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Brochure N° 07

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 Réimpression — 1954
Première édition — 1936
Deuxième édition — 1941
Troisième édition — 1944

Cette brochure est envoyée gratuitement afin que tous ceux qui ont soif de la vérité puissent l’avoir en partage. Elle ne nous impose qu’une contrainte : l’obligation pour toute âme d’éprouver toutes choses et de tenir ferme ce qui est bon. Les seuls liens (obligations) qui Vous lient à cette offre gratuite sont les cordons dorés de l’Éden et les cordes écarlates du Calvaire — les seuls liens qui vaillent.

Imprimé aux États-Unis

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LA GRANDE CONTROVERSE

AU SUJET DE

« LA VERGE DU BERGER »

De V.T. Houteff

 

« Notre loi juge-t-elle l’homme, avant de l’avoir entendu, et d’avoir connu ce qu’il fait ? » Jean 7 : 51.

Considérez les preuves des deux côtés avant de prendre parti pour ou contre.

« Ils répondirent et lui dirent,  Et toi, es-tu aussi de Galilée ?  Enquiers-toi, et vois : qu’un prophète n’est pas suscité de Galilée. » Jean 7 : 52.

 

The Davidian Seventh-day Adventists Association
(An unincorporated Association constituting a Church)
Mt. Carmel, Waco, Texas
P.O. Box 23738, Waco, TX 76702
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SOMMAIRE

Les Faits Énoncés ….. 5

La Nécessité d’Une Enquête Personnelle ….. 12

L’Accord ….. 14

Les Membres Du Comité Étaient ….. 21

La Réponse Promise ….. 22

L’Esprit Qui A Influencé l’Esprit Des Douze ….. 25

Prétendue Objection ….. 29

Des Comparaisons Abusives ….. 30

L’Œil Confessionnel ….. 42

Au Comité Des Douze ….. 48

Un Mot Aux Laïcs ….. 51

Témoignage Personnel ….. 58

Le Lot De Chaque Scribe Qui Apporte Des Choses Nouvelles Et Anciennes ….. 61

Que Faut-Il Gagner Ou Perdre ? ….. 66

À Tous Les Adventistes Du Septième Jour – Salutations ! ….. 74

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LA GRANDE CONTROVERSE
Au Sujet de
« LA VERGE DU BERGER »

   Chers Membres Croyants du Message du Troisième Ange :

   Estimant que vous souhaiteriez avoir une connaissance authentique de la crise que rencontre aujourd’hui notre bien-aimée Eglise Adventiste du Septième jour, nous, les frères de la précieuse foi venons à vous au nom de Celui Qui, quoique tout à fait saint, mangea et but avec des publicains et des pécheurs, et Qui, quoiqu’étant l’Incarnation de la sainteté,  n’ait   jamais déclaré ni par la parole ni par l’action  : « Tiens-toi loin, ne Me touche pas, car Je suis saint vis-à-vis de toi » (Esa. 65 : 5), mais toujours plaidé : « Ho !quiconque a soif, venez. » Esa. 55 :1 {TN7: 5.1}

   Estimant que la plupart d’entre vous (avant d’aider d’un côté ou d’abattre de l’autre), ne ferez pas comme l’a fait Nathanael  (Jean 1 : 45-51), mais suivrez  l’exemple que le SEIGNEUR a mis devant nous, et répondrez aux défis du devoir d’examiner, — afin de « venir et voir », — dans les pages qui suivent, nous espérons que vous voudriez soumettre à un examen impartial

Les Faits Enoncés. {TN7: 5.2}

   Que l’organisation de l’Eglise Adventiste du Septième jour soit divisée sur la question des publications de la Verge du Berger, nous  le déplorons vivement, d’autant plus que lorsque nous nous arrêtons pour nous rendre compte que cette rupture ne devait  jamais  avoir lieu, car DIEU voulait que Sa voix, la Verge,

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soit entendue, comme Il l’a dit, par Son prophète : « La voix de l’Eternel crie à la ville [l’église], et  la sagesse a l’œil sur ton nom : Ecoutez la Verge, et Celui Qui l’a décrétée. » Mic.6 : 9 {TN7: 5.3}

   Comme vous êtes plusieurs dans « la ville » à qui la voix du SEIGNEUR crie pour faire entendre la Verge et comme nous supposons que vous êtes zélés pour votre salut et pour celui de vos frères, et de tout cœur dévoués au bien-être de la dénomination, nous devons certainement croire que vous êtes intéressés à connaître la vérité sur ce trouble grave faisant carrément face à chaque Adventistes du Septième jour. {TN7: 6.1}

   En 1930, lorsque la Verge du Berger Vol. 1, était encore en manuscrit, trente-trois exemplaires polycopiés furent placés entre les mains de quelques-uns des frères dirigeants de la Conférence Générale. En réponse à la réclamation de l’auteur selon laquelle ils feraient une enquête approfondie du contenu, les destinataires promirent de le faire et de nous livrer, soit oralement ou par écrit, leurs découvertes et leurs intentions. Au moment où le premier numéro de cette brochure fut sous presse, six ans s’étaient écoulés, et seuls deux de ces trente-trois frères avaient répondu (aucun des autres ne l’ayant  fait à ce jour). L’un d’eux, le Frère F.C Gilbert, confidentiellement,  écrivit quelques lignes qui ont depuis donné lieu à des questions fréquentes concernant les écrits publiés de la Verge du Berger, et dont nous joignons copie pour examen {TN7: 6.2}

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26 Juin 1930.

DEPARTEMENT JUIF

F.C. Gilbert Secrétaire

Monsieur Victor T. Houteff,

Los Angeles, Californie,

   Cher Frère :-

   Lorsqu’à la dernière Conférence Générale tenue à San Francisco vous m’arrêtiez un jour dans le hall près d’une des entrées de la salle, et me remettiez un document plutôt volumineux que vous désiriez me confier, en me demandant de lire, et de vous écrire mon commentaire en même temps. {TN7: 7.1}

   Le document étant si volumineux qu’il serait pratiquement impossible à  qui que ce soit d’en disposer dans quelques mois. Je me rendis compte que le temps était très précieux, et bien sûr, je présumais que vous seriez désireux de recevoir  une réponse quelconque. {TN7: 7.2}

   Je pris donc un peu de temps et je lus attentivement certains articles du document, en  pensant vous rendre mes conclusions. {TN7: 7.3}

   Je tiens tout particulièrement à noter votre paragraphe 3. Votre paragraphe 3 couvre cinq pages. Dans  l’examen minutieux de ces passages je remarque que vous vous y attardez sur Esaü et Jacob. Vous comparez ces deux hommes à des symboles. Ils représentent divers emblèmes. Dans ces cinq pages vous faites beaucoup de puissantes déclarations appliquant ces deux individus à notre temps présent, mais vous ne donnez aucune preuve Biblique. Vous comprenez, mon cher frère, quand un homme dit qu’une chose ou qu’une personne signifie ceci ou cela, il doit avoir la preuve divine de son affirmation. Sinon, pourquoi une personne devrait accepter en tant qu’autorité sa déclaration, plus qu’elle n’accepterait en tant qu’autorité la déclaration de quelqu’un d’autre. Dans notre approche de la Parole de DIEU, nous devons nous garder d’y insérer  ce qu’elle ne contient pas. Si l’Esprit de DIEU doit faire un commentaire d’un texte, l’application donc est inspirée. Mais quand un homme fait une affirmation à propos des textes sacrés et ne disposant d’aucune autorité divine pour supporter sa déclaration, il est susceptible de tromper, en manipulant la Parole de DIEU. Je suis sûr que vous n’avez cette intention  en quoi que ce soit, mais il y a néanmoins cette possibilité. {TN7: 7.4}

   Permettez-moi de vous illustrer ce que je veux dire. Dans votre paragraphe 4, page, 4, vous dites : — {TN7: 7.5}

   « Le Début De La Famine. » {TN7: 7.6}

   « La ligne de démarcation entre les sept années d’abondance et les sept années de famine est la croix. Où commencent les sept années d’abondance et les sept années de famine. La première année de famine est le début de l’Eglise Chrétienne au temps des apôtres ». {TN7: 7.7}

   Maintenant, cher frère, d’où recevez- vous quelque autorité de la Parole de DIEU ou de l’Esprit de prophétie pour une telle affirmation ? Où trouvez-vous dans l’Inspiration une raison pour un tel commentaire ? Vous faites simplement la déclaration sur votre propre autorité, mais vous n’avez aucune base Biblique pour faire une telle allégation. Il semblerait qui si jamais il fut un temps où la Parole deDIEU était en abondance, ce fut au moment où les Apôtres partirent la prêcher. Le Saint-Esprit donna de DIEU un tel éclaircissement divin à ces hommes de l’Ancien Testament qu’ils eurent une compréhension plus claire et plus puissante de la Parole. La Bible est vraiment devenue un nouveau livre pour le peuple au temps de ces apôtres. Quand vous lisez les Actes, chapitres deux, trois, quatre, vous recevez le plus bel aperçu de la signification de certains des Psaumes et des écrits des Prophètes. Ce fut l’application de l’Ancien Testament par les apôtres du CHRIST qui a conduit  des centaines, oui des milliers à accepter le Sauveur. Sûrement, ce n’était pas le temps de la famine. {TN7: 7.8}

   Il me semble, cher frère, que DIEU nous ait donné une richesse dans Sa Parole, dans les écrits de l’Esprit de Prophétie, et dans les nombreux livres sacrés écrits par des hommes de DIEU parmi nous. Il me semble que si comme quiconque vous souhaitiez la lumière sur les Ecritures, vous devriez prendre du temps et lire de tels écrits, et  ensuite vous recevriez l’abondante nourriture spirituelle pour votre propre âme. Si vous deviez lire et étudier et passer par la voie que vous avez décrite dans ce document volumineux, après un certain temps vous seriez énormément embarrassé vous-même. Cela causerait la confusion partout où vous seriez amenés à faire des suggestions. {TN7: 7.9}

   Croyez-moi, sincèrement, votre frère, {TN7: 7.10}

   F.C. Gilbert

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   Les ministres de la Dénomination, ne donnant pas l’essentiel de son contenu, ont essayé de faire croire au peuple de DIEU que la lettre du frère Gilbert a été écrite de la part du Comité de la Conférence Générale. Dans cette perspective, nous invitons nos frères Adventistes du Septième jour à examiner soigneusement la lettre, afin de prouver à leur entière satisfaction que ce n’est ni directement du Comité de la Conférence Générale, ni quelque représentant, mais plutôt que c’est purement l’expression de sa conviction personnelle. {TN7: 8.1}

   En outre, on a fait circulé parmi les Adventistes du Septième jour que « le Frère Gilbert n’a vu aucune lumière dans le manuscrit, et que par conséquent ils ne doivent pas gaspiller de temps à enquêter sur ses allégations.» {TN7: 8.2}

   Les gens de la dénomination entière auront-ils à succomber au jugement d’un homme ?  Le Frère Gilbert doit-il dicter dorénavant ce qui serait et ce qui ne devrait pas être porté à la connaissance du peuple de DIEU? Si oui, pensez alors au péril redoutable que sera notre bien-être éternel ! {TN7: 8.3}

   Notez sa confession, dans les premier et deuxième paragraphes de sa lettre, qu’il n’a pas fait une étude approfondie du manuscrit qui lui a été soumis, et pourtant il a prononcé un jugement contre lui! Le manuscrit lui-même, cependant,  a prouvé de façon convaincante que l’Ancien Testament est le grand entrepôt de la Parole de DIEU — le dépôt d’approvisionnement de nourriture spirituelle pour Son peuple pendant le temps du Nouveau Testament, mais le Frère Gilbert dans sa tentative a réfuté cette évidence par sa

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déclaration, « le Saint-Esprit a donné à ces hommes de DIEU une telle illumination divine de l’Ancien Testament qu’ils avaient une compréhension de la Parole d’une manière plus claire et puissante. La Bible [l’Ancien Testament] est vraiment devenue un nouveau livre pour le peuple dans les jours de ces apôtres. » Mais en tentant ainsi de discréditer les revendications du manuscrit, seulement, inconsciemment, il les confirmait. {TN7: 8.4}

   Ensuite, concernant la leçon tirée de l’expérience d’Esaü et Jacob, la lettre dit : « Vous ne donnez aucune preuve biblique » pour l’application « de ces deux individus à nos jours. » Quiconque prendra la peine d’étudier la question, maintenant publiée dans la Verge du Berger, Vol. 1, trouvera d abondantes « preuves bibliques.» {TN7: 9.1}

   En outre, comme le thème central de l’ensemble du manuscrit n’est ni l’Ancien et le Nouveau Testament, ni Esaü et Jacob, mais plutôt les 144 000, le devoir du frère aurait été de nous donner son point de vue sur ce sujet. Ses chicaneries, donc, sur des points d’importance secondaire, sont à côté du véritable enjeu — la vérité à propos des 144 000. {TN7: 9.2}

   Dans un contraste frappant avec la lettre du Frère Gilbert sont les deux lettres qui suivent, une d’un ministre Adventiste du Septième jour qui a tenu un poste de responsabilité dans la dénomination, et l’autre d’un médecin Adventiste du Septième jour, autrefois professeur dans un des collèges de la Dénomination, et un étudiant réputé des Ecritures. {TN7: 9.3}

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Charleston, SC, le 15 décembre 1933.

   Mon Cher Frère Houteff :

   Je tiens à vous remercier très chaleureusement pour avoir attiré mon attention, en tant que ministre de l’Evangile, aux précieuses vérités  Bibliques, et les joyaux de l’Esprit de Prophétie, qui sont si abondants partout dans les deux petits volumes de la « Verge  du Berger », qui m’ont été envoyés si gentiment, soit par vous-même, ou à votre demande, sans aucun doute. {TN7: 10.1}

   Pendant de nombreuses années, j’ai été profondément intéressé par ce que l’Esprit de Prophétie nous dit et qui doit avoir lieu dans notre milieu par la voie du « réveil et de la réforme », et j’ai donc suivi avec un vif intérêt chaque effort pour lancer un tel mouvement « réformateur », mais après avoir été déçu par l’ensemble d’entre eux, car ils ne semblaient jamais se concrétiser, alors quand vos petits livrets me furent parvenus, ils m’ont trouvé  désirant vraiment ardemment juste un tel renouveau de la « vraie piété » dans mon propre cœur. {TN7: 10.2}

   Je dois dire que, lorsque j’ai regardé la « Verge du Berger », le nom même semblait me porter préjudice, et j’en suis venu à plusieurs reprises à vouloir le déchirer avant que je ne l’aie vraiment lu, mais  chaque fois, quand j’étais sur le point de détruire le livre, la pensée me venait que c’est contre mon principe, et je posais le livre de nouveau. Quand je l’ai finalement lu, je fus surpris et plusieurs fois, je criais à DIEU de me pardonner mes péchés en tant que ministre, s’Il me parlait vraiment par ce petit volume et quand j’eus fini, je fus convaincu que je n’avais pas lu un livre quelconque, mais étant très prudent, par peur d’accepter l’erreur, j’ai commencé une seconde lecture, qui facilitait toute comparaison avec la Bible et les Témoignages, pour être sûr qu’ils étaient en harmonie, mais avant chaque lecture, je criais vers DIEU pour me « révéler la vérité et démasquer l’erreur, selon Sa promesse. T.M. 107. {TN7: 10.3}

   Quand j’eus fini la deuxième lecture du livre, j’avais  peur que ce soit vrai, car je savais très bien, si c’était vrai, en tant que ministre, je serais responsable devant DIEU pour  mon attitude envers l’abondante lumière qu’Il avait signalée à mon attention sur ce que je n’avais jamais vu auparavant. Bien sûr, je me demandais naturellement d’où venait une telle connaissance, et j’ai décidé de relire le livre pour m’assurer que je n’avais rien oublié qui conduise dans une apparente erreur et quand j’eus terminé la troisième fois, bien que je n’eus pas tout compris du livre, cependant, je fus convaincu d’une chose, c’est que je ne pouvais y réfuter quoi que ce soit, car elle est en harmonie avec la Bible et l’Esprit de Prophétie. {TN7: 10.4}

   Et maintenant, après presque trois ans pendant lesquels j’ai observé le résultat de la lecture de la « Verge du Berger » tant pour les ministres que pour les laïcs, je constatai que, presque sans exception, ceux-ci rejetèrent le message du livre, aveuglément ou par crainte de leurs supérieurs, et les laïcs, presque sans exception, reçurent son message de réprimande et d’avertissement dans la joie et l’allégresse, et cherchant à corriger leurs vies en conséquence, et le ton spirituel de ces personnes fut beaucoup plus élevé que jamais auparavant, car ils aiment le message du Troisième Ange, de plus ils aiment leurs frères mieux qu’auparavant. {TN7: 10.5}

   En terminant cette lettre, je tiens à vous dire que je crois que le SEIGNEUR s’est servi de vous pour apporter à notre peuple un message aussi important que celui qui vint à l’Eglise Adventiste du Septième jour alors réunie en conférence à Minneapolis, et je pense que je suis correctement informé, étant un ministre de cette dénomination depuis de nombreuses années, et ayant  travaillé à la fois aux Etats-Unis et à l’étranger. Nous avons apparemment rejeté le message de réforme énoncé dans « La Verge du Berger » aussi complètement que nos frères ont rejeté celui de 1888. {TN7: 10.6}

   Que le SEIGNEURvous bénisse richement dans tout ce que vous entreprenez en Son nom c’est la prière de votre frère en CHRIST. {TN7: 10.7}

   E.T. Wilson

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   QUI CELA PEUT-IL CONCERNER :

   En conformité avec l’enseignement contenu dans les pages 104-107 des Témoignages pour les pasteurs, « Comment faire pour rechercher dans les Ecritures », j’ai pris sur moi de convoquer ensemble quelques frères consacrés Adventistes du Septième jour pour rencontrer l’auteur « de la Verge du Berger » dans des bureaux à l’arrière de mon immeuble à Chandler, au Colorado – – mon ancien cabinet. Ce fut de ma propre initiative. Ayant, par un frère très intime, une connaissance personnelle de la controverse en Californie concernant la publication de « La Verge du Berger » et la grande injustice envers l’auteur, je me suis senti profondément impressionné pour le rencontrer en personne et ainsi lui accorder une franche et honnête audience. J’ai aussi senti la nécessité d’inviter un ministre consacré à participer à cette étude. Providentiellement, les circonstances ont semblé favoriser la présence du Frère E.T.  Wilson, président de la Conférence de la Caroline. Lui, ensemble avec  frère et sœur H.G. Warden et  le surveillant du local de l’église Adventiste du Septième jour de Florence et de leur adhésion constituaient  notre équipe pour l’étude. {TN7: 11.1}

RESULTATS

   Ceux qui étaient engagés dans l’étude furent profondément convaincus du fait que la seule force de l’homme le rend absolument incapable d’expliquer, d’élaborer ou d’emboîter les nombreux et complexes symboles bibliques, des types, des faits ou des vérités, dans une relation compréhensible d’interprétation illustrée dans laquelle l’erreur serait facilement démasquée, et la complexité des différentes vérités liées est simplifiée dans une telle forme de manière à être comprises par des esprits incultes, aussi bien que d’érudits, dans laquelle tous peuvent être amenés à reconnaître que les déclarations de la Bible et des contradictions apparentes peuvent être arrangées afin de devenir incroyablement simples et dans une  concision concentrée. {TN7: 11.2}

   Après une semaine d’étude attentive de trois séances quotidiennes, précédées par la prière, tous les participants présents suppliant le SEIGNEUR que par Son Esprit Saint  Il puisse ordonner à la découverte de la vérité, et que l’erreur, s’il y en avait, puisse se manifester; il a été mutuellement convenu, qu’hormis une erreur typographique, et, dans certains  cas d’anglais incorrect, aussi bien que certaines déclarations de nature historique que nous ne pourrions ni affirmer, ni nier ; et, en outre, étant établi que l’auteur n’avait jamais  jusqu’ici été associé  au spiritisme sous quelque forme que ce soit, et comme chaque étude élargie dépassant la grande lumière sur le « Message des Trois Anges », aussi de nombreux points essentiels et controversés qui ont rendu perplexes des mystères ont été parfaitement éclaircis, il ne restait aucun doute dans notre esprit que ces volumes aient été préparés selon une forme d’illumination divine et que le temps est mûr pour le déroulement de ces vérités pour un monde qui périt. {TN7: 11.3}

Respectueusement,

W.G. Butterbaugh M.D.

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   Ce Frère Gilbert, qui n’a pas étudié la Verge du Berger, devrait penser qu’il pourrait discerner si c’est la vérité ou l’erreur, est incroyable. Mais comme ses deux  camarades défendeurs ont minutieusement étudié  le livre, il est parfaitement raisonnable d’avoir une conclusion basée sur la fiabilité de leur jugement. {TN7: 12.1}

   Ces deux lettres de nos fichiers, faisant partie de nombreuses autres, furent écrites par ceux qui ont étudié le message de La Verge du Berger, et qui avouèrent qu’il contient l’appel de l’heure. Maintenant, laissez  l’Esprit de Prophétie influencer davantage votre décision quant à

La Nécessité D’une Enquête Personnelle. {TN7: 12.2}

   « DIEU a de précieuses lumières pour Son peuple…Lorsqu’une nouvelle vérité est présentée à l’Eglise il peut être dangereux de ne pas en faire cas….Le fait de condamner ce que vous n’avez pas entendu et que vous  ne comprenez pas, n’augmentera pas votre sagesse aux yeux de ceux qui sont sincères dans leur recherche de la vérité. Et c’est folie que de vouloir parler avec mépris de ceux que le SEIGNEUR a envoyés avec un message de sa part… Car DIEU glorifiera Sa Parole et la fera paraître sous un jour qu’Il ne nous a pas encore donné de connaître….La lumière viendra à chaque chercheur sérieux de la vérité, comme elle est venue à Nathanaël… Il devrait y avoir une liberté donnée à une enquête franche de la vérité, pour que chacun sache pour lui-même quelle est la vérité…{TN7: 12.3}

   De précieuses lumières émaneront encore des saintes Ecritures et il n’appartient à personne d’énoncer ce qui,

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dans les messages que DIEU se réserve de faire connaître, doit ou ne doit pas être présenté ; ce serait – Personne n’a le droit, quelle que soit l’autorité que lui confèrent ses fonctions, d’interdire l’accès à la lumière. Quand le SEIGNEUR envoie un message à son peuple, nul ne peut se soustraire à l’obligation d’en examiner le contenu, ni se permettre de rester à l’écart ou d’adopter une attitude in différente et présomptueuse en disant : «Je suis satisfait de mes conclusions. Ma décision est prise, et quoi qu’il advienne, je ne changerai pas d’opinions. Je n’ai pas à écouter ce que dit ce messager car je sais que cela ne peut être la vérité. » C’est parce qu’elles agissent ainsi que les Eglises populaires ont été abandonnées à des ténèbres partielles et que les messages de DIEU ne leur sont pas parvenus. » — Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, p. 65 {TN7: 12.4}

   En  1933, presque trois ans après que les frères de la Conférence Générale aient remis le manuscrit de La Verge du Berger, Vol. 1, et après que l’affaire soit venue à un point tel qu’ ils ne puissent plus continuer sans donner aux laïcs une réponse à leur attitude officielle adoptée face aux enseignements de la Verge ( et les raisons pour lesquelles ils n’avaient pas, fraternellement accordé une audience franche à l’auteur), les officiers de la Fullerton, en Californie, à l’église Tabernacle sont devenus les intermédiaires auprès de la Conférence de l’Union du Pacifique pour lui accorder une audience qu’ils avaient longtemps refusée. Voici une déclaration in extenso de

L’Accord : {TN7: 13.1}

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   Aux membres du Comité de la Conférence de l’Union du Pacifique :

   Chers Frères :

   Nous, membres de l’Eglise Adventiste du Septième jour de Tabernacle à Fullerton, en Californie, après avoir consulté Victor T. Houteff  concernant les enseignements de La Verge du Berger, vous demandons respectueusement de nommer une commission de dix ou douze « frères avisés » afin de rencontrer Frère Houteff  pour qu’il nous présente sa foi dans les principes fondamentaux de son message. Les sujets à considérer seront – – « La Moisson », « Ezéchiel 9 », « La Bête Léopard d’Apocalypse 13 », « Osée chapitres 1 et 2 », et « Mat. 20 ». Dans ces études, Frère Houteff  utilisera exclusivement la Bible et l’Esprit de Prophétie. {TN7: 14.1}

   Le temps imparti sera d’une semaine. {TN7: 14.2}

   Après chaque étude, la commission désignée pourra se retirer pour délibération et pourra alors soumettre son rapport pour d’éventuelles erreurs dans l’enseignement du Frère Houteff, une telle déclaration devant être soutenue seulement  par la Bible et  l’Esprit de Prophétie. {TN7: 14.3}

   Si après la première étude des erreurs étaient motivées par l’autorité mentionnée ci-dessus, d’autres études ne devraient plus être dispensées. Les mêmes conditions prévalent après chaque étude suivante. {TN7: 14.4}

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   Dans le cas où la commission trouverait une erreur dans l’enseignement de La Verge du Berger, et serait capable de la réfuter même par les enseignements de la Bible et l’Esprit de Prophétie, Frère Houteff consentira à renoncer à justifier la Verge du Berger et de même, le déclarera publiquement. {TN7: 15.1}

    Le Frère Houteff  acceptera également de cesser la diffusion de la Verge du Berger, autant qu’il peut avoir le contrôle pendant toute la durée de l’enquête faite par la Conférence de l’Union du Pacifique. {TN7: 15.2}

   Les conditions présentes ont été adoptées en conformité à l’instruction donnée dans les Témoignages, Vol. 5,p. 293 ; Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, pp. 65-66.  {TN7: 15.3}

   Respectueusement,

   Les représentants de l’Eglise Tabernacle.

   J.W. RICH,

   L.R. SOMMERVILLE

   Pour La Verge du Berger,

   V.T. HOUTEFF

   Peu de temps après que l’appel ci-dessus  ait été présenté, la lettre suivante a été reçue : {TN7: 15.4}

Fullerton, en Californie,

23 Janvier 1934.

   Victor T. Houteff,

   10466  Saint-Hoover S.

   Los Angeles, en Californie.

   Cher Frère Houteff:

   Dans une communication téléphonique ce soir du Frère Prout m’annonçant que le Comité de  la Conférence de l’Union avait convenu de fournir à la Commission

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qui avait été mise à notre disposition, l’autre jour, et que l’Union essaierait d’obtenir quelques hommes dans deux semaines environ pour une audience. {TN7: 15.5}

   Ne sachant pas qui formait le comité, ou ne m’ayant pas au moins annoncé leurs noms, donc ainsi, je ne savais pas qui ils étaient. On suppose que le lieu et l’heure de la réunion seront déterminés dans un proche avenir. Le déroulement n’a pas été précisé, s’ils se mettront en contact avec vous directement, ou nous enverront les informations ici je ne le sais. Au moins, nous en  saurons davantage sur la question dans un proche avenir. {TN7: 16.1}

   Confiant que l’ensemble du dispositif sera pour l’exaltation de la vérité de DIEU et nous aidera tous dans notre étude de la Bible et de l’Esprit de Prophétie, je reste

Sincèrement vôtre,

(Signé) J.R. RICH {TN7: 16.2}

   Quatre semaines après, nous reçûmes une lettre des Frères Rich, Prout, et le Frère Rich en personne rendait la décision de la Conférence qui était de tenir la réunion proposée, le lundi suivant. Ayant, toutefois, un engagement d’arrangements préalables importants pour cette date, nous étions obligés de demander le report de la réunion. {TN7: 16.3}

   Bien évidemment, la seule circonstance qui dicta notre pétition, fut le rapport qui fut distribué et que nous avons cherché à éviter conformément à votre accord, bien que pendant trois ans nous

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ayons prié, espérant et luttant afin d’obtenir la séance ! Le lecteur candide, toutefois, percevra rapidement la vérité de la matière de ces actes et du fait que quelques heures après que les frères Prout et Rich n’aient livré notre demande orale, que le frère Calkins, le Président de la Conférence d’Union du Pacifique, nous envoya par expédition privée la lettre suivante : {TN7: 16.4}

Glendale, Californie,

Le 15 Février 1934,

   Victor T. Houteff,

   10466 Saint- S. Hoover

   Los Angeles, en Californie.

   Cher Monsieur, Houteff:

   En harmonie avec votre demande écrite du 18 Janvier pour une audience avec une commission formée de quelques frères dirigeants, le Comité de la Conférence d’Union a réservé le lundi, 19 Février, à cette fin. {TN7: 17.1}

   Ceci pour vous aviser que la réunion aura lieu à 10 heures à cette date, à 48010, rue South Hoover, Los Angeles. {TN7: 17.2}

   La présente confirme l’avis verbal donné ce matin par les Frères  C.S. Prout et J.W. Rich. {TN7: 17.3}

   Très sincèrement,

   (Signé) GLENN CALKINS.

   Tandis que la précédente lettre du frère Calkins, confirmant la notification orale du comité, était en transit, nous avions eu, en guise de protestation formelle, des rapports du comité dans toute cette affaire, nous avions écrit et posté l’essentiel de

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notre requête orale antérieure aux Frères Prout et Rich. Le texte de ce courrier est le suivant : {TN7: 17.4}

10466 S. Hoover St…

Los Angeles, Californie,

Le 15 Février, 1934.

   Frère Glenn Calkins,

   Glendale, Californie

   Cher Frère Calkins :

   Je suis très heureux de l’occasion qui me pousse à vous écrire cette lettre. Le frère Prout m’a informé que vous avez aimablement accepté de répondre à notre demande d’audience. {TN7: 18.1}

   Je suis très heureux de connaître cette décision et je serai énormément enchanté de présenter à un tel comité la lumière supplémentaire du Message du Troisième Ange (E.W. 277) Mais je pense, Frère Calkins, qu’aucun effort ne devrait être épargné pour faire du temps que nous passerons ensemble un succès, car le but de notre rencontre est d’une très grande importance pour tous les intéressés, ou elle est sans valeur. Par conséquent, je propose qu’elle soit correctement organisée et menée d’une manière ordonnée, en prenant soin de ne porter atteinte à aucun bon résultat qui pourrait découler d’une telle action. {TN7: 18.2}

   Lorsque notre appel à la Conférence de l’Union fut  faite par les membres de l’Eglise Tabernacle de Fullerton, en Californie, et moi-même, avions convenu verbalement que ceux qui étaient en guerre contre La Verge du Berger, devraient être exclus de la commission, mais la liste des membres du comité proposée par le frère Prout montre que,

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presque tous ceux qui la composent sont déjà farouchement opposés. {TN7: 18.3}

   Comprenant que nous traitons un sujet qui engage notre intérêt éternel, et la destinée de nos membres d’église, le choix semble non seulement pernicieux, mais aussi inopportun pour vous faire confiance, et insensé pour moi d’accepter. Dans la mesure où ni le Général, ni les comités de Conférence de l’Union n’aient agi conformément au message de La Verge du Berger, ces hommes prouvant leur inaptitude pour l’occasion, car ils ont jusqu’ici agi  indépendamment de la conférence —  la plus haute autorité — en répliquant au message de la chaire ayant même entraîné quelques uns d’entre nous à réaliser des dégâts physiques aux bâtiments d’église pour la seule raison de notre présence — c’est honteux pour l’église de DIEU ! Par conséquent, ils ont déjà rendu la dénomination responsable du (procès) et des dégâts importants. Sauriez-vous laisser ces hommes aller plus loin dans leur pauvre et despotique jugement ? En outre, ils ont publié un peu partout que j’ai été entendu par les représentants de la dénomination alors qu’ils savaient bien que rien de tel n’eut lieu à aucun moment ! {TN7: 19.1}

   Indépendamment de cette façon insignifiante, le cas échéant, aucun tribunal civil ne choisirait un jury de ce genre. Pourquoi le devrions-nous ?  Notre salut n’est-il pas de loin beaucoup plus important que de gagner la terre ? {TN7: 19.2}

   Permettez-moi de suggérer, Frère Calkins, que vous sélectionniez des hommes fiables. Des hommes

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qui ne condamnent pas un frère sans tenir d’audience. Des hommes authentiques qui peuvent défendre les principes, même si le ciel devait leur tomber sur la tête (pas des mangeurs de chair) et seulement ceux qui croient sincèrement au Message du Troisième Ange selon l’Esprit de Prophétie. Alors laissez-nous  vous  rencontrer comme des frères, dans la prière et l’étude, avec un esprit semblable au CHRIST, où nous pourrons avoir toute la certitude de la présence du SEIGNEURpour ouvrir notre compréhension à la Parole. Autrement, nous resterons très ignorants de ce qu’est la vérité, et ainsi quoique les morts puissent surgir, nous ne nous réveillerons pas. {TN7: 19.3}

   J’ai été également informé que je devais comparaître seul devant le comité. En cela je ne vois aucune sagesse. Si le comité doit me rencontrer dans le seul but de condamner et d’en envoyer un sur la route, pour ainsi dire, quelle que soit la justice ou la vérité, en dépouillant l’église de Dieu d’une bénédiction possible dans un message, alors je dis, il est judicieusement disposé. Mais je ne pense pas que c’est votre intention, Frère Calkins. Je pense que vous êtes honnête envers vous-même et fidèle à DIEU. C’est du moins l’impression que j’ai eu quand vous avez rencontré le Comité d’Eglise du Parc  d’Exposition, il y a quelques années, dont j’étais membre. C’était l’époque où vous êtes venu pour aplanir les difficultés contre le Frère Paap. Comme vous avez sélectionné vos hommes, n’est-il pas juste et équitable de me laisser amener quelques-uns des frères qui connaissent bien La Verge du Berger ? Quel préjudice pourraient-ils porter à la justice ? {TN7: 20.1}

   Il me sera impossible de rencontrer mes frères, le jour indiqué par le Frère Prout.

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   Je demande que des dispositions soient prises pour le lundi de la semaine prochaine, — le 26 Février. Permettez-moi d’attendre de recevoir rapidement  de vos nouvelles afin de planifier en conséquence. {TN7: 20.2}

   Que le bon DIEU vous guide en ce temps et vous aide à remplir fidèlement votre devoir en tant que président des conférences, et avec  ce problème important de l’heure. Je suis

   Fraternellement vôtre,

   Esprit semblable au CHRIST,

   Et pour le bien de Son peuple,

   (Signé) V.T. HOUTEFF {TN7: 21.1}

   Ignorant complètement, tant notre demande orale  que notre protestation écrite, ils nous obligèrent résolument à les rencontrer sur leur propre terrain. Et afin de ne pas nous voir arracher l’opportunité que nous avions si longtemps recherchée et ne pas paraître  comme défaillants, au détriment de la Vérité, nous fûmes obligés de nous plier à leur bon plaisir, à notre grave inconvénient, aussi bien qu’aux juges dont la plupart étaient déjà des ennemis acharnés de la Verge. {TN7: 21.2}

Les membres du comité étaient :

A.G. DANIELLS, Chairman H.M.S. RICHARDS
W.G. WIFRTH, Secrétaire C.M. SORENSON
G.A. ROBERTS  C.S. PROUT F.C. GILBERT
J.C. STEVENS W.M. ADAMS
J.A. BURDEN O.J. GRAF
GLENN CALKINS

   La proposition faite à Fullerton n’a été d’aucune manière conçue comme un accord définitif, mais simplement comme un appel. Mais sans tenir compte de sa conception, la Conférence de l’Union du Pacifique, arbitrairement, sans le moindre délibéré, a décrété un contrat d’enquête ! {TN7: 21.3}

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   Plusieurs sujets à avoir été considérés étaient « La Moisson », « Ezéchiel 9 », « La Bête semblable au Léopard d’Apocalypse 13 », »Osée chapitres 1 et 2 », et « Matthieu 20 ». Le temps ne devait pas excéder une semaine pour la totalité de ces sujets.  Mais après la toute première étude, ils ont demandé un ajournement et aucune disposition n’a été prise pour la présentation des sujets restants demandés ou pour

La Réponse Promise. {TN7: 22.1}

   Après un délai d’environ quatre semaines à compter de l’ajournement de la séance, nous fumes informés du temps qu’ils prendraient pour rendre leur réponse qu’ils avaient préparée par écrit ! Lors de cette réunion, douze des adhérents de la Verge étaient présents, aucune objection n’ayant été faite contre leur participation. Quelqu’un du comité lut le rapport longtemps retardé de leurs conclusions, qui ont simplement montré que le document a été composé avec une fin déterminée en vue de réfuter à tout prix, le message de la Verge, même au risque d’utiliser des moyens souvent employés contre la vérité du Sabbat. Ce fait sera douloureusement clarifié à tous ceux qui, honnêtement liront le document qui est en cours d’impression, Une Réponse à La Verge du Berger. {TN7: 22.2}

   Immédiatement après nous l’avoir lu, ils ont levé la séance, refusant  inflexiblement notre réclamation insistante pour bénéficier de trois minutes durant lesquelles nous voulions faire une déclaration. Une telle procédure arbitraire et inconsidérée ne relève pas du tout de la méthode de CHRIST indiquant que le comité savait bien que

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leur rapport ne réfutait pas un seul point de la Verge. Car s’ils avaient cru le contraire, sur place, ils nous auraient solennellement demandé d’honorer notre accord en reniant  nos enseignements, et auraient alors lancé la réunion  l’orientant vers des témoignages de confession. Mais non, ils ont refusé d’entendre un mot de qui que ce soit d’entre nous ! {TN7: 22.3}

   De plus, l’accord précisait que nous devrions d’abord leur donner l’étude sur « La Moisson » et qu’à cela seul ils devaient  répondre. Mais dans leur réponse tardive, méconnaissant de nouveau les termes de l’accord, ils essayèrent d’un seul coup de réfuter l’intégralité du message en citant des volumes des déclarations de La Verge du Berger qui, étant sorties de  leur contexte, et qui, ainsi privées de toutes les preuves justificatives, ont apparu comme hypothèse simple, les privant ainsi complètement de leur autorité et même contradictoires entre elles et à l’Esprit de prophétie ! {TN7: 23.1}

   Cependant, ni  leurs actions sans principes ni leur réfutation sophistiquée n’ont, comme ils l’avaient espéré abattu le message. Au contraire, ils n’ont servi qu’à le relever. Ils ont, cependant, entraîné une indolence et un superficiel —  quiconque dépendant d’autres pour décider ce qui est vérité et ce qui est l’erreur — restant dans leur état Laodicéen, —  tiède, satisfait, en attente d’être « vomi. » {TN7: 23.2}

   Le Frère A.G. Daniells, président du comité des douze, promit au Frère  Houteff une copie du document qu’ils nous ont lu, mais à ce jour ils n’ont jamais

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honoré leur promesse. Pendant deux mois après la rencontre, nous avons de façon intermittente téléphoné au bureau de la Conférence de l’Union, chaque fois seulement afin de recevoir des excuses et une autre vaine promesse. Finalement, tandis que le Conseil de Printemps était en session à Washington, D.C., nous avons envoyé au frère Daniells le télégramme suivant : {TN7: 23.3}

Los Angeles, Californie,

Le 28 Avril 1934.

   Frère  A.G. Daniells,

   Takoma park, Washington, D.C.

   Aux Bons Soins du Conseil de Printemps, des Adventistes du Septième Jour.

   «Bien que vous ayez promis de nous livrer  le rapport sur l’étude de La Moisson après sa rédaction, dans quelques jours, six semaines se sont écoulées, malgré les demandes fréquentes à la Conférence de l’Union, aucune livraison n’a été faite. Les rapports indiquent que le tout ou des  parties sont déjà en cours de distribution. Si ma dépêche est conforme, retenez  également qu’il vous faut m’envoyer ma copie. » {TN7: 24.1}

   (Signé) V.T. HOUTEFF

   A cette demande urgente aussi aucune réponse n’a jamais été faite. {TN7: 24.2}

   Nous sommes conscients que l’action du Comité fut à peine croyable. Et nous regrettons profondément qu’ils nous aient obligés à défendre la Vérité, par les faits  révélés ci-dessus, que chacun sache et décide pour lui-même comme l’Esprit de Prophétie le stipule : {TN7: 24.3}

   « Un étudiant qui renonce à raisonner et à décider par lui-même, devient incapable de discerner la vérité de l’erreur et se laisse bien aisément tromper.

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   Il suit tout naturellement la tradition, les habitudes établies… L’esprit qui s’en remet au jugement d’autrui ne peut, tôt ou tard,  que se fourvoyer. » —  Education, pp. 261,262. {TN7: 24.4}

   Un temps tel que celui-ci, révélera à chacun s’il est confiant en DIEU seul ou aussi en un Daniel, un Noé ou un Job. Ceux qui renoncent à raisonner et s’en remettent au jugement d’autrui, seront affreusement déçus quand  bientôt  ils se retrouveront du mauvais côté. Alors « il y aura des pleurs et des grincements de dents. »  Ce danger donc, nous amène à examiner l’authenticité de la Réponse et aussi de tester  la capacité d’interprétation de

L’Esprit Qui a Influencé l’Avis des Douze. {TN7: 25.1}

   Dans une lettre au Dr. W.S. Butterbaugh, le Professeur Graf désigne le comité d’enquête de la conférence, « la commission des douze », en répétant à plusieurs reprises qu’ils devraient être considérés comme un organisme détenant une autorité aujourd’hui tout aussi digne que ne l’était le Sanhédrin au temps du CHRIST. L’un d’eux, étant le professeur Graf lui-même, dont les premières brochures, dans leur phraséologie et argumentation, en comparaison de celle de la Réponse révélait que ce « comité des douze », autant que leur contribution à la Réponse fut un comité pratiquement unanime, et que leurs conclusions

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étaient le produit de leurs méthodes d’interprétation ingénieuses. Ainsi les laïcs furent victimes d’une fraude d’un rapport représentatif impartial, et compte tenu des préjugés théologiques et des mises au point d’un esprit, comme les résultats des douze ! {TN7: 25.2}

   Dans un effort pour renverser la foi du docteur dans la Verge, le professeur dans sa lettre dit : {TN7: 26.1}

   « Maintenant, mon frère, je crois que vous avez eu suffisamment d’expérience dans l’étude et l’interprétation des Ecritures pour vous rendre compte qu’il est positivement dangereux d’essayer de mettre en place la doctrine Biblique essentielle et de fonder leur interprétation sur celle des symboles et des paraboles. » {TN7: 26.2}

   Ici, en fait, aussi incroyable que cela puisse être, le professeur l’affirme catégoriquement que de dépendre des types, des symboles et des paraboles est une base « positivement dangereuse » « sur laquelle construire l’essentiel de la doctrine Biblique ». Mais si son affirmation est correcte, alors il ne faut pas seulement mettre en accusation les doctrines de la Verge, mais aussi celles des Adventistes du Septième jour, car elles s’appuient en grande partie sur l’interprétation des symboles ! {TN7: 26.3}

   Comme pour la plupart des Adventistes du Septième jour, l’auteur de ce tract a été converti à l’église adventiste du septième jour par ses doctrines révélées, la quasi-totalité de ce qui se fonde sur les symboles et les types, tels la grande statue de Daniel 2 et les bêtes de Daniel 7. En effet, leur interprétation fournit la seule clé qui déverrouille le présent et l’avenir, révélant que les royaumes de ce monde arriveront à leur fin et l’établissement du royaume du CHRIST : pour la pierre

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qui s’est détachée « sans le secours d’aucune main » (Dan. 2 : 34)  frappa la statue, la réduisit en poudre, et la dispersa aux quatre vents. {TN7: 26.4}

   La simple vérité est que l’interprétation de la symbolique des bêtes de Daniel 7  « doctrine essentielle de la Bible » est l’épine dorsale des Adventistes du Septième jour. La vérité de la « petite corne », qui avait « des yeux  comme des yeux d’homme, et une bouche proférant de grandes choses » (Dan. 7 : 8), est ce qui nous fait rejoindre la dénomination Adventiste du Septième jour ! Voyant donc que les doctrines Adventistes les plus essentielles étaient basées sur l’interprétation des symboles, nous avons demandé au professeur en quoi résidait le danger d’une explication simple de l’une d’elles. Mais à ce jour neuf années se sont écoulées et nous attendons toujours son explication ! {TN7: 27.1}

   Encore une fois : si le comité est d’accord, comme l’indique le professeur, que les symboles et les types ne soient pas fiables, alors la dénomination a dû récemment changé sa position, car  elle n’a jamais tant enseigné ces symboles aussi bien que les types, et avec beaucoup d’insistance, désignant ainsi le mouvement de l’Exode comme étant un type du mouvement de 1844. (Voir les Certitudes du mouvement Adventiste, et le petit livret, Quarante Ans dans le Désert.) {TN7: 27.2}

   Il est donc évident, les membres du comité devraient confesser leurs incroyables bévues, et reconnaître la vérité que les symboles ne sont pas seulement évidents, mais sont aussi positivement sûrs, en tant que base de la « doctrine essentielle de la Bible.» Et cette seule erreur devrait donner à chacun un élan suffisant  pour faire une honnête

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enquête personnelle approfondie de la Verge. {TN7: 27.3}

   Maintenant, on peut se poser la question, de savoir ce qui les a poussés à prendre une telle position contre la Verge, contrairement même à ce qu’ils ont enseigné ? De toute évidence, c’est leur incapacité à réfuter le sujet de « la Moisson », dit l’Esprit de prophétie ; {TN7: 28.1}

   « Il fallait donc que vînt le véritable Interprète. Celui qui, seul, pouvait expliquer les symboles se rapportant à lui. {TN7: 28.2}

  DIEU avait parlé au monde par la nature, par des figures et des symboles, par les patriarches et les prophètes. L’humanité avait besoin d’être instruite dans un langage humain … L’auteur de la vérité devait dégager la vérité de la balle d’invention humaine, qui l’avait rendue sans effet. Il fallait que les principes du gouvernement divin et du plan de la rédemption soient clairement définis. Les leçons contenues dans l’Ancien Testament devaient être parfaitement exposées aux hommes. » — JÉSUS-CHRIST, p. 25. {TN7: 28.3}

   « Les types et les symboles étaient une prophétie condensée de l’Evangile, une image où se trouvaient réunies les promesses de la rédemption. » — Conquérants Pacifiques, p. 15. {TN7: 28.4}

   « JÉSUS dit toutes ces choses aux foules en paraboles, et sans parabole Il ne leur disait rien. » Mat. 13 :34. {TN7: 28.5}

   Le Professeur ignore évidemment le fait, que le système cérémoniel avec son rituel symbolique est la base des enseignements de l’Ancien Testament, et est aussi, avec les paraboles du CHRIST, de même, la base des enseignements du Nouveau Testament, et que les types prophétiques et les symboles d’Ezéchiel, Daniel, Osée, Zacharie, Apocalypse, et tout le reste de la Bible, sont expressément conçus pour mettre en lumière les travaux de la fin de l’Evangile, sont évidemment d’une nécessité vitale et de sécurité singulière comme la base « de la doctrine essentielle de la Bible. » En effet, comment pourraient-ils être autre chose, et cependant continuer à être tels qu’ils sont — le champ d’investigation des Ecritures ? {TN7: 28.6}

   En outre, comme ni ces symboles, ni les types et les paraboles ne sont interprétés dans les écrits de Sœur White (seulement la promesse que quelqu’un doit venir pour les interpréter), et que le Professeur n’accepte l’interprétation d’aucune autre autorité, alors il est évident que tant lui que ceux qui s’appuient sur ce qu’il dit, ne parviendront jamais à la vérité de ces choses ! Mais pire encore, est leur

Soit Disant Objection. {TN7: 29.1}

   Pendant de nombreuses années, nous Adventistes du Septième jour, en tant que peuple avons vivement rencontré les sophismes largement employés contre les vérités du Message des Trois Anges, tels, par exemple, que les arguments contre la vérité du Sabbat, et que celles portées contre l’Esprit de Prophétie par les défenseurs d’une interprétation privée, mais nous sommes étonnés de voir nos frères de la Conférence Générale recourir aux mêmes méthodes détournées, et ce qui est encore pire, le faire contre un frère qui cherche à exalter le message du Troisième Ange et le don de l’Esprit de Prophétie. {TN7: 29.2}

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   Nous sommes pleinement conscients que la juxtaposition des citations de La Verge du Berger et de l’Esprit de prophétie, comme exposée dans le livret, Une Réponse à la Verge du Berger, les fait apparaître comme étant en conflit direct l’une avec l’autre. Mais cette fausse apparence a été effectuée en isolant les déclarations de leurs liens contextuels. Par exemple, si nous relevons du Psaume 53 : 1, le verset qui dit « Il n’y a point de DIEU», nous faisons de David un athée, et la Bible devient  en soi le livre le plus contradictoire dans toute la littérature. Il s’agit de la méthode d’extraction des déclarations qui composent la suite

Des Comparaisons  Abusives. {TN7: 30.1}

   Ces comparaisons se trouvent dans : Une Réponse à La Verge du Berger. {TN7: 30.2}

La Verge du Berger

L’Esprit de Prophétie

« L’exil du Pape Pie VI, en 1798, et sa mort à Valence, en France, le 19 Août 1799, [italiques de l’auteur], le récepteur de la blessure, pas plus que la mort d’un quelque autre pape avant ou après. » — La Verge du Berger, Vol. 1, p. 215. « J’ai vu une de ses têtes comme blessée à mort, et sa blessure mortelle fut guérie, et tout le monde était dans l’admiration derrière la bête. L’infliction de la blessure mortelle indique la chute de la papauté en 1798. » — La Tragédie des Siècles, p.

« Cette période, comme indiquée dans les chapitres précédents, commença avec la suprématie papale, en l’an 538, et prit fin en 1798. A cette époque, le pape fut fait prisonnier par l’armée française, la puissance papale reçut sa blessure mortelle, et la prédiction s’accomplit « Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité. » — Id., p.

   Les déclarations qui précèdent sont reproduites

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mot pour mot dans Une Réponse à La Verge du Berger, pp. 42, 38. {TN7: 30.3}

   La méthode sans scrupules que les frères ont utilisée dans ces comparaisons, dans l’effort désespéré de prouver le tort de La Verge du Berger, peut être retournée contre la Bible et les propres publications de la dénomination. Par exemple : {TN7: 31.1}

 Les Signes des Temps :

La Verge du Berger :

« …Donc, déclarer que l’Eglise Catholique  est la cinquième tête du dragon ou la bête d’Apocalypse 13, n’est ni juste, ni biblique » — Les Signes des Temps, le 12 avril 1932. « L’idée concernant l’application symbolique de la bête… Léopard d’Apocalypse 13, la bête écarlate d’Apocalypse 17, … comme des symboles de la papauté est non biblique et illogique. » — La Verge du Berger, Vol. 2, p. 148.

   Par cette méthode, ombragée, en outre, on peut beaucoup plus facilement contredire Paul par les écrits de Moïse qu’on ne peut contredire La Verge du Berger par l’Esprit de Prophétie, comme on peut le voir dans les exemples suivants : {TN7: 31.2}

«Paul dit, « Qui es-tu, [toi] qui juges le serviteur d’autrui ?… Un homme estime un jour supérieur à un autre ; un autre estime chaque jour identique. Que chaque homme soit pleinement persuadé dans sa propre tête.» Rom. 14 : 4, 5 « Mais le septième jour est le sabbat du SEIGNEUR ton DIEU ; tu ne feras aucun travail. » Ex. 20 : 10

   Pourquoi ne pas accuser Paul d’enseigner que l’on peut garder n’importe quel jour  tant que « cela ait égard au SEIGNEUR ? » {TN7: 31.3}

«Car toute créature de DIEU, est bonne, et rien n’est à rejeter, si c’est reçu avec reconnaissance. » 1Tim. 4 :4 «Néanmoins vous ne mangerez pas de celles-ci, parmi celles qui ruminent et parmi celles qui ont la corne divisée, comme le chameau, car il rumine, mais il n’a pas la corne divisée, il vous est souillé.» Lév. 11 :4

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   Pourquoi ne pas ici aussi accuser Paul d’enseigner que l’homme peut manger de tout et tout, même ce qui est interdit dans la Parole de DIEU ? {TN7: 31.4}

«Car je dois choisir entre deux, ayant le désir de partir et d’être avec CHRIST, [ce] qui est de loin [le] meilleur ; Néanmoins de demeurer dans la chair, est plus nécessaire pour vous.» Phi.1 :23, 24 «Car les vivants savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est oubliée.» Ec. 9 :5 {TN7: 32.1}

   Si « le comité des douze » avait vécu les jours où Paul a prêché, et si on appliquait leur méthode actuelle d’enquête, puis ayant échoué dans l’examen de la totalité de ce que l’apôtre a enseigné dans ses déclarations, ils le condamneraient en tant que professeur d’évolution, de l’état conscient des morts et d’intempérance, et en vertu d’une telle tromperie, ils auraient été parmi les premiers à le huer, comme ils sont maintenant les premiers, tournant en dérision La Verge du Berger. {TN7: 32.2}

   Peu enviés seraient-ils dans leur culpabilité s’ils avaient hérité de Paul, encore leur opportunité d’entrer dans la vie éternelle serait bien meilleure (si leur ignorance de ce que Paul a enseigné pouvait probablement les en excuser) ce sera le résultat s’ils continuent dans leur déloyauté à traiter le message de la Verge. Car ces enseignements de Paul  peuvent être quelque peu difficiles à comprendre, mais ce n’est certainement pas difficile de comprendre ceux de la Verge, concernant les lignes qui suivent immédiatement celles citées  par le comité, qui déclarent clairement que la bête indescriptible et les bêtes semblables au Léopard représentent vraiment la papauté. Et en outre,

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quoique  la Verge déclare expressément que tant la corne-tête, ayant « des yeux d’homme, et une bouche proférant de grandes choses » que la tête qui a été blessée à mort, représentent la papauté, ils ont semblé lui faire enseigner le contraire. {TN7: 32.3}

   La citation de La Verge du Berger qui se trouve à la page 30 de ce tract, montre par ce qu’il en résulte que la Verge a simplement tenté d’expliquer que, quoique certaines de ces bêtes représentent la puissance romaine, il est à la fois non biblique et illogique de présumer qu’elles sont à elles Toutes, les symboles de ce système, ou que la bête semblable au Léopard dans son ensemble ( sept têtes et dix cornes) peut à elle seule être ce symbole ; car la papauté est symbolisée par la tête qui a été blessée. Les six têtes indemnes et les dix cornes doivent donc être les symboles d’autres systèmes. Mais  par ces faits retenus par le peuple, qui traitent injustement la Verge, ils trompent et embrouillent les laïcs. Il n’y a aucune excuse à cela, car s’ils sont trop occupés pour la lecture, puis par un simple coup d’œil à l’illustration de la page 84 de La Verge du Berger, Vol. 2  ils peuvent reconnaître qu’il ne dit pas ce qu’ils essayent de lui faire dire. {TN7: 33.1}

   On peut faire taire chaque autre argument qu’ils ont apporté contre La Verge pour en détourner les laïcs, aussi rapidement, simplement et complètement que ne le furent les exemples précédents. Si quelqu’un doute, nous sollicitons leurs questions.

   Choisissez la contradiction la plus solide

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que vous pouvez trouver exposée par n’importe lequel des opposants de la Verge et nous promettons de la clarifier. {TN7: 33.2}

Peut-être leur plus grossière déformation des faits est la déclaration : « Quand l’attention de l’auteur de la Verge du Berger a été appelée sur cette contradiction directe, il ne l’a pas nié, mais a prétendu que son interprétation devrait être acceptée parce que la Sœur White n’avait pas toute la lumière sur le sujet. » — Une Réponse à la Verge du Berger, p. 42. {TN7: 34.1}

   Cette allégation porte sur une invention ou la mauvaise interprétation car à aucun moment, nous n’avons fait une telle déclaration, ni d’ailleurs pu l’avoir fait, tant nous croyons que la Verge est en parfaite harmonie avec les écrits de la Sœur White. Donc, nous espérons que pour leur amour-propre le comité sera assez honorable pour remédier à cette présentation inexacte des faits. {TN7: 34.2}

   Maintenant nous adressons à l’attention du lecteur ce que la Tragédie des Siècles enseigne concernant le commencement de la blessure, car Une  Réponse traite la Tragédie des Siècles aussi déloyalement qu’elle ne traite la Verge du Berger. Dans ce cas, elle omet le traitement historique vaste entier du sujet du livre, qui montre l’infliction de la blessure comme le résultat, pas d’un acte momentané seul, mais plutôt d’une série prolongée d’évènements, comme entrevu dans les passages suivants : {TN7: 34.3}

   « .. Jusqu’ici [dit Luther], je n’ai fait que badiner avec le pape, mais une lutte sérieuse vient de s’ouvrir. J’ai commencé cette œuvre

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au nom de Dieu ; elle se finira par Sa puissance et sans moi. » {TN7: 34.4}

   « … J’ai mis en avant la Parole de DIEU ; j’ai prêché, j’ai écrit — je n’ai pas fait autre chose. Et tandis que je dormais, …cette Parole que j’avais prêchée a renversé le papisme, tellement que jamais ni prince, ni empereur ne lui ont causé tant de mal. » {TN7: 35.1}

   « …La sagesse des papes, des rois et des prélats avait été confondue par la puissance de la vérité. La papauté venait d’éprouver une défaite dont les conséquences allaient se faire sentir dans tous les pays et dans tous les siècles à venir. » {TN7: 35.2}

   « … Une immense révolution s’était ainsi accomplie au moyen de Luther. Rome descendait déjà de son trône, et c’est la parole d’un moine qui l’en faisait descendre. » —  La Tragédie des Siècles, pp.150, 198, 170, 163. {TN7: 35.3}

   «La puissance calme et digne de Luther a humilié ses ennemis et a porté un coup terrible à la papauté. — Testimonies, Vol. 1, p. 373. {TN7: 35.4}

   « … Grâce à l’aide divine, il[Luther] a pu ébranler le vaste pouvoir de Rome, de sorte que dans chaque pays, la fondation de la papauté a tremblé.– Gospel Workers, p. 428. {TN7: 35.5}

   Avec ces déclarations devant nous, nous sommes maintenant prêts à évaluer convenablement le passage: {TN7: 35.6}

« …C’est alors [en1798] que le pape fut fait prisonnier par les troupes françaises, et que la papauté reçut une « blessure mortelle.» Ainsi s’accomplit cette prophétie : « Si quelqu’un

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mène en captivité, il ira en captivité. »– La Tragédie des Siècles, p. 476. {TN7: 35.7}

   Cette déclaration dit que le verset 10 d’Apocalypse 13 (« Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité ») et pas le verset 3(« blessée à mort »), fut accompli en 1798 ! Aucune autre interprétation que celle-là ne peut être faite sans méconnaître toutes les déclarations précitées sur le sujet. La Bible, de plus, montre simplement que ni l’arrestation du pape ni son emprisonnement ne lui ont infligé la blessure, alors que le pape n’a jamais été libéré de sa captivité, mais y est mort, « la tête » fut guérie de sa blessure et survécut. {TN7: 36.1}

   Toujours plus loin, Jean vit que l’évènement du verset 3 (la blessure à la tête) eut lieu avant celui du verset 10 (la captivité du pape). La blessure à la tête, donc, représente le coup infligé par la Réforme Protestante. {TN7: 36.2}

   Dans une autre déclaration erronée, le comité dit : « On prétend que Luther à ce moment-là (en1500 de notre ère) a causé la blessure mortelle. » — Une Réponse à la Verge du Berger, p. 43. Mais nous demandons sincèrement à tous ceux qui aiment le Message du Troisième ange d’examiner cette question importante et de se rendre à l’évidence que la Verge n’enseigne pas que le coup ait été porté en 1500 de notre ère comme ils essayent de faire croire aux laïcs par leur enseignement, mais plutôt après 1500. (Lire Vol. 1 de la Verge du Berger, pp. 209-222 et Vol. 2, pp. 85-107) {TN7: 36.3}

   Dans les pages six et huit, la Réponse exprime

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l’idée que c’est une réponse « à l’Etude de la Moisson » qui avait été présentée « au comité des douze » et que c’est conforme à l’accord  de Fullerton. La vérité c’est que le comité lui-même n’a jamais répondu « à l’étude de la Moisson » (notre brochure n° 3), mais a essayé en silence, une sorte de formidable attaque contre toutes les publications de La Verge du Berger. En effet, le titre même du livret admet que c’est « Une Réponse à la Verge du Berger, »  et non pas l’étude de «  la Moisson » {TN7: 36.4}

   Depuis que l’accord, d’ailleurs,  ait réclamé cinq études à présenter dans une semaine si la première ne pouvait pas être réfutée, il était nécessaire que l’on ait répondu à la première étude dans un délai de vingt-quatre heures. Mais en dépit de l’accord, plus de six cents heures se sont écoulées avant que la réponse n’ait été rendue ! Et même alors, comme indiqué, ce n’était pas une réponse à l’étude présentée. {TN7: 37.1}

   Compte tenu de cette réalité qui met le comité en défaut dans leur engagement signé, notre position est automatiquement justifiée et leur propre procédure de destitution, réduisant à néant l’accusation suivante : {TN7: 37.2}

   Nous avons accepté votre défi de prouver la doctrine erronée de la Verge du Berger …

   Maintenant, il vous vient un défi non émis par nous, mais par les principes les plus simples d’honneur et d’honnêteté,… L’auteur, désormais, aura-t-il recours à des « pratiques mensongères » et des « détours et des pressions et des changements de procédés » concernant l’ « erreur »…ou ne devrait-il pas faire un pas en avant honnêtement et honorablement et faire

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bien sa promesse… » — Une Réponse à La Verge du Berger, pp. 37, 49. {TN7: 37.3}

   Par la méthode qu’ils ont utilisée — réfutant les écrits d’une personne par rapport à une autre — deux livres de la Bible peuvent être mis en contradiction chacun par rapport à l’autre. En outre, l’exemple suivant démontrera suffisamment que non seulement les écrits de deux personnes quelconque, quoiqu’en parfaite harmonie, peuvent être en conflit, aussi  bien que les écrits d’une seule personne peuvent apparaître contradictoires. Prenez par exemple, les deux citations suivantes dans les écrits de la Sœur White : {TN7: 38.1}

« Il y a des milliers de tentations dissimulées qui ont été préparées par ceux qui ont la lumière de la vérité. La seule sauvegarde pour chacun de nous est de n’accepter aucune nouvelle doctrine, aucune nouvelle interprétation des Ecritures, sans en référer tout d’abord à des frères expérimentés. Placez tout cela devant eux avec un esprit humble et docile, tout en faisant monter vers DIEU vos prières ferventes, et si ces frères ne voient dans ces enseignements aucune nouvelle lumière, ralliez-vous à leur jugement, car « le salut est ‘dans le grand nombre des conseillers’. » — Témoignages, Vol. 2, p. 121. Gospel Workers, p. 303 «  Ceux qui n’ont pas l’habitude d’approfondir la Bible par eux-mêmes, ou de peser l’évidence, font confiance aux hommes importants et ils acceptent les décisions qu’ils prennent ; et ainsi, beaucoup rejettent précisément les messages que DIEU envoie à Son peuple si ces hommes importants ne les acceptent pas. » — Testimonies to Ministers, pp. 106, 107 ; Témoignages pour les pasteurs, p. 62. {TN7: 38.2}

   A partir de cet exemple, nous réalisons très rapidement que, quoique deux passages soient inspirés

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par le même Esprit, cependant,  quand ils sont déloyalement utilisés, ils peuvent facilement se prêter à entrer en conflit l’un avec l’autre. (entre eux) Toutefois, lorsque  le sujet de l’auteur dans l’élaboration de la déclaration est d’abord pris en compte dans tous les cas, alors seulement on peut interpréter correctement sa pensée et ne trouver aucun problème. A la démonstration spécifique de cette vérité en général, nous attirons l’attention du lecteur à une brève analyse sur beaucoup de déclarations outre mesure et employées abusivement dans les Témoignages Vol. 5, p. 293, relative à  la nouvelle lumière : {TN7: 38.3}

   Les conditions qui suscitèrent la déclaration consistaient en ce que le Frère D____, au cours du fait de réclamer la lumière avait plutôt l’obscurité qui, plutôt que l’illumination, a seulement assombri le message qui a survécu à l’Esprit de Prophétie. Compte tenu de ce fait, les frères « expérimentés » dont elle parle ne sont nuls autres que les pères fondateurs de l’Eglise Adventiste du Septième Jour. La dénomination, ceux qui ont partagé avec la Sœur White l’expérience unique de la création point par point

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du message et non pas ceux qui l’ont par la suite suivi pour le proclamer. {TN7: 39.2}

   Il est donc clair, la seule voie possible dans laquelle « ces frères expérimentés »  pourront être consultés à l’heure actuelle, c’est qu’ils s’attachent à la voie qu’ils ont abandonnée d’après le rapport de leurs propres témoignages écrits et à ceux en particulier de leur leader et porte-parole de DIEU, la Sœur White. L’«ange de Laodicée, qui est « malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu », ne doit évidemment pas être consulté pour un conseil, mais plutôt à l’instruction de son ministère. {TN7: 40.1}

   En conséquence le comité des douze et tout le reste des principaux frères aussi, doivent humblement et implicitement accepter la parole des écrits inspirés pour l’église dans leur intégralité, si chacun d’entre eux  veut répercuter la voix d’expérience et de vérité. S’ils avaient agi ainsi, le SEIGNEUR n’aurait pas fait cette déclaration comminatoire : « Parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de Ma bouche. » Apo. 3 : 16.  En d’autres termes, bien qu’ils n’occupent pas la même position que les « frères expérimentés » mentionnés dans Témoignages, Vol. 5, p.293, et soient maintenant dans une condition périlleuse, cependant,  ils seraient aujourd’hui des conseillers  fiables, méritant le même respect, s’ils avaient exercé le jugement et le même esprit aussi bien que ces derniers. {TN7: 40.2}

   Cette vérité est également démontrée par le fait que si la citation des Témoignages Vol. 5, signifie que nos principaux

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frères nous feraient croire alors que Jean le Baptiste, JÉSUS-CHRIST, les Apôtres, Luther, les Réformateurs, William Miller et la Sœur White en 1844 et de nouveau en 1888, étaient tous, l’un après l’autre complètement faux, pour n’avoir pas respecté les décisions de leurs dirigeants , frères qui, dans leurs temps respectifs ont été populairement acclamés pour être des « frères d’expérience », et qui, n’ayant vu aucune lumière dans les messages, ont dénoncé ceux-ci et les messagers. Et  Sœur White  jamais n’a cédé à leur jugement quand ils se sont opposés à elle. {TN7: 40.3}

   En outre, si elle avait voulu que la déclaration en question signifie ce que le comité prétend lui faire dire, elle n’aurait jamais écrit ce qu’elle a fait dans Ouvriers Evangéliques, p. 303 et dans les Témoignages pour les pasteurs, pp. 106,107, qui sont tous deux hors du commun avec leur interprétation privée des Témoignages, Vol. 5, p. 293. Evidemment, donc, dans la lutte contre la Verge sur un terrain intenable, ils manquent inconsciemment leur but et frappent l’Esprit de Prophétie plutôt – – et aveuglent ainsi, effrayant et embrouillant les laïcs. Frère, Sœur, « Choisissez aujourd’hui » qui vous voulez « suivre » — les messagers de DIEU ou les hommes éminents. {TN7: 41.1}

   La Verge ne tend à un point de rupture aucune déclaration sur un sujet donné, tout en ignorant totalement les autres déclarations qui s’y rapportent, mais les considère toutes aussi pertinentes les unes que les autres. C’est ce principe que le comité a tout à fait ignoré, la seule interprétation harmonieuse possible qu’ils peuvent

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placer sur les Témoignages, Vol. 5, p.293, est qu’eux-mêmes avec tout le reste de leurs frères, ne doivent pas introduire dans le message de quelqu’un, une opinion privée ici et une autre là, il y a avant la première présentation de telles opinions à celui par qui le message est venu, tout comme l’Esprit de Prophétie adresse : « Si un message vous parvient que vous ne comprenez pas, prenez la peine d’en écouter les explications données par le messager » et pas les raisons que peuvent donner les pasteurs, (Voir Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, p. 65. {TN7: 41.2}

   Ayant par le précepte et par l’exemple commandé à chacun qu’il doit enlever la poutre de son propre œil avant de tenter « d’enlever la paille » de l’œil de son frère (Mat. 7 : 4), le Maître a ainsi montré que l’église ne doit pas dire à d’autres : « Laisse-moi ôter la paille de ton œil », quand voici, il y a une poutre dans [son œil]. Par conséquent, notre devoir solennel est de fixer le projecteur sur la dénomination des Adventistes du Septième jour (nous), et non sur d’autres confessions (nos frères). Suivant les instructions du Maître, nous sommes donc ici, et non simplement dans l’œil individuel, mais  dans la commune Eglise Adventiste du Septième jour.  —

L’œil Confessionnel. {TN7: 42.1}

   Dans l’explication d’Esaïe 4 : 1, la publication confessionnelle (non seulement publiée et appartenant à la dénomination, mais aussi approuvée et utilisée par le Département de l’Ecole du Sabbat à travers le monde entier en

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1928), Esaïe, le Prophète Evangélique, Vol. 1, p. 28, dit : {TN7: 42.2}

   « Sept femmes, un homme. Sept est un chiffre complet. ‘ Les femmes’ représentent une église (Ap. 12 : 1, 2 ; 17 : 3), mais dans ce cas, pas la véritable Eglise, pure contre laquelle il n’y a aucun reproche. Comment il est vrai aujourd’hui que les églises n’accepteront pas le pain qui est descendu du ciel, mais plutôt manger leur propre nourriture — les traditions d’hommes. Elles veulent le nom, mais rejettent le vêtement que CHRIST fournit et donc se trouvent à la fin sans le vêtement de noces. » {TN7: 43.1}

   Bien qu’en 1928, grâce à la publication de l’Ecole du Sabbat, Esaïe, le prophète Evangélique, la dénomination ait officiellement enseigné l’interprétation précédente d’Esaïe 4 : 1, cependant en 1931, par le biais du journal principal  de l’église, la Review and Herald, elle a aussi enseigné une interprétation entièrement différente, officiellement apprise, à savoir : {TN7: 43.2}

   « Il est généralement compris que c’est une description figurative des conditions qui prévalaient en Israël à cause des guerres dans lesquelles tant des hommes seraient tués qu’il y aurait une grande prépondérance de femmes. Nous ne devons pas rechercher pour l’exactitude mathématique dans de telles matières de prophétie Biblique. {TN7: 43.3}

   « Nous ne serions pas compris comme cherchant à trouver l’accomplissement de cette prophétie dans la Guerre de 1914-1918, mais c’est vrai, néanmoins, que dans plusieurs des pays de l’Europe les femmes dépassent énormément

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les hommes, parce que des millions d’hommes ont perdu leurs vies dans cette lutte titanesque. C’est une condition qui peut être répétée dans cette Grande Guerre qui menace même maintenant le monde.» — Review and Herald, 11 Juin 1931. {TN7: 43.4}

   Nous n’essayerons pas ici d’expliquer Esaïe 4 : 1, mais nous demandons vraiment à la Conférence Générale de nous dire quelle interprétation nous devrions croire, la première ou la seconde. Puisqu’étant en désaccord, toutes les deux ne peuvent avoir raison et de là, approuver l’une ou l’autre devait donner une sanction à la formulation d’hypothèses, ayant pour  conséquence qu’au lieu d’aider nos frères dirigeants à s’écarter de cette voie périlleuse, nous ne ferions que les confirmer en les faisant progresser avec elle. {TN7: 44.1}

   Ceux qui laissent les autres penser et enquêter pour eux au lieu d’examiner pour eux-mêmes et qui acceptent ainsi les décisions des frères dirigeants (qui prétendent être « les hommes expérimentés »), doivent, si on le leur demandait ce qu’ ils sur le sujet d’Esaïe 4 : 1, ils répondraient en toute honnêteté, Nous ne savons pas ce que croyons. {TN7: 44.2}

   La prochaine double interprétation implique [d’une part, la brochure intitulée, Quarante ans dans le désert par G. Taylor Bunch, et d’autre part, la Review and Herald du 1 Juin 1930, dans un article intitulé, une période de quarante-et un an de comparaison, par S.E. Rogers, le secrétaire confessionnel des statistiques. Le Frère Taylor  Bunch, dans son livret,  nous enseigne que de 1888 (depuis le rejet du message « de la Justification par la Foi » par la dénomination) à 1928,

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quarante ans, les Adventistes du Septième jour, la dénomination a répété l’expérience du désert par l’ancien Israël. {TN7: 44.3}

   Comme ce livret a été écrit par un employé de la Conférence Générale, et a été largement diffusé parmi le peuple, il n’est pas nécessaire qu’il cite. Son titre, Quarante Ans dans le Désert, parle pour lui-même. {TN7: 45.1}

   Maintenant nous nous tournerons  à l’article du Frère Rogers qui dit : « quelques adversaires de cette cause prétendent que la dénomination depuis la conférence de Minneapolis, en 1888, a ‘erré dans le désert’…{TN7: 45.2}

    « Si, par « errer dans le désert », on entend multiplier le nombre d’adhésions à la dénomination de plus de dix,  pour augmenter le nombre d’ouvriers de plus de cinquante fois,…. la dénomination peut plaider coupable à l’accusation. » {TN7: 45.3}

   Ainsi par une autre position bilatérale, la Conférence Générale nous a de nouveau forcés à contester avec eux pour sortir franchement une autre déclaration définitive quant à  savoir laquelle des deux interprétations sur le même sujet voudraient-ils nous faire croire, en sachant que nous ne pouvons pas croire aux deux à la fois et pourtant savoir ce que nous croyons. Si le Frère Taylor G. Bunch, comme la Review and Herald sont chargés tacitement d’enseigner l’erreur est  « l’adversaire » de « la cause », pourquoi, alors la Conférence Générale, non seulement tolère leur point de vue, mais va même jusqu’à rémunérer leurs écrits, puis approuve leur diffusion. D’autre part, si Frère H.F. Rogers n’a pas écrit la vérité sur le sujet,

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alors il déforme non seulement la Vérité, mais aussi la Conférence Générale et le ministère confessionnel sont donc inaptes à leurs fonctions et indignes de sa location. Mais le ministère des Adventistes du Septième Jour, continue à garder les deux ouvriers comme des membres dans leur honorable position ! {TN7: 45.4}

   De plus, dans leur effort déterminé à réfuter les enseignements de la Verge, le comité maintient emphatiquement que le coup qui a causé « la blessure mortelle » sur une des têtes de la bête semblable au léopard (Ap. 13) a été fait par le général français Berthier, en 1798. Et pour supporter cette théorie, ils invoquent la Tragédie des Siècles, p. 439. (Voir Une Réponse à la Verge du Berger, p. 42). Mais dans son organe officiel de missionnaire, la Dénomination enseigne que « la blessure mortelle’ prédite ici a trouvé son accomplissement dans la Réforme Protestante, dans la Révolution Française et a abouti dans la poussée apparemment mortelle au cœur même de la papauté, lorsque le pape fut destitué et emprisonné par les Français en 1798. » — Les Signes des Temps, du 30 janvier 1934, p. 6. (Les italiques sont les nôtres.) {TN7: 46.1}

   Ainsi nous sommes entraînés encore plus loin par le flot des incohérences théologiques du ministère et laissés pour que nous décidions pour nous mêmes, des Signes des Temps, ou d’Une Réponse à La Verge du Berger, quel bateau nous mènera au port. {TN7: 46.2}

   Comme Une Réponse a déjà été mortellement perforé en plusieurs endroits, et dans une condition de naufrage, et que les Signes des

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   Temps dans sa déclaration précitée est en parfaite harmonie avec les enseignements de La Verge du Berger sur ce sujet, nous n’avons pas besoin de penser à deux fois pour savoir à qui accorder le privilège de la situation critique dans laquelle la Dénomination  nous a placés sur ce sujet. C’est simple pour n’importe qui de s’apercevoir que la Réponse est fatalement percée et qu’il coulera avec tout ce qui s’y accroche. {TN7: 46.3}

   Encore une fois : si, la Réponse accuse l’enseignement de La Verge du Berger concernant la blessure, d’hérésie et la dénomination étant déterminée à en débarrasser l’église, alors pourquoi, dites-nous, ont-ils dépensé l’argent du SEIGNEUR et le temps pour enseigner la même hérésie dans les Signes des Temps ! {TN7: 47.1}

   Ainsi, tandis que d’une part des milliers de copies de la Réponse poussent des cris  d’une manière négative, d’autre part des milliers d’exemplaires des Signes des Temps et Le Pape Roi pousse De nouveau des cris affirmativement, sur la question, la Réforme Protestante a-t-elle infligée la blessure mortelle ? {TN7: 47.2}

   Pas étonnant, alors, que les laïcs soient dans la perplexité et la confusion quant à la voix à laquelle il faut tenir compte, quant à la façon de se comporter ! Pas étonnant que pour les sauver de leur dilemme, « la voix de l’Eternel crie à la ville… Ecoutez la verge et Celui qui l’a décrétée » ! Seulement la voix de la Verge peut résoudre la question. « L’homme sage » « entendra » sa voix. {TN7: 47.3}

   Ces preuves retentissantes devraient éveiller les laïcs de leur somnolence, à une enquête personnelle minutieuse des

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questions diverses en jeu. Il est certain que ceux qui ne seront pas ainsi réveillés seront désespérément indifférents en ce que des mains leur remettent leur précieuse couronne  de vie. En effet, ces éléments de preuves par l’expérience devraient permettre à tous de se rendre compte que leur espoir dans un Noé, un emploi, ou dans un Daniel, pour les conduire dans la Canaan céleste, se termine dans la déception amère et sinistre au lieu de la vie et la gloire éternelle. {TN7: 47.4}

   Nous regrettons profondément que nos frères se soient eux-mêmes impliqués contre la Vérité que nous avons été contraints d’exposer à leurs efforts subversifs. Notre seul but ne visait pas uniquement l’honneur de DIEU, mais aussi le bien de ces frères et pour tout Son peuple, nous n’aurions  jamais rendu les faits publics, mais le temps solennel, « les jours de purification » (Testimonies, Vol.5, p.80), dans lequel notre église est parvenue, nous contraint « de Crier à plein gosier et ne pas se retenir », et d’obéir à l’ordre : «Elève ta voix comme une trompette, et déclare à Mon peuple leur transgression, et à la maison de Jacob leurs péchés. » Esaïe 58 : 1 {TN7: 48.1}

   « La vérité doit être présentée dans toute sa rigueur. Il faut des hommes d’action, — des hommes qui travailleront avec sérieux, avec une énergie incessante pour la purification de l’église et l’avertissement du monde. » —  Témoignages, Vol. 5, p. 187. {TN7: 48.2}

   De là, nous adressons maintenant un mot

Au Comité des Douze. {TN7: 48.3}

   Chers Frères,

   Bien que vous ayez contesté et remis en question notre intégrité, nous

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prenons soin de ne pas protester contre l’aspect personnel de la réflexion. En effet, les faits ci-après démasquent votre défi et exposent son vrai caractère, si tellement, que nous sommes complètement dépouillés de toute force ce qui rend inutile notre nouvelle réunion. Elle, qui n’avait pour unique but que la défense de la vérité, et non une quelconque  lutte contre le défi : De toute évidence nous prouver de manière erronée dans la franchise et la même force probante dans laquelle nous avons ici vous sont révélées fausses, alors nous essayons de voir si oui ou non nous « réparer » notre promesse. Ou, si vous êtes si pressés que vous vous sentiez incapables d’examiner d’une façon critique les autres volumes SROD, laissez ensuite les quelques pages de ce petit livret suffire comme « pièce A » sur lequel construire votre cas. « Produisez vos preuves. » « Allons, allons, et nous raisonnerons ensemble. Mais nous, comme des frères, saurions sérieusement vous mettre en garde pour ne pas recourir à nouveau à ces artificieux « évasion » tactique entièrement vicié d’Une Réponse à La Verge du Berger. Démontrez-nous que nous sommes dans l’erreur, mes frères, et vous serez étonnés de voir avec quelle rapidité nous allons nous rétracter et détruire toutes nos publications, même si vous continuez à chérir les autres incohérences. Vous voyez, nous ne réclamons rien de déraisonnable, mais seulement ce que, dans le bon sens et le devoir vous devriez nécessairement exiger de nous si vous étiez à notre place.{TN7: 48.4}

   « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes  vous fassent, faites-les-leur, vous aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. » Mat. 7 : 12. {TN7: 49.1}

   Maintenant, ne pensez pas que ces pages vous

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parviennent simplement comme un « défi. »  Non en effet, mais plutôt une réclamation sincère motivée par l’avertissement du SEIGNEUR de l’épouvantable tragédie qui s’approche de Son église aimée. Terrible surprise !  Lui qui nous fait porter le fardeau et nous écrier avec lui qui aimait les âmes de ses frères au-dessus de la sienne:« J’ai une grande tristesse et une douleur continuelle dans mon cœur. Car moi-même j’ai souhaité d’être [par] anathème [séparé] du CHRIST, pour mes frères, mes parents » en Lui. Ro.9 : 2,3. {TN7: 49.2}

De nouveau l’Esprit de Prophétie Dit : {TN7: 50.1}

   Même les Adventistes du Septième Jour courent le danger de fermer les yeux à la vérité telle qu’elle est en JÉSUS parce qu’elle contredit ce qu’ils pensaient être fermement établi comme la vérité mais qui, selon l’enseignement du Saint-Esprit n’est pas la vérité… Mais gardez-vous de rejeter la vérité. Le grand danger pour nos frères a été de dépendre des hommes, et de faire de la chair leur bras. Ceux qui n’ont pas eu l’habitude d’approfondir la Bible par eux-mêmes, ou de peser l’évidence, font confiance aux hommes importants et ils acceptent les décisions qu’ils prennent; et ainsi, beaucoup rejettent précisément les messages que DIEU envoie à Son peuple si ces hommes importants ne les acceptent pas. » Satan Dit : « Les gens acceptent les explications des Écritures de la part de leurs pasteurs, et ils ne les sondent pas par eux-mêmes. Donc, en agissant par les pasteurs, je peux dominer les gens en accord avec ma volonté.» — Testimonies to Ministers, pp. 70, 106, 107, 473. Ces fortes envies de témoignage d’avertissement.

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Un Mot Aux Laïcs : {TN7: 50.2}

   En tant que croyants fermes dans le Message du Troisième Ange et le mouvement de 1844, nous venons instamment à vous, Frères, en ce moment critique, pour vous enjoindre de ne pas accepter les décisions d’autrui ou de sanctionner leurs accusations contre nous sans enquête personnelle approfondie du message de La Verge du Berger, qui est venu à vous « dans le nom du SEIGNEUR. » (Voir les Témoignages pour l’Ecole du Sabbat, p.65) {TN7: 51.1}

   « Il faut que tous, jeunes et adultes, demandent à DIEU le courage moral, la fermeté dans leurs desseins, la force d’âme et la persévérance, il faut à tous un esprit qui ne se contente pas des affirmations d’autrui, mais qui accepte ou rejette ce qui se présente à lui après un examen sérieux, qui soupèse chaque question et en parle au SEIGNEUR dans ses prières. » — Témoignages pour l’église, Vol. 1, p. 230. {TN7: 51.2}

   Evitez, nous vous supplions, de répéter les erreurs de la nation juive et des églises Chrétiennes nominales en condamnant ou rejetant sans accorder  la même attention des deux côtés. Si les frères dirigeants s’approchent de vous en formulant des objections à votre enquête personnelle, ne consentez pas jusqu’à ce qu’ils vous aient donné une preuve logique et convaincante que donne la Verge, sur le sujet en question. {TN7: 51.3}

   L’indifférence à cet égard de la part des laïcs a encouragé les frères dirigeants à exercer un esprit impérieux, cruel par lequel ils apportèrent

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le déshonneur sur l’église de DIEU. Ils nous  ont cités devant les magistrats de la ville, et puis après, parce que les accusations portées contre nous échouèrent, privant ainsi nos accusateurs du bras de la loi avec lequel ils nous chassaient des églises, ils les conduisirent à prendre les rênes dans leurs propres mains, et à quatre occasions physiquement (sur deux d’entre eux violemment) pour porter certains d’entre nous hors de l’église. Une autre fois, ils les conduisirent pour  arrêter le Frère Houteff, mais  en vain, pour les autorités, après avoir interrogé les deux côtés, l’innocentèrent et  ordonnèrent aux mêmes officiers qui l’emmenèrent au commissariat de police de le ramener directement à l’église où ils l’avaient arrêté, causant une nouvelle humiliation et la colère de ses accusateurs. Puis, à une autre occasion, ils l’ont remué pour gifler à son visage ; et toujours à une autre, pour le frapper impitoyablement à la tête et au visage jusqu’à ce qu’il soit couvert de contusions. Après cette dernière attaque, pendant longtemps, ils placèrent un récidiviste à la porte comme gardien pour nous tenir à l’écart, le sentiment qui dominait la multitude était, que « Peut-être maintenant, il restera loin ! » {TN7: 51.4}

   Puis plus tard encore, ce même esprit frappa, dans la mesure où ils essayèrent de le faire interner dans un service de psychopathie, sans résultat, alors, ils tentèrent de le faire expulser, de nouveau sans succès, mais seulement l’humiliation fut plus grande et leur colère plus impitoyable. {TN7: 52.1}

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   La plus honteuse de toutes leurs actions, cependant, fut celle du pasteur qui, après le service du Sabbat, brutalement malmena le Frère Houteff, déclarant, pour justifier cet acte criminel, « Pourquoi ne restez-vous pas à l’écart puisqu’on ne veut pas de vous ici », puis invoquant pour sa protestation comme base Biblique, les mots : « Et quand vous entrerez dans une maison, saluez-la. Et si quelqu’un ne vous reçoit pas et n’écoute pas vos paroles, quand vous partirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds. » Mat. 10 : 12, 14.  Pervertir impudemment ainsi les Ecritures pour une honteuse défense injuste! {TN7: 52.2}

   A travers le passage précédent, dans les mots simples de CHRIST, Il recommande simplement à Ses disciples, comme tout lecteur honnête de la Bible l’admettrait, de sortir et de rester dehors seulement lorsqu’ils ne sont pas les bienvenus dans une maison, mais pas quand ils sont éjectés du temple. Cela est certifié par l’expérience suivante : {TN7: 53.1}

   Les apôtres étaient « au portique de Salomon, » Et le souverain sacrificateur se leva, lui et tous ceux qui étaient avec lui, savoir la secte des sadducéens ; et ils furent remplis de jalousie, et mirent les mains sur les apôtres et les jetèrent dans la prison publique. Mais un ange du SEIGNEUR ouvrit de nuit les portes de la prison, et les conduisit dehors, et dit: Allez, et, vous tenant dans le temple, annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie. Ce qu’ayant entendu, ils entrèrent, vers le point du jour, dans le temple, et ils enseignaient. Mais le souverain sacrificateur étant venu, et ceux qui étaient avec lui, ils assemblèrent le sanhédrin et tous les anciens des fils d’Israël,

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et ils envoyèrent à la prison pour les faire amener. Mais les huissiers, y étant arrivés, ne les trouvèrent pas dans la prison ; et s’en retournant, ils le rapportèrent, disant : Nous avons trouvé la prison fermée avec toute sûreté, et les gardes se tenant aux portes ; mais, ayant ouvert, nous n’avons trouvé personne dedans. Et quand le sacrificateur et le commandant du temple et les principaux sacrificateurs eurent entendu ces paroles, ils furent en perplexité à leur sujet, [ne sachant] ce que cela deviendrait. Or quelqu’un arriva et leur rapporta : Voilà, les hommes que vous avez mis en prison sont au temple et enseignent le peuple. Alors le commandant, avec les huissiers, s’en alla et les amena sans violence ; car ils craignaient d’être lapidés par le peuple. Et les ayant amenés, ils les présentèrent devant le sanhédrin. Et le souverain sacrificateur les interrogea, disant : Nous vous avons expressément enjoint de ne pas enseigner en ce nom-là, et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine, et vous voulez faire venir sur nous le sang de cet homme. Et Pierre et les apôtres, répondant, dirent : Il faut obéir à DIEU plutôt qu’aux hommes. »  Actes 5 : 12 , 17-29 {TN7: 53.2}

   Contrairement à ce récit, la violence tolérée des mots employés par le ministre ce Sabbat montre à quel point il aurait considéré Pierre s’il avait vécu à son époque. De même avec l’ancien de l’église qui, tandis qu’il était en chaire le Sabbat, comme nous l’avons appris plus tard, semblable à Pilate se lava les mains se dégageant de toute responsabilité pour ce qui s’était passé, nous accusant d’avoir cité des noms

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(ce qui est faux par le simple fait qu’ils nous l’auraient rapidement signalé si cela avait été réel) et que c’était pourquoi le gardien récidiviste avait perdu son sang-froid. C’est ainsi que la multitude d’aujourd’hui tout comme celle de l’époque du CHRIST, pour justifier le pécheur et condamner le juste, crie: « Eloignez cet homme, et relâche-nous Barabbas. » {TN7: 54.1}

   Peu de temps après l’agression, si la condition du blessé avait exigé l’assistance médicale, si un médecin adventiste du septième jour présent à l’église ce matin-là et témoin des multiples contusions avait été sollicité par téléphone, et après beaucoup d’hésitation, accepterait de se déplacer même à contre cœur, jamais ! {TN7: 55.1}

   Cela nous rend tristes de constater à travers les actions de nos propres frères une telle réalisation exacte de la parabole (Luc 10 : 25-37) « du prêtre » et du « Lévite » qui passèrent près d’un frère blessé, blessé par un brigand de  leur propre pays, apportant ainsi sur eux  des « malédictions », et causant que des « bénédictions »  tombent sur le bon Samaritain — aujourd’hui, le bienfaiteur, en dehors de la dénomination Adventiste du Septième Jour. {TN7: 55.2}

   Puis quelque temps plus tard, un frère qui se vit  refuser l’entrée à l’église, était tranquillement debout à une fenêtre, écoutant la leçon, reçut de l’intérieur, un verre d’eau jeté en plein visage. A une autre occasion, dans une autre église Adventiste du Septième Jour, ce même frère, quoiqu’étant mis hors service, fut, simplement à cause de sa présence, sauvagement catapulté d’un coup de pied (par l’un des frères de la région) et fut renversé sous la pluie et dans la boue sur le trottoir de l’église ; tandis qu’ à une autre occasion dans une église soeur, et pour la même raison, fut

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(par le pasteur cette fois) brutalement secoué de son siège où il était assis dans un calme parfait et fut physiquement traîné hors de l’église et s’affaissa sur un tas sur le trottoir extérieur ! Et ces actions ne sont qu’un échantillon des nombreuses commises comme elles par l’église contre les frères et sœurs à cause de leur désir d’être un meilleur Adventiste du Septième Jour. Oui, c’est incroyable, mais c’est vrai, néanmoins. {TN7: 55.3}

   Non seulement ils révèlent un Esprit semblable au CHRIST, mais aussi ils constituent des délits criminels graves commis contre nous sans aucune autre raison que notre persistance à assister aux services du Sabbat dans nos églises ! Quoique nous évitions la sympathie à cet égard, c’est avec la plus grande urgence que nous crions à l’aide contre cette marée du mal qui, si elle se poursuit, que nous ayons tort ou raison, briseront en pièces les espérances présomptueuses de nos frères résultant pour eux dans un désastre plus craintif et une déception plus grande que n’a résulté aux Juifs de leur espoir plein d’assurance et contents d’eux-mêmes de la durée de leur royaume. {TN7: 56.1}

   Par ailleurs, pour tenter de nous conduire par la force de nos églises, puis nous désigner comme des « rejetons », est un paradoxe ironique, la justice que nous ne pouvons ni comprendre, ni qu’ils peuvent expliquer. {TN7: 56.2}

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   En outre, pour qu’ils persistent à nous accuser d’appeler l’église Babylone, quand ils savent que trop bien que non seulement nous ne pouvons être chassés de la dénomination, prouvant ainsi que nous ne l’appelons pas Babylone, mais aussi que chacune de nos Publications prouve qu’elle ne peut être Babylone,- – Donc pour eux, en persistant dans cette accusation ils s’engagent à nous trahir près du peuple en tentant de nous accuser à tort — d’abandonner la dénomination {TN7: 57.1}

   Lorsque vous savez que vous êtes en règle avec DIEU, — marchez dans la lumière, — soyez fermes et inébranlables. Ne compromettez pas la Vérité afin de franchir la montagne, mais restez plutôt debout immuablement pour le droit et laissez votre foi déplacer la montagne là-bas. Et si un opposant de la Vérité essaye de vous lier à un certain cours, ne cédez pas, car c’est le dictat du cœur naturel. Résistez et faîtes le contraire, alors vous serez en sécurité. Et surtout, restez dans votre église, gardant la vérité, et « soupirez et gémissez contre les abominations qui se commettent au milieu d’elle », car c’est ainsi que vous serez scellés et pourrez vaincre l’ennemi. {TN7: 57.2}

   Donc, par égard au Message du Troisième Ange pour votre propre salut, pour l’honneur de DIEU et pour les principes de liberté religieuse, ne permettez pas à votre silence prêter au consentement d’un traitement honteux de l’église par ses propres membres, entraînant ainsi sur vous « le sang de tous les justes répandu sur la terre, du sang des justes Dignes » jusqu’à l’heure actuelle. Nous vous exhortons donc

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à protester contre de telles pratiques Pharisaïques et Romaines. Et puissiez-vous être  encore plus donc instamment à la lecture du suivi

Témoignage Personnel. {TN7: 57.3}

   « A l’issue d’un service effectué par un secrétaire de terrain de la Conférence Générale de l’Eglise adventiste du septième jour dans l’une de nos églises de la ville, Frère Houteff demandait à l’orateur de la soirée une question sur une déclaration qu’il avait faite en chaire en opposition à l’enseignement de La Verge du Berger. Sans aucun avertissement ou une conversation d’aucune sorte, un homme s’approcha de lui à l’arrière, le prit par la nuque et les épaules, et le poussa de la construction. Mais ce qui est pire, le délinquant n’était même pas adventiste, en fait, sa mère dit qu’il n’est même pas un chrétien ! Maintenant, qu’est-ce qui a incité ce pauvre homme à commettre une telle agression délibérée et un acte illégal ? Qu’est-ce, sinon les fausses accusations de la chaire, faites contre le frère Houteff ? Pour un maximum de ce moment Frère Houteff n’avait jamais rencontré l’homme ou lui parler, et il n’y avait eu aucune excitation que ce soit, mais seulement un raisonnement tout-à -fait amical de la part de des interlocuteurs. {TN7: 58.1}

   « Peu de temps après cette expérience, Frère Houteff et moi accompagnés d’un autre frère, avons assisté à un service de Sabbat dans une autre de nos églises, et cette fois, le président de la conférence générale parla en opposition à La Verge du Berger. {TN7: 58.2}

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   « A la fin de ce service, une dame s’approcha de Frère Houteff et lui parla tandis qu’il se tenait avec un certain nombre d’autres en face de l’immeuble, et avant qu’il ait eu le temps de lui répondre, un jeune homme, que le frère Houteff n’a jamais vu également auparavant, se précipita sur lui, retroussa ses manches, et menaça de lui briser les lunettes au visage, s’il n’arrêtait pas de parler à sa mère ! Mais quelqu’un l’emmena, et sa mère, elle aussi, déclara qu’il n’était pas un adventiste. Qu’est-ce qui aurait pu mettre une telle haine dans le cœur de ce jeune homme ? Qu’est-ce à l’exception du sermon qu’il entendit de la chaire ? Jusqu’à ce moment, ni l’un n’avait de toute sa vie vu ou parlé à l’autre ! {TN7: 59.1}

   « Un troisième incident similaire à ceux cités ci-dessus, est venu à mon attention, le tout dans un délai de quatre semaines. Cette fois, le président de la Conférence de l’Union, a appelé Sabbat après-midi une grande congrégation, de nombreux kilomètres loin de l’une des églises mentionnées ci-dessus, pour entendre réfuter La Verge du Berger. Pendant le service, il s’est orienté de telle manière à insuffler toute sa haine dans le cœur des auditeurs contre l’auteur du message contenu dans la série de livres et de tracts de La Verge du Berger. Après la réunion, à huis clos, un groupe de jeunes étaient rassemblés autour de Frère Houteff à l’extérieur de l’église, près d’un remblai. Soudain, un jeune homme se précipita vers la foule qui lui-même fut poussé aussi fort que possible le plus près de Frère Houteff dans un effort de le frapper au dessus du remblai.

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   Et en vérité, il aurait réussi si frère Houteff n’avait pas été assez rapide pour se rattraper à temps pour éviter de se faire balancer la tête la première ! {TN7: 59.2}

   « Encore une fois nous fûmes amenés à en savoir davantage, Qu’est-ce qui provoqua une telle haine dans le cœur de ce jeune homme qui, également, n’avait jamais rencontré Frère Houteff ? Qu’est-ce, à l’exception du sermon qu’il venait d’entendre ? {TN7: 60.1}

   Les assauts de Satan contre les partisans de la vérité s’accentueront encore et seront plus rudes et plus décidés au fur et à mesure que la fin approchera. Comme aux jours du CHRIST, lorsque les chefs des prêtres et de la nation excitaient le peuple contre le Sauveur, de même aujourd’hui les chefs religieux susciteront la haine et la prévention contre la vérité que nous prêchons. Les gens seront poussés à des actes de violence et d’opposition auxquels ils n’auraient pas eux-mêmes pensé si de soi-disant chrétiens ne les y avaient amenés. — Gospel Workers, p. 324. Ministère évangélique, p319. {TN7: 60.2}

   « Nul ne peut se permettre d’échouer en profitant de ces expériences ou d’être certain qu’aucune racine d’amertume ne trouve un terrain favorable dans son cœur. Peu importe ce que peuvent faire les autres, soupirant et gémissant contre les « abominations qui se commettent au milieu de celle-ci » doit maintenir un amour sincère pour les frères et ainsi marcher sur les traces de Celui qui, quand Il fut vilipendé, ne haïssait point. » {TN7: 60.3}

                                                         E.T. Wilson.
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Tout Scribe Produit Des Choses Nouvelles Et Des Choses Anciennes.

Mat. 13 : 52

   Ce récit succinct des abus commis par nos frères ne donne qu’un aperçu de ce qu’ils font au sein des Eglises. Il est largement suffisant, toutefois, de préciser les résultats funestes de leurs activités, et la non moins fréquente ou déplorable influence d’un grand nombre à prendre position et de rejeter un message si les frères dirigeants y sont opposés ! Bien que ceux-ci trouvent une foule d’excuses à leur position charnelle la vérité est que, tandis que certains ont peur d’être chassés de la synagogue, d’autres détestent à supporter le reproche, en dépit de la parole consolante de CHRIST : « Vous êtes bienheureux quand les hommes vous haïront, et quand ils vous retrancheront [de leur société], et qu’ils vous insulteront et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du fils de l’homme. Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez de joie, car voici, votre récompense est grande dans le ciel, car leurs pères en ont fait de même aux prophètes. » Luc 6 :22, 23. {TN7: 61.1}

   Tout comme les Juifs d’autrefois, aujourd’hui, des milliers croient sincèrement qu’il y a une certaine magie dans le salut, simplement parce qu’ils ont adhéré à l’église, ainsi se sont-ils permis d’y attacher une grande valeur et à en dépendre plus que du message, qui exige la repentance des péchés et en retour relève le pécheur repentant de la fosse sombre et bourbeuse, lui donne la guérison, et l’entraîne dans la lumière salvatrice de la Vérité

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Présente. Si ces adorateurs de temples faits de mains d’hommes, vivaient à l’époque du CHRIST, ils démontreraient leur ignorance et leur mépris de la vérité, en rejetant les messages respectifs de Jean-Baptiste, de JÉSUS-CHRIST et des apôtres, maintenant ainsi leur adhésion à la synagogue et évitant le reproche qu’ils auraient autrement été appelés à supporter. Tandis que le vrai peuple de DIEU se liait toujours aux vérités nouvelles et impopulaires, les soi-disant hommes « expérimentés » les ont dénoncées comme étant des hérésies. {TN7: 61.2}

   Que chacun sache en son âme et conscience, s’il aurait porté attention à l’enseignement de Jean, de CHRIST, des Apôtres, de Luther, des réformateurs William Miller et Sœur White,  au risque de se voir chasser dans chaque cas, pour  ainsi suivre l’Agneau partout où Il le conduirait, ou s’il aurait sauvegardé son appartenance à l’Eglise indépendamment des conséquences. Ce n’est  qu’en poursuivant l’ancienne voie déjà tracée qu’il pourrait marcher avec DIEU comme Enoch le fit. Et c’est toujours en suivant cette même voie maintenant, qu’il pourra donc marcher avec DIEU aujourd’hui. {TN7: 62.1}

   Car il est toujours périlleux d’accepter aveuglément les opinions des autres, beaucoup plus est-il d’accepter pour le salut les décisions non inspirées de l’homme, particulièrement quand les responsables d’entre eux refusent d’ouvrir les portes de l’église à un message qui frappe et qui veut faire son entrée. Et quoique DIEU ait

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averti les laïcs maintes et maintes fois que « les conducteurs de ce peuple les fourvoient, et ceux qui sont conduits par eux périssent » (Esa. 9 : 16), cependant, dans tous les progrès de la Vérité, ils ont répété ces erreurs ! {TN7: 62.2}

   Nous sommes débiteurs, donc, maintenant, à la fin du monde, le peuple de DIEU, ayant toutes les expériences du passé devant eux comme un avertissement, doit prendre garde à Sa Parole en recherchant pour eux-mêmes et par leurs propres décisions, comme beaucoup d’entre nous avions à faire lorsque nous avons rejoint le mouvement Adventiste contre la volonté des ministres de nos anciennes églises. {TN7: 63.1}

   Donc, notre prière fervente et notre espoir est que nos frères ne répéteront pas l’histoire de la nation juive, ou l’histoire de l’Eglise chrétienne à l’époque de Luther, Les Réformateurs William Miller et Sœur White, chacun en leur temps respectif, époques pendant lesquelles les dirigeants des sectes contemporaines dénonçaient les messages de la Vérité comme une hérésie. Aujourd’hui, comme au commencement, le message de DIEU à l’église doit inévitablement apparaître merveilleusement étrange et étrangère. L’Esprit de Prophétie déclare : « Ces précieuses vérités demeurées longtemps obscures seront révélées avec un éclat qui rendra manifeste leur valeur sacrée; car DIEU glorifiera Sa Parole et la fera paraître sous un jour qu’il ne nous a pas donné de connaître. » — Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, p. 62. {TN7: 63.2}

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   En outre, Ses messagers d’aujourd’hui ne porteront pas de plus grandes lettres de créance de leur vocation que ceux d’autrefois. Même JÉSUS-CHRIST à sa naissance surnaturelle, sa vie sans péché, ses miracles fut condamné par les hommes de son temps, qui ont dit :   « Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. » Mat. 12 : 24.  {TN7: 64.1}

   Les laïcs de l’époque ne pensaient pas moins de leurs grands hommes que ne le font ceux d’aujourd’hui. Les chefs de l’ancien Israël n’étaient pas non plus moins pieux que les dirigeants d’aujourd’hui. Nos leaders d’aujourd’hui se sont déjà révélés peu fiables, par leurs actions contre le message de 1888, qui n’a été soutenu par aucun homme « sachant d’où il venait, mais par le serviteur de DIEU, qui, depuis le début du mouvement Adventiste du Septième Jour, l’avait  reconnu comme étant un prophète. En conséquence, ce  fut  si facile de se prononcer contre ce message qui avait été  longtemps avec eux, pensez-vous, avec quel excès beaucoup plus facile pour eux de se prononcer contre un messager d’aujourd’hui qu’ils n’ont pas connu auparavant ! {TN7: 64.2}

   « Etre en butte à l’opposition est le sort de tous ceux dont DIEU se sert pour annoncer des vérités spécialement applicables à leur temps. Or, il y avait, aux jours de Luther, — une vérité présente d’une importance capitale, de même qu’il y a une vérité présente pour notre époque. » Chaque période de l’histoire de l’Eglise a été marquée par quelque

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vérité adaptée aux besoins de l’époque. Ces révélations nouvelles, en butte à l’opposition et à la haine, ont toujours été accueillies par les âmes pieuses. Quand le SEIGNEUR, en une heure de crise, donne une vérité spéciale à son peuple. Comment refuser de la proclamer ? » {TN7: 64.3}

   «… Mais ce fait ne rebute le vrai disciple de JÉSUS-CHRIST… Il n’attend pas que la vérité devienne populaire pour la défendre. Convaincu de son devoir, il en accepte délibérément les inconvénients. » {TN7: 65.1}

   « Ainsi, lors du grand désappointement de 1844, chaque croyant dut tenir ferme ou tomber pour son propre compte. » {TN7: 65.2}

   « Au lieu de contester et de raisonner au sujet de ce qu’ils ne comprennent pas, qu’ils mettent à profit la lumière qui brille déjà sur leur sentier, et celle-ci ira en augmentant. » {TN7: 65.3}

   « Il y a toujours eu des gens qui, tout en professant la piété, se sont fait une spécialité de critiquer le caractère, les croyances des personnes dont ils ne partagent pas les opinions. Ces accusateurs des frères sont les meilleurs collaborateurs de Satan. » {TN7: 65.4}

   « Ceux qui cherchent des échappatoires en trouveront. Et ceux qui refusent d’accepter la Parole de DIEU et de lui obéir jusqu’à ce que toutes leurs objections soient levées et qu’aient disparu tous les prétextes de douter, ne parviendront jamais à la lumière. » — La Tragédie des Siècles, pp.151, 661,662, 498, 427, 576,566, 575. Passant pour être des aveugles,

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en doutant du parcours, ils tombent naturellement dans leur malice, qu’ils excusent comme étant des erreurs.  Ainsi donc, Frères, en  conclusion, considérons la question : {TN7: 65.5}

Qu’Est-Ce Qui Doit Etre Gagné Ou Perdu ?

   L’Eglise poursuivant son chemin va à la dérive du monde, au lieu de se diriger vers le havre de sa demeure éternelle. Ses institutions — les écoles, les sanatoriums, etc – – ont accepté un compromis avec les institutions du monde, le même danger contre lequel l’Esprit de Prophétie a si longtemps mis en garde : {TN7: 66.1}

   « Quelle terrible désillusion que de croire fermement que tout va bien alors qu’on est sur un mauvais chemin ! Le message du témoin fidèle surprend le peuple de DIEU dans cette triste situation, mais l’église ignore en toute bonne foi dans quelle condition déplorable elle se trouve aux yeux de DIEU. » — Témoignages, Vol. 1, p ; 375 {TN7: 66.2}

   « Qui peut vraiment dire : ‘ Notre or est éprouvé par le feu, nos vêtements ne sont pas souillés par le monde’ ? J’ai vu notre instructeur déchirer de prétendus vêtements de justice, et mettre à nu la souillure qu’ils recouvraient. Puis il me dit : ‘Ne vois-tu pas comme ces gens ont caché d’une manière prétentieuse leur souillure et leur corruption ? « Quoi donc ! La cité de mon Père est devenue une prostituée ! » La Maison de mon Père est devenue un lieu de commerce, d’où la présence divine et la gloire se sont retirées ! C’est pourquoi il y a de la faiblesse, c’est pourquoi la force manque. » — Témoignages, Vol. 3, p. 303 {TN7: 67.1}

   « Je pourrais écrire des pages et des pages sur ce thème. Des fédérations entières sont influencées par les mêmes principes pervertis. ‘Ses riches sont pleins de violence, ses habitants profèrent le mensonge, et leur langue n’est que tromperie dans leur bouche’ Le SEIGNEUR purifiera Son Eglise. Je vous le dis, en vérité, que le SEIGNEUR va bouleverser les institutions qui portent Son nom. {TN7: 67.2}

   « Je ne peux pas dire exactement quand doit commencer ce processus de purification, mais il ne saurait tarder. Celui qui a Son van dans la main nettoiera Son temple de la contamination morale. Il purifiera méticuleusement Son aire. » — Témoignages pour les pasteurs, pp. 372, 373. {TN7: 67.3}

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   Les déclarations inspirées précédentes concernant la condition de l’église, de même que le message à l’église de Laodicée, révèlent que c’est une critique sérieuse qui nécessite l’envoi de la part du SEIGNEUR des réprimandes et des avertissements, appelant à une réforme, et provoquant ainsi son acceptation par DIEU, ou l’endurcissement, et ainsi, causer qu’elle soit vomie de « Sa bouche ». «  Apo. 3 : 16. « Que les pasteurs et les membres d’église se souviennent que la vérité évangélique perd ceux qu’elle ne sauve pas. » — Témoignages, Vol. 2, p. 29. Par conséquent, notre salut, nos aptitudes pour Son royaume éternel, se trouve dans l’acceptation du message que le SEIGNEUR nous envoie. {TN7: 68.1}

   Nous qui avons étudié le message contenu dans la Verge du Berger, sommes tout aussi profondément convaincus que c’est « le message du Témoin Fidèle »  « à l’église de Laodicée », qui trouve le peuple de DIEU dans une « triste illusion », comme nous le sommes du Sabbat ou de toute autre vérité jamais connue à l’église. Et en effet, nous devrions être, car chapitre après  chapitre il a ouvert notre compréhension de l’Ecriture, le sens pour lequel jusque-là nous n’avions pas la moindre idée, mais que nous comprenons maintenant aussi clairement que les simples vérités Bibliques. Par le message, nous voyons maintenant que les prophéties de ces chapitres (d’Esaïe, d’Ezéchiel, d’Osée, de Joël, de Zacharie, de Michée, de Daniel, d’Apocalypse, etc…) se concentrent sur ce moment, et brillent dans une merveilleuse beauté. Il nous a multiplié la preuve que la dénomination

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Adventiste du Septième Jour est l’église de DIEU, renforçant ainsi plus que jamais, si possible, notre détermination à y rester indépendamment de sa condition. Et en conséquence, il nous établit plus solidement que jamais dans le Message du Troisième Ange, nous remplissant d’un plus grand amour pour les frères. Alors finalement, il nous a fait étudier la Bible et l’Esprit de Prophétie comme jamais auparavant. {TN7: 68.2}

   Sans lire pour soi-même les publications de la Verge, on ne peut pas connaître le merveilleux changement qu’elles opèrent dans la vie de tous ceux qui les acceptent véritablement, ni apprécier les merveilles des prophéties qu’elles révèlent, dont beaucoup jusqu’ici, les hommes n’ont même jamais tenté de les expliquer. Aucune sagesse humaine ne pourrait débloquer ces mystères de DIEU qui ont été cachés depuis des siècles au sage et au prudent. Ceux qui n’ont pas pour eux-mêmes, fait « une enquête approfondie » du message que contient la Verge, et qui est venu « au nom du SEIGNEUR, « l’Esprit de Prophétie leur donne des conseils pour ne jamais dire : « Je suis satisfait de mes conclusions. Ma décision est prise, et quoi qu’il advienne, je ne changerai pas d’opinions. Je n’ai pas à écouter ce que dit ce messager car je sais que cela ne peut être la vérité. » — Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, p. 65 {TN7: 69.1}

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   De toute évidence, ceux qui par la parole ou l’action soutiennent qu’ils connaissent davantage La Verge du Berger que nous qui l’avons soigneusement étudiée, ils n’ont pas seulement abruti  leur propre intelligence, mais aussi insulté la nôtre. De plus, en jugeant et en condamnant sans audition, ils violent les lois de la justice commune et méprisent le conseil du SEIGNEUR se plaçant au-dessus de Son trône ! {TN7: 70.1}

   C’est parce qu’elles agissent ainsi que les églises populaires ont été abandonnées à des ténèbres partielles et que les messages de DIEU ne leur sont pas parvenus… Il n’y a ni vertu ni dignité à poursuivre une lutte dans l’obscurité, à fermer les yeux de peur de voir clair, à se boucher les oreilles pour ne pas entendre, à endurcir son cœur dans l’ignorance et l’incrédulité par crainte d’avoir à s’humilier en reconnaissant avoir été éclairé sur certains points de la doctrine. Ce n’est pas en vous abstenant d’examiner cette dernière que vous obéirez à l’injonction du Sauveur de ‘sonder les Ecritures’. Est-ce chercher des trésors cachés que d’appeler fatras le résultat du travail d’autrui, ne pas en faire l’examen critique pour voir si les pensées que vous condamnez recèlent ou non de précieux joyaux de vérité ? » — Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, p. 65 {TN7: 70.2}

   Ainsi, pour mettre en œuvre son but constant de maintenir la chrétienté investie de faux

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enseignants, le Diable est à l’origine de tout vent de doctrine qui souffle dans tous les sens. L’un après l’autre, il conserve ces enseignants tels des plantes à l’ombre, qui seulement se fanent quand elles sont exposées au soleil. Ainsi en conservant toujours le mauvais exemple des éminents d’entre eux et de leurs partisans, il décourage effectivement et effraie tous ceux qui ont la disposition d’examiner toute prétendue lumière sur les Ecritures saintes, les préparant ainsi à rejeter le message même de la Vérité chaque fois que DIEU peut l’envoyer. {TN7: 70.3}

   Lorsque, par conséquent, « un message vient à vous au nom du SEIGNEUR », si vous, parce que dans le passé l’ennemi aurait présenté des messages trompeurs, refusez d’enquêter par vous-mêmes, en disant : « Il ne sert à rien, il est simplement tiré d’un autre », puis, qu’il s’agisse de la Verge ou d’une autre publication qui contient le message, il est certain que tôt ou tard, vous rejetterez le message qui vous est nécessaire pour vous sauver de la triste tromperie de Laodicée. {TN7: 71.1}

   Ainsi, chaque responsable devant son cauchemar de l’église, « rejetons » l’ancien Trompeur  accomplit son dessein diabolique de trahir un bon nombre à rejeter la lumière qui doit éclairer toute la terre. {TN7: 71.2}

   Nous savons que le SEIGNEUR parle à Son peuple en ce moment même à travers les publications de La Verge du Berger, que les messages qu’elles contiennent sont ceux qui

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« produiront le criblage parmi le peuple de DIEU » (Premiers Ecrits, p. 270) ; sur ceux qui acceptent le conseil du Témoin Véritable recevra le sceau de Dieu et sera compté parmi les 144 000 (Testimonies, Vol.3 p.266); que ceux qui la rejettent tomberont dans le massacre d’Ézéchiel 9 (Testimonies to Ministers, p. 445 ; Testimonies, vol. 5, p. 211) et Ésaïe 66, 16 ; et que ceux qui “en échappent”, les 144 000, les premiers fruits, seront les serviteurs de Dieu au temps du Grand Cri (Apoc. 14, 4 ; Testimonies, vol. 5 p. 80, 81) pour faire sortir les seconds fruits de “toutes les nations”. Isa. 66:19, 20. {TN7 : 71:3}

   Ainsi donc, frères, comme nous avons « une pleine assurance de foi » que notre connaissance, le jugement, et la foi dans les doctrines Adventistes du Septième jour sont aussi solides que les vôtres, et que vous ne connaissez pas notre position, ainsi que nous ne connaissons la vôtre, il y a au moins autant de chance que nous soyons justes qu’il y en a que vous en soyez aussi. Donc, par amour pour votre âme, n’osez pas refuser d’enquêter Si vous fermez vos oreilles à la voix du Témoin Véritable, il s’agira de votre ruine éternelle ! C’est pourquoi nos cœurs sont troublés par le fait que vous examiniez vous-mêmes, le message de la Verge. Et si vous êtes un « homme sage » qui écoute « la voix du SEIGNEUR… à la ville », vous entendrez… la Verge », et reconnaîtrez « Celui Qui l’a décrétée. » Mic. 6 : 9 {TN7: 72.1}

   Nous avons dégagé notre responsabilité. Maintenant vous devez endosser la vôtre et exercer votre capacité donnée

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par DIEU et le devoir d’assurer votre récompense éternelle. Ne risque pas ta couronne de vie pour une aventure, sur la possibilité d’être perdu après tant d’années dans le message. Quelle perte, la perte tragique, un monde sans fin ce sera ! Acceptez ce conseil et obéissez à ses demandes et votre obéissance vous garantira la paix et la vie éternelle. {TN7: 72.2}

   « … Si un message vous parvient que vous ne comprenez pas, » conseille l’Esprit de prophétie, « prenez la peine d’en écouter les explications données par le messager ; comparez ensuite ce texte à ceux de l’Ecriture et jugez ensuite s’il est en conformité ou non avec elle. Si vous estimez que la position prise n’a pas de fondement scripturaire et que vos conclusions sur ce sujet ne peuvent être mises en doute, produisez alors vos preuves. Au contact de l’erreur, votre conviction ne risque pas d’être ébranlée. » — Témoignages sur l’Ecole du Sabbat, p.65. {TN7: 73.1}

   « Mais gardez-vous de rejeter la vérité. Le grand danger pour nos frères a été de dépendre des hommes, et de faire de la chair leur bras. Ceux qui n’ont pas eu l’habitude d’approfondir la Bible par eux-mêmes, ou de peser l’évidence, font confiance aux hommes importants et ils acceptent les décisions qu’ils prennent; et ainsi, beaucoup rejettent précisément les messages que DIEU envoie à Son peuple si ces hommes importants ne les acceptent pas.» — Témoignages pour les pasteurs, p. 107. {TN7: 73.2}

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   Notez : les numéros du guide donnés dans l’article suivant, faites correspondre à la liste de références donnés ci-dessous. Et la clé des abréviations est la même que dans l’index des Ecrits d’Ellen G. White. {TN7: 74.1}

   (1) T.M. 468. (2) C.O.R. 67; Review and Herald,  May 27, 1890. (3) T.M. 80; T.M. 300. (4) 5 T 209. (5) 6 T 17. (6) T.S.S.W. 65. (7) 9 T 126. (8) T.M. 514, 515; C.O.R. 154. (9) Isa. 58:1; T.S.S.W. 56. (10) E.W. 270. (11) T.M. 445, 3 T 266; 5 T 211. (12) 5 T 136, 81; 3 T 267; 1 T 187. (13) 5 T 80; G.C. 425. (14) E.W. 270; 3 T 252, 253. (15) Rev. 3:14-19. (16) E.W. 276, 277; P.K. 725. (17) T.S.S.W. 65. {TN7: 74.2}

   En priant avec ferveur le SEIGNEUR qu’Il nous conduise sur Son chemin avec chacun d’entre nous, nous, comme un corps d’ouvriers, parlons

A Tous les Adventistes du Septième Jour – – Salutations ! {TN7: 74.3}

   Frères Bien- Aimés :

   ATTENDU QUE, Nous qui sommes debout dans la lumière, avançant avec le Message du Troisième Ange, aussi bien que ceux qui ont accepté la Vérité Présente à travers tous les âges, avons eu nos actions mal comprises, nos motifs contestés et notre message mal compris, « méprisé, ridiculisé, rejeté, » et « dénoncé », comme « leader de l’enthousiasme et du fanatisme » (1) ; et {TN7: 74.4}

   ATTENDU QUE, parce que « la lumière qui éclairera la terre de toute sa gloire »(2),

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est maintenant appelée « une fausse lumière »(3), il est devenu nécessaire de définir clairement notre position dans le travail final du Message du Troisième Ange ; et {TN7: 74.5}

   ATTENDU QUE, Croyant que l’ordre et la méthode sont les premières lois du ciel et réalisant que pour ceux qui « sont debout dans la lumière » (4) est venu un besoin impérieux d’une certaine forme de conseil quant à leurs activités dans l’église dans le monde entier ; {TN7: 75.1}

   Par conséquent, comme un corps uni de croyants du message de la Vérité Présente, contenu dans les publications de La Verge du Berger (qui, selon nous est venu en réponse à la divine illumination et « le déroulement du rouleau »(5), en parfaite harmonie avec le Message du Troisième Ange comme exposé dans la Bible et  les Témoignages pour l’Eglise, nous déclarons par là : {TN7: 75.2}

   Qu’il soit résolu, que nous dirigeons notre plein appui à la proclamation de présenter la vérité, en harmonie avec les doctrines Adventistes du Septième jour initialement données par la Bible et les Témoignages, mais que nous protestons respectueusement contre les actions de nos frères au sujet de la radiation et l’exclusion des membres des églises qui ont contribué à leur construction, tout simplement parce qu’ils exercent leurs droits donnés par DIEU à mener une enquête personnelle de la prétendue nouvelle lumière(6) et {TN7: 75.3}

   Soyez Résolus qu’étant en harmonie avec les enseignements Adventistes du   Septième jour comme indiqué,

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reconnus dans la Bible et l’Esprit de Prophétie, nous sommes certains qu’il ne peut y avoir aucun autre nouveau mouvement  que celui désigné comme le «Grand Mouvement des réformateurs Parmi le Peuple de DIEU »(7) ; et {TN7: 75.4}

   Soyez en cela toujours plus Résolus, que nous désapprouvons toute dénonciation personnelle de nos frères, reconnaissant comme ils le font eux-mêmes, que l’heure a sonné pour un « réveil et une réforme »(8), nous, en tant que vrais messagers de DIEU, crions et n’épargnons pas »(9). {TN7: 76.1}

   Adopté en séance publique des Adventistes du Septième jour Davidiens assemblés réunis ce 12 Mars 1934. {TN7: 76.2}

(Signé) LE COMITE CONSULTATIF

   La résolution que nous avons adoptée ici est une réponse à une action intentée par un organisme représentatif des Adventistes du septième jour rassemblés à Los Angeles, en Californie, à partir de six états qui s’étendent de l’Atlantique au Pacifique, qui ont tous fait une enquête minutieuse et approfondie de la nature, du travail, et des enseignements de La Verge du Berger. {TN7: 76.3}

   Le « réveil et la réforme » mentionnés dans la résolution qui précède ne sont autre que « le tremblement»(10), « le scellement »(11), « l’examen »(12), « le temps de la purification »(13), causés par la proclamation du Témoignage juste du « Témoin Véritable de l’église de Laodicée »(14) temps dans lequel l’église doit émerger de sa « tiédeur »

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(15), condition pour recevoir la robe blanche de la justice de CHRIST, préparant pour le Grand Cri (16) du troisième ange. {TN7: 76.4}

   Le fait qu’il ne peut y avoir aucune nouvelle organisation montre clairement que tout notre travail doit être fait dans et pour notre église Adventiste du Septième jour. Nous espérons donc que notre désir d’adorer au culte dans l’église de notre choix, bien que nous ayons été par elle privés de notre adhésion (et que pour aucune autre raison que celle d’accepter « plus de lumière » sur le Message du Troisième Ange) (17), nous ne serons pas refusés et que notre présence ne sera pas interdite. {TN7: 77.1}

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(Page Blanche)

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   « Tu aimeras le SEIGNEUR ton DIEU de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et grand commandement. Et le second est semblable Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.» Mat. 22 : 37-40 {TN7: 79.1}

   « C’est pourquoi toutes choses que vous voulez que les hommes vous fassent faites [les]-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes» Mat. 7 : 12 {TN7: 79.2}

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