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Le Lévitique des Adventistes Davidiens du Septième Jour

 

LE LÉVITIQUE

des

Davidian Seventh-day Adventists

PRÉFACE

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Provisoire dans sa constitution tout comme dans son appellation, l’Association des Davidian Seventh-day Adventists existe uniquement pour accomplir l’œuvre de Dieu au sein de la dénomination Adventiste du 7ème jour, dans laquelle ses actions sont sévèrement restreintes. Quand cette œuvre sera terminée, et que les “serviteurs de Dieu” (Apo. 7 : 3) seront scellés, ce nom sera changé (Esa. 56 : 5 ; 62 : 2 ; 65 : 15) et son objectif et son œuvre prendra toute son envergure au regard de l’évangile (Mat. 17 : 11 ; Act. 3 : 21 ; Esa. 61 : 4-7). Alors sa Constitution et ses Lois, codifiés ci-après, entreront pleinement en vigueur. {LDSDA: 2.1}

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SOMMAIRE

LE LEVITIQUE

DES ADVENTISTES DAVIDIENS DU SEPTIEME JOUR

CONSTITUTION
Article I··Nom 3
Article II—Object 5
Article III—Adhésion 5
Article IV·-Officers et leurs Devoirs 5
Article V—Sessions 7
Article VI-·Lois 8
LOIS
Article I—Conseil Exécutif 9
Article H—Compensation des Ouvriers 10
Article 1JI–0rdination des Ministres 10
ORIGINE, NOM, MISSION, PLAN 12-14
GOUVERNEMENT 15
Mosaïque—Un Homologue 15
Davidique—Un Homologue 16
Esdrasique—Un Homologue 17
Apostolique—Un Homologue 18
ORDRE
Léglise de l’ancien Testament·-Un Homologue 22
L’église du nouveau Testament –Un Homologue 24
DISCIPLINE 28-40
EDUCATION 41
Programme et Plan Scolaire 41
Qualifications et Devoirs des Enseignants 51
Cooperation des Parents 65
Qualifications des Médecins 67
Qualifications des Infirmières 76
Qualifications pour Tous 80
Qualifications les Membres d’Eglise 87

LE LÉVITIQUE

des Adventistes Davidiens du Septième Jour

CONSTITUTION

Article I–NOM

Section 1. Cette Association sera connue sous le nom provisoire d’Adventistes Davidiens du 7ème jour, la branche prophétique, ramification de l’église mère, les Adventistes du 7ème jour, les Laodicéens. {LDSDA: 3.1}

Le nom Davidien, dérivé du nom du roi de l’Ancien Israël revient à  cette Association en raison des différents aspects qui suivent : Premièrement, elle se dédie à l’œuvre qui consiste à annoncer et présenter la restauration (prédite dans Osée 1 : 11 ; 3 : 5) du royaume du David antitypique, sur le trône duquel Christ, “le fils de David”, doit s’asseoir. Deuxièmement, elle s’affirme comme étant premier des premiers fruits des vivants, l’avant-garde des descendants actuels des Juifs qui composèrent l’Église Chrétienne Primitive. C’est avec l’émergence de cette avant-garde et de son armée, les premiers fruits, desquels sont désignés 12 000 de chacune des 12 tribus de Jacob, « les 144 000 » (Apo. 14 : 1 ; 7 : 2-8) qui se tiennent sur le Mont Sion avec l’Agneau (Apo. 14 : 1 ; 7 : 2-8) que commence le règne du David antitypique. {LDSDA: 3.2}

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 Le nom Adventiste du 7ème jour, nom que l’Association hérite de par la dénomination mère, est provisoire (Esa. 62 :2) et n’existe que pour la  durée de son œuvre dans la dénomination. . {LDSDA: 4.1}

Section 2. La littérature de l’Association, le Shepherd’s Rod Series (Bâton du Berger), tire son titre du bâton de Moïse le berger de Madian. A l’exode de son époque, ce fut ce bâton qui éloigna les enfants d’Israël des Égyptiens et frappa plus tard les eaux de la Mer Morte, fournissant un refuge pour les fuyards et mettant en place un piège mortel pour leurs poursuivants. Pour cette raison la littérature prend le nom de “Shepherd’s Rod” (Bâton du Berger) pour identifier et distinguer cette œuvre spéciale, au sujet de laquelle Esaie écrit : “Et il arrivera, en ce jour-là, que le Sei- gneur mettra sa main encore une seconde fois pour acquérir le résidu de son peuple, qui sera demeuré de reste, de l’Assyrie, et de l’Égypte, et de Pathros, et de Cush, et d’Élam, et de Shinhar, et de Hamath, et des îles de la mer” (Esa. 11 : 11) ; et pour attirer une attention particulière sur l’accom- plissement de la prophétie de Michée : “La voix de l’Éternel crie à la ville,   et la sagesse a l’œil sur ton nom. Écoutez la verge et celui qui l’a décré- tée.” Mic. 6 : 9. . {LDSDA: 4.2}

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Article II—OBJET

Section 1. L’objet de cette Association est d’apporter au peuple de Dieu cette réforme présentée dans Témoignages pour l’Église, Volume 9, page 126, en tant que mouvement préalablement nécessaire afin de son- ner l’”Appel de la 11ème Heure” (Mat. 20 : 6,7) de “l’évangile éternel… à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple.” Apo. 14 : 6. Par cet appel, le Grand Cri du message des trois anges, “le peuple des saints du Très-Haut” est appelé a être rassemblé dans le royaume “qui ne sera jamais détruit…mais…qui brisera en pièces et consumera tous…les royau- mes.” Dan. 2: 44. Elle doit préparer le règne de Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs qui dominera à toujours sur toute la terre. . {LDSDA: 5.1}

Article III—ADHÉSION

Section 1. Les adhérents de cette Association doivent être des per- sonnes qui ont souscrit à tous les crédos et qui ont intégré dans leur vie l’agenda complet de la dite Association.  .{LDSDA: 5.2}

Article IV—OFFICIERS ET LEURS DEVOIRS

Section 1.

Les officiers réguliers de cette Association

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    se composeront d’un président, d’un vice président, d’un secrétaire, et d’un trésorier. .{LDSDA: 5.3}

Le président sera nommé et choisi conformément à la procédure présenté dans Exode 3 : 10, 15, et 16 ; 4 : 17 ; Ézéchiel 3 : 17 ; et Luc   6 :13. . {LDSDA: 6.1}

Tous les autres officiers de cette Association seront désignés confor- mément à la procédure présenté dans Nombres 11 : 16, 17, 24, 25, et dans Actes 6 : 1-7 ; 13 : 1-3. .{LDSDA: 6.2}

Section 2. Le président, à l’instar des passages typiques d’Exode 4,  de Nombres 16 : 12, 25-32, fera office de président du Conseil Exécutif, d’administrateur en chef des affaires de l’Association, d’ouvrier et de minis- tre dans l’intérêt général de l’Association. .{LDSDA: 6.3}

Section 3. Le vice président, conformément à l’exemple vu dans Exo- de 7 : 1, 2, assistera le président dans l’administration des affaires de l’Association.  .{LDSDA: 6.4}

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Section 4. Le secrétaire veillera à la bonne marche de toutes les sessions de l’Association, et assurera les fonctions que la nature de son travail peut demander. . LDSDA: {7.1}

Section 5. Le trésorier percevra tous les fonds de l’Association et les déboursera conformément aux exemples vu dans les passages suivants : Exode 36 : 3 ; Esdras 8 : 21, 24-30 ; Actes 4 : 35-37 ; 6 : 3. .{LDSDA: 7.2}

Article V—SESSIONS

Section 1. L’Association tiendra des sessions régulières aux dates et lieux désignés par le Conseil Exécutif qui paraîtront par 2 fois consécutives avant la date d’ouverture de la session, via une notification, dans Le Code Symbolique, l’organe officiel de l’organisation. Il sera investi de l’autorité permettant de délivrer des documents administratifs et des licences, et de combler les postes vacants pouvant exister dans l’administration de l’Association,. {LDSDA: 7.3}

Section 2.
(a) Les sessions spéciales pourront être saisies de la même manière qu’une session régulière. {LDSDA: 7.4}

(b) Les décisions prisent lors des sessions spéciales auront la même force (prévaudront autant) que celles prises lors des sessions régulières. {LDSDA: 7.5}

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 Article VI—LOIS

Section 1. Les lois comprendront toutes dispositions en accord avec la Constitution. {LDSDA: 8.1}

Section 2. L’Association, lors d’une session, pourra décréter, amender, ou abroger une loi conformément à la représentation et au vote vu dans l’exemple de Act of The Apostles, pages 195, 196 (Parabole de Jésus,page. {LDSDA: 8.2}

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 LOIS

Article I — CONSEIL EXÉCUTIF

Section 1.

(a)Le Conseil Exécutif sera conforme au modèle décrit dans Actes 6 : 2-6. {LDSDA: 9.1}

(b)Il aura les pleins pouvoirs exécutifs et administratifs entre chaque session de l’Association. {LDSDA: 9.2}

©Il sera investi de l’autorité permettant de délivrer des documents administratifs et des licences, et de combler les postes vacants pouvant exister dans l’administration de l’Association, hormis le poste de Président. {LDSDA: 9.3}

Section 2. Une majorité des membres du Conseil Exécutif au complet,

après avoir en bonne et due forme notifié les membres présents, constitueront

un quorum du Conseil Exécutif. {LDSDA: 9.4}

Section 3.

(a)Les réunions du Conseil Exécutif pourront être décidées par le prési- dent ou par tout autre membre du Conseil désigné ou délégué par lui. {LDSDA: 9.5}

(b)Les réunions pourront avoir lieu à n’importe quelle date. {LDSDA: 9.6}

(c) Elles auront lieu dans les locaux du quartier général, à moins qu’un autre lieu soit désigné par un quorum du Conseil. {LDSDA: 9.7}

Section 4. Les réunions de moindre importance, de moins de 7 per- sonnes membres du Conseil, pourront être tenues au Bureau Général de l’Administration

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    concernant les transactions commerciales nécessai- res ou routinières (concernant les affaires d’ordre purement routinier ou ponctuel). {LDSDA: 9.8}

Article II—COMPENSATIONS DES OUVRIERS

Section 1. Les compensations et les dépenses de tous les ouvriers employés par l’Association seront déterminées et ajustées par le Conseil Exécutif. {LDSDA: 10.1}

Section 2.

Les ressources essentielles de l’Association seront assurées par les dîmes et les offrandes. {LDSDA: 10.2}

Les ressources ponctuelles seront constituées des donations, legs, héritages, et revenus internes. {LDSDA: 10.3}

  • Article III—ORDINATIONS DES MINISTRES

Section 1.
(a)Les Adventistes Davidiens du 7ème jour se référeront uniquement à la loi de l’ordination rapportée dans les Écritures ; en ce que : (1) l’appel au ministère évangélique doit être individuel et venir de Dieu, et (2) qu’il doit être suivi d’une fidélité stricte aux exigences de l’ordre évangélique, comme énoncés dans Luc 10 : 3-9 ; Mat. 10 : 5-11 et 1 Timothée 3 : 1-7. {LDSDA: 10.4}

(b)Quand il est établit, preuves à l’appui, qu’un ministre rempli ces exigences,

le Conseil Exécutif fera état de

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l’attestation de sa vocation pour l’oeuvre sacrée du ministère défini fondamentalement dans Matthieu 10 et l’ordonnera ou lui délivrera une autorisation les cas échéants. {LDSDA: 10.5}

Section 2. Un ministre ordonné sera investi du droit de prêcher et d’enseigner les vérités, les principes, et les leçons et d’assurer les devoirs qui incombent aux ministres, les services, et les cérémonies présentés dans les Écritures. {LDSDA: 11.1}

Section 3. Un ministre doté d’une licence sera investi du droit de prêcher et d’enseigner les vérités, les principes, et les leçons présentés dans les Écritures, mais de ne pas assurer les devoirs qui incombent aux ministres, les services et cérémonies, excepté en certaines occasions où le Conseil aura fourni des dérogations spéciales autorisant les dits droits.  {LDSDA: 11.2}

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 ORIGINE, NOM, MISSION, PLAN

Les Davidiens sont la résultante de l’église Adventiste du 7ème jour décadente annoncée dans la vision prophétique d’Ézéchiel 9. Ses mem- bres se composent majoritairement de personnes qui ont été chassées et radiées des assemblées des églises Adventiste du 7ème jour dont elles faisaient partie. Ainsi, étant séparés de leur église et reniant son nom de parce qu’ils ont prêté l’oreille à la voix du Rod, la voix du Bon Berger, ils sont appelés par le nom d’emprunt dans l’œuvre du Rod, “Adventistes Davidiens du 7ème jour,” jusqu’au jour où il leur sera donné “un nom nou- veau, un nom que l’Éternel leur donnera.” Esa 62 : 2. {LDSDA: 12.1}

C’est ainsi que c’est par nécessité, et non par choix, qu’émerge cette Association du sein des Adventistes du 7ème jour afin qu’elle œuvre dans  un triple objectif : (1) Aller à la maison d’”Israël et de Juda” (Ezé. 9 :9), et leur dire qu’ils ont été appelés à venir ; car tout est déjà prêt.” Luc 14 :17. Et bien que ceux qui ont les premiers entendu l’appel s’excusent (Luc 14 : 18-20), “les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles” se trouvant dans “les rues des villes” (Luc 14 : 21, 22) répondront. (2) Elle doit, en conséquence introduire ce “grand mouvement de réforme” et de purifica- tion adressé au “peuple de Dieu.”–Testimonies for the Church,

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Vol. 5, page 80 ; Vol. 9, page 126. Avec les fruits, produits de cette œuvre, les prémices de la moisson, elle doit introduire la venue du Royaume (Mic. 4 : 1, 2). (3) Puis par le grand cri, elle doit “aller dans les chemins et le long des haies” (Luc 14 : 23), prêchant “l’évangile éternel… à ceux qui sont établis sur la terre, et à toutes nations et tribus et langue et peuple” (Apo. 14 : 6), “les baptisant… au nom du Père, au nom du Fils, et au nom du Saint-Esprit : leur enseignant à observer toutes les choses” que le Christ a commandé (Mat. 28 : 19, 20). Avec les fruits, produits de cette œuvre, les seconds fruits de la moisson, elle doit étendre le Royaume jusqu’à ce qu’il remplisse toute la terre (Dan. 2 :35). {LDSDA: 12.2}

Ainsi, en démonstration de la grande puissance du Royaume, témoi- gnée “à travers les grands signes et merveilles, opérés par la puissance de l’Esprit de Dieu” (Rom. 15 : 19), elle doit se présentée en tant que témoin universel que Christ est avec Son église “tous les jours, jusqu’à la fin du monde.” Mat. 28 :20. {LDSDA: 13.1}

Prophétiquement appelée à travailler dans la vigne du Seigneur à la “11ème heure,” Les Adventistes Davidiens du 7ème jour proclament la Vérité Présente révélée après l’ouverture du rouleau prophétique (Testimonies for the Church, Vol. 6, p. 17). Ces vérités d’importances capitales “ouvrent    à merveilleuses possibilités,”

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des “privilèges et des devoirs qu’ils ne soupçonnaient alors même pas dans la Bible.”–Testimonies for the  Church, Vol. 8, p. 322. {LDSDA: 13.2}

De par les fondements de leur interprétation des Écritures, les Davi- diens affirment que “les expériences du peuple d’Israël ont été consignées pour notre instruction” (Education, p. 50) ; qu’en effet “toutes ces choses leurs sont arrivées pour servir d’exemples : et… ont été rapportées pour nous mettre en garde, nous, qui sommes parvenus à la fin des siècles” (1 Cor. 10 : 11) ; et que par conséquent, là où il n’y a pas de type fondamen- tal, il ne peut, ce qui en fait une vérité non fondamentale, y avoir un antity- pe ; et que, en conséquence, ceux qui “n’écoutent pas… Moïse et les prophètes, ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.” Luc 16 : 31. {LDSDA: 14.1}

En conséquence, cette association réformatrice, intimement liée à l’organisation Adventiste du 7ème jour, embrasse un total fondamentalisme des Écritures. Et elle est nécessairement dotée d’une Constitution et de Lois comportant les principes gouvernementaux et le système des quatre successions du mouvement de l’Exode, la monarchie Davidienne, les Juges, et les Apôtres, illuminée par l’Esprit de Prophétie dans les passages suivants révélant que Dieu est le centre de l’autorité et que les hommes qu’Il a choisit sont les administrateurs de Sa loi : {LDSDA: 14.2}

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GOUVERNEMENT

MOSAÏQUE—UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)

“Pourvu d’une législation civile admirablement détaillée et d’une mer- veilleuse simplicité, l’Etat israélite était désormais organisé d’une manière parfaitement adaptée. L’ordre et la perfection qui éclatent dans toutes les œuvres de Dieu étaient visibles dans l’économie hébraïque. Dieu était le souverain d’Israël, le centre du pouvoir et du gouvernement. Moïse avait été désigné comme conducteur de la nation, chargé de faire respecter les lois au nom du Seigneur. Un conseil de soixante-dix anciens choisi parmi les douze tribus le secondait dans la gestion des affaires. Puis venaient les prêtres, qui consultaient Dieu dans le sanctuaire. Des chefs ou princes gouvernaient les tribus. Sous ceux-ci étaient placés des “chefs de milliers, de centaines, de cinquantaines et de dizaines”, ainsi que des “officiers” auxquels étaient confiées des charges spéciales. “ — Patriarchs and Pro- phets, p. 374 (Patriarches & Prophètes pp. 351, 352). {LDSDA: 15.1}

“En accord avec cette suggestion, “Moïse choisit des hommes capa- bles parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Ils jugeaient le peuple en tout temps ; ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur toutes les petites causes.” {LDSDA: 15.2}

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      Plus tard, lorsque Moïse établit les soixante-dix anciens, pour partager avec lui ses charges de chefs, il prit soin de choisir comme collaborateurs des hommes dignes, expérimentés et d’un jugement solide. Quand il leur transmit leurs charges, il mit en reliefs certaines des qualités que doit posséder un bon conducteur de l’Église. “Écoutez vos frères, leur dit-il, et jugez selon la justice les différends de chacun avec son frère ou avec l’étranger. Vous n’aurez point égard à l’apparence des personnes dans vos jugements ; vous écouterez le petit comme le grand ; vous ne craindrez aucun homme, car c’est Dieu qui rend la justice.” — The Acts of the Apos- tles, pp. 93, 94 (Conquérants Pacifiques p. 82). {LDSDA: 15.3}

“Israël était gouverné au nom et par l’autorité de Dieu. La tâche de Moïse, des soixante-dix anciens, des gouverneurs et des juges consistait simplement à faire observer les lois que le Seigneur avait lui-même procla- mées. Ils n’avaient pas le droit d’en faire de nouvelles. {LDSDA: 16.1}

Telle fut toujours la condition d’existence d’Israël en tant que nation. En outre, de siècle en siècle, des hommes de Dieu lui étaient envoyés  pour l’instruire et veiller à l’exécution des lois.” — Patriarchs and  Prophets,p. 603 (Patriarches & Prophètes p. 591). {LDSDA: 16.2}

DAVIDIQUE–UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)

“Le roi David, vers la fin de son règne, parla avec solennité à ceux qui assumaient à son époque les responsabilités de

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l’œuvre de Dieu. Convo- quant à Jérusalem “tous les chefs d’Israël, les chefs de milliers et les chefs de centaines, ceux qui étaient en charge sur tous les biens et les trou- peaux du roi et auprès de ses fils, les eunuques, les héros et tous les hommes vaillants”, à tous ceux-là le vieux roi enjoignait solennellement, “aux yeux de tout Israël, de l’assemblée de l’Eternel, et en présence de Dieu, d’observer et de prendre à cœur les commandements de l’Eternel”. {LDSDA: 16.3}

A Salomon, qui était appelé à occuper un poste élevé, David transmit aussi une charge spéciale : “Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un cœur dévoué et d’une âme bien disposée ; car l’Eter- nel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pen- sées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi ; mais si tu l’abandon- nes, il te rejettera pour toujours. Considère maintenant que l’Eternel t’a choisi… Fortifie-toi et agis”.– The Acts of the Apostles, pp. 94, 95 (p. 83). {LDSDA: 17.1}

ESDRASIQUE »–UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)

“Esdras prit des précautions spéciales pour la sécurité du trésor. Il “choisit douze chefs des sacrificateurs” – hommes à la foi et à la fidélité éprouvées – “et pesa devant

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 eux l’argent, l’or et les ustensiles, donnés en offrande pour la maison de notre Dieu par le roi, ses conseillers et ses chefs, et par tous ceux d’Israël qu’on avait trouvés”. Ces hommes reçurent la charge solennelle de veiller sur le trésor. “Vous êtes consacrés à l’Eter- nel, leur dit Esdras ; ces ustensiles sont des choses saintes, et cet argent et cet or sont une offrande volontaire à l’Eternel, le Dieu de vos pères. Soyez vigilants, et prenez cela sous votre garde, jusqu’à ce que vous le pesiez devant les chefs des sacrificateurs et les Lévites, et devant les  chefs de familles d’Israël, à Jérusalem, dans les chambres de la maison de l’Eternel.” {LDSDA: 17.2}

Le soin pris par Esdras pour la sécurité du trésor du Seigneur nous donne une leçon que nous devons méditer soigneusement. On n’avait choisi pour cela que ceux qui s’étaient montrés dignes de confiance. Des instructions précises leur avaient été données concernant leurs responsa- bilités. En désignant des prêtres fidèles pour s’occuper du trésor, Esdras reconnaissait la nécessité de l’ordre et de l’organisation dans l’œuvre de Dieu.” — Prophets and Kings, pp. 616, 617 (Prophètes & Rois pp. 467, 468). {LDSDA: 18.1}

APOSTOLIQUE–UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)

“Ces principes de piété et de justice qui conduisaient les chefs du peuple de Dieu, au temps de Moïse et de David, devaient être suivis de la même manière par ceux qui étaient

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 chargés d’une direction, dans la nou- velle organisation de l’Église, au temps de la dispensation évangélique. Dans leurs efforts pour établir de l’ordre dans toutes les communautés, et pour confier des charges à des personnes capables, les apôtres maintin- rent à un niveau élevé le principe de direction signalé dans l’Ancien Testa- ment. Ils déclaraient que celui qui occupe une situation importante dans l’Église doit être “irréprochable, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshon- nête ; mais qu’il soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant, attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs”.-

The Acts of the Apostles, p. 95 (p. 83). {LDSDA: 18.2}

“Ayant convoqué une assemblée de croyants, les apôtres,  poussés par le Saint-Esprit, élaborèrent un plan visant à une meilleure organisation de toutes les activités de l’Église. Le moment était venu, déclarèrent-ils, où les conducteurs spirituels devaient être relevés de cette répartition de secours aux pauvres ou d’autres tâches semblables. Ils pourraient ainsi plus librement continuer à s’adonner à la prédication. “C’est pourquoi, frères, lisons-nous dans le récit qui nous est fait, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi. Et nous,

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nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministre de la parole. “ On suivit ce conseil, et par la prière et l’imposition des mains, sept hommes furent choisis et solennellement consacrés à leurs devoirs de diacres. {LDSDA: 19.1}

La nomination des sept pour la direction d’une œuvre définie fut une grande bénédiction pour l’Église. Ces diacres veillèrent avec un soin jaloux aux besoins individuels ainsi qu’aux intérêts financiers en général. Par leur sage administration et leur saint exemple, ils apportèrent un secours pré- cieux à leurs collaborateurs, en unifiant les intérêts variés de l’Église. {LDSDA: 20.1}

Cette décision fut approuvée de Dieu. Les résultats rapides et fruc- tueux qui s’ensuivirent nous le révèlent : “La parole de Dieu se répandait de plus en plus, dit saint Luc, le nombre des disciples augmentait beau- coup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi.” Cette moisson d’âmes était due à la fois à la liberté plus grande dont jouissaient les apôtres, au zèle et au pouvoir que manifestaient les diacres. Le fait que ces hommes avaient été choisis pour prendre soin des pauvres ne les empêchait nullement de prêcher l’Évangile. Au contraire, ils étaient pleinement qualifiés pour instruire les autres dans la vérité et ils se mirent au travail avec beaucoup de zèle et de succès.” — The Acts of the Apos- tles, pp. 89, 90 (Conquérants Pacifiques pp. 78, 79). {LDSDA: 20.2}

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ORDRE

“Dieu est un Dieu d’ordre. Tout ce qui se fait dans le ciel s’exécute avec un ensemble parfait. L’armée des anges déploie son activité dans  une soumission et une discipline rigoureuses. Aucune entreprise ne peut réussir sans ordre et sans unanimité. Non moins qu’aux jours d’Israël, Dieu réclame aujourd’hui de l’ordre et de la méthode dans son œuvre. Tous  ceux qui travaillent pour lui doivent le faire intelligemment, et non avec négligence et insouciance. Il marque son œuvre du sceau de son approba- tion lorsqu’elle est accomplie avec foi et exactitude.” — Patriarchs and Prophets, p. 376 (Patriarches & Prophètes p. 353). {LDSDA: 21.1}

« Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Il exige, de nos jours comme par le passé, que l’ordre et la méthode soient observés dans les affaires de l’Eglise. Il désire que Son œuvre soit poursuivie avec soin et exactitude, afin de pouvoir y placer le sceau de Son approbation. Le chrétien doit être uni au chrétien, l’église à l’église ; l’action humaine doit s’harmoniser avec l’action divine, chacun étant subordonné à l’Esprit-Saint, et tous s’unissant pour proclamer au monde la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » — The Acts of the Apostles, p. 96 (Conquérants Pacifiques p.   84). {LDSDA: 21.2}

« Le temps et les forces de ceux qui ont été désignés par la providence divine, pour assumer les responsabilités dans l’Eglise, devraient être consacrés aux affaires les plus importantes, à celles qui demandent une sagesse et

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une grandeur d’âme spéciales. Il n’est pas dans les plans de Dieu que de tels hommes passent leur temps à régler des cas secondaires, alors que d’autres peuvent le faire. “Qu’ils portent devant toi toutes les affaires importantes, proposa Jéthro à Moïse, et qu’ils prononcent eux-mêmes sur les petites causes. Allège ta charge, et qu’ils la portent avec toi. Si tu fais cela, et que Dieu te donne des ordres, tu pourras y suffire, et tout ce peuple parviendra heureusement à sa destination. » — The Acts of the Apostles, p. 93 (Conquérants Pacifiques p.   82). {LDSDA: 21.3}

L’ÉGLISE DE L’ANCIEN TESTAMENT — UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)

“Le camp israélite, disposé dans un ordre parfait, était partagé en trois grandes sections qui avaient chacune sa place dans le campement. Au centre se trouvait le tabernacle, demeure du Monarque invisible. Autour du tabernacle campaient les prêtres et les Lévites. Au-delà de ce cercle venaient les tribus. Le soin du tabernacle et de tout ce qui s’y rattachait, tant durant les haltes qu’en voyage, incombait aux Lévites. Lorsqu’on levait la camp, ils pliaient la tente sacrée pour la dresser à la prochaine étape. Il était interdit sous peine de mort aux membres des autres tribus de s’en approcher. {LDSDA: 22.1}

Les Lévites se partageaient, selon les trois fils de Lévi, en trois familles, dont chacune avait sa

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charge spéciale. En face du tabernacle, les tentes les plus rapprochées étaient celles de Moise et Aaron. Au sud se trouvaient les Kéhathites, qui avaient le soin de l’arche et des autres meu- bles sacrés. Au nord se plaçaient les Mérarites, qui s’occupaient des colonnes, des bases et des parois. Derrière venaient les Guerçonites, à qui étaient confiées les draperies et les tentures. {LDSDA: 22.2}

« Chaque tribu avait également sa place marquée. Soit durant la mar- che, soit au repos, elle campait autour de son étendard. Dieu avait ordonné : “Les enfants d’Israël camperont chacun près de sa bannière, sous les enseignes de leurs maisons patriarcales ; ils camperont vis-à-vis et tout autour de la tente d’assignation.” En voyage, “ils marcheront dans l’ordre où ils auront campé, chacun à son rang, selon sa bannière”. Les étrangers qui avaient accompagné Israël lors de la sortie d’Égypte n’étaient pas admis à occuper la place réservée aux tribus ; ils se plaçaient à l’extérieur du camp ; leurs enfants étaient exclus de la communauté jusqu’à la troisième génération. {LDSDA: 23.1}

« Quand Israël se remettait en route, l’arche de l’alliance, chargée de “choisir un lieu de repos” pour la congrégation, prenait la tête du convoi. Elle était portée par les fils de Kéhath, précédés de Moise et d’Aaron. Auprès d’eux se tenaient les prêtres

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portant les trompettes d’argent, prêts  à communiquer au peuple les ordres qu’ils recevaient de Moise et qui devaient être transmis avec précision par les chefs de chaque compagnie. Quiconque refusait de se conformer aux ordres reçus était puni de mort.” — Patriarchs and Prophets, pp. 374, 375, 376 (Patriarches & Prophètes pp. 352, 353). {LDSDA: 23.2}

L’ÉGLISE DU NOUVEAU TESTAMENT— UN HOMOLOGUE (UN DOUBLE)

« C’est seulement en fonction de cette union avec le Christ que les disciples pouvaient compter sur la puissance du Saint-Esprit et la coopération des anges. Grâce à ce secours divin, ils pourraient offrir au monde un front uni, et sortir victorieux du conflit qu’ils étaient appelés à soutenir sans cesse contre les puissances des ténèbres. Tandis qu’ils continueraient à travailler en harmonie, les messagers célestes les précéderaient, leur ouvrant le chemin; les cœurs seraient ainsi préparés à recevoir la vérité, et beaucoup seraient gagnés au Christ. Aussi longtemps qu’ils resteraient unis, l’Eglise prospérerait, “belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières”.3 Rien ne pouvait s’opposer à sa marche en avant. Elle irait de victoire en victoire, accomplissant glorieusement sa mission divine, qui consiste à proclamer l’Evangile au monde. » — The Acts of the Apostles, pp. 90-92 (Conquérants Pacifiques pp. 80, 81). {LDSDA: 24.1}

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« L’organisation de l’église de Jérusalem devait servir de modèle à celles de tous les pays où les hérauts de la vérité gagneraient des âmes à l’Evangile. Ceux qui avaient la responsabilité d’assurer la bonne marche de l’Eglise ne devaient pas dominer sur les fidèles, mais, comme de sages bergers, ils étaient appelés à “paître le troupeau de Dieu […] en étant les modèles du troupeau”.4 Les diacres devaient être “des hommes de qui l’on rende un bon témoignage […] pleins d’Esprit-Saint et de sagesse”. Il leur fallait prendre position en faveur du droit et s’y maintenir avec fermeté et résolution. Ainsi, ils auraient sur tout le troupeau une influence unificatrice. —  The Acts of the Apostles, pp. 95, 96 (Conquérants Pacifiques p. 84). {LDSDA: 25.1}

« Plus tard, l’histoire de l’Eglise primitive nous apprend que lorsque de nombreux groupes de croyants se constituèrent dans différentes parties du monde, on perfectionna encore son organisation, afin d’y maintenir l’ordre et l’harmonie. Chaque membre était exhorté à y bien jouer son rôle. Chacun devait faire un usage judicieux des talents qui lui étaient confiés. A certains étaient impartis, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, des dons spéciaux “… premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues”. Mais toutes ces catégories de croyants devaient travailler dans l’harmonie. » {LDSDA: 25.2}

« Il y a diversité de dons, dit saint Paul, mais le même Esprit; diversité de

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ministères, mais le même Seigneur; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, — ainsi en est-il de Christ. —  The Acts of the Apostles, pp. 90-92 (Conquérants Pacifiques p. 80, 81). {LDSDA: 25.3}

« L’ordre qui fut maintenu dans l’Eglise primitive permit aux chrétiens d’avancer avec assurance, comme une armée bien disciplinée, revêtus de l’armure de Dieu. Les groupes de croyants, bien qu’éparpillés sur un vaste territoire, étaient tous membres d’un même corps. Tous agissaient avec ensemble et harmonie. Quand des discussions s’élevaient dans une église, comme cela arriva plus tard à Antioche et ailleurs, et que les chrétiens ne pouvaient arriver à s’entendre, on ne tolérait pas que

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la division naisse à cause de ces dissensions. On en référait alors à un conseil général du corps des croyants, composé de délégués nommés par les diverses églises, ainsi que des apôtres et des anciens ayant une direction spirituelle importante. De cette façon, les tentatives de Satan pour attaquer l’Eglise dans les endroits isolés se heurtaient-elles aux efforts combinés de tous les chrétiens, et les plans de l’ennemi pour disperser et détruire étaient déjoués. {CP 84.1} {LDSDA: 26.1}

“La Bible nous recommande tout spécialement de ne pas porter à la légère des accusations contre ceux que Dieu a choisis comme ses ambas- sadeurs. L’apôtre Pierre parle de gens “audacieux, arrogants, [qui] ne craignent pas de parler injurieusement des gloires, tandis que des anges, leurs supérieurs en force et en puissance, ne prononcent point contre  elles, devant le Seigneur, de jugement injurieux”. De même, dans ses instructions à ceux qui ont la charge des églises, l’apôtre Paul écrit : “Ne reçois aucune accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins.” Celui qui a confié à des hommes la lourde respon- sabilité de conducteurs et de docteurs de son peuple tiendra celui-ci res- ponsable de la manière dont il aura traité ses serviteurs. Nous devons honorer ceux que Dieu a honorés.” — Patriarchs and Prophets, p. 386 (Patriarches & Prophètes pp. 363, 364). {LDSDA: 27.1}

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DISCIPLINE

“Dieu avait choisi Moise et placé sur lui son Esprit. En murmurant contre lui, Maire et Aaron se rendaient coupables de déloyauté, non seule- ment envers leur chef terrestre, mais aussi envers Dieu lui-même. Ils furent convoqués au tabernacle. “L’Eternel dit soudain à Moise, à Aaron et à Marie : Rendez-vous, tous les trois, vers la tente d’assignation. Et ils y allèrent tous les trois. L’Eternel descendit dans la colonne de nuée et se  tint à l’entrée de la tente ; puis il appela Aaron et Marie, qui s’avancèrent tous les deux. Il leur dit : Écoutez bien mes paroles. S’il y a parmi vous un prophète, moi, l’Eternel, je me fais connaître à lui ; je lui parle en songe. Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moise, qui est fidèle dans toute ma maison. … Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moise ? Ainsi le courroux de l’Eternel s’enflamma contre eux ; il s’en alla, et la nuée se retira de dessus la tente. Au même moment, Marie se trouva couverte de lèpre, blanche comme la neige.”A part la sévère leçon que lui infligeait le châtiment de Marie, Aaron fut épargné. Leur orgueil à tous deux était humilié jusque dans la poussière. Aaron confessa leur péché et supplia que sa sœur ne restât point sous le coup de cette maladie repoussante et mortelle. En réponse aux prières de Moise, Marie fut délivrée, mais elle dut demeurer sept jours en dehors du camp. Le symbole de la faveur divine n’était revenu

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sur le tabernacle que lorsque la sœur d’Aaron avait été exclue du camp. Par déférence pour sa haute situation, et pour marquer le chagrin que lui causait l’épreuve qui l’avait frappée, toute la multitude attendit, à Hatséroth, son retour.”– Pa- triarchs and Prophets, pp. 384, 385 (Patriarches & Prophètes pp. 362, 363). {LDSDA: 28.1}

“On allait maintenant assister à une conspiration froidement ourdie dans le but de renverser des chefs divinement choisis. {LDSDA: 29.1}

Coré, l’âme du mouvement, Lévite, de la famille de Kéhath et cousin de Moise, était un homme capable et influent. Chargé du service du taber- nacle, il ne fut bientôt plus satisfait de son poste et aspira à la prêtrise qui avait été attribuée à Aaron et à sa famille, en échange des premiers-nés, honneur qui avait donné lieu à des jalousies et à des mécontentements. Depuis quelque temps, Coré menait une sourde opposition contre Moise et Aaron, mais sans oser se livrer ouvertement à aucun acte hostile. Il conçut finalement le dessein hardi de renverser leur autorité tant civile que religieuse. Il n’eut pas de peine à trouver des partisans. Au sud du tabernacle, près des tentes de Coré et des Kéhathites, se trouvait le sec- teur de la tribu de Ruben, comprenant les tentes de Dathan et d’Abiram, deux princes de cette tribu. Ces deux hommes  influents

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embrassèrent avec empressement les plans ambitieux du Lévite. Descendants du fils aîné de Jacob, et prétendant que l’autorité civile leur revenait, ils résolurent de partager avec Coré les honneurs du sacerdoce. {LDSDA: 29.2}

Les desseins de Coré furent favorisés par l’état des esprits. L’amertu- me du désappointement avait fait reparaitre, parmi le peuple, le doute, la jalousie et la haine, et on entendait à nouveau des plaintes dirigées contre le patient chef d’Israël. Le peuple oubliait qu’il était dirigé par Dieu, que l’Ange de l’alliance, son chef invisible, qui marchait devant eux voilé par la colonne de nuée, était le Fils de Dieu, et que c’était de lui que Moise rece- vait toutes ses instructions. {LDSDA: 30.1}

Ces hommes regimbèrent contre la terrible sentence qui les condam- nait à mourir dans le désert. Ils étaient prêts à s’emparer de tout prétexte pour conclure que ce n’était pas Dieu mais Moise qui les conduisait et avait fixé leur sort. Ni les tentatives renouvelées de l’homme le plus doux de la terre, ni les rangs décimés qui leur rappelaient le déplaisir de Dieu ne parvinrent à réduire leur insubordination et à les ramener à la raison. Une fois de plus, ils succombaient à la tentation. {LDSDA: 30.2}

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L’humble vie de berger de Moïse en Madian avait été beaucoup plus heureuse que son rôle de chef de cette immense et turbulente multitude. Mais il n’avait pas eu le choix. A la place de sa houlette de pasteur de brebis, il avait reçu une mission dont il ne pouvait se dessaisir que sur l’ordre de Dieu.

Allant plus loin, ils réussirent à s’associer deux cent cinquante hom- mes haut placés dans la congrégation. Soutenus par ce parti puissant et influent, les conspirateurs ne doutèrent plus de la réussite de leur plan, à savoir : apporter un changement radical dans le gouvernement, et opérer des réformes importantes dans l’administration de Moise et d’Aaron. {LDSDA: 31.1}

La jalousie avait donné naissance à l’envie ; celle-ci mena à l’insurrec- tion. Ces hommes avaient tant discuté sur le droit de Moise à exercer l’autorité et sur les honneurs dont il jouissait qu’ils en étaient venus à se figurer que sa situation était très enviable, et que n’importe lequel d’entre eux aurait pu la remplir aussi bien que lui. Ils s’étaient mutuellement sug- gestionnés au point de croire que ces charges, Moise et Aaron les avaient assumées de leur propre chef. Les mécontents affirmaient qu’en prenant sur eux la prêtrise et le gouvernement, distinctions auxquelles leur maison n’avait pas plus de droit que tant d’autres, ils s’étaient élevés au-dessus de la congrégation de l’Eternel ; pas plus saints que le peuple, ils auraient dû se contenter d’être les égaux de leurs frères qui, aussi bien qu’eux, étaient favorisés de la présence et de la protection de Dieu. {LDSDA: 31.2}

Comprenant que rien n’est plus agréable aux gens coupables d’une mauvaise action que d’être entourés de sympathie, les conjurés  firent  alors une démarche auprès du peuple.

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Coré et ses adeptes déclarèrent que leurs murmures n’avaient été pour rien dans les jugements de Dieu. La congrégation, ajoutèrent-ils, n’était pas dans son tort, puisqu’elle ne récla- mait que son droit. En revanche, Moise avait montré un esprit autoritaire  en censurant un peuple favorisé de la présence divine. {LDSDA: 31.3}

Coré passa en revue l’histoire de leur pérégrinations à travers le dé- sert et de leurs privations, rappela que leurs murmures et leur désobéis- sance avaient été suivis de la mort d’un grand nombre d’entre eux, d’où  l’on pouvait conclure que si Moïse avait agit autrement leurs déboires auraient été évités. Il était donc responsable de leurs malheurs, et s’ils n’entraient pas au pays de Canaan, c’était la faute de la mauvaise adminis- tration de Moïse et d’Aaron. On en déduisait que si Coré devenait le conducteur du peuple et si, au lieu de le censurer, il savait l’encourager en appuyant davantage sur sa bonne conduite, leur voyage serait paisible et prospère. Au lieu d’errer dans le désert, ils pourraient marcher directement vers la terre promise. Jamais l’union entre les éléments discordants de la multitude n’avait été si complète. Les succès que Coré remportait auprès du peuple aug- mentaient sa confiance et le confirmaient dans son idée que si l’usurpation de Moise demeurait impunie, elle serait fatale aux libertés d’Israël. Coré prétendait, en outre, que Dieu lui avait donné une révélation et l’avait auto- risé à apporter, avant qu’il ne fût trop tard, un changement dans le gouver- nement.Un bon nombre d’Israelites, cependant, n’étaient pas disposés à ac- cueillir les charges proférées contre Moise. Le souvenir de son dévoue- ment patient et désintéressé troublait leur conscience. Il fallut, pour le gagner, attribuer à un mobile égoïste son profond intérêt à la prospérité d’Israël. A cet effet, on exhuma une vieille accusation, à savoir que Moise avait amené Israël dans le désert pour l’y faire périr et le dépouiller. {LDSDA: 32.1}

Jusqu’ici, tout s’était tramé dans l’ombre. Mais aussitôt qu’il jugea le mouvement

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assez fort pour justifier une rupture ouverte, Coré parut à la tête des factieux et accusa publiquement Moise et Aaron d’avoir usurpé une autorité à laquelle lui et ses partisans avaient droit au même titre. Il les accusait en même temps d’avoir privé le peuple de sa liberté et de son indépendance. “C’en est assez ! disaient les insurgés. Car toute l’assem- blée, tous sont consacrés, et l’Eternel est au milieu d’eux. Pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de la congrégation de l’Eternel ?” {LDSDA: 32.2}

Moise n’avait pas soupçonné ce sombre complot. Aussi, quand il en   vit tout d’un coup les effrayantes proportions, il se jeta sur sa face et se mit à implorer Dieu en silence. Bientôt il se releva, la douleur empreinte sur son vissage, mais calme et digne. Un message divin lui avait été donné. “Demain matin, dit-il, l’Eternel fera connaître qui est à lui, et qui est consa- cré ; et il le fera approcher de lui ; et il fera approcher de lui de celui qu’il aura choisi.” L’épreuve était renvoyée au lendemain, afin de donner à chacun le temps de réfléchir. Ceux qui aspiraient à la prêtrise furent invités à se présenter au tabernacle, pourvus chacun d’un encensoir, pour y offrir l’encens en la présence de la congrégation. D’après la loi, il était explicite- ment stipulé que seuls ceux qui avaient été appelés à cette sainte fonction pouvaient l’exercer, et cela dans le sanctuaire. Les sacrificateurs Nadab et Abihu eux-mêmes avaient été frappés à mort

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pour avoir, contrairement à la règle, osé offrir un “feu étranger”. Aussi Moise défiait-il ses accusateurs d’en appeler à Dieu, s’ils avaient le courage d’en affronter le péril. {LDSDA: 33.3}

Désignant Coré et les Lévites qui l’accompagnaient, il leur adressa  ces paroles : “Est-ce trop peu pour vous que le Dieu d’Israël vous ait mis à part de l’assemblée d’Israël, et vous ait permis de vous approcher de lui, pour faire le service du tabernacle de l’Eternel, et pour vous présenter devant l’assemblée, afin de la servir ? Il te laisse approcher de lui, toi et tous tes frères, les enfants de Lévi, avec toi, et vous recherchez encore le sacerdoce ! C’est pour cela que toi et tous ceux qui sont avec toi, vous vous êtes ligués contre l’Eternel ! Car qui est Aaron, pour que vous murmu- riez contre lui ?” {LDSDA: 34.1}

Dathan et Abiram n’avaient pas pris, dans ce mouvement, une part aussi compromettante que Coré. Dans l’espoir qu’ils s’étaient laissé entrai- ner dans la conspiration sans en comprendre toute la laideur, Moise leur demanda de venir lui faire part de leurs griefs. Mais ils refusèrent de se rendre à son invitation et nièrent insolemment son autorité. Leur réponse, faite à l’ouïe de tout le peuple, fut la suivante : “Nous ne monterons pas. Est-ce peu de chose que tu nous aies fait sortir d’un pays où coulent le lait et le miel, pour nous faire mourir dans le désert, et que tu veuilles encore dominer sur nous ? Certes tu

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ne nous as pas fait venir dans un pays où coulent le lait et le miel, et tu ne nous as pas donné un héritage de champs ou de vignes ! Penses-tu rendre ces gens aveugles ?… Nous ne monte- rons pas.” {LDSDA: 34.2}

Appliquant au théâtre de leur esclavage les termes mêmes employés par Dieu pour décrire le pays promis, ils accusaient Moïse de les asservir tout en se disant inspiré d’en haut, et ils lui déclaraient qu’ils n’entendaient plus se laisser mener ça et là comme des aveugles, tantôt vers Canaan et tantôt vers le désert, au gré de son ambition. Et voilà comment celui qui avait été pour eux comme un père, comme un berger patient, devenait à leurs yeux le pire des tyrans et des usurpateurs ! Exclus de Canaan par leur propre faute, ils en rejetaient le blâme sur Moïse.

Bien que les sympathies du peuple soient nettement acquises aux mécontents, Moïse ne cherche pas à se justifier. Devant toute l’assemblée, il en appelle solennellement à Dieu comme à témoin de la pureté de ses motifs et de la droiture de sa conduite.Le lendemain, Coré à leur tête, les deux cent cinquante princes se présentèrent au tabernacle avec leurs encensoirs. On les fit entrer dans le parvis, tandis que le peuple s’attroupait à l’entour pour attendre le résultat de l’épreuve. Ce n’était pas Moise, mais les rebelles qui, dans leur aveu- glement, avaient invité la multitude à être témoin de la victoire de Coré, qui se croyait plus que jamais sûr de l’emporter sur Aaron. {LDSDA: 35.1}

Alors la gloire de l’Eternel apparut à toute l’assemblée. Puis le Sei- gneur parla à Moise et à Aaron. “Séparez-vous du milieu de cette assem- blée, leur dit-il, et je les consumerai en un instant. Mais ils tombèrent sur leur visage, et dirent : O Dieu des esprits de toute chair, un seul homme a péché, et tu t’irriterais contre toute l’assemblée !” {LDSDA: 35.2}

Coré  s’était  retiré  de l’assemblée  pour  rejoindre  Dathan et Abiram. Moise, accompagné des soixante-dix anciens, alla donner un dernier aver- tissement aux hommes qui, la veille, avaient refusé de se rendre à son appel. Comme la multitude le suivait, il se tourna vers elle et lui dit : “Éloignez-vous maintenant des tentes de ces hommes pervers, et ne touchez à rien qui leur appartienne, de peur que vous ne périssiez pour tous leurs péchés.” Sous l’impression d’une catastrophe imminente, le peuple obéit. Abandonnés de ceux qu’ils avaient trompés, les chefs de la révolte ne perdirent cependant rien de leur audace. Debout à la porte de leurs tentes, entourés de leurs familles, ils avaient l’air de défier l’avertissement divin. {LDSDA: 35.3}

Alors, à l’ouïe de toute l’assemblée, Moise fit entendre ce message de la part du Dieu d’Israël : “A ceci vous connaitrez que l’Eternel m’a envoyé, et que je n’ai rien fait de moi-même : si ces gens-là meurent comme meu- rent tous les hommes, s’ils subissent le sort commun à tous les hommes, l’Eternel ne m’a point envoyé. Mais si l’Eternel accomplit un prodige tout nouveau, si la terre s’entrouvre et les engloutit avec tout ce qui leur appar- tient, s’ils descendent vivants dans le Séjour des morts, vous reconnaitrez qu’ils ont méprisé l’Eternel.” {LDSDA: 35.4}

En proie à une profonde émotion, tout Israël avait les yeux fixés sur Moise. A peine celui-ci avait-il cessé de parler que la terre ferme s’ouvrait, et que les rebelles et leurs familles, avec

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tout ce qui leur appartenaient, étaient engloutis dans le gouffre béant. Le peuple, terrifié, conscient d’avoir participé au mal, prit la fuite. {LDSDA: 35.5}

Ce n’était pas tout. Un feu sortit de la nuée et consuma les deux cent cinquante princes qui avaient offert le parfum. Ils n’avaient pas été punis avec les organisateurs de la conspiration dont ils purent constater le sort, et ils auraient eu l’occasion de se repentir. Mais leurs sympathies pour les rebelles persistant, ils furent frappés à leur tour. {LDSDA: 36.1}

Coré et ses partisans, eux-aussi, auraient pu éviter leur châtiment, si, manifestant un sincère regret, ils avaient demandé pardon, alors que Moi- se avertissait le peuple de fuir une mort imminente. Par leur obstination, ils se firent justice à eux-mêmes.Chacun avait plus ou moins sympathisé avec les coupables. L’assem- blée entière, qui avait participé à leur péché, venait de recevoir des preu- ves accablantes de son erreur et de l’innocence de Moise : une interven- tion venue d’en haut avait arrêté l’insurrection. A cette heure encore, le peuple, répondant aux appels de la miséricorde, pouvait être sauvé. Dans sa grande compassion, le fils de Dieu, l’ange qui marchait devant eux, frappait patiemment à la porte de leurs cœurs et s’efforçait de les préser- ver de la destruction. Dieu faisait une distinction entre les auteurs de la révolte et leurs victimes. Reconnaissant l’erreur de Coré, le peuple devait accepter la sentence qui le condamnait à mourir dans le désert. Mais il ne voulait pas se soumettre à ce châtiment ; il persistait à croire que Moïse les avait trompés. Tout en fuyant devant le gouffre béant ouvert devant Coré, les Israélites avaient conservé dans leurs cœurs l’effet de ses flatteries et persistaient à espérer qu’un nouvel ordre de choses allait s’établir, une ère où la louange remplacerait la censure et où le bien-être succéderait à la lutte et aux contrariétés. {LDSDA: 36.2}

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* * *

Ce soir-là, Israël avait regagné ses tentes, terrifié, mais non repentant. Les hommes qui venaient de périr lui avaient adressé tant de paroles agréables,

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et professé à son égard tant d’intérêt et de bonté, qu’on persis- tait à voir en ces gens des hommes excellents que Moïse avait fait dispa- raître. Non seulement on insultait Dieu en rejetant ses fidèles représen-tants, mais on conspirait leur mort, et l’on ne voyait aucune nécessité de demander pardon au Seigneur de cet énorme péché. Au lieu de passer cette nuit de grâce à se confesser et à se convertir, la foule chercha quel- que moyen de résister aux preuves qui lui avaient été données de sa culpabilité. Satan, qui était sur les lieux, pervertissait son jugement et l’aveuglait sur le chemin de la destruction. {LDSDA: 37.1}

Au cri des révoltés, descendus dans les entrailles de la terre, tout  Israël s’était enfui en proie à une terreur panique, en s’écriant : “Prenons garde que la terre ne nous engloutisse !” Mais, dès “le lendemain, toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura contre Moise et contre Aaron, en disant : “vous avez fait mourir le peuple de l’Eternel”. Ils étaient prêts à se livrer à des actes de violence contre leurs conducteurs dévoués et désinté- ressés quand, au même moment, la gloire divine apparut dans la nuée au- dessus du tabernacle. Une voix se fit entendre, qui dit à Moïse et à Aaron :« Eloignez-vous du milieu de cette assemblée, et je les consumerai en un instant. »Fort de son bon droit, loin de s’enfuir et d’abandonner la congrégation à son sort au milieu de la catastrophe, Moïse reste, berger fidèle, immobile auprès du troupeau qui lui a été confié. Il supplie Dieu de ne pas détruire entièrement le peuple qu’il a choisi. Grâce à son intercession, le bras de la justice divine sera arrêté et Israël, désobéissant et rebelle, ne sera pas décimé. {LDSDA: 38.1}

Mais l’ange de la colère était déjà parti et semait la mort sur son pas- sage. Sur l’invitation de son frère, Aaron prit un encensoir et se rendit en hâte au milieu de l’assemblée, debout “entre les morts et les vivants” pour faire “expiation pour le peuple”. En même temps que la fumée du parfum, les prières de Moise montèrent vers Dieu et la plaie fut arrêtée. Quatorze mille personnes, frappées à mort, avaient payé de leur vie leurs récrimina- tions et leur révolte.Dieu donna ensuite une nouvelle preuve que le sacerdoce avait été conféré à la famille d’Aaron. Chaque tribu fut invitée à préparer un bâton et à y inscrire son nom. Sur celui de Lévi, on écrivit le nom d’Aaron. “Moise déposa ces bâtons devant l’Eternel, dans la tente du témoignage.” La tribu dont le bâton fleurirait devait être celle que Dieu avait choisie pour le sa- cerdoce. Le lendemain, “voici que le bâton d’Aaron, pour la maison de  Lévi, avait fleuri ; sur ce bâton, des boutons avaient germé, des fleurs étaient écloses, et des amandes avaient mûri”.

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On le fit voir au peuple puis on le conserva au tabernacle en témoignage pour la postérité. Ce miracle trancha définitivement la question du sacerdoce. {LDSDA: 38.2}

Il était désormais reconnu que Moise et Aaron avaient été établis par autorité divine. Le peuple fur contraint d’accepter la triste sentence qui le condamnait à mourir dans le désert. “Voici que nous périssons ! s’écriait- on. Nous sommes perdus ; oui, nous sommes tous perdus ! “ C’était confesser qu’Israel avait péché en se rebellant contre ses chefs, et que Coré et sa bande avaient reçu le châtiment qu’ils méritaient. » — Patriarchs and Prophets, pp. 395-403 (Patriarches & Prohètes pp. 373-381). {LDSDA: 39.1}

“Peu de temps après, les chefs d’Israël vinrent se plaindre amèrement auprès d’Esdras de ce que « le peuple d’Israël, les sacrificateurs et les Lévites » avaient méprisé les commandements de Dieu interdisant les mariages avec les peuples étrangers. « Ils ont pris, dirent-ils, de leurs filles pour eux et pour leurs fils, et ils ont mêlé la race sainte avec les peuples de ces pays ; et les chefs et les magistrats ont été les premiers à commettre ce péché. » En étudiant les causes de la captivité babylonienne, Esdras avait appris que l’apostasie des Israélites était due en grande partie à ses alliances avec les païens. Il avait vu que s’ils avaient obéi aux commandements de Dieu leur interdisant de s’unir aux nations idolâtres, bien des tristesses et des humiliations leur auraient été épargnées. {LDSDA: 39.2}

Lorsqu’il sut qu’en dépit des leçons du passé, des hommes en vue avaient osé violer les lois données comme une sauvegarde contre l’apostasie, son cœur fut profondément bouleversé. Il pensa à la bonté de Dieu qui avait permis à ses enfants de prendre pied à nouveau dans leur terre natale, et il fut comme accablé par une indignation et une douleur légitimes. « Lorsque j’entendis cela, dit-il, je déchirai mes vêtements et mon manteau, je m’arrachai les cheveux de la tête et les poils de la barbe, et je m’assis désolé. Auprès de moi s’assemblèrent tous ceux que faisaient trembler les paroles du Dieu d’Israël, à cause du péché des fils de la capti- vité ; et moi, je restai assis et désolé, jusqu’à l’offrande du soir. »{LDSDA: 40.1}

« Nous avons péché contre notre Dieu, confessa t-il, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance. Faisons maintenant une alliance avec notre Dieu. » Et Schécania proposa que tous ceux qui s’étaient rendus coupables prennent la décision d’aban- donner leurs péchés et soient jugés « d’après la loi ». « Lève toi, dit-il à Esdras, car cette affaire te regarde. Nous serons avec toi. Prends courage et agis. Esdras se leva, et il fit jurer aux chefs des sacrificateurs, des Lévites et de tout Israël, de faire ce qui venait d’être dit. Et ils le jurèrent. » C’était le début d’une réforme remarquable. Avec beaucoup de tact et de patience, ainsi qu’une sérieuse considération des droits et des avantages de chaque personne intéressée, Esdras et ses collaborateurs s’efforcèrent de ramener les repentants dans le sentier véritable. Esdras était par- dessus tout un docteur de la loi divine et par les bénédictions qui décou- lent de son observation. » — Prophets and Kings, pp. 619-622 (Prophètes  & Rois pp. 470-472). {LDSDA: 40.2}


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ÉDUCATION PROGRAMME ET PLAN SCOLAIRE

Véritable Objectif de l’Éducation

“Celui qui a crée l’homme a pourvu au développement de son corps, de son âme et de son esprit. Le succès de l’éducation dépend donc de la fidélité avec laquelle on se conforme au plan du Créateur. Au commence- ment, Dieu créa l’homme à son image et l’enrichit de facultés nobles et  bien équilibrées. Par la chute et ses conséquences, ces dons ont été per- vertis. Le péché a souillé et presque oblitéré l’image de Dieu en l’homme. C’est pour restaurer cette image que le plan du salut a été formé et qu’un temps d’épreuve nous a été accordé. Revenir à notre perfection originelle, tel est l’objet principal de la vie présente et le vrai but de l’éducation. L’œuvre des parents et des pédagogues consiste donc à devenir “collaborateurs de Dieu” dans la réalisation de son plan. {LDSDA: 41.1}

* * *

“Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel, et la connaissance du Dieu saint, c’est la prudence.” La connaissance de Dieu, base de toute vraie éducation, telle est donc la grande affaire de la vie. Inculquer cette connaissance et former des caractères qui y soient conformes, tel devrait être le but de l’éducateur.

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La loi de Dieu est l’empreinte de Son caractère. C’est ce qui fait dire au Psalmiste : “Tous Tes commandements sont justes”, et : “Tes commandements m’instruisent.” — Patriarchs and Prophets, pp. 595, 596 (Patriarches & Prophètes pp. 584, 585). {LDSDA: 41.2}

Formation Dès le Plus Jeune Âge

« Les lois données à Israël contenaient des directives très précises à propos de l’éducation. Sur le Sinaï, Dieu s’était révélé à Moïse “compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité”. Exode 34 : 6. Ces principes, formulés dans Sa loi, devaient être enseignés aux enfants par les pères et les mères en Israël, eux auxquels Moïse déclara, sous l’inspiration divine : “Ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.”» — Education, p. 40 (Éd. 46.4). {LDSDA: 42.1}

« La sollicitude de Dieu pour Israël ne se bornait pas aux seuls intérêts religieux du peuple. Tout ce qui touchait à son bien-être physique et à son éducation relevait de Sa providence et rentrait dans la sphère de la loi divine. {LDSDA: 42.1}

« Dieu avait ordonné aux Hébreux d’enseigner Ses ordonnances à leurs enfants et de les mettre au courant de tout ce qu’Il avait fait

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pour leurs pères. C’était là un des devoirs essentiels des parents, dont ils ne pouvaient se décharger sur d’autres. Ce n’étaient pas des lèvres étrangères mais le cœur aimant du père et de la mère qui devait révéler Dieu à l’enfant. La pensée du Très-Haut devait s’associer à tous les événements de la vie quotidienne. Il fallait que les grandes délivrances du passé, ainsi que les promesses du Rédempteur à venir, fussent souvent rappelées dans les familles israélites, et que l’usage de figures et de symboles aidassent à graver ces faits dans les mémoires. Les grandes vérités relatives à la providence divine et à la vie future étaient ainsi inculquées à la jeunesse, à laquelle on apprenait à voir Dieu à la fois dans la nature et dans les Écritures. Les étoiles, les arbres et les fleurs des champs, les monts majestueux et le murmure des ruisseaux, tout leur parlait du Créateur. D’autre part, les cérémonies solennelles du tabernacle, tant celles du culte public que celles des sacrifices, étaient aussi des révélations de Dieu. {LDSDA: 42.2}

« Telle fut l’éducation de Moïse dans l’humble chaumière de Gossen et celle de Samuel sur les genoux de la fidèle Anne. Telle fut celle de David dans les montagnes de Bethléhem, et celle de Daniel avant la prise de Jérusalem et son exil à Babylone. Telles furent aussi les premières leçons de Jésus à Nazareth, et celles de Timothée, instruit

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dans les saintes Lettres par sa mère Eunice et Loïs, son aïeule. {LDSDA: 43.1}

Les Écoles des Prophètes

« À l’instruction de la jeunesse israélite au foyer vint s’ajouter, au temps de Samuel, l’établissement des écoles de prophètes. On y admettait tout jeune homme désireux de sonder plus à fond les vérités de la Parole de Dieu et de devenir docteur en Israël. Samuel les fonda pour opposer une digue à la corruption, et travailler ainsi à la prospérité future de la nation en lui fournissant des hommes craignant Dieu et aptes à servir en qualité de dirigeants et de conseillers. Les jeunes gens studieux, intelligents et pieux réunis dans ce but par Samuel étaient appelés “fils des prophètes”. Alors qu’ils communiaient avec Dieu et étudiaient Sa Parole et Ses œuvres, la sagesse d’en haut s’ajoutait à leurs talents naturels. Leurs maîtres versés dans la connaissance des saintes Lettres étaient revêtus de l’onction du Saint-Esprit. Pour leur science comme pour leur piété, ils inspiraient le respect et la confiance. {LDSDA: 44.1}

« Aux jours de Samuel, il existait deux de ces écoles : l’une à Rama, la résidence du

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prophète, l’autre à Kirjath-Jéarim où se trouvait l’arche de l’alliance. D’autres encore furent ouvertes plus tard. {LDSDA: 44.2}

***

« Les principaux sujets d’étude, dans ces écoles, étaient la loi de Dieu, y compris les instructions données à Moïse, l’histoire sainte, la musique sacrée et la poésie. L’enseignement y était bien différent de celui de nos écoles de théologie, dont beaucoup d’étudiants sortent moins avancés dans la vraie connaissance de Dieu et dans la vérité religieuse que quand ils y sont entrés. Dans l’ancien temps, l’unique but de toute étude était la connaissance de la volonté de Dieu et des devoirs de l’homme. On y cherchait les hauts faits du Seigneur dans les annales de l’histoire sacrée. On y dévoilait les grandes vérités renfermées dans les symboles du culte destinés à diriger les regards sur son objet central : l’Agneau de Dieu qui devait ôter le péché du monde. {LDSDA: 45.1}

« On y enseignait à s’approcher de Dieu avec foi, à étudier Ses lois et à y obéir. Des maîtres qualifiés et sanctifiés tiraient du trésor de la vérité divine des choses nouvelles et des choses anciennes, et l’Esprit de Dieu s’y manifestait par des prophéties et des hymnes sacrés. {LDSDA: 45.2}

* * *

« Les élèves de ces écoles subvenaient

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à leur entretien par la culture du sol ou l’exercice de quelque métier. En Israël, on ne trouvait pas cela étrange ni contraire à la dignité. On regardait plutôt comme un crime le fait de laisser grandir un jeune homme sans lui apprendre un métier manuel. L’ordre de Dieu voulait que chaque enfant en eût un, même celui qui se destinait à une vocation religieuse. Jusqu’au temps des apôtres, beaucoup de conducteurs religieux en Israël subvenaient à leurs besoins par le travail de leurs mains. L’apôtre Paul et Aquilas ne sont pas moins honorés pour avoir gagné leur vie en faisant des tentes. » — Patriarchs and Prophets, pp. 592-594. (Patriarches & Prophètes, pp. 581, 583, 582). {LDSDA: 45.3}

 * * *

« L’étude du système d’éducation pratiqué par les Hébreux au point de vue physique autant que religieux n’est pas sans profit. Malheureusement, il est loin d’être apprécié à sa juste valeur, notamment en ce qui concerne les rapports intimes existant entre notre nature morale et intellectuelle et notre nature physique. Quoi de plus important pour la jeunesse que l’étude de notre merveilleux organisme et des lois de la santé ? {LDSDA: 46.1}

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« En outre, aujourd’hui comme au temps d’Israël, il est indispensable à tout jeune homme de s’initier aux devoirs de la vie pratique et d’apprendre un métier. Cela est essentiel non seulement comme sauvegarde contre des vicissitudes possibles, mais aussi en vue du développement physique, mental et moral. Cette nécessité s’impose même à ceux qui croient n’avoir jamais besoin de travailler pour vivre. Nul ne peut conserver une forte constitution et une santé prospère sans exercices physiques. {LDSDA: 47.1}

« En consacrant une partie de leur temps au travail manuel, les jeunes gens apprendront à se suffire à eux-mêmes et se préserveront des pratiques dégradantes qui résultent si souvent de l’oisiveté. Tout cela est en harmonie avec le but primordial de l’éducation et tend à nous rapprocher du Créateur. » — Patriarchs  and Prophets,  p.   601 (Patriarches  &  Prophètes  p. 588). {LDSDA: 47.2}

« Cultiver le sol est la meilleure façon de fortifier les muscles et de reposer l’esprit. L’agriculture devrait etre l’A.B.C. de l’éducation donnée dans nos écoles. C’est la premiere chose à faire

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entrer en ligne de compte ; nos écoles ne devraient pas avoir à acheter les grains, les légumes et les fruits, si nécessaires à la santé. Notre jeunesse a besoin de savoir abattre les arbres et labourer la terre aussi bien que d’acquérir des connaissances littéraires. Des maîtres spécialisés devraient être désignés pour s’occuper des élèves et pour travailler avec eux. De cette maniere les maîtres eux-mêmes apprendraient à porter des responsabilités, ainsi que les élèves avec lesquels ils collaboreraient. Ensemble ils devraient s’entretenir des meilleures méthodes à adopter. {LDSDA: 47.3}

* * *

« L’exercice qui rend capable de se servir de ses mains et qui apprend aux jeunes à porter leur part des fardeaux de la vie communique la force physique et développe chaque faculté. Tous devraient trouver à faire quelque chose d’utile pour eux-mêmes et pour les autres. Dieu a fait du travail une bénédiction et seul l’ouvrier diligent connaît la vraie gloire et la joie de vivre. {LDSDA: 48.1}

« Il faut faire travailler le cerveau et les muscles dans un juste équilibre, si l’on veut que la santé et la vigueur soient maintenues. La jeunesse pourra ainsi employer à l’étude de la Parole de Dieu une perception claire et un esprit bien équilibré. Elle aura de bonnes pensées et sera à même de retenir et d’assimiler les précieux enseignements qui s’en dégagent. Elle acquerra

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nécessairement une puissance cérébrale telle qu’elle saura discerner la vérité. Ainsi, si l’occasion se présente, nos jeunes pourront donner les raisons de leur espérance avec respect et douceur. » — Testimonies, Vol. 6, pp. 179, 180 (TE2 519.2 ; 520.1) {LDSDA: 48.2}

La Bible et la Nature Comme Manuels

« Or, comme moyen d’éducation, la Bible est sans rivale. On y trouve matière aux pensées les plus profondes et aux plus hautes aspirations. On y voit à l’œuvre la puissance qui a posé les bases de la terre et étendu les cieux. Elle renferme les récits historiques les plus instructifs qui soient. Sortie de la source de la vérité éternelle, elle a été, par une main divine, conservée pure à travers tous les siècles. Elle illumine un passé lointain que la science humaine cherche en vain à scruter. Dans la parole de Dieu, nous contemplons la puissance qui a fondé la terre et qui a étendu les cieux. C’est seulement là qu’on trouve une histoire de notre race que n’aient pas altérée les préjugés et l’orgueil des hommes. C’est là que sont enregistrées les luttes, les défaites et les victoires morales des plus grands hommes que le monde ait connus. C’est là que sont résolus les grands problèmes du devoir et de la destinée. Le voile qui sépare le monde visible du monde invisible y est soulevé pour nous permettre de contempler les péripéties de la lutte millénaire qui se livre entre les deux forces opposées qui s’affronteront jusqu’au triomphe final de la justice et de la vérité. Or, tout ce vaste tableau n’étant qu’une révélation du caractère de Dieu, sa contemplation respectueuse

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nous met en contact avec l’Esprit infini, et a pour effet non seulement d’ennoblir et de purifier notre être moral, mais de développer et de fortifier nos facultés mentales. {LDSDA: 49.1}

« L’enseignement de la Bible a une haute portée sur la prospérité de l’homme dans tous les domaines et dans toutes les circonstances de la vie auxquels il contribue d’ailleurs à nous préparer. Il nous dévoile les principes qui sont à la base de la prospérité des nations, principes auxquels sont liés le bien-être de la société et la sauvegarde de la famille, et sans lesquels nul ne peut parvenir à l’utilité, au bonheur et à la considération en cette vie, pas plus qu’à la possession de la vie future. Étudiée et mise en pratique, la Bible donnerait au monde des êtres d’une intelligence plus puissante et plus fertile que ne pourrait le faire l’application la plus soutenue apportée à toutes les branches de la philosophie humaine. Elle produirait des hommes au caractère solide et ferme qui feraient honneur à Dieu et seraient en bénédiction à l’humanité. {LDSDA: 50.1}

« L’étude des sciences, elle aussi, est une révélation de Dieu. Toute vraie science n’est qu’une interprétation des lois écrites par le doigt de Dieu dans le monde physique. De ses recherches, la science ne tire que de nouvelles preuves de la sagesse et de la puissance divines. Bien compris,

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le livre de la nature et l’Écriture sainte concourent à nous faire comprendre les lois sages et bienfaisantes au moyen desquelles Dieu opère. {LDSDA: 50.2}

« Ceux qui instruisent la jeunesse doivent imiter l’exemple du divin Éducateur et apprendre à leurs élèves à reconnaître Dieu dans toutes les œuvres de la création, tout en tirant des scènes familières de la nature des exemples qui mettent ses enseignements à la portée de tous. Les oiseaux voltigeant dans le feuillage, les fleurettes des prés, les arbres majestueux, les champs fertiles, les blés en herbe, les terrains stériles, le soleil couchant illuminant le ciel de rayons empourprés, tout lui servait de points de comparaison et se reliait aux paroles de vie qu’il prononçait. Aussi, ces mêmes scènes venant à se présenter aux regards, on se souvenait des précieuses leçons qu’il en avait tirées. » — Patriarchs and Prophets, pp. 596, 599 (Patriarches & Prophètes pp. 585, 586). {LDSDA: 51.1}

« Le Seigneur attend de nos enseignants qu’ils expulsent de nos écoles les livres qui enseignent des sentiments qui ne sont pas conformes à Sa Parole, et qu’ils donnent la place aux livres qui sont de la plus haute valeur. » — Fundamentals of Christian Education, p. 517. {LDSDA: 51.2}

QUALIFICATIONS ET DEVOIRS DES ENSEIGNANTS

« Il faudrait prendre beaucoup de précautions en choisissant les enseignants, nous souvenant que ce choix a tout autant d’importance que celui des personnes préparées au ministère. Cette sélection devrait être faite par des hommes sages, capables de discerner les caractères, car jamais on n’aura trop de talent pour éduquer et modeler l’esprit des jeunes, pour poursuivre avec succès les différentes activités qui sont l’apanage de ceux qui ont la charge de nos écoles d’église. Il faut en exclure toute personne jugée incompétente. Ne confiez pas les enfants à des enseignants jeunes et inexpérimentés et qui n’ont pas de sens de l’organisation, car leurs efforts n’aboutiront qu’au désordre. En effet, l’ordre est la loi du ciel. Chaque école est destinée à être à cet égard une copie du divin modèle. » — Testimonies, Vol. 6, pp. 200, 201. (TE2 534.2) {LDSDA: 52.3}

« On doit apporter les soins les plus assidus à l’enseignement de la Bible dans nos écoles, et ceux qui sont choisis pour cette oeuvre doivent étudier sérieusement la Parole. Leur salaire devrait être payé par la dîme. »  — Testimonies, Vol. 6, pp. 134, 135 (TE2 486.2) {LDSDA: 52.1}

« Pour qu’une personne soit capable d’enseigner la vérité à ceux qui sont dans les ténèbres, il lui faut recevoir la préparation nécessaire. Il doit être prêt à être conseillé. Il ne peut gravir le troisième, quatrième ou cinquième échelon avant de commencer par le premier. Beaucoup pensent qu’ils sont aptes pour l’oeuvre, alors qu’ils n’en savent presque rien de celle-ci. S’ils sont autorisé à débuter l’oeuvre avec une pleine confiance en soi, availler en toute confiance, ils n’arriveront pas à recevoir les connaissances qui seraient un privilège d’obtenir et seront condamnés à lutter contre de nombreuses difficultés auxquelles ils ne sont pas du tout préparés. » {FE 107.2}

 

Fundamentals of Christian Education, p. 107. “…{LDSDA: 52.2}

”–Fundamentals of Christian Education, p. 19. {LDSDA: 53.1}

“…”–Fundamentals of Christian Education, pp. 206, 261. “…”–Testimonies, Vol. 6, pp. 200, 201. {LDSDA: 53.2}

“…”–Fundamentals of Christian Education, pp. 116, 117. “…{LDSDA: 54.1} TO {LDSDA: 55.1}

”–Fundamentals of Christian Education, p. 119. {LDSDA: 56.1}

“…”–Testimonies, Vol. 6, p. 153. {LDSDA: 57.1}

“…”–Fundamentals of Christian Education, p. 190. “…”{LDSDA: 57.2}

Fundamentals of Christian Education, p. 263. “…” {LDSDA: 58.1}

Fundamentals of Christian Education, p. 269. “…”{LDSDA: 58.2}

Fundamentals of Christian Education, p. 266. {LDSDA: 59.1} TO

 {LDSDA: 59.2}

“…”–Fundamentals of Christian Education, pp. 525, 526, 527. “…”{LDSDA: 60.1} TO

{LDSDA: 62.3}

Fundamentals of Christian Education, pp. 510, 511. {LDSDA: 63.1}

“…”–Fundamentals of Christian Education, p. 397. “…”{LDSDA: 64.1}

Testimonies, Vol. 6, p. 200. {LDSDA: 64.2}

COOPÉRATION DES PARENTS

“…”–Testimonies, Vol. 6, p. 202. {LDSDA: 65.1} TO {LDSDA: 66.2}

“…”–Education, p. 276 (Education p. 281). Le père a aussi bien que la mère […] responsabilités sacrées. {LDSDA: 66.3}

QUALIFICATION DES MÉDECINS

[…]

Un Assistant Divin dans La Chambre du Malade

[…]

Un Ministère pour les Âmes

[…]

Promesses de Dieu

“…”–Ministry of Healing, pp. 116-123.

QUALIFICATION DES INFIRMIÈRES

[…]

A Ready Mind

[…]

“…”–Ministry of Healing, pp. 222-224.

L’efficacité dépend de la vitalité

[…]

“…”–Counsels on Health, pp. 406, 407 (p. 287-289). Le succès de l’infirmière dépend […] préserver de la maladie. […] Les infirmières et tous ceux qui ont […] infirmière intelligente.

“…”– Counsels on Health, pp. 387, 388. “…”–Testimonies, Vol. 8, p. 144.

QUALIFICATIONS POUR TOUS

   « Dans Sa parole, le Seigneur énumère les dons et les grâces que doivent absolument posséder tous ceux qui ont affaire avec Son œuvre. Elle ne nous enseigne pas à mépriser la connaissance ou l’éducation, car  la culture intellectuelle est une bénédiction quand elle est dominée par l’amour et la crainte de Dieu. Cependant, elle n’est pas présentée comme  la qualification la plus importante pour le service de Dieu. Jésus laissa de côté les sages de son époque, les hommes éduqués et les positions élevées, parce qu’ils étaient si orgueilleux et se sentaient si sûrs de leur supériorité tant vantée, qu’ils ne pouvaient pas sympathiser avec l’humanité souffrante, et devenir des collaborateurs de l’Homme de Nazareth. A cause de leur fanatisme, ils n’acceptaient pas que Christ les enseigne. Le Seigneur Jésus veut que ceux qui sont en relation avec Son œuvre la considère comme sacrée; alors, ils pourront collaborer avec Dieu. Ils seront des canaux non obstrués

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par lesquels Sa grâce pourra couler. Les attributs du caractère de Christ ne peuvent être accordés qu’à ceux qui se méfient d’eux-mêmes. La plus grande éducation scientifique ne peut développer d’elle-même un caractère semblable à celui de Christ. Les fruits de la véritable sagesse ne proviennent que de Christ. {LDSDA: 80.1}

   « Tout ouvrier doit soumettre ses qualités à l’épreuve de la Parole de Dieu. Les hommes qui ont à faire avec les choses sacrées ont-ils une perception correcte des choses d’un intérêt éternel ? Sont-ils disposés à se soumettre à l’action du Saint-Esprit ? Ou se laissent-ils manipuler par leurs propres tendances héritées ou cultivées? Tous doivent s’examiner eux- mêmes pour voir s’ils ont la foi. {LDSDA: 81.1}

« Position et Responsabilité

   « Ceux qui occupent des postes de confiance dans l’œuvre de Dieu doivent toujours se souvenir que ces charges entraînent une grande responsabilité. Le véritable développement de l’œuvre solennelle pour cette époque, et le salut des âmes qui sont d’une certaine manière en relation avec nous, dépendent dans une grande mesure de notre propre condition spirituelle. Tous doivent cultiver un sens aigu de la responsabilité, car leur propre bien-être présent et leur destin éternel dépendront de l’attitude qu’ils assument. Si le moi est entremêlé à leur œuvre, elle sera semblable à une offrande de feu étranger au lieu d’une offrande de feu sacré. De tels ouvriers déplaisent au Seigneur.

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Frères, éloignez vos mains de l’œuvre à moins que vous puissiez distinguer le feu sacré du commun. {LDSDA: 81.2}

   « Tous les hommes qui ont été considéré comme représentatifs n’ont pas été des gentlemen chrétiens. L’attitude dominatrice prévaut. Ces hommes croient qu’ils sont investis d’autorité, et ils expriment leurs opinions et prennent des décisions aux sujets desquelles ils ne savent rien. Certains qui sont liés à la maison d’édition à _______, passent par le bureau, parlant avec d’autres, donnant des instructions qu’ils pensent, selon eux, être bon à donner, alors qu’ils ne comprennent pas ce dont ils parlent. » {LDSDA: 82.1}

Justice et Honnêteté

   « De grandes injustices ont été commises et il y a même eu de la malhonnêteté quand, dans des réunions de comité d’église, certains sujets ont été présentés devant des personnes qui n’avaient aucune expérience ce qui les rendit incapables d’être des juges compétents en la matière. Certains manuscrits ont été soumis à la critique de certains hommes, quand  les yeux de leur intelligence étaient obscurcis au point de ne pouvoir discerner l’importance spirituelle du thème qu’ils traitaient. Pire encore; ils n’avaient pas une connaissance réelle de la fabrication des livres. Ils n’avaient pas étudié et n’avaient aucune pratique dans la branche de la production littéraire. Il y a eu des hommes qui se sont exprimés au sujet de livres et de manuscrits placés imprudemment entre leurs mains, alors qu’ils auraient

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dû décliner toute responsabilité de ce genre. Ils auraient fait preuve d’honnêteté s’ils avaient dit : « Je n’ai aucune expérience dans ce travail, et je commettrai certainement une injustice envers moi-même et les autres en donnant mon opinion. Pardonnez-moi, mes frères, mais au lieu d’en instruire d’autres, j’ai moi-même besoin d’être instruit. » Mais c’est loin d’être leur pensée. Ils se sont exprimés librement sur des thèmes dont ils ne connaissaient rien. Certaines conclusions considérées comme des opinions sages ont été acceptées alors qu’elles n’étaient que des opinions de novices {LDSDA: 82.2}

   « Le moment est venu où l’Église doit agir, au nom de Dieu et avec Sa puissance, pour le bien des âmes et pour l’honneur du Très-Haut. Un manque de fermeté dans la foi et de discernement dans les choses sacrées devraient être considéré comme suffisant pour exclure quiconque de tout rapport avec l’œuvre de Dieu. De même, celui qui possède un caractère facilement irascible, rigide et autoritaire, révèle qu’il n’est pas qualifié pour résoudre des questions graves qui affectent l’héritage de Dieu. Il n’est pas admissible qu’un homme emporté s’occupe des esprits humains. On ne peut lui confier le soin de régler les problèmes de ceux qui ont été rachetés par Christ à un prix infini. S’il s’occupait des hommes, il blesserait et meurtrirait leur âme, parce qu’il ne possède ni le doigté ni la délicatesse que la grâce de Christ donne.

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Son propre cœur à besoin d’être affiné et subjugué par l’Esprit de Dieu; le cœur de pierre n’est pas devenu un cœur de chair. » {LDSDA: 83.1}

Représenter Christ

   « Ceux qui représentent faussement le Christ placent une empreinte négative sur l’œuvre, car ils encouragent tous ceux avec qui ils sont en relation à faire de même. Par amour pour leur âme, par amour pour ceux qui sont en danger à cause de leur influence, ils devraient renoncer à leur poste, parce que le ciel prendra note que celui qui agit mal a ses vêtements tachés du sang de beaucoup d’âmes. Ils ont exaspérés certains frères qui ont finalement abandonnés la foi; d’autres ont assimilé leurs attributs sataniques et le mal qui a été fait est incalculable. Seuls ceux qui démontrent que leur cœur a été sanctifié par la vérité, doivent être maintenus aux postes de confiance dans l’œuvre du Seigneur. {LDSDA: 84.1}

   « Que tous, quelle que soit leur responsabilité, considèrent qu’ils doivent représenter Christ. Que chaque homme tente d’avoir l’esprit du Seigneur avec un objectif ferme. Ce sont surtout ceux qui ont accepté des postes de directeurs ou de conseillers, qui doivent comprendre qu’on attend d’eux qu’ils soient des gentlemen chrétiens à tous les égards. Bien que dans nos relations avec les autres nous devions toujours être fidèles, nous ne devons pas être rudes. Les âmes avec lesquelles nous devons entrer en contact appartiennent au Seigneur,

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et nous ne devons pas permettre qu’une expression irréfléchie ou autoritaire échappe de nos lèvres. {LDSDA: 84.2}

   « Mes frères, traitez les hommes comme des hommes, et pas comme des serviteurs auxquels vous pouvez donner des ordres selon votre bon plaisir. Celui qui donne libre cours à un esprit âpre et despotique ferait bien de devenir un berger de brebis, comme Moïse, afin d’apprendre ce que signifie qu’être un authentique pasteur. En Égypte, Moïse acquit l’expérience d’un chef d’État puissant et d’un chef d’armée, mais il n’apprit pas les leçons essentielles pour atteindre la vraie grandeur. Il eut besoin d’une expérience dans les devoirs les plus humbles pour pouvoir devenir un gardien qui manifesterait de la tendresse envers tout être vivant. En paissant les troupeaux de Jéthro, il ressentit de la sympathie pour les brebis et les agneaux et il apprit à prendre soin de ces créatures de Dieu avec la plus tendre considération. Bien que la voix de ces animaux ne put jamais dénoncer de mauvais traitement, leur attitude, en échange, pouvait être éloquente. Dieu prend soin de toutes les créatures qu’Il a faites. En travaillant avec Dieu dans cette humble tâche, Moïse apprit à être un tendre pasteur d’Israël. {LDSDA: 85.1}

« Dépendre De Dieu

   « Le Seigneur aussi veut que nous apprenions une leçon de l’expérience de Daniel. Il y en a beaucoup qui pourraient devenir des hommes puissants, si, comme cet Hébreu fidèle, ils dépendaient de Dieu pour obtenir la grâce afin d’être victorieux, et la force et l’efficacité pour accomplir leur devoir. Daniel montra la plus

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parfaite courtoisie, tant envers ses aînés qu’envers les jeunes. Il était un témoin de Dieu et tentait de suivre une conduite telle qu’il n’aurait pas honte que le ciel écoute ses paroles ou voie ses actes. Quand on voulut obliger Daniel à participer aux repas délicieux de la table du roi, il ne se mit pas en colère ni ne répondit que c’était à lui de décider ce qu’il allait manger et boire. Sans prononcer une seule parole de défi, il exposa le problème à Dieu. Avec ses compagnons, ils recherchèrent la sagesse auprès du Seigneur et, quand ils terminèrent leur prière fervente, la décision était prise. Avec un courage authentique et une courtoisie chrétienne, Daniel présenta le cas au fonctionnaire chargé d’eux, lui demandant de leur accorder un régime simple. Ces jeunes comprenaient que leurs principes religieux étaient en jeu et ils firent confiance à Dieu, qu’ils aimaient et servaient. Leur demande fut accordée, car ils avaient obtenu la faveur de Dieu et des hommes. {LDSDA: 85.2}

   « Quel que soit leur poste de confiance, les êtres humains ont besoin d’occuper leur place à l’école de Christ et de prêter attention au commandement du Grand Maître : « Recevez Mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car Mon joug est doux, et Mon fardeau léger. » Nous n’avons pas d’excuse pour manifester un seul mauvais trait de caractère. « Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par Mon Esprit, dit l’Éternel des armées. » Dans vos relations avec les autres, si vous voyez

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ou entendez quelque chose qui a besoin d’être corrigé, cherchez d’abord le Seigneur pour obtenir la sagesse et la grâce, pour qu’en tentant d’être droits vous ne soyez pas durs. Demandez-Lui de vous donner la bonté de Christ; alors vous serez fidèle à votre devoir, fidèle à votre poste de confiance et fidèle à Dieu; vous serez de fidèles intendants qui remportent la victoire sur les tendances au mal, naturelles ou acquises. {LDSDA: 86.1}

« Seul un Chrétien sincère peut être un parfait gentleman, car si Christ demeure dans l’âme, Son esprit se révèlera dans les manières, les paroles et les actes. La bonté et l’amour habitant dans le cœur, se manifesteront par l’abnégation et la véritable courtoisie. De tels ouvriers seront la lumière du monde. » — Testimonies to Ministers, pp. 259-264. {LDSDA: 87.1}

QUALIFICATIONS DES MEMBRES D’ÉGLISE

« Accepter comme membres des personnes dont le cœur n’a pas été régénéré et dont la vie n’a pas été réformée est une source de faiblesse pour l’Église. Il y a là un fait que l’on feint trop souvent d’ignorer. Certains prédicateurs et certaines communautés désirent tellement voir grossir leurs effectifs qu’ils s’abstiennent de mettre fidèlement en garde les gens contre les us et coutumes profanes. On n’enseigne pas à ceux qui acceptent la vérité qu’ils ne sauraient se comporter comme les gens du monde tout en se réclamant du nom du Christ. Jusque-là, ils étaient les sujets de Satan; désormais, ils sont les sujets de Jésus-Christ. Leur vie doit donc témoigner qu’ils ont changé de maître. L’opinion

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publique accorde volontiers ses faveurs à un christianisme de façade. En réalité, avoir une forme de piété et obtenir l’inscription de son nom sur les registres d’une église n’exigent qu’un minimum d’abnégation et de sacrifice de sa personne. Dans ces conditions, nombreux sont ceux qui se joignent ainsi à l’Église sans avoir fait préalablement alliance avec le Christ. De cela Satan se réjouit, car de telles personnes deviennent ses agents les plus efficaces. Elles sont de véritables trompe-l’œil pour les autres, car elles sont des lumières illusoires qui égarent ceux qui ne sont pas sur leurs gardes et les mènent à la perdition. C’est bien en vain que les hommes essaient d’élargir le chemin de la vie chrétienne et de le rendre agréable pour ceux qui veulent vivre selon le monde. Dieu n’a ni aplani ni élargi le chemin rocailleux et étroit. Si nous voulons entrer dans la vie, il nous faut suivre le même sentier que celui sur lequel Jésus et ses disciples ont marché: celui de l’humilité, du renoncement à soi-même et du sacrifice. — Testimonies, Vol. 5, p. 172 ; (Évangéliser, p. 289.1) {LDSDA: 87.2}

Christianisme–Combien ne savent pas ce que c’est ! Ce n’est pas quelque chose d’extérieur dont nous nous revêtons. C’est une vie qui est mêlée à celle de Christ. Ceci signifie que nous portons le manteau de la justice de Christ. Quant au monde, les chrétiens diront: “nous ne faisons pas de politique”. Ils diront d’une manière décidée : “Nous sommes pèlerins et étrangers ; notre patrie est en haut”. On ne les verra pas choisir des compagnons pour se divertir. Ils diront : “Nous ne nous enorgueillissons plus des choses puériles. Nous sommes pèlerins et étrangers, nous attendons une cité dont les fondements, l’Architecte et le Constructeur sont Dieu.” — Testimonies to Ministers, p. 131. {LDSDA: 88.1}

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« Un pas imprudent, une action négligente, peut plonger l’Eglise dans des difficultés et des épreuves dont elle ne se remettra peut-être pas avant des années. Un membre de l’église rempli d’incrédulité, peut donner un avantage au grand ennemi qui affectera la prospérité de l’église entière, et de nombreuses âmes peuvent être perdues de ce fait. » {LDSDA: 89.1}

«

si les églises attendent de la force, elles doivent vivre la vérité que Dieu leur a donnée. Si les membres de nos églises ne tiennent pas compte de la lumière sur ce sujet, ils en récolteront le résultat certain, à savoir une dégénérescence spirituelle et physique. Et l’influence de ces anciens membres de l’église laissera un goût amer aux nouveaux venus dans la foi. Le Seigneur ne travaille pas actuellement à amener beaucoup d’âmes à la vérité, à cause des membres de l’église qui ne se sont jamais convertis, et de ceux qui se sont convertis une fois mais qui ont fait marche arrière. Quelle influence ces membres non consacrés auraient-ils sur les nouveaux convertis ? Ne rendraient-ils pas sans effet le message que Dieu a donné et que Son peuple doit entendre ? » — Testimonies, Vol. 6, p. 371. {LDSDA: 89.2}

Le Baptême — Un signe

« Le baptême et la Sainte Cène sont les deux piliers qui soutiennent l’Eglise, l’un à l’extérieur, l’autre à l’intérieur de l’édifice. Sur chacun d’eux, le Christ a gravé le nom du vrai Dieu. (TE2 453.1) {LDSDA: 89.3}

« Le Sauveur a fait du baptême le signe de l’entrée dans son royaume spirituel. Il en a fait une condition positive à laquelle doivent se conformer tous ceux qui reconnaissent l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Avant que tout homme ou toute femme soit reçu au sein de l’Eglise, avant de franchir le seuil du royaume spirituel de Dieu, il ou elle doit recevoir l’empreinte du nom divin: “l’Eternel notre Justice.” Jérémie 23:6. (TE2 453.2) {LDSDA: 90.1}

« Le baptême, c’est la réconciliation solennelle au monde. Ceux qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dès leur entrée dans la vie chrétienne, déclarent publiquement qu’ils ont renoncé à suivre Satan et sont devenus membres de la famille royale, enfants du Roi des cieux. Ils ont obéi au commandement: “Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous…Ne touchez pas à ce qui est impur.” et la promesse est faite : “Je vous accueillerai, Je serai pour vous un Père, et vous serez pour Moi des fils et des filles.” dit le Seigneur Tout-Puissant. 2 Corinthiens 6 : 17, 18. —Testimonies, Vol. 6, pp. 91-93 (Tém. Vol. 2 p. 453-455). {LDSDA: 90.2}

Préparation au Baptême

« Une préparation plus parfaite est nécessaire de la part des candidats au baptême. Ils doivent recevoir un enseignement plus complet que celui qu’on a généralement coutume de leur donner. Les principes de la vie chrétienne doivent être clairement exposés à ceux qui ont nouvellement accepté la vérité. La profession de foi

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d’une personne n’est pas une preuve suffisante de sa communion avec le Christ. Il ne suffit pas de déclarer : “Je crois”, mais il faut mettre en pratique les enseignements divins. Lorsque la volonté de Dieu est rendue manifeste dans nos paroles, notre conduite, notre caractère, nous donnons la preuve de notre communion avec Lui. La vie de celui qui renonce au péché (qui est la transgression de la loi) est rendue conforme à la volonté divine et témoigne d’une entière obéissance. C’est là l’œuvre du Saint-Esprit. La lumière qui émane de la Parole de Dieu lorsqu’elle est soigneusement étudiée, la voix de la conscience, l’action du Saint-Esprit font naître dans le cœur un véritable amour pour le Christ, qui s’est donné Lui-même en sacrifice afin de racheter l’être tout entier : corps, âme et esprit. Or l’amour se manifeste par l’obéissance.  La ligne de démarcation entre ceux qui aiment Dieu et observent Ses commandements et ceux qui ne l’aiment pas et foulent aux pieds ses préceptes sera nette et distincte. “…”–Testimonies, Vol. 6, pp. 95, 96. (Tém. Vol. 2 p. 458-460) {LDSDA: 90.3} 

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« Le désir de Satan est que personne ne comprenne la nécessité d’un abandon complet au Seigneur. Celui qui ne s’abandonne pas complètement à Dieu n’a pas délaissé le péché ; ses appétits et ses passions s’efforcent de prendre le dessus, la tentation obscurcit sa conscience et une véritable conversion n’a pas lieu. Si tous se rendaient compte des luttes que chaque âme nouvellement convertie doit soutenir contre les puissances sataniques qui cherchent constamment à séduire, à entraîner et à tromper l’enfant de Dieu, ils travailleraient avec plus de diligence en faveur des jeunes dans la foi. {LDSDA: 92.1}

« Abandonnées à elles-mêmes, ces âmes sont souvent aux prises avec la tentation et ne discernent pas le mal qu’elle renferme. Qu’elles aient le sentiment du privilège qui consiste à solliciter les conseils de leurs frères et sœurs plus expérimentés. Qu’elles recherchent la compagnie de ceux qui peuvent leur venir en aide. En se liant à ceux qui aiment et craignent Dieu, elles seront fortifiées. » — Testimonies, Vol. 6, pp. 91-93 ; (Évangéliser, p. 287.1) {LDSDA: 92.2}

« L’examen des candidats au baptême revêt une importance particulière. Il faut que les candidats comprennent la différence entre prendre le nom d’Adventistes du Septième Jour et prendre position pour le Seigneur, c’est-à-dire sortir du monde, s’en séparer et abandonner le mal. Un examen relatif à l’expérience chrétienne de chaque candidat devrait avoir lieu avant la cérémonie baptismale. Que cette recherche soit faite non d’une manière froide et distante mais avec bonté, avec tendresse même, en dirigeant les regards des nouveaux convertis sur l’Agneau de Dieu qui

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ôte le péché du monde. Que les exigences de l’Évangile concernant le baptême soient connues de tous les candidats. {Év 281.3} {LDSDA: 92.3}

« Un des points sur lesquels ceux qui viennent d’accepter les vérités du message que nous prêchons ont tout particulièrement besoin d’être instruits est celui du vêtement. Qu’ils soient complètement informés à ce sujet. Certains font-ils preuve de vanité dans la manière de se vêtir ? Nourrissent-ils des pensées orgueilleuses ? La coquetterie (la vanité) est une maladie morale. Il faut s’en débarrasser avant d’entrer dans une vie nouvelle. Nombreux sont ceux pour lesquels l’acceptation des vérités de l’Évangile implique une véritable réforme dans la manière de se vêtir. {Év 282.1} {LDSDA: 93.1}

« Les enseignements de l’Écriture se rapportant aux vêtements devraient être soigneusement étudiés. Nous avons besoin de connaître toujours mieux la pensée de Dieu, même en ce qui concerne la manière de nous vêtir. Tous ceux qui, d’un cœur sincère, soupirent après la grâce du Christ, prêteront attention aux instructions divines. Même l’apparence vestimentaire peut parler en faveur de l’Évangile. » — Testimonies, Vol. 6, pp. 95, 96. (Év 282.3) {LDSDA: 93.2}

« Et de même que les disciples ont déclaré qu’il n’y avait sous le ciel aucun autre nom par lequel nous devions être sauvés, de même les serviteurs de Dieu avertissent ceux qui n’acceptent qu’une partie seulement des vérités se rapportant au troisième message qu’ils doivent recevoir joyeusement tous les messages tels que Dieu les a donnés, ou ne rien accepter du tout. » — Early Writings, pp. 188, 189 {PE 188.1} {LDSDA: 93.3}

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« Chaque église devrait être pourvue de robes de baptême. Les dépenses occasionnées de la sorte ne devraient pas être considérées comme inutiles, mais plutôt comme une des obligations renfermées dans l’injonction : “Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.” » 1 Cor. 14 : 40. {Év 284.1} {LDSDA: 94.1}

« Il n’est pas concevable qu’une église emprunte les robes de baptême d’une autre église. Il arrive souvent que lorsqu’on veut se servir de ces robes on ne les trouve pas, parce que ceux qui les ont empruntées ont négligé de les renvoyer. Chaque église devrait pourvoir à ses propres besoins à cet égard. Qu’un fonds soit créé à cet effet. Si l’église entière prend la chose à cœur, le fardeau sera léger. » {Év 284.2} {LDSDA: 94.2}

« Les robes de baptême doivent être confectionnées avec un tissu de bonne qualité, de couleur sombre, qui ne craigne pas l’eau, et devraient avoir l’ourlet plombé. Que ces robes soient simples, seyantes, faites d’après un patron approuvé. Il ne faut pas chercher à les agrémenter par des plis ou par des broderies. Tout étalage de garniture ou d’ornementation est entièrement déplacé dans ce domaine. Lorsque les candidats ont saisi le sens véritable de la cérémonie, ils ne manifestent aucun désir de paraître à leur avantage. Il ne faut pas toutefois se contenter de robes usées ou inconvenantes, ce serait offenser Dieu. Tout ce qui concerne cette cérémonie devrait faire l’objet d’une préparation aussi parfaite que possible. Testimonies, Vol. 6, pp. 97, 98 {Év 284.3} {LDSDA: 94.3}

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« Toutes les fois que cela est possible, que les baptêmes aient lieu sur les bords d’un lac limpide ou dans une rivière. Que cette cérémonie revête toute l’importance et toute la solennité possibles. Les anges de Dieu sont toujours présents en de semblables occasions. » {Év 283.3} {LDSDA: 95.1}

« Au cours de la cérémonie, celui qui préside doit produire sur les spectateurs une impression solennelle et sacrée. Tous les services de l’église devraient revêtir un caractère tel qu’ils aient pour effet d’élever l’esprit des fidèles. Rien ne doit y être rendu commun ou ordinaire et rien ne doit être placé au niveau des choses profanes. Nos églises ont besoin d’apprendre à respecter et à révérer davantage tout ce qui concerne le saint service de Dieu. C’est de la manière dont les prédicateurs dirigent les différents services se rattachant au culte, qu’ils éduquent, forment et disciplinent les fidèles. De petits faits qui ont pour but d’éduquer, de former et de discipliner l’âme en vue de l’éternité exercent une influence ennoblissante et sanctifiante sur l’église. » {Év 283.4, 5} {LDSDA: 95.2}

« Les vœux que nous prononçons lors de notre baptême ont une signification très étendue. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous sommes ensevelis avec le Christ par le baptême et nous ressuscitons avec Lui afin de vivre une vie nouvelle. Notre vie doit être unie à celle du Christ. Désormais le nouveau baptisé doit toujours se rappeler qu’il est consacré à Dieu, au

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Christ et au Saint-Esprit. C’est le grand but de sa vie, toutes les autres considérations doivent venir après. Il a déclaré publiquement qu’il ne voulait plus vivre désormais pour lui même, ni mener une vie insouciante et médiocre. Il a fait alliance avec Dieu ; il est mort au monde. Il vivra pour le Seigneur et emploiera à Son service toutes les capacités dont il a été investi, ne perdant jamais de vue le fait qu’il participe à la nature divine. Il s’abandonne entièrement à Dieu : corps et biens et sa suprême ambition est de faire servir à la gloire de Dieu tous les dons qu’il a reçu de Sa part. » {CL 238.2} {LDSDA: 95.3}

« Les obligations qui découlent de l’alliance spirituelle qui a été contractée lors du baptême sont réciproques. Pour autant que les individus remplissent leurs engagements en obéissant de tout leur cœur aux prescriptions divines, ils ont le droit d’adresser à Dieu cette prière : “Que l’on sache, aujourd’hui, que tu es Dieu en Israël.” Le fait que vous avez été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit est pour vous l’assurance que ces trois puissances viendront à votre aide dans toutes les difficultés si vous réclamez leur secours. Le Seigneur entend et exauce les prières de ses fidèles disciples, de ceux qui se sont chargés du joug du Christ et qui apprennent de Lui la douceur et l’humilité. {Év 286.1} {LDSDA: 96.1}

« Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec Lui dans la gloire.” Colossiens 3:1-4. {LDSDA: 96.2}

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« Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.” … Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par Lui des actions de grâces à Dieu le Père.” Col. 3 : 12-17. — Testimonies, Vol. 6, pp. 99. (TE2 462.3) {LDSDA: 97.1}

Une Vie Saine

“…”–Education, p. 38. (Education p. 33, 34) L’éducation des Israelites […] faibles parmi eux. {LDSDA: 97.2}

“…”–Counsels on Health, p. 59. {LDSDA: 98.1}

Sanitaires

“…”–Education, p. 38. (Education p. 33) Des lois sanitaires […] {LDSDA: 98.2}

“…”–Patriarchs and Prophets, p. 375 (Patriarches & Prophètes p. 352, {LDSDA: 99.1}

On exigeait dans le camp […] ne se détourne de toi. “…”–Counsels on Health, pp. 61-63. {LDSDA: 99.2} TO {LDSDA: 101.2}

“Le Seigneur sait délivrer de la tentation les hommes pieux, et réserver les injustes pour le jour du jugement, pour être punis, mais spécialement ceux qui suivent la chair dans la convoitise de l’impure- té et qui méprisent la domination. Gens audacieux, adonnés à leur sens, ils ne tremblent pas en injuriant les dignités.”–2 Pi. 2 : 9, 10. {LDSDA: 102.1}

 

“Mais que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre.”– 1 Cor. 14 : 40. {LDSDA: 102.2}

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