélek, multiplie-toi comme la sauterelle. Tu as augmenté le nombre de tes marchands plus que les étoiles des cieux ; l’yélek se répand, puis s’envole. Tes hommes d’élite sont comme les sauterelles, et tes capitaines sont comme une nuée de gobs qui campent dans les haies au frais du jour ; le soleil se lève, ils s’envolent, et on ne connaît pas le lieu où ils sont. Tes pasteurs dorment, roi d’Assyrie ! tes vaillants hommes sont couchés là, ton peuple est dispersé sur les montagnes, et personne ne les rassemble. Il n’y a pas de soulagement à ta blessure ; ta plaie est très-maligne ; tous ceux qui entendent parler de toi battent des mains sur toi ; car sur qui ta méchanceté n’a-t-elle pas continuellement passé ?

Néanmoins, « au moment où je parle au sujet d’une nation et au sujet d’un royaume, pour arracher, pour démolir, et pour détruire, si cette nation au sujet de laquelle j’ai parlé se détourne du mal qu’elle a fait, je me repentirai du mal que je pensais lui faire.» Jér. 18 : 7,8

Voyant que le Seigneur est sur le point d’humilier « l’Assyrie » pour son propre bien, mais qu’Il s’abstiendrait donc  de le faire si seulement elle se repentait comme fit l’ancienne Ninive à l’avertissement de Jonas, évidemment cette Prévision est publiée pour profiter non seulement à l’église mais  à « l’Assyrie » et à ses alliés aussi, et même à leurs ennemis.

Néanmoins, si ces belligérants ne se réveillent pas volontairement au fait que la Destinée n’est pas dans leurs propres mains mais dans les puissantes mains du Dieu Infini et Omnipotent, le fait est qu’ensuite Il les emmènera alors involontairement dans cette réalisation, et épargnera seulement leurs citoyens Pieux, comme Il déclare :

« En ce jour-là, il y aura un chemin battu de l’Égypte à l’Assyrie ; et l’Assyrie viendra en Égypte, et l’Égypte en Assyrie ; et l’Égypte servira avec l’Assyrie. En ce jour-là, Israël sera le troisième, avec l’Égypte et avec l’Assyrie, une bénédiction au milieu de la terre ; car l’Éternel des armées le bénira, disant : Béni soit l’Égypte, mon peuple, et l’Assyrie, l’ouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage. » Esa. 19 : 23-25

Ainsi dans sa miséricorde infinie le Seigneur lèvera « le fardeau de la Ninive d’aujourd’hui, comme il fit pour l’ancienne Ninive. En effet, c’est pour « une bénédiction au milieu du pays », même pour toutes les nations, qu’Il accomplira

 

LA LIBERATION DE L’EGLISE DU JOUG « ASSYRIEN »

Nah. 1 : 12,13 – « Ainsi dit l’Éternel : Qu’ils soient intacts, et ainsi nombreux, ils seront retranchés et ne seront plus. Et si je t’ai affligé, je ne t’affligerai plus. Et maintenant je briserai son joug de dessus toi, et je romprai tes liens.

Cette personne (« toi ») que le Seigneur a déjà châtiée, ne peut évidemment pas être le roi Assyrien ou la nation sus mentionnée, parce que le Seigneur a délivré celui-ci, alors qu’Il battait les Assyriens à leurs genoux aux mains de celui qui « réduit en pièces ». Qui, justement ce troisième personnage (« toi ») introduit ici peut-être, est immédiatement établi par Esaïe dans sa prophétie corrélative concernant cette même Assyrie :

Esa. 10 :27 « Et il arrivera en ce jour-là, que son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, et son joug de dessus ton cou ; et le joug sera détruit à cause de l’onction… »

Immédiatement, nous voyons que dans la lumière révélatrice de ce passage, celle (« toi ») qui, dans les deux cas, est libérée au moment de la chute de l’Assyrie se révèle  être l’église (Juda) libérée de la domination païenne (Assyrienne). Par conséquent, donc, Esaïe clarifie la prophétie de Nahum comme se référant à la libération de l’église des derniers jours du joug Assyrien. Le fait cependant, que l’église, comme Nahum le déclare, ne doit pas seulement être relevée de l’affliction et libérée de l’esclavage mais doit également être condamnée à mort (Nah. 1 :14), crée un paradoxe ! L’inspiration cependant, l’éclaire rapidement, encore une fois par Esaïe. En parlant de l’église, il déclare :

« Et vous laisserez votre nom comme imprécation à Mes élus ; car le Seigneur, l’Éternel, te mettra à mort, et appellera Ses serviteurs d’un autre nom. » Esa. 65 : 15

Simplement donc, au moment de l’écroulement de l’Assyrie, le Seigneur exécutera une œuvre double parmi Son peuple de profession, certains seront rendus libres à cause de leur fidélité, et d’autres seront tués à cause de leur méchanceté. Les rachetés seront alors appelés par un autre nom.

Le temps de cette « œuvre » est appelé la « moisson », Mat. 13 :30. Jusqu’à cette séparation donc, l’ivraie (ceux qui doivent être tués) et le bon grain (ceux qui doivent être délivrés) composent ensemble l’assemblée des membres de Laodicée (la dernière des sept églises – Ap. 3 : 14-18), l’église juste avant que « l’ivraie soit séparée pour toujours du bon « grain » (Mat. 13 : 30). Très clairement donc, les Laodicéens pénitents sont séparés des Laodicéens impénitents pendant la chute de l’Assyrie, et sont par conséquent libérés de sa domination.

Nah. 1 : 14 – «  Et l’Éternel a commandé à ton égard : on ne sèmera plus [de semence] de ton nom. De la maison de ton dieu je retrancherai l’image taillée et l’image de fonte, je préparerai ton sépulcre, car tu es vil. »

Ainsi, en ce temps-là, l’idolâtrie et ses idoles périront pour toujours.

Une démonstration détaillée de cette purification de l’église est projetée dans la prophétie d’Ezéchiel. Là, le Seigneur ordonne à celui qui enregistre l’histoire de la vie, l’ange muni de l’écritoire, de passer à travers la ville et de faire une marque (un sceau) sur ceux-là seuls qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. Puis cinq autres  passent après lui pour tuer tous ceux qui n’ont pas la marque. (Voir Ezéchiel 9 ; Testimonies to Ministers, p. 445 ; Témoignage pour l’église, p.

« La ville » symbolise Juda et Israël, l’église dans laquelle doivent se trouver les 144 000 serviteurs de Dieu (Testimonies to Ministers, p. 445), ceux-là qui seront appelés par un autre nom après que les serviteurs indignes soient tués. Et comme les 144 000 sont les premiers fruits ( Ap. 14 : 4) de la moisson, ils sont les « réchappés » d’Esa. 66 :19 et d’Ezéchiel 9. Cette séparation de l’ivraie et du bon grain dans l’église annonce le commencement de la moisson finale de la terre – la fin du monde. Alors sera venu le temps pour le nom de la dénomination de cesser, car toutes ses idoles seront exterminées, et car un nom nouveau (Esa. 62 :2) sera donné à ceux qui échappent. C’est alors que ces réchappés proclameront la gloire aux Nations, et emmèneront tous leurs frères du milieu de toutes les nations (tous ceux qui seront sauvés) à la « maison de l’Eternel. » Esa. 66 :16,19,20

Pour qu’un tel Jugement soit évité, l’église entière devra se repentir de sa pensée erronée, commencer à sentir le malaise causé par sa tiédeur, devenir froide ou chaude (insatisfaite), et vidée du moi et remplie de l’Esprit. (Ap. 3 : 14-18)

Nah. 1 : 15 – « Voici sur les montagnes les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, de celui qui annonce la paix ! Juda, célèbre tes fêtes, acquitte tes vœux ; car le méchant* ne passera plus par toi, il est entièrement retranché. »

Le terme « Juda » s’attache à l’église chrétienne non seulement à cause de la signification antitypique, mais aussi à cause du facteur héréditaire. Nous verrons cela tandis que nous révisons l’histoire de Juda :

Les dix tribus (le royaume d’Israël) était, par l’ancienne Assyrie dispersées à travers les villes des Mèdes, et assimilées par les Païens  d’alors, mais ce n’était qu’après des années plus tard, que les deux tribus (le royaume de Juda), étaient emmenés à Babylone, y demeurant jusqu’à l’expiration des soixante dix ans de la prophétie de Jérémie, retournant ensuite dans leur patrie. Ainsi, c’étaient seulement les descendants du royaume de Juda qui devinrent si infidèles qu’ils rejetèrent et crucifièrent le Seigneur. Mais les fidèles du milieu d’eux L’acceptèrent, et devinrent les Chrétiens, les membres fondateurs de l’église du Nouveau Testament. L’église elle-même, est donc la fille du royaume de Juda. C’est pourquoi elle s’appelle encore de façon appropriée Juda.

Tandis qu’elle est en vertu de sa filiation, fidélité, et pureté (absence d’ivraie)  ayant le droit d’ être appelée « Juda » toujours à cause de sa tiédeur des derniers jours et l’infiltration résultante de « l’ivraie » dans son assemblée, elle est de nécessité en outre, dénommée « Laodicée ».

En utilisant le « collyre  (Ap. 3 :18), ils contempleront sur les montagnes les pieds de celui qui apporte la bonne nouvelle, et qui publie la paix ! » Et en le contemplant, ils accepteront son message et connaîtront la vérité, et la vérité les rendra libres, et les sauvera afin de ne pas être vomis de sa bouche (Ap. 3 :16)

Par conséquent, seulement quand ils se réveillent et prêtent attention à la voix du Témoin Fidèle, et tournent leurs pas vers les portes du Royaume, peuvent-ils jamais espérer participer dans la divine éventualité. « O Juda, célèbre tes fêtes solennelles, accomplis tes vœux : car le méchant ne passera plus au milieu de toi, il est complètement exterminé. »

Il y a ici en déclaration prophétique, non seulement une promesse de purifier l’église lorsque l’Assyrie moderne est en train de s’écrouler, mais aussi une déclaration suggestive quant à ce qui constitue « la nourriture au temps convenable » pour les hommes aujourd’hui, et quant au moment où ils doivent s’enrôler s’ils veulent s’assurer le salut. Il leur impose de fixer leur regard sur les pieds de celui qui apporte « de bonnes nouvelles » (message venu du Seigneur), qui publie « la paix » (la paix du royaume de Christ), et qui déclare que lorsque les puissances de la terre se sont englouties dans une guerre gigantesque, les méchants dans l’église seront exterminés, n’y passeront plus jamais. Le prophète exhorte, de façon spécifique tous les pénitents à se tourner ver la maison de Juda (le royaume de Juda dans les derniers jours – Mic. 4 ; Ez. 37 : 16-22) ; l’église, dans la purification de laquelle doivent être scellés 12 000 de chacune des 12 tribus, comme premiers fruits. Et il invite les sujets du royaume0 à accomplir leurs devoirs religieux et à garder leur promesse faite au Seigneur.  Bref, il les exhorte à écouter le message de l’heure – le message qui annonce l’imminence de la purification de l’église, après quoi, comme la promesse est, « le méchant ne passera plus au milieu d’elle », car, «  il est complètement exterminé. » (Voir aussi Mat. 13 : 30, 47-50 ; Esa. 66 : 16, 19,20)

Jér. 23 :5-8 « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, et je susciterai à David un Germe juste ; et il régnera en roi, et prospérera, et exercera le jugement et la justice dans le pays. Dans ses jours Juda sera sauvé et Israël demeurera en sécurité ; et c’est ici le nom dont on l’appellera : L’Éternel notre justice. C’est pourquoi, voici, des jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, qui a fait monter les fils d’Israël du pays d’Égypte, mais : L’Éternel est vivant, qui a fait monter et qui a ramené la semence de la maison d’Israël du pays du nord, et de tous les pays où je les avais chassés ; et ils habiteront en leur terre.

Le seul moyen pour « l’ange de Laodicée (sur lequel est tombée la condamnation d’être malheureux, misérable, pauvre, aveugle, et nu », et pourtant satisfait) d’entrer dans ce royaume glorieux, est de rendre lui-même volontairement les rênes de contrôle sur l’église, comme il voit que le Seigneur les prend lui-même dans ses propres mains (Testimonies to Ministers, p. 300. Réveille-toi donc, O « ange » de Laodicée, au cri enthousiasmant du ciel :

«Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de ta force, Sion ! Revêts-toi de tes vêtements de parure, Jérusalem, ville sainte ! car l’incirconcis et l’impur n’entreront plus en toi.

Secoue de toi la poussière, lève-toi, assieds-toi, Jérusalem ; délivre-toi des chaînes de ton cou, captive, fille de Sion. La voix de tes sentinelles ! — elles élèvent la voix, elles exultent ensemble avec chant de triomphe ; car elles verront face à face, quand l’Éternel restaurera Sion. »Esa. 52 :1, 2,8

Si la guerre mondiale actuelle est celle prédite par Nahum, et si le scellement et le marquage des « serviteurs de Dieu » doit être achevé sans que l’ange ait à nouveau resserré la retenue des vents (Ap. 7 : 1) ; Premiers écrits, p. 38), donc le temps de restaurer la perfection de Jacob et d’Israël est proche. A longue durée est venue l’heure de la délivrance de Sion de l’esclavage païen, et pour ses enfants de retourner au pays de leurs pères (Ez. 26 : 23-38, la vigne de l’Eternel des armées. Ainsi, qu’elle se tienne prête et zélée, attendant l’ordre du Seigneur pour commencer de marcher vers d’autres endroits.

C’est à ce moment-là que l’Assyrien s’effondre, la raison étant :

Nah. 2 :2 « Car l’Éternel a ramené la gloire de Jacob comme la gloire d’Israël ; car ceux qui dépouillent les ont dépouillés et ont gâté leurs sarments. »

Ayant déjà (au moyen des pillards) châtié son peuple, le Seigneur ne le châtiera plus jamais, mais il le délivrera.

Partageant avec les nations la culpabilité de détruire les ceps de sa vigne (son royaume), cette Assyrie moderne aura maintenant part à la rétribution divine alors  que Dieu ramènera son peuple dans son propre pays. En déduction, avec la chute des « Assyriens » (les nations en possession de la terre promise), « le temps des nations est accompli. » (Luc 21 : 24)

Jetant un regard en avant au temps de la délivrance, l’ange expliqua à Daniel : « Et en ce temps-là se lèvera Michaël, le grand chef, qui tient pour les fils de ton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel, qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation jusqu’à ce temps-là. Et en ce temps-là ton peuple sera délivré : quiconque sera trouvé écrit dans le livre. (Dan. 12 :1)

« Et il arrivera en ce jour-là qu’on sonnera de la grande trompette ; et ceux qui périssaient dans le pays d’Assyrie, et les exilés du pays d’Égypte, viendront et se prosterneront devant l’Éternel, en la montagne sainte, à Jérusalem. (Esa. 27 :13)

Glorieuse promesse ! Votre cœur s’y attache-t-il, mon frère, ma sœur ? Répondez donc sans délai à l’injonction divine : « Revenez à celui contre qui les enfants d’Israël se sont profondément révoltés. Car  Esa. 31 : 6-9 « Fils d’Israël, revenez à celui de qui vous vous êtes si profondément détournés ! Car en ce jour-là ils rejetteront chacun ses idoles d’argent et ses idoles d’or, que vos mains iniques ont faites pour vous-mêmes. Et Assur tombera par l’épée, non d’un homme d’importance ; et l’épée, non d’un homme du commun, le dévorera : et il fuira devant l’épée, et ses jeunes hommes seront soumis au tribut ; et, de frayeur, il passera vers son rocher, et ses princes seront terrifiés à cause de l’étendard, dit l’Éternel qui a son feu dans Sion et son four dans Jérusalem. »

Dan. 12 :10 « Plusieurs seront purifiés et blanchis et affinés ; et les méchants agiront méchamment, et aucun des méchants ne comprendra ; mais les sages comprendront. »

Nahum rend clair que dans ce conflit, l’Eternel s’interpose contre l’Assyrie, et comme résultat, elle est incapable de résister à celui « qui réduit en pièces ». S’étant placé lui-même pour l’humilier, il fortifie donc les bras de son ennemi. Par conséquent, l’Assyrie s’écroule, non pas parce qu’elle est faible et petite, non plus parce qu’elle plus nombreuse et non à la hauteur, mais parce que le but de Dieu détermine sa chute. En d’autres termes, la coalition qui peut avoir les plus grandes ressources et le pouvoir humain, et qui au point de vue humain peut sembler sûre de gagner, est dans ce cas-là, sûre de perdre.

Tel est le modèle ironique de l’histoire. Toujours Dieu a jeté des jugements sur des nations éclairées ou sur des gens qui sont devenus si justes à leurs propres yeux et si suffisants à eux-mêmes, que leurs lumières se sont évanouies et leurs œuvres deviennent méchantes et hypocrites. Il les a tous punis par le glaive des méchants non éclairées et complètement barbares. Cela, Il le fait pour deux raisons : premièrement, afin qu’ils puissent voir la folie d’avoir professé être peuple juste, alors qu’ils sont en fait pires que les barbares ; et deuxièmement, afin que lorsque ces hypocrites par là sont conduits à se repentir, leurs conquérants puissent par là être conduits à voir que leur victoire n’est pas le résultat de leur propre force. Ainsi le vainqueur et les vaincus sont emmenés sur un terrain où ils puissent se remettre à Dieu et lui donner gloire.

Après la défaite de l’ancienne Babylone, Cyrus, un barbare, trouvait que sa victoire, et même son nom avait été enregistré dans la prophétie sacrée des années avant qu’il fut né (Esa. 44 : 28 ; 45 : 1-4). « Et la première année de Cyrus, roi de Perse, afin que fût accomplie la parole de l’Éternel [dite] par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse ; et il fit une proclamation dans tout son royaume, et la publia aussi par écrit, disant : Ainsi dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. Qui d’entre vous, quel qu’il soit, est de son peuple, — que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem, qui est en Juda, et qu’il bâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël (lui est Dieu), à Jérusalem. Et celui qui est de reste, dans tous les lieux où chacun séjourne, que les hommes du lieu lui viennent en aide, avec de l’argent, et avec de l’or, et avec des biens, et avec du bétail, outre les offrandes volontaires pour la maison de Dieu qui est à Jérusalem.  Et le roi Cyrus fit sortir les ustensiles de la maison de l’Éternel, que Nebucadnetsar avait fait sortir de Jérusalem et qu’il avait mis dans la maison de son dieu. Et Cyrus, roi de Perse, les fit sortir par Mithredath, le trésorier, qui les compta à Sheshbatsar, prince de Juda. Et en voici le nombre : trente bassins d’or, mille bassins d’argent, vingt-neuf couteaux, trente coupes d’or, quatre cent dix coupes d’argent de second ordre, [et] mille autres ustensiles ; tous les ustensiles d’or et d’argent étaient [au nombre de] cinq mille quatre cents. Sheshbatsar apporta le tout lorsqu’on fit monter de Babylone à Jérusalem ceux de la transportation. » Esdras 1 : 1-4, 7-11

En ce temps-là, ceux que Cyrus libérait de la captivité chaldéenne, savaient que Dieu avait façonné leur délivrance. De là, «  Et les fils d’Israël, les sacrificateurs et les lévites, et le reste des fils de la transportation, célébrèrent la dédicace de cette maison de Dieu avec joie ; et ils offrirent pour la dédicace de cette maison de Dieu, cent taureaux, deux cents béliers, quatre cents agneaux, et, comme sacrifice pour le péché, pour tout Israël, douze boucs, selon le nombre des tribus d’Israël. Et ils établirent les sacrificateurs dans leurs classes, et les lévites dans leurs divisions, pour le service de Dieu à Jérusalem, selon ce qui est écrit au livre de Moïse. Et les fils de la transportation célébrèrent la Pâque le quatorzième [jour] du premier mois ; car les sacrificateurs et les lévites s’étaient purifiés comme un seul [homme] : ils étaient tous purs ; et ils égorgèrent la pâque pour tous les fils de la transportation, et pour leurs frères les sacrificateurs, et pour eux-mêmes. Et les fils d’Israël qui étaient de retour de la transportation [en] mangèrent, et, avec eux, tous ceux qui s’étaient séparés de l’impureté des nations du pays pour rechercher l’Éternel, le Dieu d’Israël. Et ils célébrèrent la fête des pains sans levain pendant sept jours, avec joie ; car l’Éternel les avait rendus joyeux, et il avait tourné vers eux le cœur du roi d’Assyrie, pour fortifier leurs mains dans l’œuvre de la maison de Dieu, du Dieu d’Israël. » Esdras 6 : 16-22

Cette « Assyrie » et ses alliés entrelacés ensemble comme des ronces, doit apprendre aujourd’hui cette même leçon. Dieu permet : qu’on leur dérobe et qu’on les dépouille, afin qu’ils soient ensuite guéris de leur maladie, le Seigneur par le biais d’Esaïe donne

 

LA SITUATION DE LEUR DETRESSE, LA CURE DIETETIQUE.

Esaïe chapitre 7, verset 2-16 – «  Et on rapporta à la maison de David, disant : La Syrie est venue prêter appui à Éphraïm. Et son cœur fut agité, et le cœur de son peuple, comme les arbres de la forêt sont agités devant le vent. Et l’Éternel dit à Ésaïe : Sors à la rencontre d’Achaz, toi et Shear-Jashub, ton fils, au bout de l’aqueduc de l’étang supérieur, sur la route du champ du foulon ; et tu lui diras : Prends garde et sois tranquille ; ne crains point, et que ton cœur ne défaille pas devant ces deux bouts* de tisons fumants, devant l’ardeur de la colère de Retsin et de la Syrie, et du fils de Remalia. Parce que la Syrie a formé contre toi de mauvais desseins, Éphraïm [aussi] et le fils de Remalia, disant : Montons contre Juda, et jetons-y l’alarme, et faisons-y pour nous une brèche, et établissons pour roi au milieu d’elle le fils de Tabeël ; ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Il ne s’accomplira pas et n’aura pas lieu ; car le chef de la Syrie, c’est Damas, et le chef de Damas, c’est Retsin. Et encore soixante-cinq ans, et Éphraïm cessera d’être un peuple ; et le chef d’Éphraïm, c’est la Samarie, et le chef de la Samarie, c’est le fils de Remalia. Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas. Et l’Éternel parla encore à Achaz, disant : Demande pour toi un signe de la part de l’Éternel, ton Dieu ; demande-le dans les lieux bas ou dans les hauteurs d’en haut. Et Achaz dit : Je ne [le] demanderai pas, et je ne tenterai pas l’Éternel. Et il dit : Écoutez donc, maison de David : Est-ce peu de chose pour vous de lasser [la patience] des hommes, que vous lassiez aussi [la patience de] mon Dieu ? C’est pourquoi le Seigneur, lui, vous donnera un signe : Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel. Il mangera du caillé et du miel, pour savoir rejeter le mal et choisir le bien. Car avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, le pays des deux rois duquel tu as peur sera abandonné.

Esaïe, chapitre 8, versets 1-8 – «  Et l’Éternel me dit : Prends-toi une grande plaque, et écris dessus avec un style d’homme : Maher-Shalal-Hash-Baz. Et je me pris de fidèles témoins pour témoigner, Urie, le sacrificateur, et Zacharie, fils de Jebérékia. Et je m’approchai de la prophétesse, et elle conçut, et enfanta un fils ; et l’Éternel me dit : Appelle son nom : Maher-Shalal-Hash-Baz ; car avant que l’enfant sache crier : Mon père, et, Ma mère, on emportera la puissance de Damas et le butin de Samarie devant le roi d’Assyrie. Et l’Éternel me parla encore, disant : Parce que ce peuple rejette les eaux de Siloé qui vont doucement, et qu’il trouve son plaisir en Retsin et dans le fils de Remalia ; à cause de cela, voici, le Seigneur fait monter sur eux les eaux du fleuve, fortes et grosses, le roi d’Assyrie et toute sa gloire ; et il montera sur tout son lit, et s’en ira par-dessus tous ses bords ; et il traversera Juda, il débordera et passera outre, il atteindra jusqu’au cou ; et le déploiement de ses ailes remplira la largeur de ton pays, ô Emmanuel. »

C’est que, bien que l’ancienne Juda ne devait pas souffrir la défaite par la confédération d’Israël et de la Syrie, elle devait aussi néanmoins être mise sous tribut à l’ancienne Syrie. Et comme nous le verrons, l’esprit de cette confédération ne s’achève pas avec celle d’Israël et de la Syrie.

Les points forts de cette confédération, dont certains d’entre eux sont encore non accomplis, tombent dans la succession suivante :

1 – Le renversement de l’Israël et de la Syrie antiques par l’ancienne Assyrie, comme un jugement divin jeté spécialement sur Israël pour s’être confédérée contre ses frères, le royaume de Juda ( Esa. 7 : 2-9)

2 – La naissance d’un enfant mâle (Emmanuel) à la vierge, comme « un signe » pour « la maison de David » (Esa. 7 : 13, 14)

3 – la naissance d’un fils (Maher-Shalal-Hash-Baz) au prophète lui-même, « comme des signes et des prodiges » en Israël (Esa.8 :18)

4 – le renversement d’Israël devant arriver avant qu’Emmanuel puisse apprendre à différencier le bien du mal, et avant que Maher-Shalal-Hash-Baz sache dire « Papa et maman » (Esa. 7 : 16 ; 8 : 4)

Dans l’amplification de ce groupe d’évènements, plusieurs faits s’élèvent d’une infaillible interprétation : (1) « Emmanuel », né par la vertu de la vierge et son nom, « Dieu avec nous » (Mat. 1 : 23), peut seulement être Christ avec nous. (2) Il était né comme un signe que l’alliance souillé entre Israël et la Syrie allait s’effondrer. (3) les pays Israël et Syrie que Juda a en horreur, allaient être abandonnés de leurs deux rois – conquis par le roi d’Assyrie – avant qu’Emmanuel soit capable de réfuter le mal et de choisir le bien, et avant que Maher-Shalal-Hash-Baz soit capable de dire  « mon père, ma mère. »

Mais le simple fait historique que ces deux royaumes étaient détrônés des siècles passés avant la naissance d’Emmanuel, apporte une divergence de temps qui peut être réconciliée seulement par la conclusion que toutes les quatre nations ( Juda, Israël, Syrie, et Assyrie) impliquées dans cette action historique, étaient typiques de quatre autres nations qui devaient s’élever quelque temps après la naissance d’Emmanuel ; car après sa naissance, Israël et la Syrie devaient être conquis par l’Assyrie.

Nécessairement donc, on doit trouver dans la dispensation Chrétienne une puissance chrétienne qui a abandonné les anciens sentiers (Israël) confédérée avec une puissance païenne, la Syrie), dans le but de s’assimiler ou d’anéantir les Chrétiens orthodoxes (Juda). Et la seule confédération telle dans l’ère Chrétienne, fut l’union souillée de l’église et de l’état qui dominait durant l’âge des ténèbres, et qui cherchaient la destruction du « né de nouveau » qui refusait d’abandonner la foi apostolique, et se soumettre à une confédération pagano-chrétienne (Israélo-Syrienne).

En prédisant à Daniel, l’œuvre de cette puissance méchante, l’ange déclara : « Et …. Dan. 7 : 25. Et comme conséquence naturelle donc, le type, l’ancienne Assyrie, trouve « son antitype » dans la puissance qui, au Moyen Age détruisit cette union d’Eglise et de l’Etat. Et comme cette union était dissoute par les nations protestantes d’aujourd’hui, la conclusion s’en suit inévitablement que cette Assyrie moderne remonte jusqu’à nos jours, certifiant ainsi le fait que la prophétie d’Esaïe est corrélative avec celle de Nahum.

Mais puisque l’ancienne Assyrie détruisit la confédération Israélo-Syrienne des siècles avant qu’Emmanuel soit né, et puisque l’Assyrie moderne détruisit l’alliance de l’église et de l’Etat du Moyen Age des siècles après qu’il fut né, la logique demande que, comme la Syrie, Juda, Israël, et l’Assyrie sont des types, de même aussi Emmanuel doit être un type. Par là, la prophétie de la naissance à la vierge ne réfère pas seulement à la naissance de Christ, mais de façon plus significative à ses disciples – la naissance et le développement de la chrétienté. Par conséquent, Maher-Shalal-Hash-Baz doit être symbolique d’un autre groupe dans l’ère Chrétienne. Et comme il sait à peine dire « papa et maman », alors qu’Emmanuel (Christ en la personne de son peuple) sait réfuter le mal et choisir le bien, Maher-Shalal-Hash-Baz manifestement ne peut symboliser aucune personne qui vivait avant Emmanuel.

Et encore plus loin, que tous les deux devaient être nés en Juda (l’église), le premier par l’Esprit et l’autre par la chair, est une évidence concluante pour eux d’être, comme la prophétie le déclare, « un prodige » et un « signe » des deux classes de membres de l’église vivant en même temps.

Ayant été pré Existant avec Son Père (Héb. 1 : 1,2 ; Jean 1 : 1, 2), et étant donc né de nouveau à Bethléem, Emmanuel représente manifestement les chrétiens « nés de nouveau » (Jean 3 : 3) ; tandis que, n’ayant jamais été préexistant, Maher-Shalal-Hash-Baz peut seulement symboliser ceux qui ne sont pas « nés de nouveau » – cette partie des membres de l’église qui ne peuvent pas être représentés par Emmanuel. On trouve  parallèlement dans l’allégorie d’Ismaël et d’Isaac, typifiant le « né d’après la chair » et le « né d’après l’Esprit » – les juifs non chrétiens et les juifs chrétiens. (Voir Gal. 4 : 22-31)

A la lumière claire de ces faits, s’illumine la vérité que les Chrétiens « nés de nouveau » qui vivaient au moment de la chute de la Rome Ecclésiastique, et qui sont représentés par Emmanuel, étaient spirituellement trop « jeune », pas trop loin d’avance dans le temps et selon la connaissance Biblique et le progrès spirituel, pour discerner le bien du mal. Par conséquent, ils doivent atteindre cette connaissance dans la période (protestante) Assyrienne, car la confédération d’Israël et de la Syrie, rappelons-nous, devait être détruite par l’Assyrie après la naissance d’Emmanuel mais avant qu’il sache « réfuter le mal et choisir le bien » ; et non seulement après la naissance de Maher-Shalal-Hash-Baz, mais aussi avant qu’il sache dire « papa et maman ». Et le fait que l’Eglise est encore imparfaite, montre que même les chrétiens « nés de nouveau » sont jusqu’à ce jour incapables de choisir avec consistance entre le bien et le mal, et que ceux qui sont simplement selon la chair sont si chétifs qu’ils sont même incapables de faire une revendication positive, celle de connaître leur père (Dieu) et leur mère (l’Eglise).

La leçon évidente est que, au moment où quelqu’un est converti (né de nouveau) à Christ, il n’est qu’un bébé dans la vie chrétienne, et a besoin pour ce temps-là d’être nourri, en tant que bébé nouveau né, du « lait sincère de la Parole », afin qu’il puisse y croître. 1 Pi. 2 : 2

Par le biais de l’Apôtre Paul, l’Inspiration interprète ce lait pour être les « premiers principes des oracles de Dieu ». Héb. 5 : 12, et par Esaïe, elle demande : « A qui enseigne-t-il la connaissance ? et à qui fait-il comprendre la doctrine ? Puis, elle répond à sa propre question, en disant : « A ceux-là qui viennent de quitter la mamelle, et qui sont sevrés du sein maternel.» Esa.28 :9

Mais la leçon claire d’Esaïe, chapitres 7 et 8, enseigne que l’église dans la collectivité, née au premier siècle après Jésus-Christ, est aujourd’hui sur le point de sortir de son enfance et d’être nourrie de « mets solide » qui lui donnera la puissance de choisir le bien et de refuser le mal. « Car quiconque est du lait », déclare l’Inspiration, « n’a pas l’expérience de la parole de justice : cr il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui bien et ce qui est mal. » Héb. 5 : 13 ,14 Evidemment, comme le temps progresse, de même la chrétienté et la Vérité avancent avec lui de façon proportionnée.

Etant nourrie de « lait » seulement – de révélations de la Parole, simples et élémentaires – au cours des longues années de son enfance et de sa petite enfance, l’Eglise est enfin parvenue au stade où elle doit prendre aussi des « mets solides » – les révélations avancées de la Parole, dans les derniers jours.

Cela devient en tout le plus évident comme nous considérons celle lorsque l’Assyrie » au Moyen Age donne le coup mortel à l’union de l’église et de l’état de ce jour-là, ni Maher-Shalal-Hash-Baz, ni Emmanuel, le Chrétien né selon l’Esprit, n’étaient encore assez matures, comme nous l’avons vu, pour « réfuter le mal et choisir le bien ». Maintenant, bien qu’ils doivent arriver à pleine maturité, car non seulement plusieurs années se sont écoulées depuis que l’Assyrie a donné le coup à l’union de l’Etat et de l’Eglise, mais aussi est venu le temps pour l’Assyrie elle-même, de tomber. Outre cela, la « nourriture solide aussi », est déjà là.

Incontestablement, le temps est venu pour tous les membres d’église de réaliser qu’ils sont en train de passer de l’enfance chrétienne à la maturité chrétienne, et ne doivent, par conséquent, pas plus longtemps essayer d’atteindre la stature de croissance parfaite en continuant de se nourrir de la nourriture des enfants. De là, chacun, mêmes les plus jeunes membres (ceux qui sont nés selon la chair), peut maintenant être capable de reconnaître ses parents spirituels, pour dire avec intelligence, papa et maman : car connaître leur Dieu par le moyen du Fils, et connaître leur Eglise par le moyen de la Vérité du temps, c’est ce qui apporte la vie éternelle. Et comme chacun s’assimile « la nourriture solide », il deviendra par là sage et fort « pour réfuter le mal et choisir le bien. »

Par nécessité donc, « l’œuvre spéciale » pour l’église, prédite dans Tragédie des Siècles, p. 425, a été ordonnée pour mener chaque membre honnête à la maturité chrétienne.

Par conséquent, aussi les deux aliments qu’Emmanuel devait manger afin de « réfuter le mal et choisir le bien » doivent être symboliques, car le beurre et le miel en eux-mêmes ne possèdent aucune vertu ou efficacité pour transmettre le discernement moral, pour animer la volonté, et purifier le cœur. En outre, il mangeait en général de tous les aliments légaux (Mat. 11 :19). Ces deux points témoignent donc que  le « beurre et le miel », sont symboliques des Ecritures dévoilées – « la nourriture au temps convenable », – – la seule nourriture qui donne à quelqu’un la connaissance et la volonté de faire le bien au lieu du mal. Ainsi Christ déclarait : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas ». Jean 4 :32. C’est pourquoi, le Chrétien qui veut vraiment connaître son Dieu et son église afin d’être vidé du mal et rempli du bien, doit maintenant se nourrir de la Vérité Présente, – – la vérité Progressive de la Parole vivante révélée par l’inspiration. (Pour l’interprétation du reste d’Esaïe sept, voir notre brochure n° 6.)

Comme quelqu’un creuse le puits plus profondément dans la mine de la Vérité, il trouve que quand l’Inspiration rend l’herbe figurative aux peuples, elle rend par conséquent la « pluie » figurative à leur nutrition spirituelle, la Vérité pour le temps. Ainsi quand les termes l’herbe, le blé, ou le maïs sont employés pour désigner le peuple dans les derniers jours, donc la nourriture spirituelle nécessaire pou les emmener à leur stature chrétienne parfaite est appelée de façon appropriée « la pluie de l’arrière-saison » (Za. 10 :1). Et pour montrer qu’elle est pour l’élévation de l’humanité, Joël lui donne la personnification dans le terme, « Prédicateur de la justice » (Joël 2 :23, marge).

Dans cette lumière avancée, nous voyons que la dernière pluie (Joël 2 :23) et la dernière Pentecôte (Joël 2 :28) sont deux manifestations  distinctement séparées et successives mais relatées de façon intime du Saint-Esprit.

Le premier don est une Vérité spéciale, « un prédicateur de la Justice », réveillant l’église de son Laodicéanisme et rendant ses membres aptes pour l’œuvre finale de l’évangile dans tout le monde. Les prévoyant activement engagés dans cette œuvre, l’Esprit de Vérité déclare : « toute crainte de leurs parents s’est envolée, et la vérité seule était exaltée pour eux… Je demandai ce qui avait produit ce grand changement. Un ange répondit : « c’est la pluie de l’arrière-saison, le rafraîchissement qui vient de la part du Seigneur, le Grand Cri du Troisième Ange ». – – Premiers Ecrits ; p. 271

L’autre don est une puissance spéciale, transmettant à chaque récipient la vertu dynamique d’un voyant, les rendant capables de proclamer la Vérité spéciale à tout le monde. « J’entendis ceux qui sont revêtus de l’armure proclamer la vérité avec une grande puissance », continue l’Esprit de Prophétie, « elle a eu son effet. Plusieurs avaient été enchaînés ; des femmes par leurs maris, et des enfants par leurs parents. Les personnes honnêtes qui avaient été empêchées d’écouter la vérité s’y accrochent maintenant avec  empressement. » – -Id

La vérité spéciale ou la connaissance des écritures, est obtenue comme un résultat à la prière, « la faim et la soif » d’elle au temps convenable (Za. 10 : 1). Puis, « la pluie de l’arrière-saison », ou le rafraichissement de la part du Seigneur, viendra, pour donner puissance au Grand Cri du Troisième ange. » – – Premiers Ecrits, p. 86. Ainsi, tandis que le don de la pluie de l’arrière-saison – – le message additionnel – – donne force et puissance à l’ancien message, le don de l’arrière Pentecôte – – la puissance additionnelle de l’Esprit – – donne par la suite force et puissance aux derniers messagers. Cette puissance miraculeuse à l’oeuvre, ne vient pas donc, à cause de prier pour elle, mais parce que les messagers, au moyen de la pluie de l’arrière-saison, ont rempli les conditions pour la recevoir.

Des êtres humains sous-informés que nous sommes, pourtant, nous déterminons à obtenir la puissance spéciale plutôt que la connaissance spéciale, qui seule peut nous rendre capables d’utiliser la puissance additionnelle. De ce fait nous trouvons des hommes qui prient hors de saison, par ignorance ou par présomption, pour ce dont on ne leur demande pas de prier, et ne priant pas pour ce qui est en sa saison,  et pour lequel  ils exhortés à prier !

« ‘La lumière est semée pour le juste’. Et aucune église ne peut avancer dans la sainteté à moins que ses membres recherchent la vérité avec ferveur comme un trésor caché. » Tragédie des Siècles, p. 522

Pour Dieu de donner la puissance de la Pentecôte à quelqu’un avant d’avoir atteint la croissance spirituelle complète, serait aussi déraisonnable que pour le conseil d’Etat de donner licence médicale à un étudiant en médecine avant d’avoir obtenu son diplôme de docteur ! Et si le Seigneur nous investirait de la puissance agissant par miracle, l’expérience que nous désirons, avant qu’il nous imprègne de la connaissance miraculeuse des Ecritures, dont nous avons besoin, il ne nous ferait par là plus de faveur que ne le ferait l’Etat en accordant une licence de chauffeur d’automobile à quiconque et à tous les applicants sans tenir compte de leurs qualifications pour conduire une automobile. Tous les deux étant des actes judicieux, ils ne peuvent bien sûr résulter d’en désinvolture pour soi-même et pour les autres.

C’est pourquoi ceux qui cherchent la puissance miraculeuse de l’Esprit, tandis qu’ils ne sont pas eux-mêmes des hommes doués de la connaissance miraculeuse de la Bible, n’obtiennent soit rien du tout, ou bien une contrefaçon fatale ; tandis que ceux qui cherchent à  se connaître eux-mêmes et à connaître la vérité, sont remplis de la connaissance au-*delà de leur attente. Et ayant appris ce qu’ils sont en réalité, et ce qu’ils doivent être, eux aussi, comme Esaïe et Paul (Esa. 6 :5 ; Ro. 7 :22,23), deviennent humbles dans leur estimation personnelle, mais des serviteurs puissants et fidèles dans la vigne du Seigneur.

D’où, par le dévoilement des figures simples, pourtant profondes, personne ne doit faillir maintenant d’y reconnaître les signes des temps, et personne ne doit maintenant se tromper lui-même de la vérité qu’il offre. Car elle seule peut rendre les saints aptes pour la puissance de la Pentecôte, comme le Seigneur le déclare : « Et il arrivera après cela, que Je répandrai mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. »

N’attendez donc pas plus longtemps, mais « demandez maintenant au Seigneur la pluie en son temps, la pluie de l’arrière-saison ; ainsi l’Eternel produira des éclairs et leur donnera des averses de pluie, à toute herbe du champ. » Za. 10 :1 ; Joël 2 :28

La leçon urgente à être apprise ici est que ceux qui sont toujours en train de progresser, de garder le pas dans la marche de la vérité, sont les seuls Chrétiens réels. Et bien que même les plus avancés parmi eux n’aient pas encore atteint le niveau élevé (la pleine croissance) établi pour eux par le Seigneur, pourtant l’Inspiration dans cette toute dernière manifestation de beurre et de miel (la pluie de l’arrière-saison), offre à tous un matériau de caractère constructif. Comme résultant à cela, des milliers de fidèles d’abord (Ap. 7 : 3-8 ; 14 : 1,5) et des millions ensuite (Ap. 7 :9 ; Mi. 4 :1-3 ; Esa. 60 :5,6), étant enfin mûrs pour la moisson, accompliront réellement l’étendard du Seigneur, et entreront « dans l’unité de la foi, et de la connaissance du Fils de Dieu, jusqu’à l’homme parfait, jusqu’à la mesure de la stature de la plénitude de Christ. » Ep. 4 : 13 Quelle Moisson généreuse de chrétiens en pleine maturité à être rassemblée dans le grenier !

Esa. 8 :9,10 – – « Associez-vous, peuples, et vous serez brisés ; et prêtez l’oreille, vous tous qui habitez au loin sur la terre ! Ceignez-vous, et vous serez brisés ! Ceignez-vous, et vous serez brisés ! Prenez un conseil, et il n’aboutira à rien ; dites la parole, et elle n’aura pas d’effet : car Dieu est avec nous. »

La déclaration, « Dieu est avec nous » implique qu’il n’est pas avec les nations qui se sont affiliées pour une protection mutuelle, et que par conséquent, seront brisées en pièces, tandis que ses disciples seront donc délivrés. Néanmoins, pour Dieu d’être « avec nous » dans ce sens spécial, nous devons bien sûr faire un effort spécial pour être avec lui. Et pour ce faire, nous devons étudier sincèrement ses voies et suivre joyeusement ses pas majestueux, qui nous conduisent jusqu’à la connaissance complète des mystères prophétiques, nous rendant capables d’éviter les chutes dans les fosses, et de rester debout même si tous les autres tombent. Ainsi, continuant de connaître le Chemin, la Vérité, et la Vie, nous poursuivons notre enquête dans la prophétie d’Esaïe.

Esa.8 : 11-22 – – « Car ainsi m’a dit l’Éternel avec main forte, et il m’a averti de ne pas marcher dans le chemin de ce peuple, disant : Ne dites pas conjuration, de tout ce dont ce peuple dira conjuration, et ne craignez pas leur crainte, et ne soyez pas effrayés ; l’Éternel des armées, lui, sanctifiez-le, et que lui soit votre crainte, et lui, votre frayeur ; et il sera pour sanctuaire, et pour pierre d’achoppement et rocher de trébuchement aux deux maisons d’Israël, pour piège et pour lacet aux habitants de Jérusalem. Et beaucoup d’entre eux trébucheront, et tomberont, et seront brisés, et enlacés, et pris. Lie le témoignage, scelle la loi parmi mes disciples [les disciples de la vérité]. Et je m’attendrai à l’Éternel qui cache sa face de la maison de Jacob, et je l’attendrai: Poussez des cris de guerre ;  Soyez méchants. —  dites parole. — Emmanuel.

Voici, [il est maintenant clair de voir] Moi et les enfants que l’Éternel m’a donnés, nous sommes pour signes et pour prodiges en Israël de la part de l’Éternel des armées qui demeure en la montagne de Sion. Et s’ils vous disent : [aux scellés] Enquérez-vous des évocateurs d’esprits et des diseurs de bonne aventure, qui murmurent et qui chuchotent,… un peuple ne s’enquiert-il pas de son Dieu ? Ira-t-il aux morts pour les vivants ? À la loi [Ex. 20 :3-17] et au témoignage ! [Ap.19 :10] S’ils ne parlent pas selon cette parole, il n’y a pas d’aurore pour lui. Et ils [ceux dans les ténèbres] passeront là, affligés et ayant faim ; et il arrivera que, lorsqu’il aura faim, il se dépitera, et maudira son roi et son Dieu; et il regardera en haut, et il fixera son regard sur la terre, et voici la détresse et les ténèbres, l’obscurité de l’angoisse ! et il est repoussé dans d’épaisses ténèbres. »  Au temps de

 

LA PUISSANCE QUI DETRUIT LES MECHANTS

ET DELIVRE LES JUSTES.

Nahum, chapitre 1, versets 1-9 – -« L’oracle touchant Ninive ; livre de la vision de Nahum, l’Elkoshite. C’est un Dieu jaloux et vengeur que l’Éternel ; l’Éternel est vengeur et plein de furie ; l’Éternel tire vengeance de ses adversaires et garde sa colère contre ses ennemis. L’Éternel est lent à la colère et grand en puissance, et il ne tiendra nullement [le coupable] pour innocent. L’Éternel, — son chemin est dans le tourbillon et dans la tempête, et la nue est la poussière de ses pieds. Il tance la mer et la dessèche, et fait tarir toutes les rivières. Basan et le Carmel languissent, et la fleur du Liban languit. Les montagnes tremblent devant lui, et les collines se fondent ; et devant sa face la terre se soulève, et le monde et tous ceux qui y habitent. Qui tiendra devant son indignation, et qui subsistera devant l’ardeur de sa colère ? Sa fureur est versée comme le feu, et devant lui les rochers sont brisés. L’Éternel est bon, un lieu fort au jour de la détresse, et il connaît ceux qui se confient en lui ; mais, par une inondation débordante, il détruira entièrement son lieu, et les ténèbres poursuivront ses ennemis. Qu’imaginez-vous contre l’Éternel ? Il détruira entièrement ; la détresse ne se lèvera pas deux fois [parce que les méchants sont exterminés, et son royaume se dresse maintenant pour toujours] ».

A partir de la maison glorieuse d’approvisionnement d’où Emmanuel reçut le beurre et le miel depuis longtemps, l’Esprit de Vérité est vue ci-jointe prodiguant son aliment qui nourrit l’âme plus généreux que jamais auparavant. Puisse chacun qui reçoit si gratuitement élève non seulement son cœur en actions de grâces au Grand Donateur de tous les bons dons, « le Père des lumières », mais donne aussi gratuitement ses meilleurs efforts pour coopérer avec le Consolateur qui est venu, gratuitement

 

DONNANT A TOUS CEUX QUI DEMANDENT

Enfin, afin de créer un appétit plus grand pour plus de « beurre et de miel » (de peur que nous fassions échec de reconnaître la pluie de l’arrière-saison comme elle tombe à grosses gouttes tout autour de nous pour la moisson finale – Tes. To Ministers, p. 507, ou, en d’autres termes, pour exécuter une étude soigneuse de cette révélation tout importante, les publicateurs de ce livret présentent une collection de cadeaux (- – voir p. 55)  des publications de  la Vérité Présente pour quiconque soumet une idée correcte ou incorrecte, telle que laquelle des nations est l’ »Assyrie d’aujourd’hui et qui est « celui qui réduit en pièces » ; tel qu’aussi quand l’affrontement de ces deux ennemis mortels aura lieu. Cette collection est composée d’une série de treize livrets, totalisant mille pages, contenant beaucoup de mystères prophétiques longtemps scellés, aujourd’hui dévoilés – – « la nourriture solide. » Ceux qui ont déjà eu cette collection de trente pièces, peuvent recevoir sur demande sans charge aucune (voir p. 55) une nouvelle collection de trois pièces de valeur des publications de la Vérité Présente. « … Car c’est de beurre et de miel que se nourrira quiconque sera laissé dans le pays. » Esa. 7 :22

Maintenant que la sentinelle céleste a accompli sa part, il reste seulement que ceux à qui o s’adresse d’accomplir la leur – – d’assumer leur

 

RESPONSABILITE PERSONNELLE

« Fils d’homme, parle aux fils de ton peuple, et dis-leur : Si je fais venir l’épée sur un pays, et que le peuple du pays prenne un homme d’entre eux tous, et se le donne pour sentinelle; et qu’il voie venir l’épée sur le pays, et sonne de la trompette, et avertisse le peuple; et que quelqu’un entende bien le son de la trompette, mais ne reçoive pas l’avertissement, et que l’épée vienne et le saisisse, son sang sera sur sa tête. Il a entendu le son de la trompette, et n’a pas reçu l’avertissement : son sang est sur lui ; alors que s’il eût reçu l’avertissement, il aurait délivré son âme. Mais si la sentinelle voit venir l’épée, et ne sonne pas de la trompette, et que le peuple ne soit pas averti, et que l’épée vienne et saisisse quelqu’un* d’entre eux, lui est saisi dans son iniquité ; mais je redemanderai son sang de la main de la sentinelle.

« Et toi, fils d’homme, je t’ai établi sentinelle pour la maison d’Israël, et tu entendras la parole de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant : Méchant, certainement tu mourras ! et que tu ne parleras pas pour avertir le méchant à l’égard de sa voie, lui, le méchant, mourra dans son iniquité ; mais je redemanderai son sang de ta main. Et si tu avertis le méchant à l’égard de sa voie, pour qu’il s’en détourne, et qu’il ne se détourne pas de sa voie, il mourra, lui, dans son iniquité ; mais toi, tu as délivré ton âme. Ez. 33 : 2-9

« Dis-leur : Je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, si je prends plaisir en la mort du méchant,… mais [plutôt] à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu’il vive ! Détournez-vous, détournez-vous de vos mauvaises voies ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ?Et toi, fils d’homme, dis aux fils de ton peuple : La justice du juste ne le délivrera pas, au jour de sa transgression ; et la méchanceté du méchant ne le fera pas tomber*, au jour où il se détournera de sa méchanceté ; et le juste ne pourra pas vivre par sa justice**, au jour où il péchera. Quand j’aurai dit au juste que certainement il vivra, et que lui se confie en sa justice et commette l’iniquité, de tous ses actes justes, aucun ne viendra en mémoire, mais dans son iniquité qu’il a commise il mourra. Et quand j’aurai dit au méchant : Certainement tu mourras,… s’il se détourne de son péché, et pratique le jugement et la justice ;si le méchant rend le gage, restitue ce qu’il a pillé, marche dans les statuts de la vie, en ne commettant pas l’iniquité, certainement il vivra, il ne mourra pas. De tous ses péchés qu’il a commis, aucun ne viendra en mémoire contre lui : il a pratiqué le jugement et la justice ; certainement il vivra. » Ez. 33 :11-16

A vous qui écoutez cet avertissement opportun, viendra cette récompense glorieuse :

«  Et le résidu en Sion, et le reste dans Jérusalem, sera appelé saint : quiconque sera écrit parmi les vivants dans Jérusalem, quand le Seigneur aura nettoyé la saleté des filles de Sion, et aura lavé le sang de Jérusalem du milieu d’elle, par l’esprit de jugement et par l’esprit de consomption. Et l’Éternel créera sur chaque demeure de la montagne de Sion, et sur ses assemblées, une nuée et une fumée, de jour ; et la splendeur d’une flamme de feu, la nuit ; car sur toute la gloire il y aura une couverture. Et il y aura un tabernacle pour ombrage, de jour, contre la chaleur, et pour abri et pour refuge contre l’orage et contre la pluie. » Esa. 4 :3-6

Mais à vous qui n’écoutez pas cet avertissement : « Tes hommes tomberont par l’épée, et tes hommes forts, dans la guerre. » Esa. 3 :25

 

LE TEMPS ET L’OPPORTUNITE RESOLVENT LES MYSTERES

(Sujet : Prophétie de guerre de Nahum)

Le temps et l’opportunité sont toujours les témoins les plus fidèles, aussi bien que les meilleurs révélateurs des mystères. Ils donnent maintenant les réponses aux questions : Laquelle des nations est l’ »Assyrie » d’aujourd’hui ? Qui est « celui qui réduit en pièces » ? Quand est-ce que l’affrontement de ces deux ennemis mortels doit-il avoir lieu (p. 47) ?

Maintenant qu’un temps considérable est passé depuis que cette brochure  ait été imprimée (4 ans) et puisque plusieurs évènements importants sont arrivés à maturité depuis lors, nos lecteurs de la Vérité avancée n’ont rien à douter maintenant dans une position plus favorable de voir la vérité de façon même plus claire, et de façon plus réaliste qu’auparavant. De là, pour le bénéfice de tous, nous ajouterons ces paragraphes. Ils expriment la vision de la brochure sur le sujet tel que le temps et les évènements sont capables maintenant de l’exposer.

La tendance de la deuxième guerre mondiale ne laisse aucun doute qu’elle est celle prédite par Nahum, le prophète. Cela est rendu manifeste par plusieurs facteurs :

L’Inspiration rend clair que la guerre de Nahum est déclenchée au temps où les chars font rage dans les rues, alors qu’ils s’entrechoquent mes uns contre les autres dans les grandes routes, alors qu’ils ressemblent à des torches et courent comme des éclairs, de nos jours. (Na. 2 :4)

Le prophète de plus, déclare qu’après que celui qui « réduit en pièces » (Na. 2 :1) eut monté en face de l’Assyrie, c’est alors que l’Assyrie « affermit ses reins », fortifia sa « puissance militaire. » (Na. 2 :1)- – qui, comme tout le monde le sait, est justement ce qui arriva quand Hitler monta contre les alliés : les alliés n’étant pas préparés pour lutter contre Hitler quand il commença à réduire en pièces, ils fortifièrent nécessairement leur puissance militaire après que la guerre eut commencé. Tous ces faits prouvent que la deuxième guerre mondiale est la guerre prophétisée par Nahum, et que Hitler est celui qui « réduit en pièces. »

Bien que Nahum prédise « la chute de l’Assyrie » en relation avec celui qui « réduit en pièces », il ne faut pas que celui qui réduit en pièces doit lui-même finir définitivement avec l’Assyrie, comme on pourrait naturellement se porter à conclure. Il est vu maintenant, que bien que celui qui réduit en pièces, devait à lui seul briser ou mettre en pièces non seulement les nations alliées, mais aussi sa propre nation. En fait, la prophétie déclare que « ses prouesses » (les prouesses de celui qui réduit en pièces), ne devaient pas gagner, mais qu’ils devaient « trébucher dans leur marche », trébucher tandis qu’ils sont sur le chemin vers la victoire. (Na. 2 :5) Et qu’est-ce qui arriva aux armées d’Hitler ? – – Elles trébuchèrent alors qu’elles s’efforçaient de vaincre la Russie.

Après Nahum 2 :5, il n’y a plus aucune mention de celui réduit en pièces, ce qui montre qu’il est hors course. Ajoutons à ce fait la vérité que la guerre a divisé tout le monde – – pratiquement toutes les nations et tous les peuples – – en des fragments opposés de toutes dimensions, et nous avons des ancres solides comme preuve que la deuxième guerre mondiale est la guerre de Nahum, et que Hitler est celui que l’Inspiration a appelé « celui qui réduit en pièces ». En effet, il a divisé les nations et les peuples de telle sorte que personne ne soit plus capable de les souder ensemble.

Plus loin, dans le résultat de la guerre, l’Angleterre n’a pas réellement gagné. Oui, elle a perdu bien au-delà de ce qu’elle aurait perdu si elle avait permis à Hitler d’obtenir ce qu’il voulait dans le premier endroit – – seulement une partie de la Pologne.

Alors aussi, la défaite du Japon et de l’Allemagne n’a par aucun moyen mis fin à la guerre. Elle n’a fait qu’approfondir la blessure mortelle internationale. Ainsi, les possibilités d’accomplir chaque phase de la vérité contenue dans la Brochure N° 14, Prévisions des Nouvelles de Guerres sont aujourd’hui plus brillantes qu’auparavant. Autant que l’Inspiration est concernée, la Deuxième guerre mondiale n’est pas encore terminée.

Cela est en lui-même une évidence suffisante que le monde aujourd’hui, durant cette période d’agitation internationale telle qu’il n’y avait jamais auparavant – – une agitation qui est causée par chaque élément existant – – doit donner naissance à quelque chose. Comme autant que nous le voyons maintenant, toutes les choses de ce que nous lisons des les Brochures N° 12, le Monde Hier, Aujourd’hui et Demain et N° 14, Prédictions des Nouvelles de Guerres semblent être sur la voie d’un accomplissement rapide.

(Tiré de la page 97). « Ce cadeau fait des publications de la Vérité Présente », et les « trois pièces… sans frais… des publications de la Vérité Présente » ne sont plus offerts, parce que ce cadeau de publications gratuites sont tous inclus dans ce livre.

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